L’imposante végétation ravivait notre regard et ralentissait notre pas. Elle avait repris possession des lieux en son bon droit, là où jadis tout devait être aseptisé. Les murs jusqu’au plafond étaient recouverts de lierres où s’enchevêtraient de grandes clématites et du sarment aux feuilles noircies et jaunies par endroits. Tout le couloir avait un air de désolation pesante, les vitres étaient brisées et les carreaux qui avaient tenu n’étaient plus transparents, ils avaient une teinte laiteuse
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Elle aime la saucisse - Dégustation 9 -
La saucisse de Strasbourg
Lorsque je téléphone à Clémentine, ce mercredi, vers midi, elle est enchantée. Je l'entends à sa voix.
Je lui annonce mon arrivée pour dix neuf heures trente, ce
Je suis chez moi et je décide de ranger la maison de fond en comble. Pendant mes examens, le ménage passait au second plan et je ne désirais que ça : ranger et nettoyer. Contrairement à beaucoup de personnes, je pense, j'aime nettoyer. Ça me détend, j'aime voir la différence après mon passage. Bref, je m'y mets et dans d'anciennes affaires, je trouve des papiers sur lesquels mes copains de classe avaient inscrits leurs adresses msn. Sur ce même papier figurait mes identifiants de l'époque. Je m'
Agence nationale du renseignement extérieur – 24 mars 1988
*** 0046021 ***
SNIE * 11/37 * 88
NI * 0010 * 88
DDI REGISTRE /// 785690.
DDI ***** & NIE DISSEMINATION.
HQS - CONFIDENTIEL.
PROCHAIN RETRAIT SOVIETIQUE DE L’AFGHANISTAN.
Le prochain retrait des forces soviétiques, comme annoncé par Gorbatchev lui-même lors de la rencontre non officielle avec Ahmed Massoud, aura de nombreu
Partie 1
Partie 2
Je faisais les cent pas dans ma chambre, à l'étage de l'auberge dans laquelle j'allais rester durant cette aventure. C'était une petite pièce toute empreinte du vieux temps, comme le sont parfois les pièces de ces gîtes en rase campagne: le sol était un parquet de bois aux couleurs estompées — il n'y avait pas de poussière mais celle-ci semblait s'être imprimée dans le plancher, en affadissant les teintes. À de nombreux endroits le sol craquait si j'y marchais en chaussures,
Pourquoi toi ?
Il fessais sombre dans le garage mais je savais ou étais la chaise longue, je pouvais y aller les yeux fermés ça tombe bien, ça m'aurais pris juste deux secondes donc pas la peine d'allumer la lumière, puis je détestait cette pièce de la maison, toujours sale, en bordel et qui puait la pisse de chat. Maman entassait ici toutes ses conneries qu'elle récupérait aux monstres ou tout un tas de trucs "des fois que..." ou " a recycler..." mais finalement elles s'amoncelaient dans la pi
Partie 1
* **
À l'horizon, derrière les collines, je peux voir un grand nuage noir qui se rapproche rapidement; sans doute les derniers instants du ciel jusqu'ici relativement bleu. Ça ne servira à rien de presser le pas; il me reste encore des vieilles allées à poursuivre, étroites et perdues dans les hauteurs; des portails grinçants dont la plupart des habitants ne soupçonnent même pas l'existence ni que l'on puisse s'y aventurer; des escaliers aux marches hautes et serrées, partiellement
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Elle aime la saucisse - Dégustation 8 -
La saucisse à Cassoulet (et de Carcassonne)
Il est treize heures. Je téléphone à Clémentine pour l'avertir de ma venue, ce soir, pour dix neuf heures trente.
Je gare ma mobylette sous l'au
Je suis une grande accidentée de la vie.
-En vérité je pensais être morte il y a plus d'une dizaine d'années. Mon cerveau, à cette époque bloquait sur cette période la. En fait je me sentais dégueulasse- on aura beau dire ce qu'on voudra quand tu est bloqué dans un environnement qui ne te laisse pas t'épanouir alors ton âme se meurt et tu commence a sentir que tout est pourri en toi. Que le combat pour la vie te fatigue. Que la survie n'est plus faite pour toi.
