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Mal-Voyant

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À propos de Mal-Voyant

  • Date de naissance 10/05/1977

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  1. détend-toi bien Jane ! serpente bien, jusqu'à faire univers impénétrable, insondable ... Porte de la souveraineté ... mystère inépuisable ... l'un des deux a absorbé l'autre... Là-bas, au bout de l'interminable jetée, Telle vos noirs prunelles, Un phare brille de mille feux ... Torrent sans repos... Dehors tout l'univers résonne, l'heure est venue, la cloche sonne... La solitude était une étoile en moi Qui ne s'éteignait pas... Réjouissance ... La nuit sort d'un éclair ... Larme brûlante ... paradis cruel ... Comme brûlés par un soleil déchaîné ... l'ami... Au milieu du torrent brillant débordant de vitalité, ...la lune ronde, erre, désorientée. immense lassitude. Ébranlement et trouble dans les étoiles où vents et neiges violents creusent et balaient mille ruelles mortes. Tombe une pluie de terre. Le sel durci est broyé et coloré en rouge sang, mon cerveau semble un paratonnerre, le squelette s'y effondre et se transforme en gouttes de lumière. Je suis planté en terre, tel un aspic exilé, dans une immobilité de stupa. Jusqu'à la grâce du ciel. C'est lorsque le corps est fatigué au point de s'effondrer que l'esprit devient brillant, comme une pièce d'argent. Quand la brume nicotine pénètre dans mon ventre rongé par les vers, alors naturellement ma cervelle s'éclaircit telle une feuille blanche. Sur celle-ci j'avance des mots d'esprit et des paradoxes comme les pions d'un jeu de Go. Le bon sens est haïssable, et il est une maladie. Je projette encore de faire ma vie avec une femme. ...Un couple: Mâle et femelle Sur l'immortelle terre d'exil, une branche se dresse. La phanérogame y fleurit. Plante singulière d'avril. Trente révolutions. Trente fois le miroir limpide à double face réfléchit l'avant et l'après. La pleine lune se hâte de décliner, nuit après nuit, vers cette terre qui rit comme un bourgeon naissant. ... Bonne après-midi, Mal-Voyant.
  2. L'homme saint par sa perspicacité insondable a continué l'œuvre du ciel, s'élève au dessus des mœurs courantes... Les cent fleuves étudient la mer et rejoignent la mer, mais les collines étudient les montagnes sans parvenir à les rejoindre c'est pourquoi il est mauvais de se donner des limites. Comment faire face à l'immense ? En commençant par l'infime. Comment faire face au lointain ? Par le proche. Par où peut-on donc rentrer? -Christ est la porte. -êtes-vous une porte? La porte! La porte! ma seule crainte est d'être une porte que l'on ouvre pas. Passionnément, Mal-Voyant.
  3. Tout est voyage... Comment naitre sans le ciel, comment naitre sans la terre ?!!
  4. Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas... chaque visage est façonné par toute une vie de désirs refoulés, de tourments cachés, de mensonges entretenus, de cris contenus, de sanglots ravalés, de chagrins niés, d'orgueil blessé, de serments reniés, de vengeances caressées, de colères rentrées, de hontes bues, de fous rires réprimés, de monologues interrompus, de confidences trahies, de plaisirs trop vite survenus, d'extases trop vite évanouies. Chaque ride en porte la marque aussi sûrement que les anneaux d'un arbre. C'est tout cela que le visage révèle de la personne, à son insu, malgré l'effort surhumain qu'elle déploie quotidiennement pour le cacher. Chaque jour, il faut repartir de la feuille blanche, plonger en soi, se mettre en quête de vérité et de beauté.... L'âme ? C'est bien par elle que la vraie beauté d'un corps rayonne , c'est par elle qu'en réalité les corps qui s'aiment communiquent . Un seul regard reprend tous les regards Un seul mot libère tous les échos Un seul geste rompt l'unique fièvre Un seul geste rouvre toutes les veines Nul sang n'est perdu nulle chair vaine Qui veut gravir une montagne commence par le bas. Saisir l'essentiel de l'essentiel... Pour être plus juste... Mal-Voyant.
