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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 07/10/2025 dans Messages
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Bonjour à tous , Je suis Québécois et je vous écris avec beaucoup de curiosité et d’affection. J’ai vu que votre Premier ministre a récemment démissionné, et je dois avouer que je ne m’y connais pas beaucoup en politique française. Je me demande ce qui se passe exactement chez vous, et quelles sont les raisons derrière cette décision. Je ne viens pas pour débattre, juste pour comprendre. Ce que je sais en revanche, c’est à quel point j’admire votre pays — pour sa culture, sa langue, son histoire, sa gastronomie, et surtout pour vous, les Français, que je trouve passionnés, brillants et pleins de caractère. Et puis, il faut le dire : il existe une grande amitié entre la France et le Québec. Une complicité unique, faite de langue partagée, de valeurs communes, et d’un respect mutuel qui traverse les générations. Je me sens proche de vous, même à des milliers de kilomètres. Je vous envoie tout mon soutien depuis le Québec, et j’espère que vous trouverez rapidement un peu plus de clarté et de stabilité dans cette période politique. Si quelqu’un veut m’expliquer un peu ce qui se passe, je serais ravi d’en apprendre davantage. Avec toute mon affection francophone.6 points
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@Plouj, @Pierrot89, @January, @Danoketian, @BadKarma, @picenboule, @Totof44, @Kyoshiro02, @jimmy45, @Leric, @G6K972 Pardonnez-moi si j'en oublie. J’ai pris le temps de lire chacun de vos messages avec attention, et je tiens à vous exprimer ma reconnaissance pour la richesse, la clarté et la diversité de vos contributions. Vos mots m’ont permis de mieux comprendre les enjeux politiques actuels, les dynamiques institutionnelles, et surtout le ressenti citoyen face à cette situation. Plutôt que de répondre individuellement à chaque message — ce qui aurait été long et, je le crains, un peu répétitif — j’ai choisi de vous adresser un remerciement collectif. Non pas par facilité, bien au contraire : c’est justement parce que vos réponses forment un ensemble cohérent, vivant et nuancé que je préfère les saluer dans leur globalité. Certaines interventions m’ont marqué par leur lucidité, d’autres par leur poésie ou leur humour, d’autres encore par leur colère ou leur inquiétude. Et c’est cette diversité qui rend vos échanges si précieux. Vous avez su mêler analyse, témoignage, métaphore et critique avec une sincérité qui force le respect. Merci pour votre temps, votre générosité intellectuelle, et votre sens du partage. C’est un privilège de vous lire, et un vrai plaisir d’apprendre à travers vous.6 points
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Ca commence par la dissolution de l'Assemblée nationale (le pouvoir est fortement déstabilisé déjà à ce moment-là) par Emmanuel Macron, Président de la République. En France, nous élisons notre Président de la République, puis suivent les élections "législatives" nous élisons alors les députés de l'Assemblée Nationale, qui représentent le peuple. Lorsque le parti présidentiel n'obtient pas la majorité à l'Assemblée Nationale, le pays devient difficile à gouverner, très peu de textes passent, l'opposition s'en assure. Ce qui fait que le programme présidentiel n'est que très peu respecté, que les tensions se font de plus en plus vives, comme lorsque par exemple, pour faire passer les textes, le gouvernement a recours à ce qui est nommé article 49.3, c'est à dire "je décide tout seul et vous n'avez rien à dire". Des mois et des mois de cette politique a mené Emmanuel Macron à dissoudre l'Assemblée et nous sommes retournés voter. Et là, patatras, la majorité est formée par une coalition de gauche (On peut dire que le parti de Macron est assimilé droite), talonné de près par le Rassemblement National, le parti d'extrême droite en France. Le parti présidentiel est mis à nouveau en difficulté. Et commence la valse des premiers ministres. Le premier ministre en France est nommé par le Président, il est le chef du gouvernement qu'il compose lui-même (tous les autres ministres). Les places sont convoitées, et les partis qui sont arrivés en tête aux législatives se sentent légitimes pour une place de premier ministre. Sauf qu'Emmanuel Macron ne nomme pas de politique affilié au parti vainqueur des urnes. En clair, il fait : un déni de démocratie. Et Emmanuel Macron s'obstine, recommence ça plusieurs fois. Aujourd'hui à nouveau, nous n'avons plus de gouvernement, il a démissionné ce matin, au bout de ... 14 heures (c'est un record). Les partis de tout bord sont en colère, les français sont en colère, d'aucuns appellent à la démission d'Emmanuel Macron. Il pourrait dissoudre à nouveau l'assemblée, mais il est quasiment sûr qu'il n'y aura pas, là encore de majorité absolue, et certainement pas pour son parti ! La France est "ingouvernable", dans une posture intenable économiquement, aucun budget n'a été raisonné pour 2026 (il devait être déposé le 13/10, les délais ne seront pas respectés, c'est une autre histoire). Je pense, mais d'autres membres vont sûrement venir t'éclairer, que les français sont inquiets de l'avenir et se sentent abandonnés des politiques, qui, on peut le voir, ne pensent pas "France", mais pensent plutôt à leur nombril et aux prochaines présidentielles, en 2027. On a l'impression qu'ils sont très occupés à se "chamailler" et à élaborer leur stratégie, savonner des planches, planter des couteaux dans le dos et faire des caresses hypocrites, etc.. et à côté, il y a nous, et pour les gens qui vivent au seuil de pauvreté, ou en dessous, et pour la classe moyenne et même une partie de la classe moyenne supérieure aujourd'hui, il y a un profond dégoût pour ces gens qui n'ont plus idée de ce qu'est le quotidien de millions de français aujourd'hui, leur réalité, leurs difficultés. Un profond dégoût pour tous ces politiques qui s'en fichent. Voilà, j'espère que c'est à peu près clair4 points
