Toi le vent, le doux vent, allège mon tourment
Puisses-tu compatir aux larmes qui m’oppressent.
Les vantaux de ma nuit sont aveugles et clos,
Le désir, chaque nuit, vient partager mon lit
Et me farder les yeux à grands coups d’insomnie :
Désir je ne connais que toi, toi ma détresse.
Sur mon cœur écorché pousse un arbre, ô tristesse,
Où fleurit le délire, ou pleuvent les sanglots.
Je ne vois nul matin à ma nuit sans lueurs.
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S’adapter, c’est pouvoir disposer de plusieurs options pour accéder à plus de confort _ ou moins de stress _ dans notre existence : en somme, arriver à échapper à l’alternative immobiliste et, à terme, destructrice, entre le recours à l’agression et le repli sur soi.
C’est donc savoir, d’abord s’appuyer sur la mémoire des événements, ensuite sur la faculté d’en tirer des leçons _ être capable d’anticiper, de s’organiser, non seulement dans la conjoncture mais aussi dans la durée.
C’est v
RÉSUMÉ DES CHAPITRES PRÉCÉDENTS :
La chaleur me ramollissant le cerveau, j’ai laissé tomber ce récit pendant les vacances. Comme je ne veux pas obliger le lecteur à tout reprendre, voici un bref résumé des événements :
Nous sommes en 2036, sous la présidence de Michèle Le Bihan, leader du Front patriotique. Gérald Jacquet, ancien membre des Forces spéciales et des Services de renseignement français, est journaliste au « Figaro ». Il a été « désigné volontaire » pour accompagner
L’objectif de cette étude est de rechercher pourquoi notre espèce, si riche en potentialités individuelles, demeure à ce jour incapable de maîtriser collectivement sa propre destinée.
Certes, les défaillances individuelles peuvent entraîner des ratages collectifs et vice-versa, avec des diagnostics divers généralement bien étayés, mais si comme moi, on est conduit à penser qu’ils recouvrent une raison profonde inhérente à nos modes de fonctionnement, alors il paraît indispensable de mettre
Couramment, pour tenter d’expliquer le divorce entre les potentialités individuelles et cette faillite collective de l’humanité (même s’il est possible de retenir des avancées, il subsiste et malheureusement s’étend, de par le globe, une prépondérance de barbarie et d’incurie), c’est l’agressivité qui est stigmatisée, avec des motivations comme la convoitise ou la vengeance.
Cependant, l’usage de ces termes ne donne pas la clé du mécanisme et des processus qui conduisent à ces dérives dans les
Parfois le soir toute la tristesse du monde entre dans mon âme.
La vie se traîne comme une lente agonie.
L’espoir, la joie me quittent, m’abandonnent.
Dans ma chair s’allument d’inguérissables nostalgies.
Dans mon cœur brûlent de vastes incendies.
Comme l’onde limpide, la vie, entre mes mains, s’échappe.
Je vis et me nourris d’ombres et de fantômes.
J’aime, et mes bras étreignent le vide et l’absence.
Illusions ! Je ne veux plus de vos présences trompeuses.
Mais soudain l
« La Dernière Rose »
Battue par le vent, la pluie monotone,
Dans le jardin plein d’ombre une rose d’automne
S’effeuille lentement. Les gouttes sur son cœur
Ruissellent comme autant de larmes de douleur.
Oh ! Fleur éphémère, toi si fière et si belle,
Ton destin t’a soumise à une mort cruelle.
De ta frêle beauté dont s’ornait le jardin
Plus rien ne restera à l’aube demain.
Tu es la dernière rose et tu vas mourir,
Mais je veux à jamais garder ton souvenir,
Car
« Crépuscule »
Le couchant est ce soir comme un champ de blé mur ;
Dans l’heure de cristal large et poudrée d’azur,
Les arbres chuchotants embaument de leurs fleurs,
Les aubépins vêtus de neige et de candeur,
Voluptueux, frémissants au baiser d’un vent
Plus doux dans le soir bleu que le parfum des champs.
C’est l’heure doucement mélancolique et tendre,
L’heure méditative ou pleut comme une cendre
Le crépuscule cher aux cœurs vibrants d’amour.
