J' aime le silence et la campagne des matins de septembre.
les moissons sont loin et la rentrée des classes sent les fournitures.
C'est une nef où se perdent les pensées.
Un pic rompt le silence..
Dans le noir, descendre, ne pas faire craquer l’escalier. S’accroupir puis s’assoir et commencer à glisser sur les fesses, une marche, une autre, le cœur qui tape dans les oreilles. Gagné, le couloir, facile, pas de bruit, pointe des pieds nus, bout des doigts contre le mur pour garder l’équilibre, passer devant La chambre. Le plancher, attention, respiration coupée, ventre creux. Au bout le but, la cuisine. Voler n’importe quoi, vite, les battements de cœur qui déchirent les oreilles, le souffl
Po ptakach.
C'est ce que tu disais quand il était malheureusement trop tard.
Et voyez comme c'est beau,
Ça signifie "après les oiseaux".
Ça désigne donc ce moment
Où l'on s'aperçoit
Que l'on n'entendra plus les pépiements
Qui nous berçaient autrefois.
C'est un regret emprunt de peine
Qui vient rappeler que le cours du temps
N'a de volonté que la sienne
Et se moque bien des sentiments
Qui ne s'expriment pas assez tôt.
Qu'importe les
Depuis toujours le temps s'écoule
Mais ça fait pas longtemps que la vie c'est cool.
Personne ne viendra te porter secours,
Pour le bonheur, y a pas de cours.
T'es en détresse, je m'en secoue.
J'attaque jamais, je rends les coups.
Tu me verras pas montrer les crocs,
Mais dans le doute, protège ton cou.
Tu me voudrais dans ta déco
Mais je ne sais qu'en découdre.
T'es sur mes côtes, tu voudrais quer-cro,
Comme j'ai pitié, je te lâche des croûte
Dans le cellier, il fait froid, ça sent mauvais, c’est humide et noir. Il y a juste la place pour son petit corps, entre les parasols, les fauteuils pliants, les vieux cartons, les seaux, les petits meubles entassés. Surtout ne rien toucher, rester bien droite, raide, immobile. Elle écoute, et croit entendre. Elle croit entendre des insectes ramper jusqu’à ses pieds nus dans les sandales, alors elle lève un pied, puis l’autre, perd l’équilibre, recule, se cogne, avance d’un pas, reprend son souf
Ici ! Et là, et encore là. Au fond d’un tiroir, d’un placard, dans les poches des vêtements, sous les lits, derrière les radiateurs, sur les rebords des fenêtres, dans les chaussures, dans les oreillers… Partout des bouts de pain, petits, plus gros, mous, à moitié mâchés, secs, moisis…
Et c’est la chasse aux bouts de pain. « Tu en as mis dans ta poche je t’ai vue. Mange-le, ou remets le sur la table. Si tu demandes du pain, je t’en donnerais. Tu n’as pas besoin d’en cacher partout. Sois rai
Tu découvres, le coeur meurtri que celui en qui tu avais confiance, a sali ce qu'il y avait de + précieux à tes yeux : votre fille.
Cette petite battante, d'à peine âgée de 3 ans te dévoile innocemment ce qu'elle a subi ...des attouchements sexuels
..qui ont perduré...
Elle ne prend pas réellement conscience des choses , de la gravité de la situation : après tout c'est son papa...
Alors tout s'emballe : justice, services sociaux, juge pour enfants...
Pour au final, laisser un pré
En contemplant la même peinture d'artiste, le premier dit " Cette oeuvre est remarquable, cet artiste a du génie, j'aime beaucoup ". Le second " Quelle effroyable peinture, sans intérêt. J'exècre ".
Lequel a raison, lequel a tort ?
Si nous considérons que le tableau ne fait que dispenser un message technique, mathématique, un message aussi stable que la structure des couleurs sur la toile, le même aux deux, alors, bien sûr, un seul a raison.
Si par contre l'oeuvre est aussi vivant
Hier matin je sus allé dans le Finistère pour prendre du matériel avec mon utilitaire.