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En ce 7 octobre 2025, deux ans après les massacres du Hamas, alors que le monde reste profondément polarisé sur la question du “génocide”, j’aimerais partager cet article du Monde sur le combat de reconstruction des kibboutz frappés de plein fouet lors de l’attaque. Je ne peux qu’éprouver une profonde compassion pour ces personnes. J’ai moi-même vécu cette souffrance du 7 octobre — me retrouver sous les roquettes du Hamas, voir tous mes projets d’avenir s’effondrer, et devoir tout reconstruire, pas à pas. J'admire la résilience des Israéliens. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/10/06/en-israel-la-lente-renaissance-des-kibboutz-martyrs-du-7-octobre-entre-memoire-du-massacre-et-construction-de-l-avenir_6644808_3210.html3 points
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Le prix Nobel de physique 2025 a été attribué au français Michel H. Devoret et au britannique John Clarke et à l'américain John Martines pour leurs travaux de recherches sur "la mécanique quantique microscopique". Cette découverte ouvre la voie à des ordinateurs quantiques de puissance inégalée et à d'autres applications. Erreur : lire l'américain John Martinis.3 points
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Pour ce que ça vaut : pour ma minette vieillissante la véto m'avait demandé si elle buvait beaucoup en m'expliquant que ça cachait souvent du diabète.3 points
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Borne est de gauche ..mdr , elle est surtout mal latéralisé , elle doit surtout confondre sa droite et sa gauche et le matin au réveil doit souvent mettre sa culotte à l'envers . enfin la politique est bourré de trouble de mal latéralisme , et c'est bien a cause de tels cas de pathologie politique que les extrêmes augmente... .3 points
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Pas de stress, juste du gonflage ! Nous sommes submergés de sollicitations diverses et variées, encore plus que d’habitude, de frénésie consumériste. De films débiles de Noël. De chansons dégoulinantes de fausse bienveillance. C’est interminable, surpeuplé et bruyant. Vivement janvier !!3 points
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Ok... donc, si on n'est ni noir, ni immigré, ni juif, ni macroniste(!) on peut se considérer comme Privilégié ? J'ai eu peur, quand j'ai lu "Privilège" j'ai immédiatement pensé au grand raccourcissement de privilégiés des années 1790...3 points
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Je te dis juste que si les insoumis qu'on voit dans les médias parlaient de la même façon que toi à ceux qui soutiennent la démarche du reste de la gauche vous tomberez à un score à un seul chiffre. On ne convainc pas en traitant une électrice de gauche de facho.3 points
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il faudrait suppirmer les deux extrêmes , extrême droite et extrême gauche , RN et LFI , les deux ont pris trop d'importance et fragilise les autres .. IL faut revenir à la configuration des parties et du parlement tels qu'il étaitn ds les années 70/80/90 avec des extrêmes trés faibe , cependant les deux extrêmes ont pris de l'importance et donc provoque de l'instabilité , c logique , on gouverne mieux à deux (deux parties) qu'à 4 ou 5 avec des oppsoitions et des radicalités si forte .... donc si tu veux revenir à une stabilité , il faut supprimer et inetrdire les parties extrêmistes , une gauche une droite un centre devrait suffire .... le pouvoir se partage à 3 ( et encore ) mais pas à 4 ou 5 voir 6 ... au dela de 3 c'est la chianlit .3 points
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Avec plaisir, et c'est très agréable d'aborder le sujet sans faire dans la polémique. Le changement de ton que tu nous as offert en comparaison d'autres sujets nous apporte une certaine douceur qui fait beaucoup de bien. Au plaisir !3 points
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Mélenchon et le Pen ne sont pas le sujet. Le sujet c'est que tout un pays se retrouve suspendu aux arbitrages d'un seul bonhomme qui a montré à de multiples reprises que la seule chose qui le préoccupe c'est de cajoler les marchés et les milliardaires. Il s'en balek de tout le reste. Il donne 48 heures à Lecornu mais il espère quoi ? Il n'a pas compris au bout de trois gouvernements tombés en à peine plus d'un an que le socle commun n'est pas viable ? En plus maintenant Retailleau laisse entendre qu'il se rallie à le Pen, Bardella et Ciotti. Il va faire quoi macron ? On a assez perdu de temps et on examinera les alternatives pendant la campagne. C'est macron qui a décidé tout seul de cette dissolution idiote, c'est macron qui a violé la constitution en invoquant les JO pour ne pas nommer de gouvernement uniquement par combine politicarde, c'est macron qui a refusé d'entendre le résultat des urnes, c'est macron qui s'est pratiquement auto nommé en choisissant Lecornu, c'est son échec, c'est sa responsabilité, il doit, après un an et demi de merdier, en assumer les conséquences.3 points