Tout chante l’allégr
L’être humain est actuellement la plus aboutie des créatures évoluant sur notre globe : c’est nous qui l’affirmons, et nos arguments paraissent assez solides, d’après l’analyse des individus et de leur filiation tout au long des âges. Ce qui pose problème, et qui pèse de plus en plus sur notre devenir, c’est la médiocrité de notre intelligence collective, laquelle, au-delà de notre créativité et de nos savoir-faire, repose d’abord sur nos aptitudes à nous organiser ensemble, et c’est là que le b
Je suis sortie du Royaume des Ombres, dans la nuit éternelle, au sein des ténèbres profondes, entourée de mânes aux lueurs tremblotantes.
Je viens de surgir dans le monde de la Lumière.
J’ai aperçu l’éclair, j’ai vu la lueur, diadème scintillant dans la nuit.
Je suis revenue aux sources de la Vie, je viens m’y désaltérer.
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J’ai mes idées, mes idées folles. Souvent elles me persécutent la nuit.
Dans ma solitude, dans mes rêves comme dans mon sommeil elles me poursuivent.
Je ferme les yeux. Mais ces idées folles, tapageuses tournent et valsent dans mon cerveau !
Elles réclament tout. Elle brodent et tissent cent mille rêves.
J’ouvre les yeux… Il n’y a que fantôme et fumée.
Mes idées folles ne sont que fantômes et fumées, et je suis une incorrigible chasseresse de fantômes et de fumées .
Je marche en un désert de pierre et de fer
Que le soleil consume en des fusions d’enfer
Je marche en une rue qu’un soleil évapore
Sous un ciel lourd de bleu, un ciel indifférent
Je peine de chercher et de chercher encore
Le port où aborder à l’abri du néant.
Je plane en un cosmos épris de lassitude
Où le soleil m’aveugle de ma solitude
Je flotte en des lueurs qui vident ma pensée
En des rayons hantés par des rayons d’absence
Je me perds et ne peux en elle m’évader
Tant sont
On a affaire à une crise mondiale et globale. Ce qui signifie qu’il existe dans tous les secteurs des obstacles qu’on a les plus grandes difficultés à aborder, des conflits qu’on n’arrive pas à aplanir.
L’intérêt qu’il y a à s’organiser, c’est de faciliter l’adaptation individuelle aux difficultés de la vie, physique et sociale. L’élimination des obstacles et la réduction des conflits diminuent les risques de violences; il s’ensuit que l’agressivité, base du dynamisme, est alors acceptée comm
Le monde est vaste. L'univers plus encore.
Et pourtant, dans ma vie, j'ai toujours manqué d'espace.
Il y a eu de belles périodes pourtant, je m'en rappelle très bien.
Des phases d'expansions où tout semble possible, où les limites s'effacent. Ces moments magiques où vous êtes en harmonie avec vous même, avec l'univers tout entier.
Enfant, je me rappelle de ces champs où les haies et barrières étaient plus des accessoires de jeux que des frontières à ne pas dépasser. Le temps
Tout en discutant avec la jeune femme, Gérald réfléchissait à cette histoire de robots. Il était bien connu que c’est à l’écrivain tchèque Karel Capek que l’on devait ce mot ; il l’avait créé en 1920 dans une pièce de théâtre, pour désigner un humanoïde artificiel, à partir du terme « robota », qui dans sa langue voulait dire « travail, besogne, corvée ». Les robots devinrent rapidement un des thèmes favoris de la science-fiction. Le romancier américain Isaac Asimov créa en 1942 les fameuses « t
je suis comme une vague, quand je viens je vais bien, quand je pars c'est que c'est tard.
La dureté de la nuit peut malheureusement encombrer notre esprit,
le miens est en fragment,
un puzzle à reconstruire, mais le soir il est tant de le détruire,
je refait mainte et mainte fois le même geste,
cette main se promenant le long de ma joue,
vous me manquez vous savez ?
les gens, le monde, ma vie, ma mort.
Comme d'habitude tu me diras que j ai tord,
la d
Je la regarde dans un miroir. Elle est belle.
Mais dans ses yeux, il y a cette lumière noire. Je la vois, ce n'est plus elle.
Je sans dans son regard le flamme d'une haine sanglante. Je vois qu'elle a mal, pourtant je ne peux que rien pour elle. Mis à part, continuer de la regarder avec autant d'insistance.
