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Fraction

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À propos de Fraction

  • Date de naissance 28/12/1976

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    La Vérité n'est pas à notre service. Nous sommes au service de la Vérité.

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Réputation sur la communauté

  1. Pour que mon humanité devienne institutionnelle, dois-je rompre avec ma sensibilité ?
  2. Les victimes doivent laisser la trace de leurs ongles sur les murs de la cave de leurs bourreaux. Ce témoignage fera force d'hommage posthume. Mais moi, je ne suis pas une victime. Et j'éprouve un plaisir sadique et malsain à humilier les coupables d'une répression fulgurante, et à punir les assassins d'enfants d'un bain d'acide vengeur. Non, je ne suis pas un homme bien, je ne suis qu'un humain.
  3. En ce qui me concerne, Dieu lui-même a démissionné. Je suis irrécupérable. Je ne cherche plus l'amour, je cherche la paix. Le bonheur n'est pas une prérogative. La sécurité est un préalable à la liberté. Pour le bonheur, on avisera plus tard.
  4. Je suis conscient d'être incapable d'avoir raison tout seul. Je n'ai pas le complexe de Galilée. Mais la société m'apparait souvent comme une médiocratie ignorante. Il y a les bergers, les chiens, et le troupeau. Moi, je m'estime à la hauteur des bergers, malgré une audience parfois précaire. Je joue seul contre le Real de Madrid, je lui mets 10-0, et il ne touche pas un seul ballon. Je suis disposé à recevoir une leçon d'humilité, à condition qu'elle soit argumentée. Je suis un homme célibataire, et ma virilité finit parfois par sentir la chaussette sale. Mais mon autodiscipline est vigilante, et j'ai une exigence morale et mentale envers moi-même.
  5. Je me suis fait formater par les médias. "Ne réponds jamais à la question du journaliste. N'entre pas dans sa matrice. C'est à lui d'entrer dans la tienne. Contextualise sa question." Comprenez alors que je sois dans l'incapacité de vous répondre directement. Ce qui n'exclue aucune connivence entre vous et moi, à condition que cette impudeur se justifie par notre consanguinité.
  6. Les matérialistes impies jouissent d'un boulevard béant, cédé par la carence intellectuelle des philosophes littéraires évaporés. T'es un bonhomme ? Ca tombe bien, moi aussi. Tu crois que le prolétariat a le monopole de la valeur ? Mais c'est la bourgeoisie qui t'a employé et qui t'a coordonné. La valeur n'est pas matérielle ni objective. Le travail s'additionne. La décision se multiplie. La bourgeoisie est le levier multiplicateur du prolétariat.
  7. Je préfère emmerder les scientifiques plutôt que les philosophes. La philosophie française est devenue littéraire. Moi, j'ai lu le Petit Prince à 10 ans, mais la littérature, je m'en tamponne. Je suis un philosophe scientifique. Au départ, j'ai posté ce topic sur "science", mais je me suis fait censurer. Vous n'êtes que mon plan B, mais certains plan B se sont concrétisés en mariages heureux.
  8. Si tu connais la synchronicité, alors tu n'es plus innocent. Ca tombe bien, moi non plus. Laisse moi te conter une histoire que j'ai postée sur le forum de l'asile : La conscience est partout chez elle. Les matérialistes sont hémiplégiques. Leur arrogance n’a d’égale que l’Inquisition de leurs bourreaux. Moi, j’adore les emmerder : soit ils s’écrasent, soit ils perdent leurs moyens. On sait que la conscience détermine l’objet observé, c'est la mécanique quantique. Ça, c’est l’échelle micro. On sait également qu’il existe une synchronicité entre le mental et le physique : « il n’y a pas d’amour au hasard ». Ça, c’est l’échelle macro. Nous sommes tous psychotiques, la normalité n'est qu'une chimère. Le schizophrène surinterprète