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il n'a pas la majorité mais décide de mettre un prmier ministre qui lui convient , évidement celui ci (Barnier) tombe , il en met un suivant (bayrou) qui n'obtient pas la confiance et encore un suivant qui comme els deux précédents sont incapables faute de majorité de composer quoique ce soit ....... et l'ot tarte s'obstine à vouloir sa politique sans tenir compte du parlement et de sa dissolution raté .... donc si tu veux il veut obtinément décider de tout et forcer le parlement à aller dans son sens . Sauf que pour le moment le parlement ne semble pas marché dans sa combine de compromis , donc le parlement l'emmerde et le fait chier grave ........ mais le type s'obstine . avec l'"article 16 il pourra décider de tout et imposer ses 4 volontés , le Chaos politique sera la bonne excuse , un Chaos qu'il aura lui même organisé .3 points
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Pour faire bref : l'Assemblée nationale en France comprend 193 députés de gauche, 166 députés du Centre et 142 députés d'extrême droite et accessoirement 47 députés de droite qui ne s'entendent pas et ne veuille pas de compromis comme cela existe dans plusieurs pays : Allemagne, Belgique etc. La majorité absolue est donc de 289 sièges donc aucune majorité n'existe. Historiquement, sous la V ième république il existait alternativement une majorité de droite et de gauche, cela n'existe plus.3 points
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Bonjour Monmon, Que celui qui sache explique.. J'imagine seulement Entre les soit-disant différences entre politiques de la même école, le jeu de ces acteurs est d'une nullité auquel, malheureusement, nous ne connaissons guère les règles. Ils s'amusent alors à saute-ministres, comme nous jouions enfants à saute-moutons.. La question pourrait être, mais quand grandiront-ils ??3 points
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Le mot « privilège » a mauvaise presse. Pourtant, il ne parle ni de mérite, ni de faute. Ce mot n’accuse pas, il révèle ce que la société valorise, tolère ou rejette. Il dit simplement : certaines personnes évoluent dans un monde qui a été pensé pour elles. D’autres, non... Privilège ou cheat-code ? On confond souvent privilège et richesse. Mais le privilège n’est pas toujours visible. Il ne saute pas aux yeux. C’est justement ça, sa force : on n’a pas besoin d’y penser. Avoir des privilèges, ce n’est pas avoir une vie facile. C’est vivre dans un monde qui ne rend pas les choses plus dures à cause de ce que l’on est. Le genre, la race, la classe sociale, l’orientation sexuelle ou encore la religion sont appelées des axes d’oppression ou des catégories de différenciation sociale. Ce sont des systèmes de classement social qui structurent la manière dont les individus sont traités dans une société donnée. Ils sont à la fois historiquement construits et socialement hiérarchisés. https://histoirescrepues.fr/privileges-ce-qui-nous-favorise/2 points
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J'ai l'impression que c'est un peu du vent ça . Ca n'est plus une histoire de président quand il est question d'une assemblée nationale sans majorité même partielle .C'est une question de capacité au compromis . Il me semble qu'il devient difficile de faire des compromis avec des partis extrêmes . Par essence , un parti extrême dans ses idées refusera tout retour au centre de ses idées et tout compromis . C'est un jeu sans fin . Avant tu avais la droite et la gauche , mais leurs idées n'étaient pas aussi extrêmes que celles du RN ou de LFI . Donc on pouvait voir des gouvernements de coalitions qui fonctionnaient .A partir du moment où les Français persistent à voter en masse pour des partis extrêmes , ils créent un pays ingérable . Pour ce genre de partis , soit ils ont une majorité à l'assemblée forte , et ils peuvent gouverner , soit ils n'ont pas de majorité et là c'est la catastrophe . Impossible de faire un gouvernement de coalition avec eux . Par définition , l'extrême c'est toujours tout ou rien .2 points
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Ils planent à 15 000, trois exemples. - Lemaire, à tort ou à raison (Macron lui aurait forcé la main à plusieurs reprises), c'est l'homme des 1 000 milliards. - Philippe, c'est Monsieur Gilets Jaunes. - Elizabeth Borne, maniaque du 49.3, avec même un obus de 155 mm, sans lubrifiant, avec la réforme des retraites. Les français n'en veulent pas, vous revoyez votre copie : c'est votre boulot. - Etc. Et ? Tous les jours à la télé, on voit tous ces braves gens. Lunaire.2 points
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Et moi j'ai eu l'insigne honneur de distribuer le Hara-kiri "Bal tragique à Colombey" dans tout le département ! (je travaillais au "départ" de la distribution Hachette !) Mon grand père en a quitté la SFIO pour aller au PSU !2 points
