Te voilà de retour petite fille
Attirée sans cesse par ce qui brille.
Regarde toi pauvre loque
Assemblage de bric et de broc.
Ton déguisement est déchiré
Ils se sont bien amusés
Ton mascara a souillé tes joues
Cette fois, combien de coups ?
Une nouvelle fois tu rentres déçue
Haïssant ce corps moitié nu.
Pensais-tu que cette fois ce serait différent ?
Qu’ils auraient pour toi des sentiments,
Tu ne fais pas parti de leur monde
Pauvre
Je suis rouge comme antibio.
Je couche comme grand idiot.
Je suis die comme en chimio.
Sa teuch me donne des visions.
Et je dépose tout même en démo.
Je te baise même en mi-molle.
Je m’engraisse comme Endémol.
J’embrasse comme le démon.
Et je tourne comme cyclone,
Je ris comme six clowns,
Je te fume comme six clopes.
Je fuis personne comme cyclope.
Mais je suis rouge comme la pilule.
Comme le sang coagule,
La rage que j’éjacule
Se perd quand on t’accule !
J'ai 8 ans et mon frère 6 ans. Comme tous les étés, nous sommes au Portugal. La journée est particulièrement radieuse, il fait beau, il fait chaud, alors nous jouons dans la piscine. Enfin, piscine, si l'on veut être précis, il s'agit d'un réservoir, d'un ancien lavoir, et ce qui nous sert de plongeoir n'est rien d'autre que la planche de pierre qui servait à frotter le linge et à l'essorer. Mais plus personne ne s'en sert de cette façon depuis bien longtemps et il est suffisamment grand pour qu
Le temps n'a jamais été mon allié, mais en cet instant, il m'est totalement étranger. Je suis plongé dans la confusion comme si mon cerveau se trouvait empaqueté dans du coton imbibé d'alcool. J'écris comme si je ne savais pas le faire...
Lorsque j'arrive, je suis plein d'appréhensions, d'âpres tensions, sans prétention. Je sais quel texte je vais dire, je sais comment le dire, j'espère pouvoir le dire. J'ai tant d'enthousiasmes à étouffer que j'arrive avec une heure d'avance, alors que je
Depuis notre rencontre, tu hantes mes nuits
J’ai succombé à ton attrait,
Mon aimé, mon interdit
A jamais je t’appartiens
Mon sauveur, Mon bourreau, Mon défi
Perdue, je tente de m'échapper en vain.
Lorsque la souffrance m’étreint
C’est ta saveur qui étouffe mes cris
Le froid glacé au creux de mes reins
Désire ta brûlure, un délit
Je cède à ton appel jusqu’au petit matin
C'est ta chaleur qui anime mon âme meurtrie.
J'ai 13 ans. Je vis avec ma mère et mes deux frères, 4 et 11 ans. Avec le plus grand, nous dormons dans un cagibi dans lequel ont étés placés des lits superposés. Ça me va, je n'ai jamais aimé dormir et le reste du temps on peut rester dans le salon. À condition, bien sûr, de ne pas faire trop de bruit. Ma mère travaille de nuit, à l'usine. Alors, la journée, elle dort. On joue, en essayant de ne pas faire de bruit. Pour ne pas qu'elle mette des coups de marteau sur la console, comme la dernière
Il était mon mentor, poète, dessinateur et épicurien
Il m’apprit mon métier avec bienveillance et dureté
Il m’apprit à m’adapter à ce monde où je n’étais rien
Il m’enseigna le langage et de l’art la beauté.
Il me conta la duperie de sa vie d’abandonné
Il fut le premier à lire les mots enfantés de mes cauchemars
« Vous êtes un monstre magnifique et torturé »
« Nous ne nous sommes pas croisés par hasard. »
Aveuglé par le vide caché dans le brouillard
Il n’a pas tu cet inte
Si ma maison était mes rêves d'enfant
Si ma maison était mon imagination
Si ma maison était balayée par le temps
Si ma maison était mon âme, pauvre illusion
Elle serait cette chanson.