Puis zut, j' ouvre les portes et j' ai un sac de pellets, enfin pas tout à fait, en fait j' ai récupéré un chat et il ne sort pas beaucoup, donc pour sa litière je mets des pellets, c'est super.
Puis quand je retire les crottes, et les pellets je mets dans un sac vide, ferme avec une ficelle ,quand c'est plein, je mets à la déchetterie
Mais là j' ai zappé, heureusement, sur le parki
C’est le moment espéré où l’esprit se désolidarise du corps qui souffre. L’autre continue à frapper, n’importe où, les jambes, le dos, le ventre, protéger la tête.. Ou pas. Il sent que son corps tressaute sous les coups, il est traîné plus loin, il a entendu le craquement dans son bras, mais ça n’a pas fait mal. Il sourit, il ne sent plus rien, comme s’il avait un super pouvoir, alors ça va. Il respire l’odeur du plancher, rassurante, ça va.
Ne ressent plus rien
A force d’années de co
Regarde dans ton assiette ! La gifle est tombée, un revers, au coin de l’œil. La claque supplémentaire derrière la tête a fait tomber la fourchette de sa main, elle se baisse pour ramasser, mais on la redresse sur sa chaise par une poignée de cheveux. Assieds-toi correctement !
Elle est assise en travers, ça peut mal tourner. Faut pas se faire voir c’est tout. Il faut mettre les jambes sur le côté, garder autant que possible le buste bien droit. Sa place à table le permet, l’autre ne voit
Je m'en viens dans la nuit,
A l'abri de la honte,
Te dire mon envie
D'une histoire digne d'un conte.
J'espère que tu vas bien,
Que je ne te dérange pas.
Même si je ne suis pas serein,
Aucune chance que tu ne le vois.
J'ai l'obscurité pour alliée
Et disparaître au besoin.
J'ai tes yeux pour briller
Et m'indiquer le chemin
Qui pourrait me conduire
Jusqu'aux Champs-Élysées.
Là où chante la lyre
D'un Orphée amusé
Par nos
Non mais ça va pas la tête ?
Je vous donne ma parole d'honneur que je n'avais qu'une définition partielle, voire erronée, du terme troll. En fait j'entendais " gnome". J'identifiait donc par là un utilisateur des réseaux sociaux qui s'immisce dans les conversations de manière légère, dérangeante mais sans plus de gravité que celle que procure une distraction et une déconcentration.
Je me suis douté que le troll pouvait être victime de reproches et donc, par reflexe de protection, deven
Elle est assise dans ce long couloir blanc, sa mère à côté d’elle. Plus tôt elle a pris une gifle parce-qu’elle avait renversé de l’eau, elle a l’oreille qui chauffe encore. Mais si elle n’a pas bien tenu son verre, c’est parce-qu’elle a très mal au poignet. Vraiment. L’autre lui dit : "T’as intérêt qu’il soit cassé, sinon je te le casse moi-même !" Est-ce qu’elle a vraiment mal ? elle appuie fort son poignet sous la chaise. Oh oui ça fait vraiment mal. Mais s’il n’est pas cassé… Alors elle tord
Pas moyen, elle ne lâchera rien. Il ne se passe rien. Ces bleus ? Chute à vélo. La fatigue ? Normal, la croissance. Ils sont marrants ces adultes, ils parlent d’elle, entre eux, et du coup ils lui donnent toutes les bonnes réponses à donner. La croissance ? Elle prend la balle au bond : oui, j’ai mal aux jambes la nuit. Voir sa mère et son père ? Ils sont en voyage. Mais qui la garde alors ? La tante. Très bien, voyons la tante. C’est pas possible elle travaille. Elle ne travaille pas toute la j
Il est maladroit, c’est ce qui se dit quand c’est poli. Il marche le nez parterre, tout le monde peut le voir, alors il se cogne souvent, il trébuche, c’est normal tous ces bleus. C’est vrai que ses mouvements ne sont pas très coordonnés, hésitants. Tout est hésitant chez lui. Il s’approche de la chaise mais shoote dedans et elle se renverse. Il la redresse à toute vitesse, pose les mains sur le dossier et dit « pardon ! »
Ne dit plus pardon aux meubles
C’est un mauvais jour il
Quand j'étais petit, quand j'étais mioche,
Ma mère me disait souvent que j'étais moche.
