"Life : A Birth, A Love, A Death, A Place Where Feelings Are Expressed By Contrast..."
Je marche en un désert de pierre et de fer
Que le soleil consume en des fusions d’enfer
Je marche en une rue qu’un soleil évapore
Sous un ciel lourd de bleu, un ciel indifférent
Je peine de chercher et de chercher encore
Le port où aborder à l’abri du néant.
Je plane en un cosmos épris de lassitude
Où le soleil m’aveugle de ma solitude
Je flotte en des lueurs qui vident ma pensée
En des rayons hantés par des rayons d’absence
Je me perds et ne peux en elle m’évader
Tant sont loins souvenirs, rêves et espérances
Je ne sens plus en moi souffrir que le présent...
Un port où aborder à l’abri du néant !
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- Dakota Suite -
"Because Our Lie Breathes Differently"
In half light turn to see you sleep
another day of beeing scared to live
and I will never have the way
to look this whole again
to touch you heart.
You and I both know
that this is all that I could ever be
but thats not enough to keep you here with me
and i reach to hold you
and then i let you go
and watch you fall...
Texte : @satinvelours Sélection des visuels & playlist : Karla*
Descriptif et explications du choix des visuels
Il s’agit d’une histoire qui parle essentiellement de séparation et ce à plusieurs degrés. Le poème et la mise en scène se répondent par contraste, cela évoque une opposition qui paradoxalement amène à une forme de complémentarité.
Cependant, étant donné que le début est presque de l’ordre de la naissance, il est possible d’envisager cette histoire avec plus de profondeur : à savoir le cycle de la vie, l’Amour (au sens large du terme), la mort, la perte d’un être cher, comment surmonter une épreuve ou un traumatisme et renaître…
Tout dépend du sens que l’on veut bien accorder à cette petite histoire, encore une fois, il n’y a pas de limites à l’imagination.
Dans la première vidéo, on voit une femme et une enfant que l’on pourrait imaginer comme une mère avec sa fille, la chorégraphie se passe dans l’eau, il y a quelque chose de fœtal dans cette mise en scène, quelque chose de doux et sécurisant. Vient alors la première image, celle de la mer qui nous rappelle la première vidéo mais aussi le désert, la distance de l’infini, la seconde image, symbolise l’enfant devenue femme à son tour.
Elle est adulte, elle a donc quitté le nid et vole de ses propres ailes maintenant, cela représente la séparation parent/enfant. La femme est en couple mais ce n’est pas une histoire qui va durer, elle sera intense d’où le choix d’une musique plus nerveuse au titre évocateur afin d’introduire les tourments à venir, les moments infernaux durant lesquels les sentiments feront mal.
La deuxième vidéo se termine sur des chants d’oiseaux, cela fait le lien avec la troisième image, celle de la femme s’éloignant sur la plage.
Sur la quatrième image des plumes volent cela peut symboliser l’apogée ainsi que le point de non-retour de cette romance vouée à l’échec.
Pour la troisième vidéo, on peut noter que le titre crée un lien avec le titre de la vidéo précédente pour former la phrase « We are not what we say we are because our lie breathes differently », cela évoque les derniers instants de complicité, ce moment où égoïstement, par facilité, on se ment à soi-même ainsi qu’à l’autre, là encore le titre de la musique a son importance ainsi que les paroles et les voix (masculin/féminin) car la mélancolie pointe son le bout de son nez et l’on sait que la fin est irrémédiable.
La cinquième image évoque le départ, une reprise de la thématique de la séparation mais sur le plan amoureux cette fois ci.
La sixième image avec la citation de JRR Tolkien annonce le renouveau mais de manière solitaire, s’enchaine alors la quatrième vidéo qui invite à tourner la page malgré la couleur bleu qui dénote de la tristesse et donc par extension de la mélancolie, il y a de nouveau dans ce morceau des passages nerveux afin de souligner que le changement ne peut s’opérer que par la force de notre propre volonté cela évoque le fait que pour aller de l’avant, il faut faire preuve de courage et s’en donner les moyens .
Les neuvièmes et dixièmes images symbolisent le deuil de cette histoire pour terminer sur le néant qui n’en est pas tout à fait un puisque au final, il restera les souvenirs les bons comme les mauvais mais puisque il s’agît d’une histoire poétique, les mauvais souvenirs s’effaceront pour laisser place aux bons car finalement, notre mémoire n’est-elle pas biaisée par le fait que nous ne regardons pas autrement nos bons souvenirs que sous le prisme de la nostalgie ?
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