la mouche..suite.
Le lendemain, c'est vraiment par hasard que je retrouvais la Mouche, en pleine négociation magouille je pense.
Ma main sur son épaule le fit se retourner d'un bond.
- merde, préviens tu m'as foutu la trouille!
- tu aurais des choses à te reprocher, j'y crois pas?
- alors?
- écoute la mouche, je vais avoir besoin de toi !
- j'ai pas de fric si c'est ça.
- non rassure toi et ce n'est pas non plus sexuel .
- oui, et bien je ne vois pas .
- pas grave essaie de me suivre, et tu comprendras.
- ok !
- voilà j'aimerais que tu me suives .
- oui, je ne suis pas complètement sourdingue, j'ai entendu .
- t'as entendu mais rien compris, je te demande de me suivre, de me filocher, de me filer , de me coller au train, de me talonner, tu piges ?
- ah ! Là je te suis mais je ne vois pas pourquoi, , tu as peur de te perdre ?
- c'est ça, non j'ai l'impression que je suis suivi depuis quelques temps et j'aimerais bien savoir par qui .
- ah ! D'accord, donc si j'ai bien suivi je dois suivre ceux qui te suivent, s'ils te suivent ?
- mardi matin je prends le train pour Paris puis Rouen, je t'achèterai un billet, le train de7h45 .
- et pour manger, parce que le sandwich SNCF...
- t’inquiète je te filerai ce qu'il faut .
Nous étions partis d'accord, la Mouche avec ça tête de musaraigne passait toujours incognito, et pour ce qui est de filocher, c'était dans sa nature, toujours à fureter,tout savoir et rien payer !
la gare, une sale haute ou les voix résonnent, des bancs ou des étudiants chahutent , des sacs posés au sol. J'ai toujours aimé ces endroits de brassage entre ceux qui arrivent, souvent gais et ceux qui partent parfois tristes, parfois heureux, les aurevoirs et les adieux.
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