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La seule formation française au journalisme « vert » est en péril
Doïna a posté un sujet dans Environnement
Bonjour, À l’heure où le traitement du changement climatique est d’une importance fondamentale dans les médias, le seul master de France dédié à la formation des journalistes et des communicants sur ce sujet est menacé. L’alerte a été donnée par Gilles Ramstein, directeur de recherches au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement, paléoclimatologue et responsable scientifique du master 2 climat et médias. Dispensé par l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) et l’École supérieure de journalisme de Lille (ESJ), ce master 2 fournit aux journalistes et aux communicants des bases scientifiques pour comprendre le changement climatique et mieux l’intégrer dans leur traitement de l’information, le tout à distance via des cours en ligne. Créée en 2017, cette formation est née du constat de la faible collaboration entre journalistes et scientifiques pour expliquer au grand public et aux décideurs la crise climatique en cours et ses conséquences dans tous les domaines de la vie. « Ça fait plus de deux ans que l’on demande à l’université de Versailles Saint-Quentin de renouveler la convention de partenariat, un document obligatoire lorsque l’on travaille avec des journalistes enseignants. Mais nous n’avons obtenu aucune réponse malgré nos relances », dit Bruno Lansard, enseignant-chercheur en sciences de l’environnement marin et responsable académique du master. Il pense que ce serait parce que le master coûte trop cher que la direction de l’université refuserait de signer cette convention. Et pourtant, ledit master est excédentaire : il génère 88 000 euros grâce aux frais d’inscription et il fonctionne avec un peu moins de la moitié de ce montant, le reste étant réservé au budget de l’université. En outre, le succès de la formation n’est plus à démontrer. De moins de dix étudiants dans la première promotion en 2017, le master en compte aujourd’hui quarante-six, treize en formation initiale et trente-trois en formation continue. En tout, 153 personnes ont été diplômées depuis 2017. Parmi les étudiants, la plupart sont des journalistes en poste ou à la pige dans des rédactions nationales ou locales de presse écrite ou audiovisuelle. De nombreux journalistes spécialisés dans les questions environnementales sont passés par ce master : Anne Le Gall qui présente chaque jour le billet sciences sur Franceinfo, Thomas Baïetto, journaliste pour les JT de France 2, Élise Menand d’« Envoyé Spécial », etc. Plusieurs journalistes de Reporterre, ou ayant écrit pour Reporterre — parmi lesquels l’autrice de ces lignes — ont d’ailleurs suivi ce master. La formation s’adresse aussi à des journalistes francophones d’autres pays que la France grâce à un partenariat avec l’Agence universitaire de la francophonie. Haïti, la République démocratique du Congo, le Québec, l’Algérie, le Bénin… Des étudiants issus de trente pays ont ainsi été formés. « Pour nous, il était important d’inclure des journalistes habitant dans des pays plus vulnérables, où les gens sont touchés au quotidien par les conséquences du dérèglement climatique », dit Bruno Lansard. Article entier : https://reporterre.net/La-seule-formation-francaise-au-journalisme-vert-est-en-peril- 24 réponses
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Bonjour, Après avoir été suspendu de RTL début mars pour avoir évoqué les massacres français en Algérie au XIXe siècle, Jean-Michel Apathie a décidé de quitter la station. En pleine surenchère du ministre Bruno Retailleau avec l’Algérie et face à une extrême droite qui clame les bienfaits de la colonisation, le flot de réactions hostiles aux propos de l’éditorialiste rappelle que nombre de Français ne connaissent pas l’ampleur des crimes coloniaux commis par la France en Algérie. Or, la colonisation a eu aussi un impact négatif sur la nature. L’accaparement colonial de la terre en Algérie a détruit des modes d’organisation et de gestion de la terre en commun. Le développement des monocultures et d’une agriculture d’exportation a aussi bouleversé l’environnement. « L’arrivée des colons en Algérie signe l’accaparement des ressources environnementales et celle du foncier. C’était une pratique d’expropriation sans explication, sans excuse et avec une grande brutalité. Pour les Algériens, c’est un monde qui s’effondre littéralement », relate Antonin Plarier, maître de conférence à l’université Lyon 3 et spécialiste de l’histoire environnementale des sociétés coloniales. Au total, d’après ses calculs, plus d’1,2 million d’hectares ont été transférés