Je me sentais de plus en plus s
Je me suis toujours demandé comment je mourrais. Naturellement, par accident, ou bien par choix ?
Dois-t'on laisser le temps bercer notre vie lui donner la clef du jardin, avancer, avancer encore et toujours plus loin et tomber lorsque l'on s'y attends le moins ? Car enfin, ce temps si précieux qu'il soit et pourtant si éphémère pourrait bien s'arrêter à tout moment.Et puis, d’ailleurs, pourquoi certains se retrouvent toujours a l'abri des vagues? Comment peut ou comprendre la vie planqué sur
Une fois de plus, je me retrouve dans une situation de merde.
Au cours des dernières années, mon parcours scolaire s'est fortement dégradé.
"Quand je serai grande, je veux être maîtresse !"
Depuis ma plus tendre enfance, j'étais persuadée que je serai institutrice primaire, que j'enseignerai les matières principales aux enfants, surveillerai les récréations, ferai des bricolages pour les fêtes, soignerai les bobos aux genoux et au coeur. C'est pourquoi après mes 6 années de secondaires (j'ha
Encore quelques mètres et j'arrive à la terrasse du bar dans lequel B. m'a donné rendez-vous. Les dalles du trottoir sont hexagonales sur une centaine de mètres, finement taillées. Cette touche moderne dénote un peu avec la vieille ville; l'ensemble toutefois n'est pas déplaisant esthétiquement. C'est la première fois que je viens ici. J'ai vaguement l'impression d'avoir vu cet agencement de maisons et ces gammes de couleurs dans un rêve. J'entends mon nom; cela fait, en fait, quelques instants
La nuit était venue, et avec elle le vent avait redoublé; il s'engouffrait par la fenêtre dans la chambre. Les murs ne portaient qu'un petit miroir et une main de Fatima; le lit était défait, l'épaisse couette en désordre. Sous le bureau, un capharnaüm d'objets en tout genre, autant des livres et du matériel scolaire qu'un ensemble de crayons, stylos, fusains, pinceaux; dans une petite boîte de carton, des classeurs abritaient mes vieux dessins: calligraphies, animaux... Le vent agitait les papi
Partie 1
L'après-midi touchait à sa fin et un vent frais s'était levé. Nous entendîmes des voix se rapprocher et un instant plus tard la pièce était pleine. Le maire me présenta aux hommes qui venaient de revenir des bois attenants; quelques poignées de mains, cordiales. Il y avait là un gendarme, qui vivait dans ce village depuis de nombreuses années et que chacun appelait simplement par son prénom, Jean; il y avait également ceux que j'imaginais être ses assistants — les "hommes" du village —
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Pour savourer ce nouvel opus, il est gourmet de découvrir les six précédents épisodes.
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Elle aime la saucisse - Dégustation 7 -
La saucisse de
Vraiment...
Vraiment...
Vraiment, t'as une mine à dégueuler ton quatre heures, Barnabé.
Avec ton sourire à demi-forcé,
Avec tes dents mal rangées,
Tu dois voir un toubib, t'es foncedé...
Aaaaah... Barnabé !
T'es comme une poire à moitié rongée,
T'es comme un mec complètement usé
Par son cancer, sa lutte, sa fatigue,
Tu fais pitié...
Mon Barnabé, cher Barnabé...
Ta voiture, on a changé sa peinture,
Tes proches pensent à te faire les poches
Et ton chien, lui, il va chez le voisin.
Je retrouve un jour par hasard ma jeune amie ,devenue mère entre temps.
Elle me dit avoir des nouvelles des tenanciers du karaoké tex-mex que nous avions l'habitude de fréquenter avant son mariage.Elle s'est mise à chanter en amateur avec son mari .
