Ce matin-là, la brume était épaisse et les nuages bas. J’avais une très mauvaise mine, ce que me fit remarquer Sarah. Je ne bus qu’un café. Durant le trajet, je n’eus de cesse de penser au cauchemar de la veille. Je n’étais pas superstitieuse mais ma mère m’avait élevée avec certaines croyances, et notamment le fait qu’il est bien plus de choses imperceptibles que de choses visibles. Une sorte d’iceberg métaphysique. Tellement convaincue de cela, que Saint-Exupéry me susurra que l’essentiel est
Ma jeune amie et moi continuions de temps en temps d'explorer les karaokés du coin .Son nouveau compagnon,qui avait une magnifique voix de ténor nous escortait parfois.Ainsi,nous trouvâmes près du portde Marseille, derrière le palais de justice un restaurant qui faisait surtout des affaires à midi et qui le soir animait un karaoké peu fréquenté.Quelle aubaine!Peu de monde signifiait que nous chanterions d'affilée sept chansons chacune sans attendre que d'autres monopolisent la sono.
La premièr
Je vis Petrov au bout d’un couloir qui discutait avec deux hommes en civil, le teint très sérieux. La scène avait quelque chose de très lugubre. La lumière artificielle s’exerçait au-dessus du triangle qu’ils formaient. L’un était adossé au mur se caressant le menton, très à l’écoute de ce qui se disait, les deux autres parlaient au centre du couloir. Ils usaient de leur main à mesure qu’ils s’exprimaient à tour de rôle. Le fond du couloir était plongé dans une profonde noirceur. La pluie lumine
Rêve de la semaine passée :
C'est la rentrée scolaire, je me rends à l'université où je retrouve mes amis. Les premiers que je vois ne sont pas à l'université avec moi en réalité, il y a : mes deux meilleures amies, le copain d'une des deux, un blond inconnu au bataillon qui porte un bonnet (il faisait grand soleil et chaud) et une amie qui, elle, est de l'unif. Nous discutons sur les bancs qui se trouvent devant la porte du bâtiment des cours. Puis c'est l'heure, nous rentrons pour rejoindre n
Ces dernières années, je n'ai eu de cesse de me poser la question. D'où me vient cette attrait obsessif pour la pensée et pour ses recoins les plus profondément dissous dans les méandres de la conscience ?
Cet amour inconsidérément porté vers la beauté de l'âme naît pourtant d'un amour de la beauté à l'état immédiat, celle qui me fut donné de percevoir dès les premières années de ma vie. Un son, une senteur, un vent caresseur, une vision dont le pouvoir est de magnifier toutes ces sensations au
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Je lisais, accroupie dans un coin de mon salon. Les fenêtres étaient ouvertes, on entendait le pépiement des oiseaux du matin; je me sentais déjà beaucoup mieux après ces dernières journées qui semblaient toujours vouloir se terminer de façon nébuleuse. Il est plaisant de s'asseoir là, sur un tapis à même le sol, un livre ancien sur les genoux, frôlée par la brise. Le temps se diluait quelque peu, et je ne savais plus quand exactement j'étais revenue de chez Erwain - à l'aube,
Vous n'avez jamais souhaité être immortel, comme éternel ? Eh bien moi, voyez-vous, mon problème est là : malgré ma persévérance, impossible de mourir. J'ai pourtant tout essayé, récentes comme anciennes méthodes. Je vous épargne les quelques détails morbides, mais les faits sont là. Pourtant, ce n'est pas la motivation qui manque. Parce qu'en réalité, vivre cent ans, deux ans, passe encore. Mais quand vous atteignez le millénaire, que vous avez plus que rêvé tourné en rond, et que la dernière c
07/12/2016
Paul Walker is such a dork. He's the only one in his films who constantly slips when running. Running... is that such a feat in the end?
What's surprising is that I have barely watched any of his films. Yet I was there, in front of a tv (or was it a tv?), watching him and his friends perform some crazy and ridiculous stunts before my amused eyes.
Yup, Paul is definitely more comfortable behind a steering wheel than he'll ever be on his legs. Wow, that's actually quite rude of me, j
L'année de son ouverture, nous avons mené toute l'école à Eurodisney.
