Sur un tronçon d’éternité,
Entre assurance et volupté,
J’ai pris le temps de t’écouter
Toi et tes désirs gémissants,
Et leurs motifs impuissants,
Faisant le deuil d’amours naissant.
Tu t’es emparée de mon attention,
Je t’ai offert mon affection,
Et nous avons dérivé vers la passion.
Entre les arbres et sur la route,
Sans un regard et sans un doute,
Je me suis saisi de la voute
Qui mène aux cieux et à tes reins ;
Mutine
Pourtant immobile, dans sa robe bleue,
Le sourire docile, le regard fougueux ‒
La chaleur du fournil et la grâce des dieux ‒
Dans un souffle, puis dans mille, j'ai vu danser les cieux.
Châtelaine chatoyante qui virevolte sans heurt,
Par le jour enhardie, comme ignorante des peurs.
Du dédain se défie quand défilent les heures
Mais jamais ne dédit l'invariable pudeur.
De la couleur éclatante qui s'échappe du ciel
Aux solitudes volontaires
Enjôlée par les arabesques du combat d'épées,
Appesantie par la torpeur de l'homme-enclume,
Mandragore endormie se rêvait canopée,
Désireuse du ciel comme serpent à plumes.
Abîmée, mise en terre comme les titans anciens,
Prisonnière des enfers et de leur triste gardien,
Elle avait mis en bière tous les songes lumineux
Qui auraient pu la tirer du séjour ignominieux.
Blessée, délaissée, comme laissée en jachère
Dans un monde où toute vie n'était que rampante.
Elle se dit qu'imm
"J'ai pas encore touché mon verre
Mais j'ai déjà trop bu ce soir.
Je deviens sensible à la lumière
Depuis que je nous voudrais dans le noir.
Je me suis perdue sur les contours
De tes yeux doux et pétillants.
Et j'ai le ventre plein d'amour
Pour tes rires insouciants.
Alors je parle avec les mains,
Pourvu qu'elles effleurent les tiennes!
Je voudrais qu'on oublie demain!
Que pour la nuit, tu me retiennes.
Le désir me monte à la tête,
J'ai l'ivresse à fleur de peau.
J'ai
La bête habile
Appelle la belle.
La belle l'attire
Façon Satyre label.
Mais ça tire la bile
Plus que ça n'astique la bite,
Comme les stèles aztèques.
Pas comme lèvres et stick,
Plus comme lièvre et steak.
La bête habile,
La peine s'attire.
Comme défunt s'attriste
Mais très vite s’attelle
A ce que belle s'en tire
Sans que joie s'enterre.
Sourire sincère
Quand cœur se serre
Et que peau se déchire
Sous funestes serres.
La bête habile
Et funambule
S'enfuit d
Le soleil se lève et avec lui ses rayons dardant
Déchirent la couche de rêve lovée derrière mes paupières.
Adieu la nuit, les étoiles, la lune et ses rayons d’argent.
Bonjour la lumière qui s’infiltre comme à travers une meurtrière.
En accord avec l’heure, j’ai l’humeur maussade
De qui se lève moins pour l’aurore que pour éviter le déclin d’une vie.
A mes côtés, la présence que j’ai adoré le temps d’une passade
Devient mon abhorrée pour ne pas être disparue ave
Je ne fais rien de mes journées, en fait je vis comme un mort,
A hanter le canapé, sans mettre un pied dehors.
Impossible de me tromper, si je ne fais rien je n’ai jamais tort.
Je préfère affronter mes regrets que d’être vaincu par les remords.
Je ne suis pas marteau, je ne serai jamais le clou qui dépasse.
Je préfère passer inaperçu qu’on me reproche de prendre trop de place.
Parce que risquer d’être vu c’est risquer qu’on me les casse,
Je préfère rester au chaud que d’essayer de
Je m’en allais sur mes six ans quand j’ai cessé de croire au père Noël.
Je convoquais alors mes parents - Oui, j’ai toujours été un brin formel -
Afin de leur faire part de mon sentiment à l’égard de leurs propos irrationnels.
Quel ne fut pas mon étonnement ! Loin d’abandonner leurs fariboles sensationnelles
Ils me dirent triste sire et médisant quand mes objections n’étaient rien de plus naturelles.
J’entends parfaitement que par ce mouvement ils œuvraient à la sauvegarde de mythes tr
Adieu l’espace et ses confins,
Je squatte le canap’ et ses couffins.
Si je reste couché c’est, qu’in fine,
Dans mon appart, je suis confiné.
J’ai pas de copine, je suis infidèle, je trompe l’ennuie.
Toujours en pyj’, même en journée je vis la nuit.
