Tadao Ando - Architecte - Ancien boxeur professionnel - il a raccroché les gants en 1962
A une conception bien à lui de l'espace architectural, qui sollicite aussi bien les sens que l'esprit, l'âme que le corps.
"Toutes ces expériences que l’on fait dans l’espace [l’entrée de la lumière, la pluie qui tombe]
sont pour moi quelque chose de grandiose.
Il faut que l’architecture accueille la joie de vivre des hommes", dit-il. "Sinon, notre corps n’est pas at
Je m'appelle Jean-Louis, je suis SDF. Enfin, je l'étais; pendant le confinement — l'année où le monde est devenu fou — des amis m'ont confié une de leurs chambres. Je ré-apprends à vivre; il est incroyable de s'apercevoir en temps réel de l'effet d'une douche quotidienne et de pouvoir manger chaud, chaque soir sous un toit. La rue ne me manquera pas. Elle, par contre... je n'arriverai peut-être jamais à l'enlever de moi. Elle y colle encore, comme une vieille brûlure, une cicatrice, une ombre de
— "Si j'étais une puissance ennemie... et bien je ne ferai rien du tout: vous vous occupez déjà de tout vous-mêmes."
Curieuse remarque que l'homme venait de faire à l'ambassadeur! Celui-ci avait hésité un instant, fronçant le sourcil, avant de décider de choisir un rire franc. Il faut dire qu'il était plus habitué aux flatteries que ne manquaient jamais de lui faire les hâbleurs lors de ces soirées, et aux conseils rarement demandés mais toujours offerts. Il était beaucoup moins fréquent qu
18 heures. L'homme appuya nerveusement sur le bouton de l'interphone. Dans quelle histoire s'était-il bien retrouvé? Il se demandait s'il avait l'air ridicule. Droit devant la porte cochère, sur une rue attenante à l'allée principale de la ville, observant la marche des passants; de temps en temps une voiture absorbait tous les sons puis s'éloignait bien vite. Ce n'était pas vraiment les quelques minutes devant la porte qui le faisaient douter de lui-même; il n'était plus aussi timide depuis lon
Cette histoire se passe en 2022
Nous sommes le 5 mars 2022. Le professeur Giacomo Daemon est interne et directeur de l'hôpital Saint Glé de Barge-les-Ecluses. Depuis le début du mois, le professeur tente d'attirer l'attention de la presse de son département de la Seine et Garonne. Il se heurte à un silence qui ressemble fort à un refus de laisser exprimer son inquiétude. En effet, dans son établissement hospitalier, il est confronté à la dix-huitième mort inexpliquée dans ses services. Le p
Eh toi qui me regardes avec ces yeux cristallins,
Oui toi qui me dévisages avec cet air doucement malin,
Tu crois que je ne t'ai pas vu depuis deux heures
Qui m'envisages avec ton souffle empli de chaleur ?
Je sais bien que je suis dans ton esprit ancré
Comme un navire l'est dans son havre de paix.
Mais as-tu conscience qu'il n'y aura rien de bien
Qui pourra subvenir de ce moment qui t'appartient ?
Je sais que tu vois en moi cet obscur objet
Certaines villes regorgent de ces passages. Entre les rues pavées qu'arpentent les piétons, certaines portes d'immeubles révèlent en fait des ruelles secrètes et des chemins de traverse. Vous pouvez passer devant durant des années sans que vous ne vous doutiez qu'ils existent; même lorsque les portes n'ont pas le petit boîtier électronique, celui qui fait croire à une habitation, et qu'elles s'ouvriraient d'un simple tour de poignée par un curieux... — Même lorsque le curieux s'y aventure et que
Un soir que je rentrais un peu plus tard qu'à l'habitude, je m'asseyais fourbu dans un fauteuil trop usé pour réparer ce corps trop difficile à supporter. Mais il était pour moi ce moment donné de tranquillité et de quiétude dans une journée trop longue et trop stressante. J'aimais à m'asseoir ainsi pour contempler ce qu'il y a de plus beau à contempler dans une vie : elle était assoupie sur le canapé, allongée de tout son long, ses mains jointes et sa joue gauche posée délicatement sur elles. E
Il avait étudié le bouddhisme. Ça avait été des années passées dans le secret: — L'internat. Tard, dans la nuit — au dortoir. L'extinction des feux était passée il y a un bon moment. Il fallait être discret. Alors il se cachait sous la couette avec une lampe-torche qui marchait à peine, ayant récupéré le livre interdit d'un petit espace secret qu'il avait découvert dans la cloison, et en lisait discrètement quelques lignes. Comme il avait encore des difficultés de lecture malgré son âge, il deva
Ils avaient bravé le désert et les montagnes pour se retrouver dans l' "Autel Au-Dessus".