  5. Pierre Soulages, né le 24 décembre 1919 à Rodez, est un artiste peintre et graveur français. Associé depuis la fin des années 1940 à l'art abstrait, il est particulièrement connu pour son usage des reflets de la couleur noire, qu'il appelle « noir-lumière » ou « outrenoir ». Il est l'un des principaux représentants de la peinture informelle. En 2014, François Hollande le décrit comme « le plus grand artiste vivant dans le monde ». 2019 : Grand prix du rayonnement français. Membre honoraire étranger de l'Académie américaine des arts et des lettres (1979) Grand-croix de l'ordre national du Mérite (1999) Austrian Decoration for Science and Art (en) (2005) Grand-croix de la Légion d'honneur (2015), grand-officier en 201159) Médaille d'or de la Renaissance française (15 mai 2019) Ordre du Soleil levant de quatrième classe, Ruban d'or et Rosette (2 novembre 2020) L’œuvre vit du regard qu’on lui porte. C'est ce que je fais qui m'apprend ce que je cherche. Elle ne se limite ni à ce qu’elle est ni à celui qui l’a produite, elle est faite aussi de celui qui la regarde. Ma peinture est un espace de questionnement et de méditation où les sens qu’on lui prête peuvent venir se faire et se défaire. Un jour je peignais, le noir avait envahi toute la surface de la toile, sans formes, sans contrastes, sans transparences. Dans cet extrême j'ai vu en quelque sorte la négation du noir. Les différences de texture réfléchissaient plus ou moins faiblement la lumière et du sombre émanait une clarté, une lumière picturale, dont le pouvoir émotionnel particulier animait mon désir de peindre. Mon instrument n'était plus le noir, mais cette lumière secrète venue du noir. Enfant, j'aimais peindre, dessiner. On me donnait des couleurs mais je préférais tremper mon pinceau dans l'encrier. "Que dessines-tu ?" m'avait demandé ma mère, en me voyant peindre à l'encre noire. J'avais répondu "De la neige." Tout le monde avait bien ri, mais j'avais saisi quelque chose, le contraste. L'artisan sait toujours où il va. L'artiste, pas forcément Il faut surtout se garder de répéter ce qui a réussi. On tombe très vite dans son propre académisme. Tous les académismes sont mauvais. Mais le pire, c’est encore celui de soi-même. Outrenoir : le noir devient émetteur de clarté. Ce sont des différences de textures, lisses, fibreuses, calmes, tendues ou agitées qui captant ou refusant la lumière font naître les noirs gris ou les noirs profonds. Le reflet est pris en compte et devient partie intégrante de l'œuvre : il y intègre la lumière que reçoit la peinture et la restitue avec sa couleur transmutée par le noir. Ces relations entre les formes sont un transfert de relations de l'univers à une autre signification. Dans ce qu'elle a d'essentiel la peinture est une humanisation du monde. Dans ces peintures, les Outrenoirs, la toile se fait devant vous, en fonction de vous, au moment de votre regard et à l’endroit où vous la découvrez. Si vous faites un pas de côté, ou si l’éclairage change, que le soleil tourne ou que le soir tombe, la lumière et son espace s’en trouvent complètement transformés. Si l'on sait qu'on ne sait pas, si l'on est attentif à ce que l'on ne connait pas, si l'on guette ce qui apparaît comme inconnu, c'est alors qu'une découverte est possible. (...) je peins d'abord pour moi ; je ne crains pas de le dire, c'est pour que ma vie soit possible. Je peins parce que j'ai besoin de peindre. Mais je considère que ma peinture ne devient de l'art qu'à partir du moment où elle est vue, où elle est regardée par d'autres et où elle est comme une œuvre d'art c'est à dire comme une chose que d'autres regardent et vivent à leur manière. Il y a la raison qu'on invoque de se mettre à la portée d'un public. Je n'ai jamais cru à cette façon de traiter le spectateur en sous-développé, d'inventer un langage puéril, un langage de nourrices qui parlent à des enfants. S'il y a une éducation à faire, un culture à donner, ce n'est pas aux artistes que cela incombe. Ces peintures ont d'abord été appelées Noir-Lumière, désignant ainsi une lumière inséparable du noir qui la reflète. Pour ne pas les limiter à un phénomène optique, j'ai inventé le mot outrenoir, au-delà du noir, une lumière transmutée par le noir et, comme outre-Rhin et outre-Manche désignent un autre pays, outrenoir désigne aussi un autre pays, un autre champ mental que celui du simple noir. Soulages croit-il en Dieu ? Peu importe d'ailleurs. Homme de foi, qui en douterait, la foi, et donc la croyance, pour cet homme, c'est cette part de lui-même, sinon son être entier qui, depuis qu'il crée, aspire à la lumière et n’œuvre que pour elle ... à travers le noir ou, plutôt par le biais des éclairs lumineux que développe son noir bourrelé d'effets et de matière. J’aime l’autorité du noir. C’est une couleur qui ne transige pas. Une couleur violente mais qui incite pourtant à l’intériorisation. A la fois couleur et non-couleur. Quand la lumière s’y reflète, il la transforme, la transmute. Il ouvre un champ mental qui lui est propre Plus les moyens sont limités, plus l'expression est forte. Après tout un arbre noir en hiver c'est une sorte de sculpture abstraite. Ce qui m'intéressait était le tracé des branches, leur mouvement dans l'espace. clair-obscur. Transparence. La