Le bout du rouleau, moi je m’en tape j’ai du PQ pour toute l’année.
Mais je suis sympa, si t’as du shit j’ai peut-être des feuilles à te dépanner.
Mais si t’as rien, t’es dans la merde et je m’en lave les mains.
Garde tes d
Perdue dans les tempêtes
Assaillie par les nuages,
Quand le ciel joue de la trompette
C’est qu’a éclaté l’orage.
Alors je file comme l’éclair
Pour semer les cris du vent,
Je traverse mille et un déserts
En quête d’un océan.
Mais au milieu des éruptions
Du firmament qui se déchire,
Soudain j’entre en collision
Avec le mur de mes souvenirs.
Couchée au sol, je me sens sale
Quand me saisissent de vieilles peines.
Lierres du passé, racines du mal
Soudain s’agrippent et m
Je te l’ai déjà dit, je ne ressens rien pour toi.
Mais tu es le plus bel ornement qui soit.
Et si ta présence permet de rendre le paysage plus beau
Je t’emporterai avec moi, par monts et par vaux.
Et qu’importe si mon cœur reste calme,
Si dans mes rêves ce n’est pas ton nom que je clame ?
Puisque c’est ton rire que je porte comme bijou.
Tes couleurs sont le fard sur mes joues.
Alors, ne me demande pas si je t’aime.
Si, dans tes absences, tu me hantes.
S’il est vrai que
Pleurer c'est mâle sauf pour leurrer le mal.
Plaisir lesbien, ça fait gémir c'est bien.
J’ai les couilles en vadrouille, mes baloches se font la malle.
Impuissance d’un puissant qui s’épuise pour un rien.
Et ça n’a pas de sens comme dans un film de uc.
Rien à branler comme si j’étais eunuque.
Fais pas les gros yeux comme si t’étais grand-duc,
Cette meuf est chaude, j’ai sa mouille sur ma nuque.
Et je suis fin prêt pour son grand bassin,
J’ai pas pris de bonnet mais elle
Je broie du noir dans mes nuits blanches.
Je veux pas te voir, je veux juste tes hanches.
Moi je vois la vie en néon rose ;
Je serai ravi que dans maison close.
Billets de sang, l’argent est rouge.
Sin citizen comme Mickey Rourke .
Pas de gueule de bois pour la fée bleue,
Deux verres ou trois rendent spiritueux.
J’ai toutes les couleurs sur ma palette,
Toutes les douleurs dans ma galette.
Tes coups d’humeur, je m’en balek.
Si t’es Docteur, moi je suis Dalek.
Marnie manie la rime avec l’art et la manière. Manie sans frime, sans fard et sans que Marnie erre.
L’âme marine, je veux qu’elle s’arrime, pas qu’elle rame, pas qu’elle trime ; paquet de drames braquaient sa mine, minaient son âme, masquaient la cime de ses récits, de ses récifs.
Mais serre-moi, je suis réceptif ! Et si l’émoi est récessif, si dans ma joie je suis excessif, que quand tu me vois c’est déceptif, envole-toi au-dessus des ifs ! Au-dessus des lois et de Sisyphe et de
Comme une rencontre providentielle,
Coup de foudre au premier regard.
Une sensation inhabituelle
Nous fait passer au travers du miroir.
En une seconde éternelle
On s'écrit déjà toute une histoire!
C'est le début d'un amour fusionnel ;
Ou bien peut être un faux départ.
Tout se passe très rapidement,
On ne voit pas le monde qui stagne autour.
On s'aime déjà éperdument,
On s'aime déjà pour toujours!
En un éclair on se rapproche
Et chacun se met à nu.
Mais subitement o
Personnes quelconques, vie banale,
Je crois que la télé nous a banane.
On restera pas dans les annales,
La chance nous a fait le coup de la panne.
Tu voulais vivre dans les étoiles
Et en fait ta vie s’étiole.
T'aurais voulu mettre les voiles
Mais t'étais qu'une petite tafiole.
Et comme tous les autres tu t'es rangé
Loin de ces rêves qui te démangeaient.
Entre picole et canapé,
Tu veux juste qu'on te foute la paix.
Si l’amour propre est un moustique
T’as prévu le stock d
Ce qui me tue c'est la joie. Sa logique, ses idées, sa façon de faire. Si les filles de joie sont des salopes, je ne sais plus quoi penser de la mère.
Insuportable trainée qui se donne, sans faire payer, au premier des abrutis. Mais qui va se refuser, ou du moins se faire prier, pour quiconque à de l'esprit.
Je veux bien comprendre, qu'étant plus simples à divertir, elle choisisse les imbéciles, pour n'avoir que moins d'efforts à fournir, parce que se donner de la peine est une chose que la jo