C'était un lieu sacré. Une sorte de petite plaine bordée par les montagnes, qui ressemblait à un vieux cratère. Les gens parlaient avec un grand respect de l'endroit. On ne se souvenait plus de qui, ni de quand l'on était venu ici pour la première fois et reconnu qu'il y flottait un certain pouvoir; était-ce la vue et d'être entouré de collines qui nous forçaient à regarder le ciel et ses étoiles — éta
Il est tard. La rame de métro arrive dans un crissement sauvage. Sifflement souterrain et infernal — les freins hurlent et immobilisent la machine. Alors c'est le moment où dans le brouhaha les voyageurs nocturnes montent et descendent, troquent leur place du quai à la rame. Au lieu de l'écho des longues galeries dans lesquelles tout résonne, c'est maintenant l'espace étroit de l'intérieur du métro, lequel aussitôt repart à grand bruit et à toute vitesse. Les gens gardent le silence; chacun rega
Une grande salle aux murs d'hôpital, blanc crème, sans décorations. L'espace est subdivisé en plusieurs espaces de travail par des paillasses recouvertes d'un capharnaüm de matériels scientifiques. Il y a des pipettes, des tubes, des éprouvettes, des appareils, des récipients; des boîtes — énormément de boîtes. Certaines sont en carton, griffonnées de la main d'un technicien: "PCR v5 sept.-oct." ou encore "Échantillons Steph 2019". D'autres, plus colorées, sont des kits provenant de diverses ent
L'œil s'ouvre. C'est le matin. La lumière du soleil colore le plafond d'un joli ton franc, comme pour me susurrer "Bonjour! Il est l'heure". Il y a toutefois... quelque chose d'étonnant dans l'angle de l'éclairage matinal. Quelque chose d'inattendu et qui ne correspond pas à ce que je vois d'habitude en me réveillant. En reprenant avec peine mes esprits, je réalise que ma bouche est pâteuse, qu'une enclume résonne encore dans ce mal de tête, et que la nuit fut courte et peu reposante. À peine qu
Vous vous réveillez en sueur et dans le noir. Quelque chose ne va pas. Une sensation diffuse; l'oppression vague et la certitude qu'il y a là une Présence.
De longues secondes pour deviner les contours des objets dans la pièce, ciller la pénombre. Vous redoutez que l'une des formes soudain s'anime; vous redoutez que tout s'envenime. L'impression ne part pas; le front est en nage — par fièvre ou terreur. Est-ce la maladie? Un grand haut-le-cœur vous interroge encore. — La sensation d'une mor
À chaque fois, c'est seulement une fois l'avion posé que le véritable voyage commence. Ce n'est pas que je n'aime pas voler — tout en admettant qu'à chaque fois que l'on décolle, l'on se demande si c'est cette fois-ci que surviendra une catastrophe — mais plutôt qu'avec l'habitude, les intérieurs aseptisés finissent rapidement par tous devenir le même. Ils se diluent et se confondent entre eux, pour n'en former au final qu'un seul, indistinct, lisse, une salle d'attente où l'on patiente jusqu'à
La lumière du jour inondait la pièce dès les heures les plus matinales, à cette époque-ci. Quelle curiosité: c'était une période de vacances, et pourtant je me levais encore plus tôt que d'habitude, et sans alarme! C'était un plaisir énergisant que de se tenir devant la grande fenêtre, et d'admirer le paysage au-dehors encore couvert de neige. À petites gorgées, un premier café, presque brûlant. Là-bas, les collines blanches étaient belles et froides. Les branches des arbres encore épaissies par
— "Mais enfin, c'est ridicule".