pratique est inséparable de l'art qui se fait jour avec elle. Autrement dit, le fond et la forme ne font qu'un. Je n'ai cessé d'inventer des instruments, le plus souvent dans l'urgence. N'arrivant plus à produire quelque chose, je m'empare de ce que j'ai sous la main. La matière avec laquelle je travaille n’est pas le noir, mais la lumière qu’il émet vers le regardeur. [...] Je crois à l’importance du regardeur. « La peinture est un ensemble de formes sur lequel viennent se faire et se défaire les sens qu’on leur prête ». À 16 ans, dans une revue, j’ai découvert le bison d’Altamira [...] ce qui m’a étonné, c’est de prendre conscience que les premières peintures de l’humanité ont été produites dans le noir absolu des grottes. De la craie, ces hommes en avaient partout dans leur environnement. Mais ils fabriquaient du noir en brûlant, en broyant les os. Ils mettaient cette poudre en bouche et faisaient du crachis : mâchaient et crachaient. J’en ai eu l’expérience à Pech Merle avec Michel Lorblanchet. Je me suis aussi introduit dans un trou de lapin où l’on se glisse pour trouver un dessin visible par une personne seule, dans le noir… Avec ma passion du noir depuis l’enfance, ça m’a beaucoup plu d’apprendre ça. On y trouve aussi des tracés digitaux appelés ironiquement « macaronis ». On sent bien que l’homme qui les a gravés s’est fait plaisir en caressant profondément du doigt la terre humide des parois de la grotte. Comme en caressant un ventre, mais de l’intérieur. Un jour de janvier 1979, je peignais et la couleur noire avait envahi la toile. Cela me paraissait sans issue, sans espoir. Depuis des heures, je peinais, je déposais une sorte de pâte noire, je la retirais, j’en ajoutais encore et je la retirais. J’étais perdu dans un marécage, j’y pataugeais. Cela s’organisait par moments et aussitôt m’échappait. Cela a duré des heures, mais puisque je continuais, je me suis dit qu’il devait y avoir là quelque chose de particulier qui se produisait dont je n’étais pas conscient [...]. Je suis allé dormir. Et quand, deux heures plus tard, je suis allé interroger ce que j’avais fait, j’ai vu un autre fonctionnement de la peinture : elle ne reposait plus sur des accords ou des contrastes fixes de couleurs, de clair et foncé, de noir et de couleur ou de noir et blanc. Mais plus que ce sentiment de nouveauté, ce que j’éprouvais touchait en moi des régions secrètes et essentielles. Le rapprochement d’un noir et d’un bleu a toujours quelque chose d’assez sensuel, on s’y livre avec une certaine volupté. La peinture est avant tout une expérience poétique. C'est une métaphore ; elle ne se laisse pas expliquer, elle ne se laisse pas entamer par l’explication. Le noir, pour moi, est une couleur intense, plus intense que le jaune. Je suis allergique au passéisme. L'art du passé me passionne, mais toutes les tentatives de retour en arrière ne sont que des simulations. Et toute simulation n'est qu'une tromperie. L'idée de progrès n'a rien à voir avec l'art, mais l'art change constamment, parce que le monde change et la situation de l'homme aussi. Les intentions d’un artiste, comme les explications du spectateur, sont toujours de fausses clés. Elles n’abordent qu’un côté d’une oeuvre, elles n’entament pas l’énigme qu’elle est. Peintre français vivant le plus cher Dès le début des années 1980, la cote de Soulages affiche des enchères supérieures à 100 000 francs et, en 1986, on enregistre un score à plus de 500 000 francs. C'est ensuite l'enchère historique de 264 000 livres (soit 2,65 millions de francs de l'époque), prononcée en novembre 1989 à Londres sur un grand format de 196145. Le 26 juin 2013, après que sa toile, Peinture, 21 novembre 1959, s'est vendue à 4,3 millions de livres (5,1 millions d'euros) à Londres, il devient l'artiste français vivant le plus cher aux enchères. Le 6 juin 2017, sa toile Peinture 162 × 130 cm, 14 avril 1962 s'est vendue à 6,1 millions d'euros à Paris, devenant ainsi son œuvre la plus chère aux enchères. Le 15 novembre 2018, après que sa toile, Peinture 186 × 143 cm, 23 décembre 1959 s'est vendue à 11 millions de dollars, soit 9,2 millions d'euros, (battant le record de l'année précédente) à New York, il devient le premier artiste français vivant à dépasser la barre symbolique des dix millions de dollars, intégrant ainsi un club très fermé48. Le 4 octobre 2019, sa toile, Peinture 146 × 114 cm, 6 mars 1960 s'est vendue à 5,5 millions de livres (6,48 millions d'euros) à Londres. Le 27 novembre 2019, sa toile, Peinture 200 × 162 cm, 14 mars 1960 s'est vendue à 9,6 millions d'euros à Paris, surpassant le précédent record.
  6. Mal-Voyant