Quelle sensation;féérie de l'architecture de carton pâte,mêlée aux infrastructures commerciales et hôtelières et aux manèges et jardins somptueux.Divers univers se juxtaposent en décors magnifique.
Un retour à l'enfance.Dans Mainstreet Les élèves de quartiers nords m'interpellent de tous les côtés.
-Maîtresse regarde ceci,maîtresse regarde cela !dingo défile puis Mickey,ils sont ravis.
Et moi, inquiète dans la cohue, je le
Il se réveille lentement, sans sentir son corps. Seules les paupières s'étaient animées. Devant lui, l'entrée du petit chalet, tout en bois; les étagères à un côté, la porte en face, une ouverture vers la pièce attenante à l'autre côté, à sa droite. En haut de la porte, un petit rectangle de verre triple-vitré laisse apercevoir le jour naissant — encore sombre — en pleine tempête de neige. Quelques flocons s'accrochent à la vitre. Est-il donc encore vivant? Il tente de mouvoir ses membres: c'est
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Nos coups de fourchettes résonnaient dans la salle oblongue, et se mêlaient à ceux des tables voisines. De l'extérieur, il n'en avait rien paru, mais dans ce petit restaurant se donnaient manifestement rendez-vous un bon nombre des villageois. Ce lieu était lui aussi pittoresque. Ici, pas de carte; sur un tableau noir était écrit, à la craie en lettres d'écolier, les deux plats du jour, les deux entrées et l'unique dessert. Derrière le zinc, un autre tableau, celui-
L'université est décidément une source de stress.
29 juin
Le jour des résultats est arrivé. Je suis peu rassurée et à la fois impatiente d'être fixée. Les événements des derniers jours nous ont tué moralement. Les inondations et les mauvais résultats de mon frère nous laissent un arrière-goût amer de la vie. Je m’apprêtais à recevoir le coup de grâce. Heure de la dépression programmée à 18h30.
18h : On ferme le magasin et je me connecte sur la plateforme en ligne de l'université dans l'espoir
:cool:
Pour déguster les neuf épisodes précédents, il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous.
http://www.forumfr.c...ustation-9.html
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Pour découvrir ce que m'avoue ma délicieuse admiratrice,
il suffit de cliquer sur sa belle image, ci-dessus...
:cool:
Elle aime la saucisse - Dégustation 10 -
La saucisse de Quimper
Je téléphone à Clémentine. J'entends bien, au son de sa voix, que la jeune fille est très émue de m'entendre.
Je lui annonce ma venue pour ce soir, aux environs de
La vente multiniveau ou, selon qui l'emploie, marketing relationnel, marketing à paliers multiples, vente en réseau par cooptation, vente par réseau coopté (V.R.C.), marketing de réseau, etc., en anglais multi level marketing ou MLM, est une structure du réseau de vente dans laquelle les revendeurs (ou distributeurs) peuvent parrainer de nouveaux vendeurs, et être alors en partie rémunérés par une commission évaluée en pourcentage sur les ventes des recrues. La vente multiniveau élimine les coût
Ses yeux brûlent. — La lumière reflétée par la neige est intense, aveuglante; l'œil croit déceler des couleurs douloureuses dans le champ blanc et bleu qui se confond de plus en plus. Alors l'homme baisse la tête et regarde le moins possible autour de lui, juste ce qu'il faut pour vérifier la direction de ses pas. Il sait également que la douleur optique est une illusion créée par le cerveau, lorsque chacun des deux yeux perçoit quelque chose d'éblouissant — fermez un œil, et la douleur disparaî
Petrov ordonna d’appeler une ambulance. Je parlais en même temps que lui pour dire d’éviter de marcher tout près du corps afin de relever d’éventuelles empreintes. Personne ne tint compte de ma suggestion ou presque. Les soldats commençaient à regarder divers éléments dans et autour du véhicule. Sarah était partie avec deux hommes vers la forêt d’où nous étions venus. Ils ne remarquèrent aucunes traces autres que celles que nous avions faites en venant. À leur retour, un violent éclair projeta f