Si je l'avais embringuée dans pas mal de soirées,en revanche, elle ne m'a pas renvoyé l'ascenseur et c'est bien dommage, enfin, c'est la vie!Moi,j'ai momentanément délaissé le chant pour un autre projet:faire construire ma maison!
Elle me dit que
Aeris
(Calmement) s'élève le ballon dans une mer d'hélium
(Doucement) il atteint le point culminant, son maximum
(Lentement) se glace l'atmosphère d'un profond azur
(Sereinement) volent les oiseaux dans un océan bleu pur
Aquarius
Barque sur une étendue bleue
Erre sur des flots majestueux
Règne sur cet empire
Neptune et toute son ire.
Ouragan d'un monde enfoui
Unique berceau de la vie
L'océan et ses innombrables piliers
Lombes d'un temple sacré
Infinies catacombes d'un monde
Partie 1
Partie 2
Une lumière faible se glisse depuis l'extérieur à travers les barreaux, et dessine quelques jeux d'ombres sur les murs de la cellule. C'est une lumière artificielle, assez vague, qui provient des éclairages entourant le poste; le ciel de la nuit, lui, est sans lune. De temps en temps, une rafale de vent alterne bruits secs et chuintements. Avec les graffitis obscènes qui couvrent les murs, l'odeur d'humidité et de moisissures complète l'atmosphère du lieu. - Sur une banquette
Un amour d'enfance
Mon premier amour de jeunesse.
Elle était jeune, je l'étais, c'est sur les bancs et dans la cour de la maternelle que j'ai fait mes premiers pas à deux en compagnie de Nenette.
De son vrai nom Annette G.. En ses vertes années, c'est main dans la main que nous parcourions de long en large la cour goudronnée.
Notre liaison fut cafetée à mes parents par des sœurs insouciantes et jalouses au cours d'un souper. Maman me regarda droit dans les yeux et me dit: c'e
La terre humide et noire collait à mes pieds nus, je courrais entre les bambous emmêlés frottant la peau.
Je sentais qu'ils allaient me rattraper, m'efforçant de garder la tête froide bien que la panique commençait à s'insinuer, j'avais entendu les portières claquer et des gens crier dans ma direction.
La nuit tombait et j'avançais chutant sur des racines et m'écorchant les pieds.
Je savais qu'au bout il y avait une clôture que je devais suivre, la longer pour trouver la seule iss
Partie 1
18 octobre 2017. C'est au cours du dernier mois que cette peur a progressivement paralysé la ville; car deux choses se sont produites depuis fin août. La première, c'est que certains détails secrets, qui liaient les précédentes affaires — meurtres et profanation — ont été révélés par inadvertance au public. Et c'est pourtant à cause de l'affaire mineure — tapage nocturne — que cela s'est passé: très impressionné par cette nuit d'hallucinations collectives, un policier s'est confié le s
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Elle aime la saucisse - Dégustation 6 -
La saucisse de Bruxelles
Depuis dimanche, Clémentine m'a
Peu importe l'intensité de la souffrance, on souffre le moins car on n'aggrave jamais sa situation volontairement quand on a foi au Bien. Tout est dans l'ordre des choses même si le Bien ne peut empêcher la souffrance d'exister dans Son plan d'existence du Bien dans lequel il y a Sa création où la souffrance est l'intruse.
Donc le Bien est Infiniment Puissant car malgré la souffrance, Il fait vivre le moins de souffrance à ceux qui ont foi en Lui.
Tout cela on peut le comprendre sans
Je me demandais : "on ne peut pas répondre ?" Mais oui !
Fallait descendre en bas de page !
Ton raisonnement est juste ! Et pourtant je ne suis pas du tout d'accord !...
J'essaie donc de comprendre pourquoi... C'est peut-être parce que tu considères que le Bien et la Souffrance existe en soi. Qu'ils sont des "entités", presque des sujets. Tu dis par exemple que le bien veut ou peut vouloir ceci ou cela, et la souffrance aussi. Pour moi ils ne sont que des concepts (imaginaires),