    Tadao Andō - Architecte

    Tu vas pas aimer le prochain article alors ! (Sur la couleur noir ! ) Dans tout les cas merci de ton intérêt, c'est très gentil ! Ps: Pour la citation c'est la traduction qui ne va pas, à mon avis; Regardes la citation juste avant. Mal-voyant.
  7. Tadao Ando - Architecte - Ancien boxeur professionnel - il a raccroché les gants en 1962 A une conception bien à lui de l'espace architectural, qui sollicite aussi bien les sens que l'esprit, l'âme que le corps. "Toutes ces expériences que l’on fait dans l’espace [l’entrée de la lumière, la pluie qui tombe] sont pour moi quelque chose de grandiose. Il faut que l’architecture accueille la joie de vivre des hommes", dit-il. "Sinon, notre corps n’est pas attiré vers elle". « Grâce aux règles géométriques, l’architecture s’autonomise et acquiert la paix ; grâce à l’introduction en elle des mouvements de l’homme et de la nature, elle devient elle-même mouvement. La géométrie projetée au sein de la nature revendique son propre caractère dans le contraste qu’elle crée avec la nature. Par la rencontre avec les lignes géométriques, la nature met en relief sa propre présence. Et grâce au dialogue né de la rencontre entre ces deux éléments, l’environnement, support de la vie quotidienne, trouve sa place. » « Je ne crois pas que l’architecture doit parler trop. Elle doit rester silencieuse et laisser la nature parler directement au travers du soleil et du vent. Ce que j’ai senti en observant des églises romanes, c’est que seule la lumière était l’espoir. J’ai créé l'Église de la Lumière en me demandant si le symbole de la communauté, ce n’était pas la lumière. » « Je suis allé souvent à Nara près d’Osaka, pour y admirer le temple de Todai-ji et son grand bouddha assis. Je suis allé à Kyoto voir le jardin zen du Ryoan-ji. j’ai contemplé le vide de ce jardin sec fait de sable et de roches, ce néant qui vous parle. J’ai admiré les maisons traditionnelles et le style sukiya, selon l’esthétique des pavillons de thé, qui recherche un lien entre l’habitat et la nature. Il existe beaucoup de ces lieux dans l’architecture japonaise où seuls les esprits peuvent vivre. Ces exemples m’ont incité à concevoir à mon tour des espaces qu’on ne trouve nulle part ailleurs. » « L’essence de l’architecture est d’ouvrir le cœur des gens et de les émouvoir de telle manière qu’ils soient heureux d’être sur terre. A l’instar de toute création humaine les édifices sont voués à se détériorer et à disparaître. On pourrait ainsi dire que l’histoire de l’architecture constitue un témoignage de la volonté que l’homme a de lutter contre ce destin. J’aimerais cependant, si cela m’est possible, réaliser des édifices qui dureront toujours, pas du point de vue matériel ou stylistique, mais qui resteront gravés dans le cœur des hommes. Qu’importe si une maison est inconfortable. Il faut que l’habitant se demande lui-même comment y vivre, avec le moindre confort. Ce que je souhaite construire, ce sont des espaces propices à inspirer des perspectives ou des paysages intérieurs. Je conçois pour cela des espaces interstitiels entre les parties fonctionnelles d’un bâtiment que j’ai appelés les « espaces fondamentaux des émotions ». Je sépare ainsi l’architecture de sa fonction. » "L'architecture est aussi affaire de spiritualité" Tadao Ando, star planétaire de l'architecture, dont l'oeuvre est à la fois ascétique et spectaculaire se confie à L'Express. Il évoque pêle-mêle ses années d'initiation, son admiration pour la France et sa foi en une architecture humaniste... Dans le nouveau millénaire, Ando aborde également le thème de la maison unifamiliale. Vue sur la mer. La maison 4x4 à Kobe (2003) est une « petite tour en béton armé (...) qui aborde la question de la minimisation - imposée par la rareté des terrains disponibles - des espaces de vie » Dans ce cas, la lumière, élément clé de sa poétique, joue un rôle décisif dans la définition de l’espace. À ce propos, Ando a affirmé : « La création de l’espace dans l’architecture est simplement la condensation et la purification de la puissance de la lumière. Dans mon travail, la lumière est toujours un élément critique dans la mise en scène de tout l’espace, car elle permet de créer des effets visuels inattendus ». "La culture est une énergie nécessaire à la vie, assure Tadao Ando. Elle seule donne la force de créer de nouvelles idées et apporte une plénitude profonde". « Je pense que l’architecture n’est pas une question de construction de bâtiments, mais de création d’espace. J’essaie toujours de réduire le plus possible tous les éléments matériels pour que l’espace lui-même puisse devenir riche et stimulant ». Des éléments récurrents dans les projets d’Ando : les effets lumineux, l’importance (y compris matérielle) des murs et des espaces de division, le « rapport entre la géométrie pure et les éléments naturels ». "On peut donner une forme à une idée, mais tout ce qui est physique est voué à disparaître […]. Dans deux cent ans, il ne restera pas grand-chose du Musée de Naoshima. Mais l’idée un peu folle de l’homme d’affaires qui a voulu faire de ces îles désespérément désertes un musée d’art contemporain d’envergure mondiale subsistera dans ses ruines" "Je réalise