aux Européens entre 1830 et 1917 : soit l’équivalent de 1 000 fois la superficie de Paris, et trois fois celle de la Belgique. Pour réquisitionner des terres algériennes, la France a développé un arsenal juridique légalisant un paradoxe : celui d’une société qui défendait le droit à la propriété et d’une colonisation qui foulait au pied celle des Algériens. L’administration coloniale pouvait ainsi s’emparer de n’importe quelle propriété algérienne, qu’elle soit celle d’un individu comme d’une tribu entière. La doctrine coloniale et militaire se lit à travers les écrits du maréchal Bugeaud, le militaire qui a permis d’étendre la conquête de l’Algérie. Voici notamment ce que précise cette violente figure de la colonisation, spécialiste des enfumades (pratique consistant à asphyxier des personnes réfugiées ou enfermées dans une grotte en allumant devant l’entrée des feux) : « J’y ai réfléchi bien longtemps, en me levant, en me couchant ; eh bien ! Je n’ai pu découvrir d’autre moyen de soumettre le pays que de saisir l’intérêt agricole ». En parallèle, la violence des razzias, ces opérations militaires menées dans des campements, a détruit les habitations et les récoltes. Les arbres fruitiers étaient rasés dans les zones de guerre. D’anciens propriétaires algériens sont alors parfois revenus sur leurs terres louer leur force de travail aux colons français. C'est ainsi qu'ils étaient réduits à un état de servitude. Au-delà des terres, la colonisation s’est emparée des communs que sont les forêts et l’eau. Au XIXe siècle, plusieurs opérations de maîtrise des cours d’eau ont fleuri, toujours dans le but d’irriguer les terres des colons. Dans les années 1860, un projet de barrage a vu le jour dans le département d’Oran. Antonin Plarier pointe ainsi ce qui tient de l’évidence : « Lorsqu’une source en eau est maîtrisée, elle l’est uniquement au bénéfice des colons, et donc au détriment des agriculteurs algériens qui en sont de fait dépossédés. » La question de l’eau a entraîné plusieurs conflits, tout comme celle des forêts. Dès les années 1830, l’imposition du Code forestier par les colons a restreint peu à peu aux Algériens l’artisanat, le passage du bétail, le ramassage du bois de chauffe, et la coupe de bois pour les diverses constructions. Dans la vallée de l’Isser, l’administration octroya par exemple une concession d’environ 1 000 hectares de chênes-lièges, un bois cher et prisé pour la fabrication de bouchons, à un exploitant français. Difficile de donner un chiffre précis, mais cet accaparement de ressources essentielles n’a pas été sans conséquences sur l’écosystème algérien. « C’est toute une série d’éléments liés à la colonisation qui vont contribuer à dégrader l’environnement algérien. En asséchant les sols via la déforestation, l’État colonial a par exemple favorisé l’érosion des sols », dit l’historienne Hélène Blais, professeure d’histoire contemporaine à l’ENS et autrice de L’empire de la nature. Une histoire des jardins botaniques coloniaux. La plantation des vignes priva une partie de la population d’un accès à la culture de céréales et entraîna la disparition de terres en jachères qui fournissaient des pâturages jusqu’ici essentiels pour le bétail des paysans algériens. Ceci plus l’introduction massive de l’eucalyptus pour tenter d’assainir les zones humides qui a dans certains endroits asséché plus qu’il n'était nécessaire, au détriment d’autres espèces. Sans oublier les chasses coloniales qui attiraient des Français originaires de tout l’Hexagone venus traquer hyènes, panthères, lions et autres animaux sauvages : rien qu’en 1860, ce ne furent pas moins de 61 panthères et 38 lions qui avaient été abattus. Si bien qu’à la fin du XIXe siècle, le plus gros de la faune sauvage avait disparu. Le dernier lion fut abattu en 1958. Article entier : https://reporterre.net/En-Algerie-la-France-coloniale-a-aussi-detruit-la-nature
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Bonjour, Dans son nouvel ouvrage «Les riches contre la planète», la sociologue Monique Pinçon-Charlot évoque le séparatisme environnemental des milliardaires, qui tentent de préserver leur position dominante et de masquer leur responsabilité manipulatrice dans le dérèglement climatique. Dès les années 1970, les milliardaires américains dont la richesse est liée au pétrole, comme celle de David Rockefeller, sont inquiets des conséquences écologiques des extractions fossiles. En septembre 2001, Serge Halimi mentionne dans un article le penchant des riches pour les refuges en Patagonie: «Soucieux de tolérance et de justice sur Terre, Luciano Benetton y possède 900.000 hectares. Ayant eu besoin d'eau pour ses milliers de moutons