Aller au contenu

Dessinateur

Membre
  • Compteur de contenus

    667
  • Inscription

  • Dernière visite

À propos de Dessinateur

  • Date de naissance 22/08/1947

Informations Personnelles

  • Sexe
    Homme
  • Lieu
    Carantec 29660 (France)

Visiteurs récents du profil

4 317 visualisations du profil

Dessinateur's Achievements

Forumeur expérimenté

Forumeur expérimenté (11/14)

  • Serial Poster Rare
  • Très populaire Rare
  • Commence des conversations
  • Dévoué Rare
  • Collaborateur Rare

Badges récents

469

Réputation sur la communauté

  1. J'aime pas les charlatans
  2. La France, comme l'Allemagne, ont une attitude atlantiste depuis 80 ans. Macron et ses prédécesseurs sont alignés sur les USA en matière de défense (OTAN). L'Union Européenne s'est mise hors jeu dès le début en sabordant tous les efforts diplomatiques pour une solution pacifique. Trump a rebattu les cartes et s'apprête à se désengager partiellement de l'agence atlantique. Il tente de rétablir des relations bilatérales avec Moscou. Et Macron s'entête à faire de la Russie un ennemi menaçant la sécurité de l'Europe. Ce n'est pas comme ça qu'on avance vers une paix durable.
  3. "Des colons russes", vous allez un peu vite ou vous vous laissez entrainer par votre partialité. La plupart sont nés là et beaucoup ont de la famille des deux cotés de la frontière. Le Donbass, par exemple, était une région minière prospère qui attirait la main d'œuvre. Mais après le démantèlement de l'URSS, les installations sont devenues obsolètes faute d'investissements. Les jeunes sont retournés en Russie mais les vieux sont restés. Ils n'ont jamais vécu en Russie, mais ils se sentent russes par leurs origines et leur famille.
  4. D'un point de vue juridique, c'est un peu plus complexe. Il y a deux notions fondamentales qui se contredisent. Le droit des peuples à disposer d'eux même et l'intégrité territoriale des nations reconnues par l'ONU. Il faut défendre le droit international en toutes circonstances et surtout quand il est bafoué. Mais dans le cas des républiques séparatistes, on a assisté à des exactions de milices paramilitaires ukrainiennes sur des populations d'origine russe, et d'autre part, un soutien logistique et financier de la Russie aux séparatistes. Le rôle du Kremlin constituait une ingérence étrangère dans les affaires de l'Ukraine. D'un point de vue juridique tout le monde a tord. Le démantèlement de l'URSS a laissé certains problèmes non résolus. Les ukrainiens d'origine russe sont largement majoritaires dans les départements de l'est. Mais leur sécurité était régulièrement menacée par des milices avec la complicité de Kiev. Les accords de Minsk ont tenté d'amorcer une solution pacifique. Mais personne ne les a respectés. L'Amérique de Joe Biden a jeté de l'huile sur le feu et Poutine a déclenché l'irrémédiable. Aujourd'hui, on imagine mal comment revenir en arrière.
  5. Personne n'a respecté les accords de Minsk. Ni les ukrainiens dont les milices paramilitaires se sont livrées à des exactions sur la population d'origine russe, ni les russes qui ont annexé la Crimée. Pour ceux qui répètent en boucle que la guerre a commencé en février 2022 par l'invasion russe, il faut rappeler que cette guerre avait commencé depuis longtemps et avait fait 10 000 morts du coté prorusse (Selon l'ONU). C'est vrai qu'il n'y avait pas de troupes russes dans le Donbass avant 2022, mais les séparatistes étaient soutenus par Moscou. La Russie a fourni une aide logistique aux républiques indépendantes autoproclamées. L'Ukraine a subit la double ingérence de puissances étrangères. L'ingérence américaine qui a couté des millions de dollars pour soutenir la "révolution orange" et les manifestations de Maïdan, et l'ingérence russe dans les oblasts de l'est.
  6. Est ce que le meilleur moyen de faire avancer des négociations de paix entre l'Ukraine et la Russie, c'est de réunir les "volontaires" antirusses à Kiev ? Et pourquoi les américains sont absents ?