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Il a raté sa vocation il aurait dû faire boulanger ?... Quoi que non, il aurait fallu bosser grave là...2 points
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Elle n'est pas maigre , c'est une petite boulotte donc je doute pour la thyroîde2 points
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Respect pour le doyen du forum .2 points
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Comme un certain "la finance est mon ennemi", mais en nommant un certain E. Macron au ministère de l'économie, virage à 180 degrés... jusqu'à aujourd'hui...2 points
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Il faut aller voir un vétérinaire, ça pourrait venir des reins. A 11 ans, c'est plutôt médical que comportemental.2 points
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Merci mais tu te trompes dans ton diagnostic. Le fait que des partis minoritaires puissent faire du chantage à la censure au gouvernement tient uniquement au fait que Macron a piétiné les institutions et a nommé un 1er ministre en s'appuyant sur ces minorités pour le soutenir dans sa démarche. Cela n'est en rien le résultat des institutions qui elles sont bêtes et simples et n'envisagent le gouvernement que comme l'expression de la volonté du peuple, et certainement pas celle du président et de ses manoeuvres politiques pour ne pas respecter le résultat des élections.2 points
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Faure fait naturellement l'objet de critiques à l'approche des élections mais au PS un courant anti NFP/LFI veut sa tête. A mon avis c'est quelqu'un de pris en tenaille, qui pratique beaucoup l'autocensure..2 points
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Ils embauchent en CDI quand la compétence est là...ils courent après même... Je connais assez pour savoir comment ça se passe...j'ai des petits-enfants moi aussi, en plein dans le monde du travail...2 points
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Quand on n'est pas majoritaire et que 2/3 des Français n'ont pas voté pour, on peut se dire que ce n'est quand même pas l'idéal et qu'il va falloir le revoir en partie. C'est valable pour tous les partis.2 points
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Les communistes et l'ingérence du soviet suprême russe et de leur argent... Mitterrand a préféré l'argent africain en leur vendant des armes! Borne est de gauche! et qui s'est servi le plus du 49-3? la gauche! Sarkosy a fait fort...pas une seule fois!2 points
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C'est aussi ce qu'a fait Hindenburg en confiant le pouvoir à Hitler, pensant qu'il serait incapable de résoudre le problème de chômage en Allemagne. Résultat : Hitler est rester plus de 12 ans au pouvoir, a déclenché la seconde guerre mondiale avec son cortège d'environ 50 millions de morts, déportations etc.2 points
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Le problème,c'est que tout le monde se trompe,élabore des théories et bla-bla...Au final,nous l'auront tous dans l'os,car eux font leurs magouilles en secret et je suis prêt à parier que tout est déjà prévu dans les hautes sphères et ce pendant que la populasse se dispute,se déchire. Diviser pour mieux régner...Ne tombez pas dans leur piège2 points
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oui certainement , c'est ingouvernable parce que tour à tour vue la composition politique ils auraient tous ete censuré .... même la gauche . Mais au moins en y mettant un ministre de gauche il aurait un peu respecté le résultat des législatives qu'il a lui même provoqué avec une dissolution , dissolution ridicule d'ailleurs . alors oui certainement un ministre et un gouv de gauche aurait ete censuré surtout s'ils avaient mis en place leur politique , parce que si c'est pour faire de l'esbrouffe un ministre de gauche pourrait tenir s''ils ne font pas vraiment ce qu'ils disent . l'anormal est de voté macron au présidentielle et en suivant ne pas lui donner de majorité ( Legislative de 2022) , parce que c'est ce qu'il s'est passé , ça c'est irrationnel , Elysabeth Borne n'a pas eut la majorité et à gouverner à coups de 49.3 alors que ça faisait tout juste 6 mois que macron venait d'être élu .. .2 points
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Ça, c'est un pléonasme ! Mais j'avoue, la stratégie est séduisante : si cette tendance s'amplifie les candidats se tireront la bourre pour paraître le plus extrémistes et irrationnels possible, histoire de récolter un max de voix. Ça promet des campagnes électorales encore plus dingues...2 points