mérinos, il a détourné une rivière dont les ressources étaient cependant vitales à une population indienne vivant en aval du fleuve. Ted Turner s'est lui aussi acheté un ranch dans cette région désormais envahie de ranchs hollywoodiens pour milliardaires écologistes.» Plusieurs dizaines de patrons de la Silicon Valley ont également acheté des terres en Nouvelle-Zélande pour se préparer aux conséquences sociales et politiques du dérèglement climatique. Le milliardaire américain Reid Hoffman, un homme d'affaires, capital-risqueur et cofondateur du réseau social professionnel LinkedIn, s'exprime ainsi dans le New Yorker: «Le pays va-t-il se retourner contre les riches ? Contre l'innovation technologique? Est-ce que ça va se transformer en désordre civil? En tout cas, plus de 50% des milliardaires de la Silicon Valley ont pris, d'une manière ou d'une autre, une assurance contre l'apocalypse.» Des ONG peuvent ainsi servir de couverture pour acheter des terres en Patagonie chilienne et en faire des réserves écologiques alors qu'elles sont liées, comme c'est le cas pour Pew Charitable Trust, à l'industrie pétrolière privée du Texas, avec l'avantage de bénéficier du système de la compensation pour la neutralité carbone. Le carbone ainsi stocké pourra être revendu au prix fort le moment venu. De surcroît, ce processus d'accaparement de ces terres se fait au détriment des populations autochtones, des plus pauvres au profit des plus riches de la planète. Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, a lui jeté son dévolu un peu plus haut dans le Pacifique Nord en achetant une petite île au large d'Hawaï. Il a payé les poignées de familles présentes sur ces terres qui cultivaient de la canne à sucre, pour partir. Il entend s'y faire bâtir une propriété et une ferme bio de 27 hectares, en autosuffisance totale. Ces ultra riches anticipent donc une guerre de classe lorsque les peuples auront compris qu'ils ont été manipulés, qu'on leur a fait croire à une «transition écologique», alors que le capitalisme continue à permettre aux dominants d'engranger toujours plus de dividendes au détriment de la vie sur Terre en cumulant le capitalisme fossile et le capitalisme vert. Article entier : https://www.slate.fr/societe/bonnes-feuilles-les-riches-contre-la-planete-violence-oligarchique-chaos-climatique-monique-pincon-charlot-editions-textuel-dereglement-climat-survivalisme-milliardaires-environnement-capitalisme Et en fin de page des liens vers d'autres articles sur le même sujet : Serge Halimi, «Comment le dépenser», Le Monde diplomatique, septembre 2001. Pierric Marissal, «Nouvelle-Zélande: là où fleurissent les bunkers des milliardaires», L'Humanité, 16 avril 2019. Evan Osnos, «Quand les ultrariches se préparent au pire – Reportage chez les survivalistes de la Silicon Valley», traduit de l'anglais par Bruno Gendre, Revue du Crieur, n°7, La Découverte, pages 4 à 21, 2017.
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Bonjour, Aux États-Unis, la fermeture annoncée des bureaux de justice environnementale de l’EPA inquiète dans les quartiers populaires. Pour la militante Gina Ramirez, cette décision voue leurs habitants à tomber malades. Ces bureaux visent à lutter contre l’exposition des communautés pauvres et racisées aux pollutions industrielles. Gina Ramirez : "Cela va avoir des conséquences dramatiques. Les stations de surveillance de la qualité de l’air et de l’eau vont disparaître, les inspections des industries polluantes vont être réduites au minimum. Les entreprises ne vont pas s’embêter : elles savent que sous Trump, il n’y aura plus de régulation et qu’elles peuvent se permettre de polluer davantage sans crainte de sanctions. Nos communautés sont ainsi condamnées à vivre avec une pollution sans contrôle. Dans mon quartier, les taux d’asthme et de maladies respiratoires sont déjà bien supérieurs à la moyenne nationale. Nous savons que les cancers et les troubles cardiovasculaires sont plus fréquents dans les quartiers, où la pollution industrielle est omniprésente. Avec cette décision, ces problèmes vont s’aggraver. Il ne s’agit pas d’un risque hypothétique : nous allons voir des gens tomber malades et mourir à cause de ce manque de protection." Ces bureaux étaient aussi des relais pour aider les communautés à faire entendre leur voix, à se défendre contre les projets industriels nocifs. Article entier : https://reporterre.net/Trump-condamne-les-communautes-racisees-a-vivre-avec-une-pollution-sans-controle
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La propreté est vraiment fantastique. C'est vraiment un cadeau de Dieu d'avoir sa ville propre. Vous participez à rendre la société propre? Moi oui.