Je tiens à rappeler que la ville de Montréal est une entité d'envergure qui tiens encore la route selon moi.
C'est surtout son infrastructure routière qui fait ce qu'elle est. C'est la raisons pourquoi tout ces arrondissements sont ensemble.
Je pense bien que la culture des automobiles est ce que notre Grand Dieu veut.
Les Métropoles et Mégapoles sont importante dans l'Humanité.
Faiblard fait nenni, ferme-là fait blerni, fait la félonie, fellation honnie, fête son avanie, fêtard mais s’ennuie, fait d’art et de nuit, fédère, désuni, fatale ironie.
Faiblard fait nenni.
T’es là tu fais rien, sombre galérien qui se rêve aérien et mène vie d’acarien.
Ferme-là, fait blerni.
Qui se prend pour un grand, derrière son écran, mec toujours à cran, ça en devient flagrant.
Fait la félonie.
Castré comme Fidel mais qui meurt d’envie d’elles, perd la
Il court il court le furet...Et moi aussi!
Je suis partie à fond de train, comme si j'avais entendu le choc des dents de la mâchoire de ce tigre se refermant sur mon derrière échappé de justesse
Je vole plus que je ne cours, mes muscles et ma volonté sont tendus vers un seul but: échapper coûte que coûte à la morsure cruelle
Mes pupilles, dilatées, rendent ma vue plus intense et je fais attention à ne rien fixer pour éviter de rétrécir encore plus ma vision. Le sauvetage ne se fer
Je crois être d'une patience olympienne. Parce que la patience est une façon confortable et laudative de qualifier la passivité. Je peux attendre, sans rien faire, sur des durées infinies, que les choses viennent à moi, parce qu'en tant que personnage principal de mon histoire c'est ainsi que tout devrait fonctionner ; je l'ai vu à la télé. Et pour toute forme d'agacement, il m'arrive tout au plus de signifier par un phrasé lapidaire l'étendue de ma patience. "Regardez moi comme je ne fais rien
Marnie manie la rime avec l’art et la manière. Manie sans frime, sans fard et sans que Marnie erre.
L’âme marine, je veux qu’elle s’arrime, pas qu’elle rame, pas qu’elle trime ; paquet de drames braquaient sa mine, minaient son âme, masquaient la cime de ses récits, de ses récifs.
Mais serre-moi, je suis réceptif ! Et si l’émoi est récessif, si dans ma joie je suis excessif, que quand tu me vois c’est déceptif, envole-toi au-dessus des ifs ! Au-dessus des lois et de Sisyphe et de
Elle vibrait. Je la voyais toucher des yeux son tambour, ses baguettes n'en frappaient la peau que pour prolonger l'impulsion née de son corps. La vibration, lancée contre son corps qu'elle arquait, partait explorer tous les obstacles posés sur sa trajectoire. Elle s'enflait en passant sous les lames du xylophone, pressait les tissus de la tenture du bord de la scène, planait au dessus du piano à queue tout en se mirant dans le plaquage luisant, et revenait jouer avec la chevelure vaporeuse de c
Tapis dans les ombres, elle attendait son heure. Patiente, déterminée, l’abomination m’avait retrouvée. Mon regard croisant sa froideur, je me mis à trembler, à prier. Cela ne pouvait pas arriver. On m’avait promis, j’étais sauvée, j’avais gagné ma liberté.
Mais elle était là, il n’y avait plus aucun doute, c’était elle. Elle attendait impassible ma reddition.
Épuisée, je finis par me rendre à ces deux sbires. J’étais résignée à mon sort. Je fermais les yeux tout en sentant l’épée péné
Comme une rencontre providentielle,
Coup de foudre au premier regard.
Une sensation inhabituelle
Nous fait passer au travers du miroir.
