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Flatulence 9 - Le pet de vieille


Oncle_Julien

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Chères amies lectrices 
Chers amis lecteurs 

Toujours avides de connaissances, nous poursuivons ici nos époustouflantes découvertes culturelles, anatomiques et scientifiques. Enrichissantes.  Après les études précédentes qui ont tourné autour du pet clair, du pet aspiré ou encore du pet moyen, il nous faut approfondir ici le "semi-vocal".  Le pet "semi-vocal" est souvent émis discrètement. Ce qui ne l'empêche pas de se répandre dans l'air ambiant avec une certaine persévérance.  Rapidement son parfum devient nauséabond si on ne prend le soin de créer un courant d'air. En hiver, enrhumé, ce pet reste très supportable. 

Le pet "semi-vocal" est le plus souvent constitué d'une matière bien sèche et parfaitement déliée. Ce pet se porte en douceur jusqu'à sa sortie. Si l'orifice est étroit, ce pet émettra un léger sifflement en s'échappant. Comme d'une soupape de cocote minute. Il risque d'être plus humide. Hors, chacun sait qu'un pet humide est infiniment plus désagréable qu'un pet sec. La matière homogène d'un pet "semi-vocal" est sans risque. La qualité de la matière qui le compose est toutefois beaucoup plus médiocre que le pet "vocal". Nous allons donc approfondir ce sujet délicat. 

Bonne découverte
 

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Le pet de vieille - (Semi-vocal) - 

La légende populaire dit de ce pet qu'il est d'un commerce si désagréable qu'on ne trouve nul marchand pour tenter de le proposer à la vente. Nul étal de marché, nulle vitrine pour proposer à une éventuelle et rare clientèle le "pet de vieille". Evidemment personne pour y mettre le nez. Toutefois, même si le produit reste en vente libre, peu d'amateurs se portent acquéreurs du "Semi-vocal". Le "pet de vieille" est donc peu prisé. Pas de collectionneur pour se vanter d'en posséder quelques spécimens "vintages" ou encore "pièce unique". Rien de tout cela. Il intéresse peu. 

Le "pet de vieille" présente une articulation soufflée qui le rend souvent peu audible. Confinés dans les "couches-confiance", il est plutôt sourd. Aussi, lorsqu'on se met à en percevoir les premiers fumets, il est souvent déjà trop tard. On peut alors humer cette lointaine senteur persillée. La sonorité du "pet de vieille" est souvent distinctive en raison de sa provenance. Elle n'est pas la même à Paris, qu'à Dijon ou encore à Brest. La sonorité sourde du "pet de vieille" de Lyon est beaucoup plus étouffé que celle du "pet de vieille" de Calais. Plus secrète que celle de Morteau. 

Le "pet de vieille" se distingue le plus souvent par trois catégories dument établies. Ce sont des catégories qui sont répertoriées depuis longtemps. 1 - Le "pet de vieille" en diphtongues. Plus la matière est sèche, plus la sonorité sera identifiable, claire, nette et précise. Rappelant le violoncelle. 2 - Le "pet de vieille" en voyelles. Plus la matière sera humide et plus la sonorité sera perturbée. Cela altère fatalement la qualité de la plénitude. 3 - Le "pet de vieille" en consones. Avec celui-ci, tout réside dans la force de propulsion. C'est le fameux pet philharmonique de l'oreille absolue. 

Le "pet de vieille" résonne le plus souvent en Fa#. Longuement modulé, ce pet en dièse surprend l'auditeur par la finesse de son articulation. Ce dernier tient à la fois du pet clair et aspiré qui a fait la réputation de la maison de retraite "Les Mimosas" dont les concerts sont fort prisés. Ordinairement le pet diphtongue reste sans odeur. Ou alors une discrète odeur de lard fumé au bois de hêtre qu'on retrouve en Franche-Comté. Il se peut parfois qu'un mauvais repas engendre quelques putréfactions malheureuses. C'est très rare. La sonorité est celle de la contre basse. 

Souvent, lors de ces fameux concours de tarots organisés dans les maisons de retraites, quelque amis facétieux lâchent de mauvaises tonalités. Nous gardons en mémoire ce fameux concours de tarot de la maison de retraite "Les Roses" dont les fausses notes engendrèrent un vrai pugilat. Le chef d'orchestre, agitant sa baguette demandant aux participants de s'accorder au LA 440, fut accablé de pets en Do#, en Si bémol eu en La#. L'article paru dans la presse régionale le lendemain relate la bagarre générale qui s'en suivie. Des déambulateurs étaient jetés par les fenêtres. 

Le retour au calme ne fut assuré de justesse que par le spectacle improvisé d'un ambulancier pétomane dont le talent mit tout le monde d'accord. Il proposa le répertoire de Miles Davis dans son intégralité. Les pensionnaires retrouvèrent leur bonne humeur naturelle. Et même leurs dentiers. Ce fait divers décida les pouvoirs publics à autoriser le "pet de vieille" quel qu'en soit les circonstances. Au nom de la tolérance la plus fondamentale. Le "pet de vieille" reste ce petit "tonnerre de poche" dont la vertu de salubrité publique n'est plus à démontrer. Et reconnu depuis la loi de 1952... 

Pour conclure, rappelons que l'odorat le plus fin distingue peu le "pet de vieille" du "pet de vieux". C'est souvent un agrégat de matières bien sèches. Aussi, il est tout à fait inutile d'épiloguer sur une différence qui affecte peu les amateurs ou encore les connaisseurs. Ces pets restent anecdotiques. Souvent, toutes les causes des "pets de vieilles" ou des "pets de vieux", trouvent leurs origines dans les tubercules, oignons, carottes, ou navets. Ces aliments qui sont à l'origine de ces sonorités sourdes, profondes et étouffées ne doivent pas être rejetés. Les barytons en font donc grand cas.

Oncle Julien

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