mes architectures en me demandant comment je pourrais concevoir des choses qui restent gravées dans l’âme des hommes pour l’éternité". Citation sur l'architecture: “Ainsi, durant les six mille premières années du monde, […], l'architecture a été la grande écriture du genre humain.” Victor HugoDe Victor Hugo / Notre-Dame de Paris “Ainsi voyez comme à partir de la découverte de l'imprimerie, l'architecture se dessèche peu à peu, s'atrophie et se dénude.” Victor HugoDe Victor Hugo / Notre-Dame de Paris “Je m'intéresse fort au progrès que peut faire cette petite architecture intérieure qu'on appelle l'ameublement.” Victor HugoDe Victor Hugo / Choses vues “Les temples érigés en l'honneur de la religion le sont, en vérité, en l'honneur de l'architecture.” Ludwig Feuerbach “L'architecture actuelle s'occupe de la maison, de la maison ordinaire et courante pour hommes normaux et courants. Elle laisse tomber les palais. Voilà un signe des temps.” Le CorbusierDe Le Corbusier / Vers une architecture “L'architecture est le grand livre de l'humanité, l'expression principale de l'homme à ses divers états de développement, soit comme force, soit comme intelligence.” Victor HugoDe Victor Hugo / Notre-Dame de Paris “Les plus grands produits de l'architecture sont moins des Ïuvres individuelles que des Ïuvres sociales ; plutôt l'enfantement des peuples en travail que le jet des hommes de génie.” Victor HugoDe Victor Hugo / Notre-Dame de Paris “Il est de règle que l'architecture d'un édifice soit adaptée à sa destination de telle façon que cette destination se dénonce d'elle-même au seul aspect de l'édifice.” Victor HugoDe Victor Hugo / Notre-Dame de Paris “L'architecture ne sera plus l'art social, l'art collectif, l'art dominant. Le grand poème, le grand édifice, la grande Ïuvre de l'humanité ne se bâtira plus, elle s'imprimera.” Victor HugoDe Victor Hugo / Notre-Dame de Paris “La vie intellectuelle est à la réalité ce que la géométrie est à l'architecture. Il est d'une stupide folie de vouloir appliquer à sa vie sa méthode de penser, comme il serait anti-scientifique de croire qu'il existe des lignes droites.” Jules RenardDe Jules Renard / Journal 1887-1892 “Inspirons, s'il est possible, à la nation l'amour de l'architecture nationale. C'est là, l'auteur le déclare, un des buts principaux de ce livre ; c'est là un des buts principaux de sa vie.” Victor HugoDe Victor Hugo / Notre-Dame de Paris “Chercher la raison de toute forme car toute forme a sa raison.” Eugène Viollet-le-DucDe Eugène Viollet-le-Duc / préface des Entretiens sur l’architecture, 1863 “Restaurer un édifice, ce n'est pas l'entretenir, le réparer ou le refaire, c'est le rétablir dans un état complet qui peut n'avoir jamais existé à un moment donné.” Eugène Viollet-le-DucDe Eugène Viollet-le-Duc / Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle Tadao Ando Architecte du silence.
  8. Sirielle et moi on a beaucoup de point commun (on est un peu monstre) Moi plus qu'elle, bien sûr... Crime translucide: comme des flèches de feu convergent de partout les couleurs de la méditerranée (Encerclé chaque fois par la lumière, je perds ma liberté au faîte de la liberté.) Pourquoi la lumière ne pourchasse-t-elle pas la lumière? Mettons nous ça dans la tête: Le cœur jette le sang (Or le crime est partout dans chaque lampe la nuit qui épie une étoile) Un vomitif dans les calices: Toujours! Je me rebelle, je me crève la peau, je tue l'autre, je le dépossède, je le soumets.(Est-ce que je me trahis avec un tel programme?) Le désir me ferme les yeux: La vengeance que prennent les corps sur l'âme qui ne s'accouple à l'âme que dans le feu du désir (Mais l'âme en érection ! les yeux écartelés! torturez! torturez-moi les yeux!) Passion Christique: La liberté sans peine, la liberté sans vertige n'existe pas-les peuples l'apprennent à leur dépens (Afin que mon poème soit Celui du sang - je loue ma peau - l'eau vive absout l'homme - va seule à la source te laver les yeux) Dans le tombeau de lumière: Le bateau s'en va les cales ont une odeur de sueur (Battements du tambour - Je donne à mes frères leurs yeux propres) Longtemps je suis resté sans visiteur: Dernier croissant de lune-mon corps vide était la vérité-en mars la neige tombe immaculée (Encerclée de nostalagie) Chaque fenêtre est tout à fait un Dieu: Sur chaque fenêtre de l'école primaire le soleil brille (Suivez le chemin que vous vous êtes ouvert. Suivez-le pieds nus. Marchez en vous piquant.) La mer est un opéra: Entrez dans la danse loin, très loin elle vous emportera (Au pied de la colline le bruit d'un joli ruisseau où les enfants jouent et qui ne sait pas que bientôt c'est la mer) A l'ombre d'un arbre: On ne peut que s'allonger pour un moment-levant des yeux naïfs vers lui (Un arbre étend ses branches Largues et longues) Étendues sous le ciel Prenant tout le soleil Venant des cieux. Chaque feuilles sous le soleil Prend une couleur jaune-verte Mêlée de soleil A tel point Que l'ombre de l'arbre En devient brillante. L'arbre étend ses branches larges et longues Étendues sous le ciel Avalant toute la passion Venue du ciel. Chaque feuille l'avale Jetant comme une ombre fraîche Qui coule comme une rivière A ses pieds. Cordialement, Hannibal.
  9. Mal-Voyant