En une seconde éternelle
On s'écrit déjà toute une histoire!
C'est le début d'un amour fusionnel ;
Ou bien peut être un faux départ.
Tout se passe très rapidement,
On ne voit pas le monde qui stagne autour.
On s'aime déjà éperdument,
On s'aime déjà pour toujours!
En un éclair on se rapproche
Et chacun se met à nu.
Mais subitement o
Il tourne, regardez
Le carrousel moqueur
Où des chevaux rouillés
Se raillent de ma pâleur
Il tourne, écoutez
La musique des pleurs
Des poupées fissurées
D’où suintent la rancœur
Il tourne, soufflez
Sur les maux sans heure
Des ours déchiquetés
Qui m’arrachent le cœur
Il tourne, pleurez
Sur l’amère douleur
De l’enfant rêvé
De mon âme qui meurt.
Plus que nous avons de bons membres, plus nous pourrions être fort. Il faut faire noter, je dis bon membres; et ça c'est un autre débat. Mais disons une chose importante: bon ne veut pas dire saint.
Faire des enfants est grandiose et une très bonne chose. Ça prend du temps et beaucoup d'effort. Toutes cette énergie, tant en effort qu'en ressources, que nous avons pris pour faire ces être humains devraient nous faire comprendre que nous devrions réhabiliter nos ancien membres de la conformit
Bon sang ! Il faut que ces portes se referment et vite ! il va me repérer. Je l’entends. Il va sentir l’odeur de ma peur. Je vois son ombre, il est en arrêt dans le couloir, il me cherche. Mon dieu, pitié, aidez-moi. Il sait où je suis, il a retrouvé ma trace, je l’entends avancer lentement. Plus j’ai peur, plus il jubile. Je ne peux pas détacher mon regard de ses yeux jaunes. Je devrais fuir, mais je suis figée. Il se précipite, je vais mourir. Mais les portes se referment et l’ascenseur grimp
Au milieu des mots
Des sons, des images,
J’entends les maux,
Les pleurs sur les visages,
Trop de bruits
Dans ce jour à l’envers
Trop de cris
La paix passera par les vers
Faire semblant
D’être opaque au dehors
Irréelle au dedans
Créer un leurre, tromper la mort
Au bord du précipice
Murer la peur
Comme on entre en lice
Remonter les heures
Je viens m’assoir sur ce banc, notre banc
Nous contemplons le monde de nos 93 ans
Moi l’auteure ratée, toi le robot inhumain
La nuit serait à nous jusqu’au matin.
Tu prendrais le contrôle de mon monde
J’écrirais le tiens
Pendant quelques heures, nous serions un
Moi l’auteur perdue, toi le robot humain.
La nuit tombe, je suis là
Sur ce banc déserté
Je n’ai pas sû faire taire ce cœur humain
Qui résonnait trop fort certains matins
Insuppor
Résumé des chapitres précédents : le journaliste Gérald Jacquet se trouve à Moscou avec la cantatrice Sophia Wenger, qu'il doit accompagner lors de sa tournée en Russie. Bien sûr il ne s'agit là que d'une couverture, puisqu'ils doivent se débarrasser d'un scientifique russe jugé dangereux.
Tandis qu’ils descendaient les escaliers pour gagner la sortie, il ne put résister à la tentation de se renseigner à propos de ce qui c’était passé avant le dîner. Mais elle le fit taire immédiatem
Ah parce que se déguiser ne suffit pas, en plus il faut que le déguisement convienne? Hé beh! D'ailleurs, le lapin.crétin fait un meilleur déguisement, vu que Bokowski lui allait trop bien pour parler de déguisement.
Que c'est beau l'abnégation. J'ai presque envie de verser une larmichette, et je ne parle pas d'alcool, calme toi.
Bah, ça me va alors, bois autant que nécessaire, j'ai l'habitude des discussions anisées;
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