Premier article, premier coup de gueule, forcément.
En faisant des recherches pour ma prochaine vidéo, qui portera sur le harcèlement sous toutes les formes, j’en viens à lire des articles de presse pro-harcèlement. Est-ce une volonté, ou bien est-ce seulement inconscient ? Dans tous les cas, nous avons à faire à une banalisation claire et nette du harcèlement, et ce, sous toutes ses formes.
Harcèlement verbal, harcèlement physique, harcèlement de rue, aggression sexuelle... Bref, tout
Dans une société, quelle qu'elle soit, les conflits sont inévitables : ils font partie de son fonctionnement ordinaire et participent à son développement, dans la mesure où leur issue appelle, et peut amener, de nouvelles perspectives d'organisation. Ce qui apparaît inquiétant dans la conjoncture actuelle, c'est l'impression largement partagée que nombre d'entre eux, non seulement restent sans issue, mais s'amplifient et en alimentent de nouveaux : un effet «boule de neige» créateur de stress po
24/02/2009
Richesses
De richesses, il n'est pas question dans le message précédent, qui se veut une synthèse.
Un oubli ? Un rejet ? Une difficulté à intégrer le concept dans cette construction ?
Le fait qu'il ne participerait pas à la formation ou à la résolution d'une crise ?
Nœud gordien à trancher ou pur fantasme à dissiper ? En fait, rien de tout cela.
Si l’on revient à la démarche préconisée pour le dépannage et la remise en route de la machine (§3), il est questio
(Je rappelle que ceci est un roman, pas du prévisionnisme.)
Arrivé à 3 kilomètres du lieu de l’accident, l’ordinateur de bord arrêta la voiture le long d’un trottoir, et il reprit les commandes. S’il n’avait pas été totalement réveillé, le spectacle qu’il apercevait à l’horizon depuis déjà un moment aurait achevé de lui rendre ses esprits. La banlieue nord brûlait. La lueur de l’incendie se reflétait sur les nuages, et on avait l’impression que les flammes s’étendaient jusqu’aux cieu
17/02/2009
Mémento
L'installation dans une crise est caractérisée par la séquence suivante :
- échecs répétés des approches traditionnelles dans la résolution de conflits (inhérents à toutes les relations sociétales ou géopolitiques),
- extension et aggravation des conflits non résolus, amorçant une crise,
- interprétations contradictoires des données, fondées sur des analyses partielles parce que centrées sur des intérêts sectoriels, corporatifs ou nationaux,
- à défaut
(Où l'on fait la connaissance du redoutable Gérald Jacquet, journaliste, vaguement écrivain, ancien militaire, ancien un tas de choses.)
CHAPITRE I : LA PANNE.
Paris, vendredi 18 juillet 2036.
Les premières notes d’une vieille chanson des « Beatles » éclatèrent dans la tête de Gérald Jacquet, le réveillant en sursaut. Saloperie d’engin ! S’il n’avait pas été journaliste, il se serait débarrassé depuis longtemps de ce maudit implant – comme beaucoup le faisaien
Une porte s'ouvre. Un monde glauque, empli de moribonds qui vagabondent,
D'où les âmes vacillent, le coeur ralentit et les yeux blancs qui tourbillonnent.
La couleur des morts suinte sur la chair comme une visqueuse fondue.
Des cris ahuris s'élèvent d'entre les viscères, tréfonds du bonheur perdu.
Il y a là des hommes et des femmes au sang mêlé que rien ne distingue,
Parce que les torsions de douleur les ont façonnés androgynes et dingues.
