La gravité des événements que nous vivons inspire à l’un de mes amis la réflexion que nous revenons à l’âge de pierre de notre préhistoire.
Comme un peu partout en Europe, où le populisme réapparaît avec son cortège de violences.
Blocage du dialogue, blocage de la rue, blocage de l’économie.
A chaque fois qu'une situation se bloque, l'action tend à prendre le pas sur la réflexion. De ce fait l’absence de lucidité dans l’action, la privant d’un nécessaire contrôle, l’entraîne du brouill
Le texte ci-après, déjà paru fin novembre 2017, est plus que jamais d'actualité. Il permet de se rendre compte que nous n'avons en rien progressé, depuis sa parution, dans la recherche d'une solution qui ne peut être que concertée, compte tenu de l'emprise de l'utilisation des carburants fossiles sur tous les secteurs économiques. 30/03/2010
Contre-exemple
Si ce blog a une raison d’être, c’est bien d’affirmer la conviction que rien d’essentiel, en ce monde désormais globalisé, ne pe
Personnes quelconques, vie banale,
Je crois que la télé nous a banane.
On restera pas dans les annales,
La chance nous a fait le coup de la panne.
Tu voulais vivre dans les étoiles
Et en fait ta vie s’étiole.
T'aurais voulu mettre les voiles
Mais t'étais qu'une petite tafiole.
Et comme tous les autres tu t'es rangé
Loin de ces rêves qui te démangeaient.
Entre picole et canapé,
Tu veux juste qu'on te foute la paix.
Si l’amour propre est un moustique
T’as prévu le stock d
Cet épisode avait dû particulièrement énerver l’adjudant Ramirez, car, une fois le parcours du combattant terminé – sans autre incident -, au lieu de laisser les stagiaires regagner leur cantonnement, il leur fit faire trois fois le tour de l’ensemble du fort en petite foulée.
Enfin Gérald et Bokanofski retrouvèrent leur chambrée. Di Méo vint aussitôt les rejoindre. Elle était particulièrement remontée contre l’adjudant, et avait déjà décidé d’aller voir le commandant – on sait comment cela
Nous arrivâmes à Tchernobyl autour de 7 h 00. Une sombre végétation avait complètement recouvert la ville. Tout semblait si abandonné, si apocalyptique mais tellement paisible. Je devinais le fleuve Pripiat sous cette épaisse brume qui masquait aussi un sol gluant. Mes bottes s’empêtraient dans une boue épaisse et le froid mordait tendrement mes os. Petrov avait l’habitude, il soupira une longue condensation tout en se montrant résistant au froid. Il était comme taillé pour ça. Ses hommes l’imit
Lorsque les ténèbres grandissent
Et s’obscurcissent les étoiles
Quand les hiboux sur les branches
Crient de frayeur
Déterminés nous bravons
Ensemble les interdits
Nous nous enfonçons
Dans la douceur de la nuit
Sans désir d’aurore
La nuit n’a ni accusateur
Ni censeur.
********
Mon corps, souviens-toi...
Mon corps,
« Rêve »
Vois, les étoiles pleurent leurs larmes citrines
Dans l’azur lilial ... Et sur leurs tiges fines
Les roses, mollement, se bercent dans le soir
Avec des mouvements cadencés d’encensoir
Oh ! Le ciel est divin, et la lune opaline
Caresse de ses reflets la fleur incarnadine.
Sur la côte esseulée où la mer qui se brise
D’un long feston d’argent brode la plage grise,
Veux-tu que nous fassions de ces rêves sans fin,
Veux-tu que nous sentions palpiter dans nos âmes
Toi le vent, le doux vent, allège mon tourment
Puisses-tu compatir aux larmes qui m’oppressent.
Les vantaux de ma nuit sont aveugles et clos,
Le désir, chaque nuit, vient partager mon lit
Et me farder les yeux à grands coups d’insomnie :
Désir je ne connais que toi, toi ma détresse.
