Cette histoire se passe en 2022
Nous sommes le 5 mars 2022. Le professeur Giacomo Daemon est interne et directeur de l'hôpital Saint Glé de Barge-les-Ecluses. Depuis le début du mois, le professeur tente d'attirer l'attention de la presse de son département de la Seine et Garonne. Il se heurte à un silence qui ressemble fort à un refus de laisser exprimer son inquiétude. En effet, dans son établissement hospitalier, il est confronté à la dix-huitième mort inexpliquée dans ses services. Le professeur Giacomo en alerte se hiérarchie. Là aussi, étrangement, c'est le silence. Impossible de faire remonter l'information.
Le professeur prend l'initiative de contacter son ancien collègue qui dirige le grand hôpital du département voisin. Quelle n'est pas sa surprise. Son homologue lui apprend que dans son établissement il y a vingt trois décès inexplicables. Les symptômes sont identiques. La veille, le patient qui vient d'être admis pour douleurs pulmonaires, se plaint de crampes de plus en plus violentes. Tout cesse au bout de quatre à cinq heures. Le patient semble sombrer dans un profond sommeil dont il est impossible de le tirer. Il dort comme apaisé. Mais il ne se réveille plus. Il décède dans son sommeil.
Le professeur Giacomo prend l'initiative de contacter les hôpitaux des départements voisins. La surprise est inquiétante. Dans tous les établissements contactés c'est le même phénomène. Un certain désarroi s'empare du personnel soignant. Mais, le pire, c'est que les patients ne cessent d'affluer. Cela commence à ressembler aux conséquences des pandémies de 2020 et de 2021. C'est un va et vient permanent d'ambulances. Le constat est partout le même. La hiérarchie médicale interdit formellement de rendre l'information publique. Heureusement le personnel soignant se met à parler.
Malgré les menaces de sanctions, malgré les menaces de licenciements sans préavis et immédiats, le personnel soignant se met à divulguer l'information. C'est la presse régionale qui s'empare la première de ce phénomène sans précédent. Le gouvernement, malgré les pressions qu'il exerce sur la presse nationale aux ordres, des médias audio visuels aux ordres et sur l'ordre des médecins, ne peut plus cacher l'information. Il faut préciser qu'il y a déjà 185 000 morts en quelques dix jours. Les analyses sont demandées par des familles. Malgré l'interdiction du gouvernement.
Il faut absolument dissimuler à la nation que tous les décès étranges constatés depuis douze jours concernent exclusivement les gens qui ont été vaccinés en 2021. Tous vaccins confondus. Ce ne sont plus seulement toutes les théorie complotistes qui remontent aux premières inquiétudes des interrogations de la nation. Nous imaginons facilement ce qui se passe dans la tête des millions de gens vaccinés. Les psychiatres, les psychothérapeutes, les urgences des hôpitaux sont envahis. Il y a autant de morts que de vivants dans les établissements de santé. L'inquiétude paralyse le pays.
Dès le 10 avril, toute l'Europe comptabilise des dizaines de millions de morts. Les centres d'incinérations n'arrivent plus à suivre. Les entreprises funéraires ne peuvent plus fournir à la demande. Les industries du bois sont réquisitionnées par les gouvernements. Il faut fabriquer chaque jour plus de 100 000 cercueils. Des gouvernants envisagent même de jeter les centaines de milliers de cadavres dans des lac desséchés pour recouvrir ces fosses communes de millions de mètres cubes de terre. L'angoisse mortelle des vaccinés encore en vie, se sachant condamnés, rajoute encore à la terreur qui s'empare des nations.
Des gens réclament que les responsables soient traduis en justice. Que cette fois, aucun ne puisse échapper à ses responsabilités. Bien évidemment, ils sont introuvables depuis quelques jours. La plupart des dirigeants européens se sont envolés pour un colloque international se déroulant en Patagonie. Près de Ushuaïa la capitale. Tous les habitants des pays d'Europe viennent de comprendre. Curieusement, les dirigeants sont tous partis avec leurs famille. En même temps. Ils ont quitté les pays qu'ils présidaient après avoir fait virer leurs comptes bancaires sur des banques de Patagonie depuis le mois de novembre 2021. Un peu comme s'ils étaient informés de ce qui allait se passer.
Au début du mois de mai, la totalité des vaccinés sont morts de ce même décès mystérieux. Les analyses démontrent une anesthésie naturelle qui cause la mort cérébrale avant l'arrêt cardiaque. La mort est donc indolore. En France, comme dans tous les pays occidentaux, les seuls survivants sont les non vaccinés. En France il reste très exactement 28 millions de citoyens. Quasiment que les jeunes générations. Les plus de 35 ans ans ont pratiquement disparu. La situation économique est catastrophique. Des gouvernements de substitution ont été nommés à la hâte en Europe.
La délinquance est devenue légitime tant la survie est devenue la quête principale de chaque être humain. Des gens réclament le retour des responsables. Responsables qui ne donnent évidemment aucune nouvelle. Aucune mesure d'extradition n'est plus en vigueur en Patagonie. Ses dirigeants sont trop heureux de la manne financière s'élevant à des centaines de milliards. L'argent pillés par les dirigeants aux nations depuis des années. Bien avant les pandémies. Il est donc impossible de réclamer justice. Personne n'est en mesure d'aller arrêter les responsables en Patagonie.
C'est au début juillet que les survivants apprennent que tous les morts de cette étrange épidémie de décès, qui ont été enterrés, se sont réveillés dans leurs cercueils. La seconde mort qui les attendait là était cette fois horrible, violente, terrifiante et immonde. On a retrouvé des cadavres sans mains. Au fond de leurs cercueils, devenus fous, les condamnée se mangeaient eux-même. Cette nouvelle achève de susciter colère et désir de vengeance des peuples spoliés, humiliés dont les responsables coulent des jours heureux sous le soleil de Patagonie...
Toute ressemblance avec des faits réels serait évidemment pure coïncidence
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