Il m'arrive parfois de marcher pendant des heures sur les longs chemins de campagnes sans avoir de destination précise. L'odeur de l'herbe coupée, le bruissement des arbres, la brise sur mon visage sont des éléments qui comblent mon coeur, le fortifient.
Le long du ruisseau qui longe ma maison, j'écoute leur mouvement onduleux. Ce mouvement illustre la détresse que je cache, et la colère que je refoule. Tant de sentiments m'envahissent par moments. La plupart sont un cancer pour moi. Cette maj
On me reproche souvent de ne pa penser suffisamment à moi. Je ne comprends pas cette phrase, ou ce reproche. Le fait d'être généreux et bienveillant n'est-il pas une preuve de bon sens aujourd'hui ? Ou bien la seule raison de vivre réside dans sa satisfaction personnelle ? Certains - voire même beaucoup - ne sauraient pas avoir un début de réponses à ces questions des plus réthoriques. Mais je ne suis pas comme les autres, et je pense avoir une réponse commune à celles-ci.
Je ne suis pas fou q
Il ne s'agissait pas d'un rêve. Mais il ne s'agissait pas non plus de la réalité. Peut-être était-ce le voile qui nous sépare de ceux qui nous sont chers. Diane était heureuse, ou du moins, ses blessures ne hurlaient plus. Elle pleurait. Encore. Depuis des années, elle était plongée dans une profonde et agonisante dépression. Elle ne voyait plus ses amis, ni même ses enfants. Elle ne se voyait plus elle-même. Ses cheveux ternes, autrefois si scintillants, dévoilaient son déséquilibre.
Son regar
Oubliés dans un hôpital, les souvenirs peu à peu s'emmêlent en
Un mélimélo canin. Jamais je n'aurais pensé que les larmes couleraient tant
Après ce dernier câlin. Dans ma tête, pourtant, j'entends encore tes pas.
Finalement, Luna, tu attraperas la balle avant moi !
Oubliées les larmes et la douleur, ton visage canin resplendit !
Une fois encore tu effaces mes maux et de tes gambades je ris.
Alors ne cesse jamais de jouer, toute folle que tu es, ma Luna.
Fielleux le Tout Puissant semble-t-
Je pense que je ne vais balancer que des extraits de mes créations pour savoir si vous appréciez ou non (n'hésitez pas à me dire que vous n'aimez pas, ça ne me dérange pas, à partir du moment où c'est argumenté :-)
Je ne me rappelle pas vraiment de leur visage, ou de leur voix, mais je me rappelle de leurs mots, de leur sagesse commune, de l'amour qu'ils se portaient l'un pour l'autre. Je me rappelle de leur sourire lorsque ma petite soeur est venue au monde. Cette petite fille qui me combla de
Ceci est un extrait d'un projet. Vos avis et vos impressions m'aideront à corriger certaines erreurs. Merci.
Quand j'ouvris les yeux, j'aperçus des plaines qui s'étendaient à perte de vue. Le ciel était noir, recouvert de sombres nuages, dévorant chacun les dernières parcelles de lumière. L'horizon était plat, les eaux calmes, le tonnerre était doux. Vint ensuite la pluie. Les torrents d'eau noyaient mes chaussures, chaque goutte créant un chemin à travers le sable. Un petit ruisseau naquit et
Ce billet va servir à rassembler les différents épisodes des écrits en série — la navigation sera plus facile: la catégorie "Index" permet de retrouver ce billet, avec des liens vers chaque partie. Je n'y mets pour l'instant pas les textes qui orbitent les uns autour des autres de manière plus étrange ou lointaine.
Mandragore
Les aventures d'une jeune magicienne.
À-part – Assemblée
Partie 1 – Rencontre avec Xavier
Partie 2 – Chez Erwain le druide
Partie 3 – F. rencontre A., seule
Partie 4
Vous ouvrez les yeux; le cerveau brûle encore, il vous semble continuer à sentir cette odeur âcre qui avait envahi la pièce. Ça avait été une fumée d'abord subtile, puis inquiétante; le mélange des substances s'était révélé réactif — une action lente, inexorable: des vapeurs étouffantes qui vous avaient finalement fait perdre conscience. Pourtant, maintenant, dans la petite pièce baignant dans un flux de lumières tamisées, il n'y avait plus une trace de fumée; tout s'était envolé, happé par l'in
Comment vivre avec de telles blessures dans l'âme ? Comment vivre une telle noirceur dans le coeur ? Comment vivre sans lui, et sans elle ? Que vais-je devenir ?