L'homme qui venait de porter le jugement était le détective McAron, un collègue de longue date. Son expérience dans le milieu n'était plus à prouver. Sûrement était-elle à l'origine de cette propension à se déclarer avec hâte en faveur de telle ou telle hypothèse, souvent sans hésitation; par mots incisifs, il tuait une théorie, proposait un autre angle, toujours affirmatif. Ç'aurait été irritant si je ne savais pas que ce n'était qu'une façade cavalière, et
Chères amies lectrices
Chers amis lecteurs
Moi qui reste à la politique ce que Plastic Bertrand reste à l'Académie française, j'ai suivi toute cette campagne présidentielle américaine avec la distanciation sociale préconisée par nos humoristes du Conseil scientifique. Je portais même mon masque sanitaire devant mon téléviseur dès que les intervenants étaient plus de trois sur les plateaux de télévision. Comme chacun peut le constater, je suis un exemple de civilité. Je peux même l'avou
Chères amies lectrices contaminées - Chers amis lecteurs contaminés - Vous qui êtes contaminés par les incessants mensonges distillés à longueur de journées par les médias, retrouvez le réconfort avec les bons conseils du docteur Julien. Il ne vous aura pas échappé qu'aucun SDF n'a jamais été contaminé par le Covid. La raison en est simple. Un SDF n'a pas accès aux médias. Ni à la télé, ni aux journaux, ni aux stations radios. Chacun sait que le Covid s'attrape d'abord par la télévision. Son agg
Chères contaminées
Chers contaminés
Vous qui êtes contaminés par toutes les mesures imposées par de la vraie racaille politico-médicale. Vous qui vous vous réjouissiez pour allez passer des vacances en montagne, glisser sur les pistes pour une fois qu'il y a enfin un hiver à neige. Ces crapules interdisent l'accès aux pistes et aux remontes pentes. Votre plaisir passera après le leur ! Ces psychopathes s'octroient le droit de vous autoriser d'être heureux ou malheureux. Vous vous rende
Chères amies lectrices Chers amis lecteurs Assoiffés de connaissances, nous sommes nombreux à attendre ce nouveau chapitre. L'étude de cet intrigant phénomène qui nous passionne tant. Aujourd'hui encore, ravis de cette aubaine, nous nous précipitons en ordre dispersé dans la salle de cours virtuelle de ce forum pour nous cultiver. Bien que la définition du pet en général soit victime d'une basse vulgarisation, nous nous efforçons ici d'élever le débat. De transmettre un savoir. Il est important
Chères amies lectrices Chers amis lecteurs Toujours avides de connaissances, nous poursuivons ici nos époustouflantes découvertes culturelles, anatomiques et scientifiques. Enrichissantes. Après les études précédentes qui ont tourné autour du pet clair, du pet aspiré ou encore du pet moyen, il nous faut approfondir ici le "semi-vocal". Le pet "semi-vocal" est souvent émis discrètement. Ce qui ne l'empêche pas de se répandre dans l'air ambiant avec une certaine persévérance. Rapidement son par
Chères amies lectrices Chers amis lecteurs Toujours soucieux de partager le compte rendu de nos recherches et de nos expériences, nous continuons nos publications. Le sujet de la flatulence est si vaste que nous aurons sans aucun doute de nombreuses occasions d'y revenir avec célérité. Pour cette nouvelle étude, nous resterons dans le terroir de notre belle France. Il y a tant à découvrir dans nos campagnes. Nos investigations irons des plateaux Lorrains au plaines du Languedoc sans négliger une
Peu importe l'intensité de la souffrance, on souffre le moins car on n'aggrave jamais sa situation volontairement quand on a foi au Bien. Tout est dans l'ordre des choses même si le Bien ne peut empêcher la souffrance d'exister dans Son plan d'existence du Bien dans lequel il y a Sa création où la souffrance est l'intruse.
Donc le Bien est Infiniment Puissant car malgré la souffrance, Il fait vivre le moins de souffrance à ceux qui ont foi en Lui.
Tout cela on peut le comprendre sans
Je me demandais : "on ne peut pas répondre ?" Mais oui !
Fallait descendre en bas de page !
Ton raisonnement est juste ! Et pourtant je ne suis pas du tout d'accord !...
J'essaie donc de comprendre pourquoi... C'est peut-être parce que tu considères que le Bien et la Souffrance existe en soi. Qu'ils sont des "entités", presque des sujets. Tu dis par exemple que le bien veut ou peut vouloir ceci ou cela, et la souffrance aussi. Pour moi ils ne sont que des concepts (imaginaires),