Sur mon cœur écorché pousse un arbre, ô tristesse,
Où fleurit le délire, ou pleuvent les sanglots.
Je ne vois nul matin à ma nuit sans lueurs.
********
S’adapter, c’est pouvoir disposer de plusieurs options pour accéder à plus de confort _ ou moins de stress _ dans notre existence : en somme, arriver à échapper à l’alternative immobiliste et, à terme, destructrice, entre le recours à l’agression et le repli sur soi.
C’est donc savoir, d’abord s’appuyer sur la mémoire des événements, ensuite sur la faculté d’en tirer des leçons _ être capable d’anticiper, de s’organiser, non seulement dans la conjoncture mais aussi dans la durée.
C’est v
RÉSUMÉ DES CHAPITRES PRÉCÉDENTS :
La chaleur me ramollissant le cerveau, j’ai laissé tomber ce récit pendant les vacances. Comme je ne veux pas obliger le lecteur à tout reprendre, voici un bref résumé des événements :
Nous sommes en 2036, sous la présidence de Michèle Le Bihan, leader du Front patriotique. Gérald Jacquet, ancien membre des Forces spéciales et des Services de renseignement français, est journaliste au « Figaro ». Il a été « désigné volontaire » pour accompagner
L’objectif de cette étude est de rechercher pourquoi notre espèce, si riche en potentialités individuelles, demeure à ce jour incapable de maîtriser collectivement sa propre destinée.
Certes, les défaillances individuelles peuvent entraîner des ratages collectifs et vice-versa, avec des diagnostics divers généralement bien étayés, mais si comme moi, on est conduit à penser qu’ils recouvrent une raison profonde inhérente à nos modes de fonctionnement, alors il paraît indispensable de mettre
Couramment, pour tenter d’expliquer le divorce entre les potentialités individuelles et cette faillite collective de l’humanité (même s’il est possible de retenir des avancées, il subsiste et malheureusement s’étend, de par le globe, une prépondérance de barbarie et d’incurie), c’est l’agressivité qui est stigmatisée, avec des motivations comme la convoitise ou la vengeance.
Cependant, l’usage de ces termes ne donne pas la clé du mécanisme et des processus qui conduisent à ces dérives dans les
Parfois le soir toute la tristesse du monde entre dans mon âme.
La vie se traîne comme une lente agonie.
L’espoir, la joie me quittent, m’abandonnent.
Dans ma chair s’allument d’inguérissables nostalgies.
Dans mon cœur brûlent de vastes incendies.
Comme l’onde limpide, la vie, entre mes mains, s’échappe.
Je vis et me nourris d’ombres et de fantômes.
J’aime, et mes bras étreignent le vide et l’absence.
Illusions ! Je ne veux plus de vos présences trompeuses.
Mais soudain l
« La Dernière Rose »
Battue par le vent, la pluie monotone,
Dans le jardin plein d’ombre une rose d’automne
S’effeuille lentement. Les gouttes sur son cœur
Ruissellent comme autant de larmes de douleur.
Oh ! Fleur éphémère, toi si fière et si belle,
Ton destin t’a soumise à une mort cruelle.
De ta frêle beauté dont s’ornait le jardin
Plus rien ne restera à l’aube demain.
Tu es la dernière rose et tu vas mourir,
Mais je veux à jamais garder ton souvenir,
Car
« Crépuscule »
Le couchant est ce soir comme un champ de blé mur ;
Dans l’heure de cristal large et poudrée d’azur,
Les arbres chuchotants embaument de leurs fleurs,
Les aubépins vêtus de neige et de candeur,
Voluptueux, frémissants au baiser d’un vent
Plus doux dans le soir bleu que le parfum des champs.
C’est l’heure doucement mélancolique et tendre,
L’heure méditative ou pleut comme une cendre
Le crépuscule cher aux cœurs vibrants d’amour.