    En psychiatrie

    T'inquiète gourouman est là ! La souffrance cesse dès la perception de ce qui est... Comprendre cette souffrance — qui n'est ni à vous ni à moi, qui n'est pas non plus impersonnelle ou abstraite, mais réelle, et partagée par nous tous — est une chose qui requiert une grande pénétration, une grande lucidité de perception. Et la fin de cette souffrance apportera naturellement le bien-être, tant intérieure qu'extérieure. Si je comprends la souffrance, j'y deviens sensible, je deviens attentif à tout, non seulement à moi-même, mais à ceux qui m'entourent, à ma femme, à mes enfants, à l'animal, au mendiant. Mais nous ne voulons pas comprendre, et cette fuite devant la souffrance nous engourdit l'esprit et nous finissons par nous endurcir. Le fait est que cette souffrance, si elle n'est pas comprise, nous engourdit l'esprit et le cœur, et nous ne comprenons pas la souffrance parce que nous voulons y échapper; — tout est bon pour échapper à ce qui est... Pourtant, comprendre la souffrance ne consiste pas à en découvrir les causes. Tout homme est à même de connaître les causes de la souffrance : sa propre inconséquence, sa stupidité, son étroitesse d'esprit, sa brutalité, et ainsi de suite. Mais si je regarde la souffrance elle-même sans désir de réponse, que se passe-t-il alors ? Alors, n'étant pas en position de fuite, je commence à comprendre la souffrance; mon esprit est attentif, alerte, vif, aiguisé, ce qui veut dire que je deviens sensible, et parce que je suis sensible, j'ai conscience de la souffrance des autres. La souffrance est là — parce qu'on ne m'aime pas, ou que mon fils est mort, que sais-je encore. Une part de moi-même veut savoir pourquoi, exige une explication, veut connaître les raisons, les causes. Une autre, pour des motifs divers, souffre atrocement. Mais il en existe une autre encore, qui veut se libérer de la souffrance, qui veut la transcender. Nous sommes cet ensemble de choses, n'est-ce pas ? Et si une part de moi-même rejette la souffrance, lui résiste, tandis qu'une autre cherche des explications, s'empêtre dans des théories et une autre encore fuit le fait — alors comment puis-je comprendre la totalité de la souffrance ? Ce n'est que lorsque je suis capable de comprendre pleinement qu'il m'est possible d'être libéré de la souffrance. Mais si je suis écartelé entre des tendances contradictoires, alors la vérité m'échappe... Je vous en prie, écoutez très attentivement, et vous verrez qu'en présence d'un fait, d'une vérité, la compréhension apparaît uniquement lorsque je suis capable d'appréhender ce tout, sans division — et non lorsqu'il y a séparation entre la souffrance et le « moi » qui l'observe. Voilà la vérité Lorsque je ne la nomme pas, lorsqu'il n'y a pas de peur suscitée par elle, est-ce qu'il existe une relation entre la souffrance et le moi en tant que centre de conscience ? Si le centre est en état de relation avec cette souffrance, il en a peur. Mais s'il est cette souffrance même, que peut-on faire ? Il n'y a rien que l'on puisse faire. On est cela, on ne peut ni l'accepter ni le refuser, ni lui donner un nom. Pouvez-vous encore dire que « vous » souffrez ? Mais déjà une transformation fondamentale s'est produite. Il n'y a plus de « Je souffre », parce qu'il n'y a pas de centre pour souffrir. Le centre ne souffre que parce que nous n'avons pas examiné ce qu'est ce centre. Nous ne vivons qu'en passant d'un mot à un autre mot, d'une réaction à une autre réaction. Et puis il y a la souffrance inconsciente qui nous a été léguée en héritage au fil des siècles. L'homme a toujours cherché à vaincre cette chose extraordinaire que l'on nomme souffrance, chagrin, détresse, mais même lorsque nous