Je vois tout ça chez elle.
Mais elle ne daigne même pas m'adresser un regard.
Elle ne daigne même pas m'entendre.
Je n'existe pas.
Je ne suis pas là.
Tu sais, je me ronge les ongles.
Je ne sais pas pourquoi je fais ça.
Souvent quand je doute ou parce que je jongle.
Avec les plaisirs malsains que la vie nous a,
Donner sans précision.
J'ai souvent mal à la tête.
Peut-être des problèmes de vision.
Quand on meurt on fais la fête.
C'est bien plus attrayant.
D'être mort que vivant.
Il nous faut un juste milieu.
Sinon comment survivre en ces lieux ?
Je me ronge les ongles et la
Les fleures poussent dans le soleil.
Les ronces poussent dans l'ombre.
J'ai poussé dans les rayons du soleil. Mais ma tige est pleine de pique.
Me suis-je égaré pour une telle transformation ?
La tulipe devient rose.
La rose pique les doigts.
La rose est belle mais fais si mal à la fois.
Peut être que parler aurait arrangé les choses.
Pourquoi se refermer après une telle agression ?
Peut être que parler aurait arrangé les choses.
Pourquoi s'enfermer dans un silence ?
Parler aurait pu tout changer.
Effacer cette peur si grande en mon être.
Pourquoi simplement être rentrée dans ce jeux tortueux ?
Maintenant nous sommes tout les deux perdant.
Tu n'as pas eu ce que tu voulais.
Tu as laissé mon coeur saigner.
Parler aurait du arranger
J'ai besoin de ton front contre le mien, toi non ?
J'ai besoin de ta chaleur pour mon bonheur
J'ai si mal
Ce n'est pas fatale
Avec toi
Tout va
Tu sais tu me manques
Je souffre je suis en manque
J'ai besoin de ton souffle dans mon cou
J'ai besoin que tu me touches de partout
Putain pourquoi moi ?
La vie est injuste avec moi
Le pire c'est que je ne suis pas la seule
Dans ce cas ; je ne suis pas seule
A être en manque de toi
Tellement que mes vers ne var
Chantant dans cette pièce
Sombre, chère nièce
Garde la monnaie
Je ne veux rien reprendre ouai
Pourquoi tatie
Ne veux tu plus d'aide
Pourquoi tatie
Ne veux plus de mon aide
Il a des choses
Que les enfants ne peuvent pas savoir
Chaque âge à sa dose
Mais parfois, pas besoin il faut juste croire
Croire quoi tatie ?
Les enfants purs et vivants
Comment tatie ?
En aillant confiance en leurs dons
Peut importe leurs nombre d'années
Ils ne sont pas damné
Son coeur loin d'être entier
Et pourtant si beau
Presque à envier
Ignorant de haut
Cet être brisé
Ni coupable ni épargné
Plein de bonté
Pour des choses si puéril
Inutile
Elle s'attarde sur les détails
Sauvant les âmes
Encaissant comme du bétail
La difficulté des drames
Ne montrant rien
Vivant tout
Dans le silence ce n'est pas bien
Ils étaient son tout
Sa raison de vivre
Avant de partir
Loin et ivre
Avant de souffrir
Peu importe l'intensité de la souffrance, on souffre le moins car on n'aggrave jamais sa situation volontairement quand on a foi au Bien. Tout est dans l'ordre des choses même si le Bien ne peut empêcher la souffrance d'exister dans Son plan d'existence du Bien dans lequel il y a Sa création où la souffrance est l'intruse.
Donc le Bien est Infiniment Puissant car malgré la souffrance, Il fait vivre le moins de souffrance à ceux qui ont foi en Lui.
Tout cela on peut le comprendre sans
Je me demandais : "on ne peut pas répondre ?" Mais oui !
Fallait descendre en bas de page !
Ton raisonnement est juste ! Et pourtant je ne suis pas du tout d'accord !...
J'essaie donc de comprendre pourquoi... C'est peut-être parce que tu considères que le Bien et la Souffrance existe en soi. Qu'ils sont des "entités", presque des sujets. Tu dis par exemple que le bien veut ou peut vouloir ceci ou cela, et la souffrance aussi. Pour moi ils ne sont que des concepts (imaginaires),