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La compétition comme principe de répartition (2)
Si les bilans doivent être équilibrés (ou tout au moins apparaître tels pour assurer la confiance des investisseurs), la somme mondiale de tous ces bilans devrait tendre à l'équilibre et par conséquent, plus grands les profits, plus lourdes les pertes.
L'exigence du profit s'imposant à toutes les personnes morales et celle du revenu à toutes les personnes physiques, on comprend qu'il y ait compétition sévère entre ces deux "espèces" et entre les individus qui les composent, chaque créneau du marché étant en quelque sorte une niche écologique âprement disputée.
Toutefois ce cliché de la compétition pour la vie ne rend pas compte des multiples situations existant (jusqu'à présent) dans la nature, où l'élimination réciproque des espèces et des individus est loin d'être systématique et fait souvent place à des processus plus conviviaux dont on ne s'est peut-être pas suffisamment inspiré...
A la vérité, la compétition n'a pas que des aspects négatifs, par exemple lorsqu'elle est appelée au service de la coopération, ou lorsqu'elle nous invite à nous épanouir dans une activité culturelle, artistique ou sportive.
Revenant sur l'aspect négatif, c'est surtout le fait qu'elle soit imposée systématiquement, au particulier comme à l'entreprise, à l'entrepreneur comme au salarié, avec des retombées préjudiciables pour les individus et désagréables, voire préoccupantes, pour le climat social.
Pesanteur historique, sans doute, mais vérité éternelle,... l'exigence est contestable, sans quoi la politique capitule et l'espèce humaine avec elle.
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