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ça veut dire quoi extrême en politique ? Il y a ceux qui ont un projet et le défendent sans se compromettre dans des magouilles. Ceux la auront du mal à obtenir la majorité nécessaire pour gouverner légitimement. Et puis il y a les autres, qui changent d'équipe à chaque mercato en fonction des circonstances, ceux là retournent leur veste à chaque rotation des girouettes . Ils sont plus enclins à magouiller autour des chaises musicales. Et puis, il y a des forces plus discrètes et moins médiatisées, les lobbies de la finance, de l'agriculture, de l'industrie… Ceux là ne sont pas élus et ne représentent que les intérêts de leur caste. Mais leur pouvoir est considérable. C'est un état dans l'état, voire une ingérence dans l'Union Européenne. En politique, "extrême", ça ne veut rien dire. Il y a des forces de progrès et des forces réactionnaires. C'est comme ça depuis la révolution de 1789 qui renversa la monarchie pour instaurer la république. Mais aucune constitution n'a pu instaurer une véritable démocratie. La révolution française, qu'on appelle aussi révolution bourgeoise, est une révolution inachevée.2 points
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Pour l'avoir éprouvé, je peux te certifier que l'enfer existe. Mais il n'est pas objectif, ce n'est pas un lieu. C'est un rapport entre soi et son environnement ressenti. Mais l'environnement retient sa force, il n'est pas là pour te détruire. Regarder la télévision, c'est adopter une posture infantile. On a tous besoin de se faire câliner, conditionner, contraindre, complimenter ... L'adulte ne renie pas cette posture, mais il l'économise dans un élan d'autosuffisance et d'émancipation. Je ne subis pas le monde, je suis le monde.2 points
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Il faut un gros nettoyage du personnel politique assurément. La droite gagnerait à redevenir républicaine et à abandonner la dérive initiée par Sarkozy vers l'extrême droite et le trumpisme. Ils jouent notamment à un jeu dangereux à essayer de diaboliser LFI et à appeler les gens à préférer le RN. Leur campagne visant à faire passer LFI pour des pro islamistes après avoir voulu les faire passer pour des antisémites ça commence à faire de sérieux dégâts dans la société. Et c'est le RN, pas eux, qui vont en profiter. Pareil, quand on voit le nombre d'élus LR ou Macronistes qui ont été condamnés ... Sincèrement combien de temps cela va continuer ?2 points
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bonjour, tout simplement parce qu'il y en a au moins 2 ou 3 qui veulent être "calife à la place du calife" et qui ont tellement peur de ce qui se passe dans le monde ( et qui pourrait leur être défavorable ) qu'ils ne veulent même pas attendre 2027 ( il ne s'agit pas de "sauver" la France ( vu qu'ils ou elle ne proposent rien de bien constructif ) , mais d'être président , c'est leur seule fin en soi ) ! c'est du style : bagarre de cour d'école entre eux . lamentable ..... bonne journée à tous les Québécois et Québécoises .2 points
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Enfin une bonne nouvelle en ce moment!2 points
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Ah bon ! Cela ne change rien au problème que la Palestine d'aujourd'hui est sous occupation des arabo-musulmans. Ils hurlent à l'occupation israélienne, nient le partage de 1947, mais eux mêmes sont des occupants, des côlons, alors bien sûr cela remonte à des temps lointains et alors ? En tant que Gaulois mêlé d'un peu de Normands, je revendique, de jure et devant l'Histoire : L'expulsion des Francs de France et leur rétablissement au-delà du limes rhénan ; Un lopin de terre entre Londres et Hastings, dans ce bocage aujourd'hui exagérément peuplé d'Angles et de Saxons ethniques. Ces revendications ne souffriront aucune discussion et il ne saurait m'être opposé l'argument de la généalogie fantasmée, le mélange heureux des peuples barbares romanisés faisant nation, la Völkerwanderung accoucheuse de civilisation. Je tolérerais encore moins une quelconque condamnation morale.2 points
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Il ne nous a pas abandonné, il n'existe juste pas. Il n'y a rien après la mort, juste le néant éternel.2 points
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C'est compliqué de voir exactement à quel moment les choses se sont envenimées. Je vais te proposer une analyse qui part d'assez loin, mais qui je crois permet de comprendre le cheminement qui nous conduit à la situation actuelle. Et par honnêteté je dois d'emblée assumer mon positionnement assez à gauche. En 1958, la Vème République remplace la IVème qui, même si elle a su gérer plus ou moins correctement les premiers grands défis de l'après guerre, n'a cessé de s'étioler et de se décrédibiliser. Elle s'est avérée incapable de gérer la fin de la décolonisation et la guerre civile arrivait en Algérie. La cause, c'est des logiques d'appareils politiques, où socialistes et centristes qui n'étaient pas d'accord sur grand chose arrivaient néanmoins à s'accorder pour évincer gaullistes et communistes du gouvernement. La Vème est un régime de compromis entre le parlementarisme qui veut que le gouvernement gère le pays avec la confiance de la représentation nationale et dans un dialogue constant avec celle-ci et le bonapartisme qui est le pouvoir d'un seul avec l'approbation d'une majorité. Pendant plusieurs décennies, la Vème a vu se succéder des gouvernements de la droite et du centre et des gouvernements de gauche plurielle. Mais plusieurs événements ont progressivement renforcé les pouvoirs du président de la République. Cela commence avec un référendum gagné par le président de Gaulle à la suite duquel tous les présidents seraient désormais élus au suffrage universel en lieu et