Agités, ils courent
J'ai trimé au boulot toute la journée à faire et à refaire ce que je faisais hier. J'en ai la tête lourde. L'ennui m'a tellement gagné que j'en ai aujourd'hui encore les paupières tombantes et les cernes aussi grasses qu'un sac de suif. Certains pensent que je travaille dur. Disons que je suis assez consciencieuse dans mon travail, mais d'aucuns ne s'est jamais dit qu'elle a une vie trop basique pour être épanouie. Et ca, je pense que ce serait déjà un début de vérité. J'avoue. Surtout lorsqu'en
(Ce prologue est surtout là pour montrer au lecteur qu'on n'est pas là pour rigoler. Le personnage principal n'apparaîtra qu'au chapitre Un. Les différents membres de la famille Le Bihan dont je parle ne sont pas rappeler une famille réellement existante et très active dans le domaine politique, mais enfin c'est du roman. Tout ce que le lecteur a besoin de savoir, c'est que la France dans laquelle arrivent ces événements est dirigée par un régime assez autoritaire, depuis pas mal de temps. L'épo
J'ai encore rêvé de lui et pourtant je suis sûre de ne plus l'aimer. Je l'ai bien jeté depuis la falaise de l'oubli. Je l'ai vu tomber en pluie, dévoré par des requins. Mais il y a des souvenirs qui plissent, qui froissent, qui déchirent les entrailles de votre mémoire comme un violent coup de poignard. Et pour être blessée si durement, il ne m'a fallu que d'une seule nuit, longue, tendre et tiède. Je sonde mon cœur. Il prétend qu'il est sec et hermétique à toutes les prochaines promesses que pe
La compétition comme principe de répartition (2) Si les bilans doivent être équilibrés (ou tout au moins apparaître tels pour assurer la confiance des investisseurs), la somme mondiale de tous ces bilans devrait tendre à l'équilibre et par conséquent, plus grands les profits, plus lourdes les pertes. L'exigence du profit s'imposant à toutes les personnes morales et celle du revenu à toutes les personnes physiques, on comprend qu'il y ait compétition sévère entre ces deux "espèces" et entre le
16/02/2009
La compétition comme principe de répartition (1)
La société humaine, entre autres originalités, s'est donné, pour améliorer la gestion des rapports entre individus, la notion de droit, qui lui a permis de mettre en place une multitude d'institutions pour éviter de régler les conflits par la (seule) violence, du genre "Le loup et l'agneau" (1). Dans certains cas, cela a pu aboutir à légaliser (voire à légitimer) des situations de fait, du type "La génisse, la chèvre e
Hanoi est depuis longtemps réputée non seulement par ses riches sites touristiques, sa culture typique mais aussi par une cuisine très remarquable, qui attire beaucoup les voyageurs dans le monde entier. À côté des excellents restaurants qui servent de délicieux plats, la cuisine de rue est aussi légendaire et devient un trait culturel incontournable.
Dans cet article, nous vous invitons à découvrir un tour gourmand pour gouter les meilleurs plats dans la rue de Hanoi. En comp
Agresser, étymologiquement, c’est «avancer vers» : l’agressivité animale n’est, en fait, rien d’autre que l’esprit de découverte, de conquête, orienté, il est vrai, par la recherche de ressources alimentaires _ qui peuvent être des proies vivantes. Que l’on retrouve chez l’humain qui, curieusement, n’en retient que cette dernière image, en réservant le terme d’agression à la violence exercée sur personnes (cf Blogapart-1). C’est le mirage de la ligne droite, considérée comme le chemin le plus f
Urgences et priorités
Les besoins humains, on le sait, sont hiérarchisés d'après la nécessité plus ou moins impérieuse de les satisfaire, selon leur nature et les délais imposés par les circonstances. L'adaptation des individus consiste à s'organiser pour répondre à tous ces besoins, tout en se donnant le maximum de liberté pour profiter de la vie et faire face aux imprévus.
Cela les amène, l'expérience les guidant, à se donner une stratégie jalonnée d'objectifs adéquats.
Pour dem
Ce que, dans «Blogapart», j’appelle agressivité, n’est autre que l’énergie dont doit disposer tout être vivant pour maintenir son développement.