Tout chante l’allégr
L’être humain est actuellement la plus aboutie des créatures évoluant sur notre globe : c’est nous qui l’affirmons, et nos arguments paraissent assez solides, d’après l’analyse des individus et de leur filiation tout au long des âges. Ce qui pose problème, et qui pèse de plus en plus sur notre devenir, c’est la médiocrité de notre intelligence collective, laquelle, au-delà de notre créativité et de nos savoir-faire, repose d’abord sur nos aptitudes à nous organiser ensemble, et c’est là que le b
Je suis sortie du Royaume des Ombres, dans la nuit éternelle, au sein des ténèbres profondes, entourée de mânes aux lueurs tremblotantes.
Je viens de surgir dans le monde de la Lumière.
J’ai aperçu l’éclair, j’ai vu la lueur, diadème scintillant dans la nuit.
Je suis revenue aux sources de la Vie, je viens m’y désaltérer.
********
J’ai mes idées, mes idées folles. Souvent elles me persécutent la nuit.
Dans ma solitude, dans mes rêves comme dans mon sommeil elles me poursuivent.
Je ferme les yeux. Mais ces idées folles, tapageuses tournent et valsent dans mon cerveau !
Elles réclament tout. Elle brodent et tissent cent mille rêves.
J’ouvre les yeux… Il n’y a que fantôme et fumée.
Mes idées folles ne sont que fantômes et fumées, et je suis une incorrigible chasseresse de fantômes et de fumées .
Je marche en un désert de pierre et de fer
Que le soleil consume en des fusions d’enfer
Je marche en une rue qu’un soleil évapore
Sous un ciel lourd de bleu, un ciel indifférent
Je peine de chercher et de chercher encore
Le port où aborder à l’abri du néant.
Je plane en un cosmos épris de lassitude
Où le soleil m’aveugle de ma solitude
Je flotte en des lueurs qui vident ma pensée
En des rayons hantés par des rayons d’absence
Je me perds et ne peux en elle m’évader
Tant sont
On a affaire à une crise mondiale et globale. Ce qui signifie qu’il existe dans tous les secteurs des obstacles qu’on a les plus grandes difficultés à aborder, des conflits qu’on n’arrive pas à aplanir.
L’intérêt qu’il y a à s’organiser, c’est de faciliter l’adaptation individuelle aux difficultés de la vie, physique et sociale. L’élimination des obstacles et la réduction des conflits diminuent les risques de violences; il s’ensuit que l’agressivité, base du dynamisme, est alors acceptée comm
Le monde est vaste. L'univers plus encore.
Et pourtant, dans ma vie, j'ai toujours manqué d'espace.
Il y a eu de belles périodes pourtant, je m'en rappelle très bien.
Des phases d'expansions où tout semble possible, où les limites s'effacent. Ces moments magiques où vous êtes en harmonie avec vous même, avec l'univers tout entier.
Enfant, je me rappelle de ces champs où les haies et barrières étaient plus des accessoires de jeux que des frontières à ne pas dépasser. Le temps
Tout en discutant avec la jeune femme, Gérald réfléchissait à cette histoire de robots. Il était bien connu que c’est à l’écrivain tchèque Karel Capek que l’on devait ce mot ; il l’avait créé en 1920 dans une pièce de théâtre, pour désigner un humanoïde artificiel, à partir du terme « robota », qui dans sa langue voulait dire « travail, besogne, corvée ». Les robots devinrent rapidement un des thèmes favoris de la science-fiction. Le romancier américain Isaac Asimov créa en 1942 les fameuses « t
Ce billet invite à faire un rapprochement entre "jeux (vidéos)" et "éducation/formation". Cette fusion me fait penser ni à un jeu, ni à une école mais à un concept : la ludification.
Des écoles d'ingénieurs comme 42 utilisent la ludification pour faciliter l'apprentissage. On reprend les codes du jeu vidéo : développement de compétences, augmentation des statistiques, trophées, etc. et on les inclut dans l'apprentissage qui reste classique. Il "suffit" de développer le "jeu" de l'apprentiss