Mon défunt père m'a transmit sa rage de vaincre. Mais son départ a fait naître en moi les graines de l'autodestruction. Ma mère, tant qu'à elle, m'a transmit son positivisme, et sa fachêuse manie de voir le verre à moitié plein. Tout deux m'ont laissés deux extrêmes opposés, qui permettent de maintenir dans ce chaos l'équilibre mental
La pluie fouette la vitre. Le crépitement continu des gouttes... Je me réveille. Seule l'une des petites lampes illumine le compartiment d'une lumière artificielle, orangée; au-dehors, la nuit est noire, et l'on devine plus que l'on ne voit les traces de l'eau sur le verre. Les gouttes se regroupant, sauvagement, en traînées de plus en plus rapides... Le tissu des banquettes et du sol est bleu sombre. Une échelle métallique rudimentaire est placée à côté de la vitre, pour se hisser aux couchette
Çà et là, les lueurs vacillantes des bougies tremblent sur les murs et les meubles; la pièce est plongée dans la pénombre. Les flammes colorent la lumière dans des tons rougeoyants, qui éclairent peu ce qui se trouve à proximité. Les rideaux sont fermés; au-dehors, la nuit. Le lieu est empreint d'une atmosphère étrange, irréelle. Sur le sol au milieu de la chambre, une cordelette nouée à intervalles réguliers est disposée en cercle. Trois petits bols métalliques y sont placés: le premier contien
Combien de temps cela faisait-il que je n'étais pas revenu en France? - Suffisamment longtemps, en tout cas, pour que la réponse ne me vînt pas immédiatement à l'esprit: je devais réfléchir, recompter les années qui venaient de s'écouler, me remémorer les événements principaux qui avaient déterminé chacune. Il y avait ces expéditions menées au Bhoutan; au Népal; il y avait tous ces voyages, certes professionnels, mais qui nécessitaient mon attention sur tous les plans et avaient donc été les pri
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Le chasseur de papillons nous serra la main — je remarque que de même que sa voix de basse m'avait surpris, sa poigne particulièrement ferme, presque brutale, m'avait étonné, car elle ne me semblait pas correspondre à celle d'un homme ayant passé sa vie dans un laboratoire. C'était aussi le contraste entre l'énergie rugueuse qu'il dégageait, et l'aspect fatigué de sa femme, qui me parut étrange. Nous redescendions ensemble le flanc de la montagne, en direction d
Dans ce blog, j’ai tenté de montrer combien la piste empruntée pour assurer notre développement est devenue incertaine, voire dangereuse, encombrée qu’elle est par une multitude croissante de convois de bagages dont on n’a pas eu le loisir ou le courage de faire le tri, sans doute parce que la question de leur destination n’a _ de longtemps _ plus été posée.
Si on ne fait rien pour amender, réparer ou transformer le « système », on risque de se retrouver en très mauvaise posture. Et déjà, m
:cool:
Pour savourer intensément ce nouvel opus, il est préférable de déguster les dix épisodes précédents.
Tout simplement en cliquant sur le lien ci-dessous. Un double click à gauche, avec le doigt de son choix.
http://www.forumfr.com/blogs/b1150e6689-elle-aime-la-saucisse-degustation-10.html
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Pour découvrir ce que m'avoue ma délicieuse admiratrice,
il suffit de cliquer sur sa belle image, ci-dessus...
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Elle aime la saucisse - Dégustation 11 -
La saucisse à jus
Lorsque
C'était une belle journée d'été. La route sur laquelle nous conduisions devenait de plus en plus sinueuse; au fur et à mesure que nous prenions de la hauteur, nous devions négocier des virages serrés entre collines et falaises. La plupart du temps, nous ne voyions que des arbres; parfois, une maison ou un chalet. Nous ne passions plus depuis un moment à travers ces villages montagnards, dont la grand-rue ne traverse pas plus d'une douzaine d'habitations... La route n'était cependant pas déserte;
Ce matin-là, la brume était épaisse et les nuages bas. J’avais une très mauvaise mine, ce que me fit remarquer Sarah. Je ne bus qu’un café. Durant le trajet, je n’eus de cesse de penser au cauchemar de la veille. Je n’étais pas superstitieuse mais ma mère m’avait élevée avec certaines croyances, et notamment le fait qu’il est bien plus de choses imperceptibles que de choses visibles. Une sorte d’iceberg métaphysique. Tellement convaincue de cela, que Saint-Exupéry me susurra que l’essentiel est
Ma jeune amie et moi continuions de temps en temps d'explorer les karaokés du coin .Son nouveau compagnon,qui avait une magnifique voix de ténor nous escortait parfois.Ainsi,nous trouvâmes près du portde Marseille, derrière le palais de justice un restaurant qui faisait surtout des affaires à midi et qui le soir animait un karaoké peu fréquenté.Quelle aubaine!Peu de monde signifiait que nous chanterions d'affilée sept chansons chacune sans attendre que d'autres monopolisent la sono.