sommes superficiellement heureux, que tous nos désirs sont comblés, les racines de la souffrance sont toujours là, tapies dans les replis profonds de l'inconscient. Donc, lorsque nous parlons de la fin de la souffrance, nous voulons dire la fin de toute souffrance, consciente et inconsciente. Pour mettre un terme à la souffrance, il faut avoir un esprit très clair et très simple. La simplicité n'est pas une simple idée. Pour être simple, il faut beaucoup d'intelligence et de sensibilité. L'ÉVENTUALITÉ DE LA DOULEUR EXCLUT L'AMOUR Aimer, en réalité, c'est être libre — les deux partenaires sont libres. Si la douleur est possible, si une éventuelle souffrance est envisageable dans l'amour, ce n'est pas l'amour, ce n'est qu'une forme subtile de possession, de mainmise. Si vous aimez quelqu'un, si vous l'aimez vraiment, il est tout à fait exclu que vous puissiez le blesser en faisant une chose que vous estimez juste. Ce n'est que lorsque vous voulez que l'autre agisse à votre guise ou qu'il veut que vous agissiez à sa guise qu'il y a souffrance. Autrement dit, vous avez envie qu'on vous possède; vous vous sentez rassuré, sécurisé, à l'aise; tout en sachant que cette sécurité n'est qu'éphémère, vous vous abritez dans cette situation confortable et transitoire. Donc, tous les efforts que l'on déploie dans le but d'être rassuré, encouragé, ne font en réalité que trahir une absence de richesse intérieure; donc tout acte qui tient l'autre à distance, à l'écart, suscite naturellement le désordre, la douleur et la souffrance; et l'un des deux partenaires, pour s'adapter à l'autre, doit refouler ce qu'il ressent vraiment. Autrement dit, cette répression permanente, dictée par un prétendu amour, détruit les deux partenaires. Dans ce type d'amour il n'y a pas de liberté; ce n'est qu'un asservissement subtil. La souffrance cesse dès la perception de ce qui est. Ce qui implique de ne jamais fuir devant le fait de notre souffrance, de ne jamais le rationaliser, de ne jamais exprimer d'opinion à son sujet, mais de le vivre de manière totale. Donc, pour comprendre la souffrance, il faut sans nul doute l'aimer, ne croyez-vous pas ? Autrement dit, il faut être en contact direct avec elle. Si l'on veut comprendre — que ce soit son voisin, sa femme, ou toute autre relation —, si l'on veut comprendre totalement une chose, il faut en être proche. On doit l'aborder sans objections, sans préjugés, sans condamnation ni répulsion; on doit la regarder — n'est-ce pas ? Si je veux vous comprendre, je ne dois avoir envers vous aucun préjugé. Je dois être capable de vous regarder sans que viennent s'interposer les barrières, l'écran de mes préjugés et de mes conditionnements. Je dois être en communion avec vous, ce qui signifie que je dois vous aimer. De même, si je veux comprendre la souffrance, je dois l'aimer. Je dois communier avec elle. Je n'y parviens pas, parce que je cherche à lui échapper, par le biais d'explications, de théories, d'espoirs, d'atermoiements, qui sont tous des processus de verbalisation. Ainsi, les mots m'empêchent d'être en communion avec la souffrance. L'obstacle vient des mots — les mots des explications, des rationalisations, qui ne sont toujours que des mots, mais qui constituent notre processus mental —, ces mots qui m'empêchent d'entrer en communion directe avec la souffrance. C'est seulement lorsque j'entre en communion avec la souffrance que je la comprends. LA LIBERTÉ EST UN ETAT D'ESPRIT Krishnamurti. Gourouman.
  10. (Ce message ne t'est pas destiné Sirielle) “Les lettres anonymes sont d’une lâcheté sans nom.” “La lâcheté tend à projeter sur les autres la responsabilité qu’on refuse.” “La lâcheté commence là ou cesse la puissance.”
  11. Mal-Voyant

