"Cocoon Of Love, When A Sad Dream Is Weaved By The Thread Of A Desire"
Toi le vent, le doux vent, allège mon tourment
Puisses-tu compatir aux larmes qui m’oppressent.
Les vantaux de ma nuit sont aveugles et clos,
Le désir, chaque nuit, vient partager mon lit
Et me farder les yeux à grands coups d’insomnie :
Désir je ne connais que toi, toi ma détresse.
Sur mon cœur écorché pousse un arbre, ô tristesse,
Où fleurit le délire, ou pleuvent les sanglots.
Je ne vois nul matin à ma nuit sans lueurs.
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Texte : @satinvelours Sélection des visuels & playlist : Karla*
Descriptif et explications du choix des visuels
Le titre, "Cocoon Of Love, When A Sad Dream Is Weaved By The Thread Of A Desire" évoque plusieurs thèmes abordés dans le descriptif de l'illustration qui seront développés au fur et à mesure.
La première vidéo intitulée « Ghost Of Love » évoque les souvenirs des amours passés, la nostalgie d’une époque où la jeune femme de l’histoire était désirée par sa moitié, les deux premières images représentent le doux vent mais aussi la tristesse des souvenirs qui se fanent ainsi que la solitude.
La seconde vidéo « Thick As A Hull » évoque le repli, l’image de la vidéo introduit les volets clos, le titre de la vidéo (épais comme une coque en français) évoque lui aussi le renfermement cependant cela doit être associé avec l’image qui suit car la jeune femme pleure et se trouve dans une position fœtale, cela représente à la fois la tristesse, les larmes évoquées dans le texte mais aussi une façon de se protéger et donc par extension, une manière de se retrouver dans un endroit chaud et doux afin justement d’atténuer ce sentiment de tristesse, c’est là qu’intervient la notion de cocon.
La quatrième image représente l’insomnie, au travers de gestes automatiques, d’aller et retour exécutés machinalement.
La troisième vidéo « Moon City » évoque aussi l’insomnie, une nuit ponctuée de réveils et de micro sommeils introduisant la notion de rêve éveillé, sur l'image de cette vidéo, la fleur accrochée au poignet de la jeune renvoie à l'image du pissenlit au début et donc aux souvenirs qui s'évaporent avec le temps.
Les cinquièmes et sixièmes images représentent le désir, au départ ce désir se manifeste de manière invisible comme si un homme que nous ne voyons pas portait la jeune femme pour l’emmener loin de ses tourments, puis dans l’image suivante, l’homme apparaît en blanc, la jeune femme se tient en arrière-plan, les deux jouent ensemble au travers d’une chorégraphie délirante.
La quatrième vidéo intitulée « Morning Breeze » évoque à nouveau le vent, le dessin de la vidéo représente le fil que tisse ce triste rêve évoqué dans le titre du billet, les différentes faces évoquent la détresse avec un visage qui se décompose au fur et à mesure cependant il est à noter que c’est un état passager car la chanson se termine sur un accord plus joyeux que mélancolique marquant la fin de cette nuit d’insomnie.
Les septièmes et huitièmes images représentent le cœur écorché sur lequel pousse un arbre, là encore le vent est présent, les feuilles qui volent peuvent être comparées à des larmes, quant à la huitième image, il s’agît littéralement d’une pluie de sanglots.
La dernière image évoque le flou, le flou de l’insomnie, la confusion de l’état de la jeune fille, à savoir ni endormie, ni réveillée, la lumière dans cette image symbolise à la fois le reflet de la lumière de la lune sur une rivière de larmes et la lumière trouble du jour que la jeune fille aperçoit à son réveil, la plongeant ainsi dans l’interrogation de savoir si elle voit la lueur du matin ou bien si cette nuit est sans fin.
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