son environnement. Mais il a raison de se tromper. Parce que son environnement est un acteur explicit de sa psychose. Avec ma femme, c’est la guerre des nerfs. Enrhumée, elle s’est assise à côté de moi, et elle a éternué dans ma direction. Moi, parano, j’en ai interprété qu’elle l’avait fait exprès pour me contaminer. C’est évidemment faux, il s’agit là d’un procès d’intention fondé sur la peur. Mais ce qui retourne le cerveau, c’est que si je n’avais pas dû interpréter cela, alors elle ne se serait jamais assise à côté de moi. Ma peur fut alors rétroactive !
  9. Je suis porteur d'un témoignage que l'univers médiatique feint d'ignorer. On pourrait synthétiser ce témoignage ainsi : la synchronicité. Je vous invite à vous documenter sur ce sujet. Ce sera là l'introduction d'une révolution déterministe qui vous initiera à une sagesse directrice vers l'omniscience.
  10. Le destin est un contrat entre le sujet et l'objet. Et cette contractualisation est légitimée par un tiers normatif. Quand je parle de "choisir son destin", il ne s'agit pas de toute-puissance. Il s'agit de responsabilité individuelle. Non, je ne suis pas l'enfant de mon déterminisme, je ne suis pas une victime ni un spectateur. Je suis acteur de mes choix, malgré l'évidence que les paramètres de ces choix me dépassent parfois.
  11. La solitude est une émancipation. Mais elle est douloureuse, c'est un deuil. A chacun de choisir son destin. Moi, je me suis trop engagé, et à 48 ans, j'ai déjà franchi le point de non retour. Peut-être même que ce choix s'est effectué le jour de ma conception.
  12. Je suis un renégat. Et je vous conseille de ne pas suivre mon chemin. Je me suis attaqué à plus fort que moi. Je crois en la loyauté du fort, mais moindrement en la moralité du destin.
  13. Le corps humain n'est pas qu'un ensemble de cellules ontologiquement dissociées. C'est un tout unifié et autopoïétique. Ce qui rend cette unification cohérente n'est pas physicaliste, mais fonctionnaliste. Or, le physique est en amont, mécaniste, et la fonction est en aval, finaliste.
  14. Le Grand Schtroumpf, dans son infinie bienveillance, a plafonné votre âge mental. Non, vous n’avez pas besoin d’esprit critique. Ça vous rendra malheureux. Vous avez besoin d’un narratif épanouissant. Et la dissidence critique est l’ennemie de ce narratif. L’antagonisme est ontologique. Le vrai est le complément d’objet du juste. Or, le juste est un immanent du bien. Donc, le bien se réserve le droit de censurer le vrai en cas de nécessité existentielle. Le scénario matérialiste fait consensus, bien qu’il soit immanent au scénario spirituel. Mais qui accepterait de vivre dans un monde que seul 1 homme sur 1000 peut comprendre ? Faire société implique une réalité commune intuitive, et immédiatement évidente. Cependant, je vais tenter de debunker ce scénario chosifiant dans ses dimensions les plus suspectes. 1_C’est l’univers qui a créé l’homme, c’est la niche qui a créé le chien. Il s’agit là d’une imposture ontologique, d’une forme qui se travestit en notion, d’un langage qui mime trop mal la pensée. Il ne s’agit pas d’un défi de complexité, mais bien d’une dénaturation perverse. La conscience n’est pas un « quoi », c’est un « qui ». L’univers n’est pas un « où », c’est un « pour ». Le monde physique n’est que l’interface pédagogique de ce « qui » et de ce « pour ». 2_ Les dés sont jetés depuis le Big Bang, ce règne de la connerie absolue. Mais si un univers a joué 100 milliards de fois aux dés en tombant systématiquement sur 6, il est vraisemblable qu’il ait commencé par la fin. 100 milliards d'étoiles dans 100 milliards de galaxies, ça ne résout pas l'explosion combinatoire de l'improbabilité de l'émergence humaine, n'importe quel informaticien vous le dira. Le Principe Anthropique est tautologique : si l’observateur existe, alors les conditions nécessaires et suffisantes à cette observation existent elles aussi. Maintenant, on peut dynamiser ce principe : plus ma conscience est rentable, plus sa condition se plastifie, se fonctionnalise, et se médiatise. 