place d'un suffrage indirect. Depuis, le Président de la République, étant le seul à être élu par tous les Français occupe une place prédominante. Quelques années plus tard, le premier ministre nommé par le successeur du président de Gaulle a commencé à mettre en oeuvre une politique qui n'était pas exactement celle voulue par le Président. Celui-ci l'a donc révoqué, chose qui n'est pas prévue par notre constitution mais qui a été acceptée à l'époque, créant un précédent que tous les présidents utiliseront par la suite. Ainsi, depuis, le premier ministre n'est plus le véritable chef de la majorité, mais il n'est que le collaborateur du président de la République élu au suffrage universel. En 1981, l'alternance arrive à la tête de l'État. Celui qui avait conspué cette Vème République vient à la présider. Immédiatement après son élection, il prononce la dissolution de l'Assemblée nationale. 5 ans plus tard, de nouvelles élections législatives le mettent en minorité et nous nous retrouvons avec un président de gauche et une majorité parlementaire et un gouvernement de droite. Contrairement à ce qu'on aurait pu craindre, les institutions ont parfaitement fonctionné pendant ces deux années. En 1988, le président Mitterrand est réélu et de nouveau il prononce la dissolution de l'Assemblée. Depuis, toute majorité parlementaire élue dans la foulée de la présidentielle est donc d'abord celle du Président, qui lui doit son élection, chaque député de la majorité ayant pu gagner d'abord grâce à la campagne présidentielle et grâce à l'investiture qui lui a donné le parti officieusement dirigé par le président de la République. 5 ans plus tard, le parti socialiste de Mitterrand perd les législatives, nouvelle cohabitation. Encore deux ans et la présidentielle sera gagnée par le maire de Paris de droite Jacques Chirac. Néanmoins, celui-ci doit composer avec une assemblée plus acquise à son rival ex premier ministre qu'à lui, et après une crise sociale provoquée par une réforme impopulaire, il dissout l'Assemblée offrant le pouvoir à la gauche pendant 5 ans. Bien que les institutions aient toujours mieux fonctionné lors des cohabitations, celles-ci ont curieusement mauvaise presse, et sont jugées anormales, contre intuitives. Par ailleurs, le Président élu pour sept ans voit sa popularité et donc la légitimité acquise lors de son élection s'étioler avec le temps. Le premier président de la Vème n'hésitait pas à se frotter régulièrement au suffrage universel soit en proposant des référendums soit en prononçant la dissolution. Contrairement à lui, ses successeurs ne menaçaient pas de démissionner en cas de scrutin qui leur serait défavorable. Ces deux raisons (rejet de la cohabitation et légitime affaiblie du président avec le temps) ont poussée le président Chirac et le premier ministre Jospin à soumettre aux Français l'idée du quinquennat en 2000. Depuis 2002 donc, nous elisons nos députés quelques semaines à peine après avoir élu notre président. Et pendant 20 ans, la présidentielle a toujours été suivie de législatives incontestablement gagnées par le président élu, ce qui, de fait, a considérablement renforcé ses pouvoirs. Mais en 2002, coup de tonnerre : le choix au second tour de la présidentielle ne fait pas entre droite et gauche mais entre droite et extrême droite. Trois ans plus tard, nouveau coup de tonnerre : le référendum portant sur une constitution européenne où le oui était défendu par les partis traditionnels et le non par les partis contestataires est gagné par ces derniers. Parce qu'il faut noter que depuis un moment, les deux partis qui nous dirigeaient à tour de rôle ont bien évolué sur leur rapport à la mondialisation. Le grand parti de droite qui défendait historiquement la souveraineté nationale et le grand parti de gauche qui défendait historiquement les intérêts des travailleurs se sont progressivement rapprochés sur la question européenne et sur la mondialisation en général. Du coup, de plus en plus d'électeurs de gauche comme de droite ont commencé à se sentir trahis. Parallèlement, les énormes pouvoirs que le Président de la République obtient de faits, crée beaucoup d'ambitions personnelles, et on voit régulièrement les grands partis se déchirer sur des guerres d'égo. Les évènements les plus significatifs dans l'histoire récente étant le congrès de Reims pour le parti socialiste et le duel Fillon-Copé pour l'UMP. Ces duels ont créé du dégoût et du rejet chez les Français à l'égard de leur classe politique, dégoût qui s'ajoute au sentiment de trahison déjà évoqué. Sans s'en rendre compte, ces deux partis étaient en train de copieusement se saborder. Et depuis 1958, chaque gouvernement investi suite à des élections législatives dispose d'une assise électorale plus faible que celui nommé avant lui. Progressivement, le pouvoir exécutif s'est éloigné des Français comptant sur sa majorité écrasante au parlement pour gouverner de manière stable sans se rendre compte qu'une colère montait. En 2012, après cinq années épuisantes de présidence omnisciente de Nicolas Sarkozy, les Français le remplacent par le candidat du PS qui avait promis "une présidence normale" et déclarait que"l'ennemi c'est le monde de la finance", et que "le changement c'est maintenant". Mais très vite ce president va enterrer