  7. La plupart des observateurs remarquent que cet accord symbolique n'a aucune chance d'être appliqué un jour. C'est ce qu'on appelle un accord cadre. C'est à dire une déclaration de principe qui ne précise pas les conditions précises de son application, ni le délai de mise en œuvre. On peut se demander ce qui a motivé les partenaires américains et ukrainiens pour signer ce texte. Zelensky n'a pas cédé aux prétentions initiales de Trump, et Trump ne s'est pas engagé à soutenir militairement l'Ukraine. Tout ça, c'est de la communication. Mais ça ne fait pas avancer la médiation entre les belligérants.
  8. La Physique est une science. Il n'y a pas de physique française, car la science n'a pas de nationalité. S'il y a des croyances qui n'ont rien à voir avec la science, c'est qu'on ne peut rien avoir à en tirer. On peut tout au plus convenir que la connaissance scientifique soit différente d'une communauté à l'autre. Mais les lois de la physique sont universelles par définition.
  9. Jusqu'ici, l'Union Européenne était tenue à l'écart des discussions. Les européens n'ont pas été invités à participer aux négociations de Riyad et Constantinople entre russes et américains. Trump a délibérément mis Bruxelles hors jeu. J. D. Vance est même venu nous dire en face tout le mépris que son administration a pour nous. Macron a rassemblé les "volontaires" pour tenter de faire valoir ses prétentions internationales. Mais son projet de "réassurance" est mort-né. Après la guerre, le seul maintien de la paix acceptable par les belligérants, c'est celui des casques bleus de l'ONU. L'Union Européenne avait un rôle à jouer avant la guerre pour favoriser une médiation. Mais l'alignement sur les américains a définitivement relégué l'Europe au rang de supplétif. Notre diplomatie n'a plus les moyens d'intervenir dans un processus de paix. Faute de médiation, c'est la loi du plus fort qui prévaut.
  10. Pour qu'il y ait de véritables négociations de paix, il faudrait déjà réussir à faire une trêve avec un cessez-le-feu respecté. On a vu que ce n'était pas d'actualité. Cela reviendrait à figer le contrôle des territoires de part et d'autre de la ligne de front actuelle. Ce que, ni les russes, ni les ukrainiens, n'acceptent. Le plan de paix américain n'est donc pas réaliste dans l'état actuel. Mais il pourrait évoluer en raison des humeurs de Trump.
  11. Comment voulez vous discuter de paix si les russes ne participent pas à la rencontre ? En supposant que les ukrainiens et leurs homologues américains, britanniques et français se mettent d'accord sur un cadre de paix, ça servirait à quoi ? Peut on raisonnablement envisager que Poutine signe un traité de paix sans avoir été invité à le négocier ? Peut on sérieusement croire que ces réunions de Londres, après Paris, servent à autre chose qu'à estomper les divergences du clan occidental ?
  12. Evidemment, la Russie n'a pas les moyens d'envahir et d'occuper l'Europe. Elle n'aurait d'ailleurs aucun intérêt à le faire. Il faut laisser ces élucubrations à ceux qui ont besoin de se faire peur du grand méchant loup. comme a dit le pape François: "les aboiements de l’OTAN à la porte de la Russie ont pu pousser Moscou à mal réagir et à déclencher le conflit". Trump a fait rentrer le molosse à la niche. Mais les "volontaires" de la "réassurance" veulent prendre la relève. Le caniche se prend pour un loup. Le jour de gloire est arrivé.
  13. Ces consultations n'ont jamais été légitimées par l'ONU. La Résolution 376 du Conseil de sécurité de l'ONU reconnait la souveraineté des Comores sur Mayotte. La résolution a été votée à l'unanimité des votants. La France s'est abstenue. On va encore me dire que ça n'a rien a voir avec l'annexion de la Crimée. Mais quand on prétend donner des leçons aux autres, il faut balayer devant sa porte.
×