3_L’homme n’est qu’une nano-poussière accidentelle que l’univers méprise. Mais si l’on appliquait une anamorphose fonctionnelle à l’homme et à l’univers, alors l’homme serait infiniment plus grand que l’univers. Le volume spatial du sens est négligeable, au point d’en n’être ni grand ni petit, ni lourd ni léger. Le sens est intellectuellement réductible à un rapport rationnel de type « conscience / champ du crédible », ou encore « conscience / champ du bien ». 4_ L’intelligence n’est qu’un calcul, et un langage peut penser par lui-même. Mais l’intelligence formelle n’est que le plastique de l’intelligence notionnelle. L’animation de l’intelligence est notionnelle et dimensionnelle, elle n’est pas linguistique. GPT énonce des vérités référencées et entraînées, mais il n’est pas animé par la véracité, il ne se pose pas de questions. Or, la conscience n’est pas dans la réponse, mais dans la douleur de la question. 5_Le plus fort, ce n’est pas Trump, le plus fort c’est le moustique, c’est la grippe espagnole, c’est le sursaut gamma. Le plus fort, c’est le plus con. Mais si les bactéries avaient le droit de nous bouffer, alors les pluricellulaires n’auraient pas fait long feu. Nous évoluons dans le même espace physique, mais pas sur le même plan fonctionnel. Et lorsque Robocop tente de tirer sur son concepteur, il se tétanise, il perd sa motricité.
  15. Je me suis aperçu trop tard que je m'étais trompé de connecteur. Le véritable connecteur c'est A, et non pas le "ou" inclusif. La table de vérité de ce connecteur c'est {A vrai B vrai} = vrai ; {A vrai B faux} = vrai ; {A faux B vrai } = faux ; {A faux B faux} = faux Mais ça ne change rien à l'idée directrice : douter c'est croire. Il existe 16 connecteurs binaires, dont je vous conseille la lecture d'un certain Jean Salem, "Introduction à la logique formelle et symbolique". J'ai peur que votre entêtement à pinailler sur un formalisme aussi basic soit vain. Il ne s'agit pas d'être d'accord ou pas d'accord, il s'agit de maîtriser la logique formelle ou pas. Je reconnais à la fois mon erreur et son insignifiance : cette erreur ne compromet pas l'idée. Je préfère rebondir sur une de vos idées plus féconde. Vous mentionnez la croyance en Dieu en stipulant que les athées ne sont pas croyants. Pourtant ils croient que de Dieu n'existe pas, donc ils croient quelque chose, ils croient en la vérité de la proposition "Dieu n'existe pas". Il n'y a guère que les règnes minéral et végétal qui ne croient rien. Cette méprise relève d'une mauvaise interprétation épistémologique. Dans une démarche rationnelle, la charge de la preuve revient à celui qui déclare une existence soit non nécessaire soit non suffisante. Mais cette imputation de la charge de la preuve ne vaut pas pour un "Dieu n'existe pas". Elle vaut pour un "Dieu n'existe pas a priori, jusqu'à preuve (ou démonstration) du contraire". L'athée croit en quelque chose, par exemple les scientifiques croient en la néguentropie initiée par le Big Bang. Le Big Bang est une abduction, et le fait qu'il soit corroboré par certaines observations n'en fait pas une certitude rigoureuse. Il existe des abductions concurrentes, comme l'idéalisme, le créationnisme, ou le solipsisme, susceptibles de suffire à l'observation, voire d'en devenir une nécessité. L'épistémologie est l'arbitre de la connaissance, dont la science est l'enfant surdoué, mais science dont le parricide n'est pas légitime.
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