le gros de ses promesses de campagne. Les électeurs de gauche ont commencé à ne plus voter ou à voter plus à gauche pendant que l'opposition de droite, ne pouvant s'opposer à la mise en œuvre de son programme économique, a commencé, de plus en plus, à reprendre le langage de l'extrême droite. Au bout de cinq ans, l'impopularité du Président Hollande est telle qu'il ne peut même plus envisager de se représenter. À gauche comme à droite, les deux grands partis décident de désigner leur candidat à la présidentielle par une primaire. À droite c'est l'ancien premier ministre du président Sarkozy qui en sort largement vainqueur, à gauche, c'est une figure de l'aile gauche du parti socialiste. Mais voilà que l'un comme l'autre, étant sur des lignes assez dures et radicales vont être trahis par les tendances libérales de leurs partis respectifs qui vont leur préférer l'ex ministre de l'économie du président Hollande, un certain Emmanuel Macron. Celui-ci obtiendra rapidement le soutien du triple candidat centriste à la présidentielle François Bayrou. Voyant le danger que représente la candidate d'extrême droite et le risque qu'à nouveau la gauche soit éliminée du second tour, le candidat des verts Yannick Jadot retire sa candidature. Et puis de multiples affaires vont éclabousser la campagne de celui qui avait été désigné parce que présenté comme un droit et intègre, François Fillon. Bref, en 2017, Emmanuel Macron a réussi a profiter du discrédit, de l'affaiblissement et du sabordage des deux grands partis traditionnels, du retrait de Jadot, du soutien de Bayrou et des casseroles de Fillon. Vraisemblablement, il a été pour beaucoup un choix par défaut, même si certains ont cru honnêtement à cette "nouvelle façon de gouverner" qu'il promettait à l'époque. Promesse reprise maintes fois, jamais appliquée. Opposé à la candite d'extrême droite au second tour, son élection était acquise, mais il sera loin, très loin des 80% que Jacques Chirac avait réunis 15 ans plus tôt face au père de Marine le Pen. Et puis viennent les législatives 2017. Au mouvement degagiste des électeurs, se combine l'arrivée de très nombreux novices en politique du fait d'une réforme interdisant le cumul d'un mandat exécutif local avec celui de parlementaire. Une abstention très massive conduira à une super majorité pour les macronistes, mais en grand décalage avec leur poids réel dans l'opinion. Emmanuel Macron aurait dû comprendre qu'il n'était pas aussi légitime que ses prédécesseurs, que c'est essentiellement un concours de circonstances qui lui a profité et aurait dû appliquer réellement cette nouvelle façon de gouverner promise. Il ne l'a pas fait. Mal lui en a pris, après un an de présidence relativement paisible, il sera contraint de ne gérer que des crises par la suite. Et d'abord celle des gilets jaunes, qui fait suite d'une part à un scandale d'État où le garde du corps de Macron avait été filmé en train de casser la gueule de manifestants gratuitement et à une augmentation d'une taxe sur les carburants, destinée à financer, non pas la transition écologique comme le prétendait la propagande macroniste, mais les baisses massives d'impôts acquittés par les plus fortunés. Les français constatent qu'une minorité de puissants décident de tout et réclament (en vain) la justice fiscale, la justice sociale et des institutions plus démocratiques. Certes, les gilets jaunes n'étaient pas les français, mais les enquêtes d'opinion montrent qu'en dehors de l'électorat macroniste, ce mouvement est très populaire. Et lorsque ce mouvement a pris une tournure insurrectionnelle, Macron, plutôt que de réellement chercher à résoudre cette crise à la fois sociale et démocratique, a préféré acheter la paix sociale avec des mesurettes. Puis le mouvement s'est essoufflé et la campagne des élections européennes a pris le dessus. Quelques mois plus tard, ici comme ailleurs, toute vie politique a été pratiquement mise sous cloche du fait de la pandémie. Le gouvernement prendra des mesures coûteuses destinées à préserver l'emploi, pendant que les mouvements complotistes trouveron un très fort écho dans ce qu'il restait des gilets jaunes. Quant aux oppositions elles étaient en dessous de tout, tout aussi à la ramasse que le gouvernement qui naviguait en plein brouillard. On en sort péniblement, la présidentielle approche, et ici comme ailleurs dans le monde, les idées radicales voire extrême ont le vent en poupe. Et puis l'armée russe franchi la frontière ukrainienne. Nouvelle crise, nouvelles peurs. Macron en profitera pour enjamber la campagne présidentielle et refuser tout débat. Si bien qu'en 2022, nous n'avons pas pu décider de notre avenir commun. La candidate de gauche, insipide, se traine encore le boulet du bilan du président Hollande, la candidate de droite incarne une parfaite continuité avec le sortant... Et au bout d'un moment trois candidats sortent du lot dans les sondages puis dans les urnes : trois candidats clivants. Un de droite neolibérale, une d'extrême droite, un de gauche radicale. Ce dernier ne se qualifie pas au second tour. Fatalement, entre l'effroi que provoque la guerre en Ukraine et le rejet encore majoritaire qu'inspire l'extrême droite, Macron est réélu. Mais aux législatives, pour la première fois dans l'histoire de la Vème, le