La premièr
Je vis Petrov au bout d’un couloir qui discutait avec deux hommes en civil, le teint très sérieux. La scène avait quelque chose de très lugubre. La lumière artificielle s’exerçait au-dessus du triangle qu’ils formaient. L’un était adossé au mur se caressant le menton, très à l’écoute de ce qui se disait, les deux autres parlaient au centre du couloir. Ils usaient de leur main à mesure qu’ils s’exprimaient à tour de rôle. Le fond du couloir était plongé dans une profonde noirceur. La pluie lumine
Rêve de la semaine passée :
C'est la rentrée scolaire, je me rends à l'université où je retrouve mes amis. Les premiers que je vois ne sont pas à l'université avec moi en réalité, il y a : mes deux meilleures amies, le copain d'une des deux, un blond inconnu au bataillon qui porte un bonnet (il faisait grand soleil et chaud) et une amie qui, elle, est de l'unif. Nous discutons sur les bancs qui se trouvent devant la porte du bâtiment des cours. Puis c'est l'heure, nous rentrons pour rejoindre n
Ces dernières années, je n'ai eu de cesse de me poser la question. D'où me vient cette attrait obsessif pour la pensée et pour ses recoins les plus profondément dissous dans les méandres de la conscience ?
Cet amour inconsidérément porté vers la beauté de l'âme naît pourtant d'un amour de la beauté à l'état immédiat, celle qui me fut donné de percevoir dès les premières années de ma vie. Un son, une senteur, un vent caresseur, une vision dont le pouvoir est de magnifier toutes ces sensations au
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Je lisais, accroupie dans un coin de mon salon. Les fenêtres étaient ouvertes, on entendait le pépiement des oiseaux du matin; je me sentais déjà beaucoup mieux après ces dernières journées qui semblaient toujours vouloir se terminer de façon nébuleuse. Il est plaisant de s'asseoir là, sur un tapis à même le sol, un livre ancien sur les genoux, frôlée par la brise. Le temps se diluait quelque peu, et je ne savais plus quand exactement j'étais revenue de chez Erwain - à l'aube,
Vous n'avez jamais souhaité être immortel, comme éternel ? Eh bien moi, voyez-vous, mon problème est là : malgré ma persévérance, impossible de mourir. J'ai pourtant tout essayé, récentes comme anciennes méthodes. Je vous épargne les quelques détails morbides, mais les faits sont là. Pourtant, ce n'est pas la motivation qui manque. Parce qu'en réalité, vivre cent ans, deux ans, passe encore. Mais quand vous atteignez le millénaire, que vous avez plus que rêvé tourné en rond, et que la dernière c
Peu importe l'intensité de la souffrance, on souffre le moins car on n'aggrave jamais sa situation volontairement quand on a foi au Bien. Tout est dans l'ordre des choses même si le Bien ne peut empêcher la souffrance d'exister dans Son plan d'existence du Bien dans lequel il y a Sa création où la souffrance est l'intruse.
Donc le Bien est Infiniment Puissant car malgré la souffrance, Il fait vivre le moins de souffrance à ceux qui ont foi en Lui.
Tout cela on peut le comprendre sans
Je me demandais : "on ne peut pas répondre ?" Mais oui !
Fallait descendre en bas de page !
Ton raisonnement est juste ! Et pourtant je ne suis pas du tout d'accord !...
J'essaie donc de comprendre pourquoi... C'est peut-être parce que tu considères que le Bien et la Souffrance existe en soi. Qu'ils sont des "entités", presque des sujets. Tu dis par exemple que le bien veut ou peut vouloir ceci ou cela, et la souffrance aussi. Pour moi ils ne sont que des concepts (imaginaires),