Parmi les multiples facteurs susceptibles de le pousser à l’investir dans une agression non motivée par la faim, il existe une condition de base : l’impression d’être l’objet d’une menace pour sa vie ou son autonomie. S’il est difficile, sans cette sensation de danger, de concevoir un passage à l’acte, il est compréhensible en revanche que sa per
En pleine nuit, je me réveille en sursaut. Il reste comme l'écho d'un son, bref, strident; est-ce l'alarme qui fait des siennes? — Autant je suis persuadée d'avoir entendu cet horrible bip depuis un sommeil profond, autant le silence nie. Il nie, et en devient étouffant. Des minutes passent à tendre l'oreille: si ç'avait vraiment été la pile de l'alarme, ne devrait-elle pas retentir à nouveau, à intervalles réguliers? Pourtant - rien. Et alors les visions reviennent. Le rêve interrompu glisse à
20/11/2008
Objectifs et besoins
Nous avons tous des objectifs, comme nous éprouvons tous des besoins. Il peut y avoir des besoins sans objectifs, parce qu'on pense pouvoir les ignorer, ou simplement parce que nous n'avons pas conscience, à un moment donné, ou pendant une période longue, de leur existence; dans cas, c'est qu'ils se trouvent satisfaits sans que nous ayons à intervenir. Il n'existe pas d'objectifs sans besoins. La fixation d'un objectif demande la présence d'une motiv
6/11/2008
Blog
A lire ces posts, je me dis que c'est simpliste, naïf, ou alors compliqué, prétentieux...
Pourtant, je persiste en me disant que j'essaie d'aller au fond des choses, avec mes moyens, sur des thèmes qui me tiennent à coeur, et qu'ils peuvent bien en intéresser d'autres, s'ils parviennent à passer sur un style parfois condescendant, donneur de leçons. Justement, c'est aussi sur cet équilibre à trouver entre le trop direct et l'excès de précaution dans nos rapports humain
Pendant sept ans ,en remplacements, je suis passée sur plus de soixante écoles. Parfois situées entre quinze et trente kilomètres de chez moi.
J'avais l'impression dans mon travail d'être une véritable femme orchestre. On m'a tellement exploitée, tellement fait déplacer, en me faisant retourner sur des écoles en zones sensibles de Marseille Nord que j'ai fini par faire des hémorragies et un polype. J'ai eu droit à trois opérations ,la dernière me diminua fortement.
Je n'étais qu'un paq
30/10/2008
Légitimité
Qu'est ce qui légitime la souveraineté nationale ? D'abord l'identité nationale d'un peuple, fondée sur son histoire, sa culture, sur son vécu jour après jour. Et puis, sa reconnaissance de l'autorité exclusive conférée à l'Etat par libre consentement, pour gérer les questions définies par la Constitution comme étant de son ressort. Il en résulte que la souveraineté nationale ne peut qu'être atteinte par toute immixtion dans l'identité commune à laquelle cha
Suis-je faite pour chanter? La première fois que j'ai été exposée en public, seul, à quatre ou cinq ans, je me souviens encore de mon malaise profond, d'avoir eu la sensation d'être devenue rouge comme une cerise. Ma voix était mal assurée, Elle portait la trace de l'angoisse.
Parler, chanter devant un public n'a jamais été anodin pour quiconque s'y exerce. Derrière chaque orateur ou chanteur, il y a un savoir à transmettre, un travail fait en amont. Une transmission faite en aval.
Ave
29/10/2008
Souveraineté
Un gouvernement supranational, quelle que soit sa forme, cela peut déranger en ce qu'il impose des décisions, des directives, à notre État, librement constitué par tous les citoyens de la Nation. Et en effet, tout ce qui est prescrit unilatéralement, à l'opposé de ce qui est souhaité et consenti, tout ce qui émane d'une culture non partagée, est légitimement ressenti comme une atteinte à la souveraineté nationale, c'est-à-dire à la dignité de tous les citoyens.
Ce billet invite à faire un rapprochement entre "jeux (vidéos)" et "éducation/formation". Cette fusion me fait penser ni à un jeu, ni à une école mais à un concept : la ludification.
Des écoles d'ingénieurs comme 42 utilisent la ludification pour faciliter l'apprentissage. On reprend les codes du jeu vidéo : développement de compétences, augmentation des statistiques, trophées, etc. et on les inclut dans l'apprentissage qui reste classique. Il "suffit" de développer le "jeu" de l'apprentiss