Nous nous enfonçâmes avec précaution dans la forêt où la bruine nous surprit. Nous nous arrêtâmes tous les dix pas pour scruter l’environ à l’aide de nos torches mais la visibilité était très mauvaise et le sol glissant. Il m’arrivait de finir sur la cuisse en foulant une mousse trop humidifiée. Malgré les conditions, nous continuâmes à avancer. Je découvris alors une sorte de fosse naturelle qui serpentait sur plusieurs mètres et jusqu’à disparaître dans le brouillard. Je me disais qu’autrefois
Visages figés et mouillés, parapluies retournés aux baleines apparentes, le vent de ce 11 novembre longeant les douves du château traverse et la place et les hommes.Les gerbes déposées sous la plaque de ces enfants morts , volent au vent comme pour balayer un passé douloureux.Les cols sont remontés, les chapeaux tenus sous des mains glacées.La place du château semble comme une photo de Doisneau, figée malgré ce vent d'ouest poussant une pluie dense fouettant les visages exsangues.La cérémonie
Sarah dormait encore quand le réveil se mit à vibrer nerveusement. D’un coup imprécis et brusque, j’y mis fin. La lune avait disparu. Il gisait dans la chambre un silence bleuté et une vapeur de souvenirs étranges. J’étais restée quasiment éveillée toute la nuit en regardant le plafond, songeant aux soupirs rêveurs de Sarah ou en m’attardant les yeux fermés sur un bruit extérieur de provenance inconnue, parfois les pas lents et crépitants d’une sentinelle sur un gravier voué à signaler la présen
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La porte de la maison était en bois massif, un bloc vieillissant qui avait dû être fixé là depuis des décennies. Nous étions dans une courte ruelle, approximativement parallèle à la rue de l'auberge, juste à côté; c'était là qu'habitait l'ancien maître d'école du village. Le sol était pavé irrégulièrement, de roches qui s'étaient arrondies avec le temps, au fil des pas. Pourtant, on aurait dit que personne ne devait jamais passer par ici.
Nous tapotâmes à la porte; un
Le lendemain, c'est vraiment par hasard que je retrouvais la Mouche, en pleine négociation magouille je pense.
Ma main sur son épaule le fit se retourner d'un bond.
- merde, préviens tu m'as foutu la trouille!
- tu aurais des choses à te reprocher, j'y crois pas?
- alors?
- écoute la mouche, je vais avoir besoin de toi !
- j'ai pas de fric si c'est ça.
- non rassure toi et ce n'est pas non plus sexuel .
- oui, et bien je ne vois pas .
- pas grave essaie de me suivre, et tu comprendra
Puis subitement l'envie d'un café me fit me lever et me diriger vers le fond du hall de la gare. Des militaires discutaient en attendant leur train, sans doute en avance comme moi. La machine à café était bruyante, mais elle me fit toutefois un café. Mon gobelet à la main je regagnai ma place quand le coup de coude d'un énergumène attifé comme un as de pique me le renversa d'un coup. J’attendais ses excuses, quand je reconnus la Mouche, je failli éclater de rire .Il avait un bonnet trop grand
Partie 1
Partie 2
J'étais assise à la fenêtre, grande ouverte pour que le vent circule dans mon appartement et que la chaleur ne s'y accumule pas trop, et je sentais mon cerveau encore affecté par la veille. Oui: le réveil avait été difficile – puis la marche, le retour au petit matin – et maintenant j'avais toujours la sensation que quelque chose me collait encore à la peau, une chape lourde et immatérielle; – alors je m'étais douchée deux fois, je frottais avec le savon jusqu'à m'écorcher la
Ce billet invite à faire un rapprochement entre "jeux (vidéos)" et "éducation/formation". Cette fusion me fait penser ni à un jeu, ni à une école mais à un concept : la ludification.
Des écoles d'ingénieurs comme 42 utilisent la ludification pour faciliter l'apprentissage. On reprend les codes du jeu vidéo : développement de compétences, augmentation des statistiques, trophées, etc. et on les inclut dans l'apprentissage qui reste classique. Il "suffit" de développer le "jeu" de l'apprentiss