Et plus tard, en grandissant,
On peut pas dire que ce soit allé en s'améliorant.
La peau écarlate, les dents tordues,
J'ai toujours été difforme.
Avant trop maigre, maintenant énorme,
Mes yeux disent merde aux cheveux que j'ai plus.
A tel point que quand on me demandait la partie que je préfère sur mon corps
J'ai toujours répondu les coudes.
Ils se démarquent
C’est un beau garçon, il est assis bien droit, sérieux, son regard clair enveloppe la pièce entière. Il n’y a pas d’anxiété dans ses yeux, il est calme. Il n’est pas ici. Il n’entend pas, ne prononce plus une parole depuis des semaines. Le ballet exécuté autour de lui ne le concerne pas, il est en dedans, loin en lui, il s’est mis au secret. Il le sait, parler est une question de survie, ou il redeviendra l’enfant chétif peureux de tout. Il secoue la tête à chaque mot perçu en dehors de lui. C’e
Dix-neuf heures trente, vingt heures, dispersion ! C’est l’heure où disparaître. L’heure des « grands », qui regardent la télé en fumant, en buvant. Elle fait ce qu’elle veut, jouer, lire, étudier, pas d’obligation d’extinction des feux. Mais quand elle va se coucher, elle éteint tout de suite la lumière, elle se concentre fort pour s’endormir, s’endormir tout de suite, tout de suite.
Elle se réveille en panique, le réveil marque 1h03, tard, trop tard ! Elle a eu de la chance cette fois. El
Truite ou saumon c'est pareil, le principe reste le même
Après l'avoir salé la truite je le laisse toute une nuit dans une passoire au réfrigérateur
Ils vendent des trucs dans le commerce, mais on peut aussi fabriquer ses propres accessoires comme ici, et pour parfaire le tout y ajouter un charbon ardant
Comme vous pouvez le constater je fais d'une pierre deux coups, non seulement je fume la truite, mais j'en profite de faire de même pour la viande qui servira
Je possede une maison. Une maison meublee.
Je la propose en location touristique.;
Airbnb ou booking, ou encore sur les maps google.
Cette maison est situee en vendee.
La terre labourée s' étend au delà de la vue.
Derrière la fenêtre une araignée refait sa toile sous le vent d' est.
Les haillons comme les fibres du chapeau de paille se défont, le vieil épouvantail monte la garde que des choucas ne respectent plus.
Vieil homme décharné qui mesure le temps qui passe. Droit comme les sillons qui n' en finissent pas, ombre longue du jour finissant .
Seul.
Toute la solitude du temps qui s' étire.
Quand ce n'est plus toi que le v
Je relis mes anciennes publications
Je passe d'agréables vacances de Pâques. Elles se terminent dimanche. Je reprends lundi. Je suis impatiente de retrouver la faculté, mes copines, de reprendre le fil normal de ma vie d'étudiante en Sciences. Ce sera le dernier trimestre de cette troisième année universitaire. En juin commencent les épreuves sérieuses qui doivent conduire à l'obtention de ma Licence. Je suis vraiment pressée de remonter sur le ring et de gagner ce match. Je passe mes après
Oui, je me méfie des morsures, comme avec les souris etc...
Alors je l' ai remise dans l' abri à chauve-souris et le lendemain pas revue.
J' ai menti à ma petite voisine, j' ai dit qu' elle avait bien récupéré et était repartie.
Pour la bonne cause,
Bonne journée K.j.
Pascou bonjour,
c/c info partielle orange de ce jour
j'espère que vous avez mis votre chauve souris à l'abri
Belle après midi à vous.
Ce n’est pas la première fois que l’Inde lutte contre Nipah. Il est apparu à Singapour et en Malaisie en 1998, puis en Inde et au Bangladesh et a d’abord infecté les porcs avant d’être transmis à l’homme. Une centaine de personnes en sont mortes et un million de porcs avaient été abattus par prévention, ajoute BFMTV. Le Nipah est alors ce qu’o