    Chansons françaises

    J'arrive dans l'amour comme on entre dans l'eau, Les paumes en avant, aveuglé, mes sanglots Retenus gonflent d'air ta présence en moi-même Où ta présence est lourde, éternelle. Je t'aime. Le ciel peut s'éveiller, les étoiles fleurir, Ni les fleurs soupirer, et des prés l'herbe noire Accueillir la rosée où le matin va boire, Le clocher peut sonner : moi seul je vais mourir. Votre âme est de retour des confins de moi-même Prisonnière d'un ciel aux paresseux chemins Où dormait simplement dans le creux d'un poème Une nuit de voleur sous le ciel de ma main. Je ne puis trouver les mots qui vous la présenteraient soulevée du sol, portée par des nuages, comme les villes fortifiées des tableaux d’autrefois, suspendue entre ciel et terre et commençant une assomption éternelle. La sainteté se reconnaît [...] à ceci, c’est qu’elle conduit au Ciel par la voie du péché
  12. Mal-Voyant

    LE post Metal

    UNE GRANDE ÂME DOIT LIVRER les plus terribles combats pour conserver sa liberté. LA VIE EST UN COMBAT, ceux qui oublient de combattre sont vaincus et terrassés avant même de soupçonner leur défaite. LA VIE EST UNE LUTTE, il te faut te préparer au combat. Bonne soirée M.V
  13. Mal-Voyant

    LE post Metal

    LE PASSÉ EST DU SAVOIR Il y a un miracle à écouter, et c'est le seul vrai miracle VOUS SENTEZ-VOUS RESPONSABLE LORSQUE VOUS AIMEZ ? La peur ne prend naissance que lorsqu'on fuit ce qui est UNE CHOSE VIVANTE, EST TOUJOURS CHANGEANTE Une perte d'énergie Le manque de connaissance de soi est l'essence de l'ignorance REVOLTE Bonne journée M.V
  14. “Les champignons ressemblent aux péchés : pour les déguster, il faut prendre des risques.” “Les champignons sortent avec leur petit parapluie trop tard.” Il en est des poètes, des peintres et des musiciens comme des champignons ; pour un de bon, dix mille de mauvais. Les enfants poussaient sur la misère comme des champignons sur le fumier. Autant de sons nés du même instrument, autant de champignons nés d'une même humidité. A l'automne les arbres font des stripteases pour faire pousser les champignons. Les champignons poussent dans les endroits humides. C'est pourquoi ils ont la forme d'un parapluie. Les amours sont comme les champignons. On ne sait si elles appartiennent à la bonne ou à la mauvaise espèce que lorsqu'il est trop tard. En passant, petit aparté en symbiose mycorhizienne. Bonne journée Mal-Voyant.
  15. Mal-Voyant

    Chansons françaises

    Le temps révèle toute chose. Il faut donner du temps au temps. Le temps de la réflexion est une économie de temps. Que de temps perdu à gagner du temps ! Quel bouleversement cause le temps? Bonne journée Dionysos.
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