président nouvellement élu n'a pas de majorité absolue. Les français n'ont pas souhaité changer de capitaine dans un contexte aussi incertain mais ont exigé que cette fois, il compose avec l'opposition et ne règne pas seul. Macron n'entendra jamais ce message. Et lors de la seule réforme importante depuis des années, c'est un véritable déluge de recours aux dispositions constitutionnelles permettant de forcer la main au parlement pour faire adopter une réforme des retraites extrêmement impopulaire, mobilisant massivement dans la rue, réunissant l'ensemble des syndicats contre elle et même la majorité au parlement, et ce, alors que pour la deuxième fois Macron n'a été élu que sur un concours de circonstances et non sur son programme. Il ne se relèvera jamais de cet épisode qui date d'il y a maintenant près de trois ans. Les mois passent, et voilà les élections européennes qui sont un revers important pour Macron. Il avait déjà révoqué sa première ministre et sentait que le nouveau, Gabriel Attal, ne réussirait probablement pas à faire adopter un budget à l'automne 2024, qu'une motion de censure allait le renverser. Voulant prendre les devants, miser sur l'impréparation des oppositions, il décide le soir même des européennes de dissoudre l'Assemblée. Au premier tour des législatives, les électeurs votent surtout contre Macron, tantôt à l'extrême droite qui ressort en tête, tantôt à gauche. La macronie finit troisième. Puis au second tour, un front républicain anti le Pen et Bardella se met en marche. Des candidats qualifiés se retirent pour empêcher le président du parti d'extrême droite Jordan Bardella d'avoir la majorité. Les électeurs jouent le jeu et la gauche se faufile en tête du second tour tandis que les macronistes sauvent les meubles. C'est un revers pour Emmanuel Macron qui pensait pouvoir nommer Bardella et décrédibiliser l'extrême droite. Et là, deux interprétations du scrutin vont s'opposer. Les uns considèrent que la gauche arrivée en tête, bien qu'elle ne dispose qu'un d'un tiers de l'Assemblée nationale est la plus légitime pour gouverner. D'autres estiment qu'avec le renfort d'un parti moribond et divisé, celui censé incarné l'héritage de de Gaulle, la macronie est plus légitime. Alors Macron tente un gouvernement qui tombera assez rapidement. Puis un second qui arrive à obtenir l'indulgence de l'extrême droite et puis celle du parti socialiste. Celui-ci tiendra plusieurs mois, mais ses trahisons envers le parti socialiste et le projet de budget jugé à la fois cynique et sinistre qu'il avait préparé ont largement mobilisé contre lui durant l'été. Il tombera en demandant la confiance de l'Assemblée, ce qui a ligué toutes les oppositions contre lui. Et puis son court passage à la tête du gouvernement a été marqué par des fautes de communication et un scandale où il aurait couvert des violences physiques et sexuelles dans un établissement scolaire privé au moment où il était à la fois ministre de l'éducation, président du conseil général du département où se situe cet établissement (et donc en charge des collèges) et parent d'élèves dans ce même établissement. Largement impopulaire, personne ne l'a regretté. Macron aurait dû acter qu'un gouvernement assis sur une coalition entre ce qu'il reste de ses partisans et le parti LR ne peut pas amener de gouvernement stable. Partant de là, le plus raisonnable selon moi aurait été de donner sa chance à la gauche. Mais il a choisi un de ses plus proches, d'une certaine façon il s'est auto nommé premier ministre et la chute de ce gouvernement était inéluctable. Ce à quoi on ne s'attendait pas, en revanche, c'était qu'il chute avant même d'avoir prononcé sa déclaration de politique générale, 14 heures après avoir présenté la composition de son gouvernement. Le socle commun qui rassemblait macronistes et droite est maintenant mort. Emmanuel Macron peut maintenant nommer un autre premier ministre, logiquement issu de la gauche, ou un gouvernement technique, apolitique pour gérer les affaires courantes pendant un an et demi ou de nouveau prononcer la dissolution de l'Assemblée nationale sans garantie de majorité claire ou remettre lui même sa démission, car sa responsabilité dans cette crise est première. Et puis il faut quand même préciser que notre mode de scrutin majoritaire ne facilite pas le compromis mais encourage l'affrontement ce qui est exacerbé par le fantasme d'une grande partie de notre classe politique pour la présidence de la République. Et comme personne ne veut se griller avant la présidentielle, personne ne veut aider Macron. Ça tombe bien, il ne tend la main à personne.2 points
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Le problème c'est que les députés annoncent des votes d'opposition avant même qu'une quelconque proposition ait pu être faite. Donc c'est un vote d'opposition par principe. A partir de ce moment là, rien ni personne ne pourra jamais satisfaire une majorité. Ingouvernable.2 points
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Du grand guignol, la France est ingouvernable depuis des mois et elle le restera jusqu'en 2027. Les regards extérieurs sont critiques et les affaires se tarissent, comment faire confiance à la France dans tout ce cirque ??2 points
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