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Bonjour, Le spritz, apéritif adoré dans le monde entier, menace-t-il notre environnement ? Son ingrédient principal, le prosecco, un vin pétillant italien, inquiète. Produit sur les collines de Vénétie (Italie), sa production a bondi de 75% en vingt ans, passant d'une culture artisanale à un mode de production industrielle, avec un usage régulier de pesticides. Et ce n'est donc pas une sinécure de résider à côté des vignes du vin de la colère. Article entier J'aurais pu écrire... des raisins de la colère, mais cela aurait été du plagiat.
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Chacun ses finalités ...
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Effrayées par les demandes exorbitantes de la CGT et autres syndicats, telles que : congés payés, weekends, journées de 8 heures, interdiction du travail des enfants sécurités sociales, droit de grève, prud'homme, des normes environnementales les entreprises françaises du CAC40 sont parties en République Populaire de Chine pour y trouver une main d'oeuvre pas chère et docile, y deverser leur pollution sans restriction, mettant des millions de français au chômage, investissant à l'étranger et non en France des centaines de milliards d'euros, procédant à un transfert de connaissance sans précédant dans l'histoire du pays. Je vois pas pourquoi on a fait ça !
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L'humanité aura consommé mercredi la totalité des ressources que la planète peut renouveler en un an et vivra donc "à crédit" jusqu'au 31 décembre, a calculé l'ONG Global Footprint Network, relevant que ce moment survient de plus en plus tôt chaque année. Le mercredi 2 août 2017 marque pour la Terre le "jour du dépassement" : "À partir de cette date, l'humanité aura consommé l'ensemble des ressources que la planète peut renouveler en une année". Pour ses calculs, Global Footprint prend notamment en compte l'empreinte carbone, les ressources consommées pour la pêche, l'élevage, les cultures, la construction et l'utilisation d'eau. Le coût de cette surconsommation est déjà visible: pénuries en eau, désertification, érosion des sols, chute de la productivité agricole et des stocks de poissons, déforestation, disparition des espèces... Bienvenue aux générations futures
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Trouvé sur Ouest France, un petit carnet de bord pour savoir ce que nous pouvons faire au quotidien pour la santé de notre environnement. 1. S'alimenter différemment Acheter des produits locaux et de saison, éviter le gaspillage alimentaire... Ce sont quelques-uns des leviers que vous pouvez activer pour adopter une alimentation plus respectueuse de l'environnement. Le Fonds mondial pour la nature, le WWF, propose, aussi, d'adopter le régime flexitarien. Autrement dit : consommer moins de viande et de poisson, plus de légumineuses et de céréales, moins de produits transformés… 2. Revoir sa consommation énergétique Optimiser sa consommation énergétique, c'est une autre manière d'agir pour la planète. Parmi les petits gestes à adopter, toujours selon le WWF : débrancher les appareils en charge, comme le chargeur du téléphone, éteindre les ordinateurs, télévisions ou imprimantes - et pas seulement les laisser en veille, éteindre systématiquement la lumière en quittant une pièce, installer des ampoules LED… 3. Se déplacer autrement C'est un sujet particulièrement d'actualité, avec la levée des mesures de confinement en France et l'épidémie de Covid-19. Privilégier les modes de déplacements "alternatifs" à la voiture permet d'agir pour l'environnement au quotidien. Exemples : le vélo, les transports en commun… Dans le même esprit, mieux vaut favoriser le train à l'avion pour des déplacements plus longs. Et si ce n'est pas possible ? Le WWF propose plusieurs conseils pour adopter une conduite plus écologique : moins de freinages ou d'accélérations brusques, ne pas trop ouvrir les fenêtres et gonfler ses pneus pour ne pas consommer trop d'essence… 4. Limiter les déchets Privilégier les produits en vrac, ou dans de grands contenants, utiliser des sacs réutilisables, ne pas acheter d'eau en bouteille, éviter les produits jetables comme la vaisselle en plastique… Ce sont quelques-uns des petits gestes qui permettent de limiter sa production de déchets. Autres idées, recycler, et réutiliser certains produits. En achetant des produits de seconde main, par exemple. 5. Réduire son empreinte numérique Autre sujet dont on parle beaucoup : la pollution numérique. Celle qui est générée par nos ordinateurs, nos tablettes et autres smartphones… Frédéric Bordage, le fondateur de Greenint.fr, une plateforme spécialisée dans le "numérique responsable", nous avait livré plusieurs conseils sur la question. Il suggérait de conserver ses équipements plus longtemps, quitte à le faire réparer, d'éteindre sa box internet quand on ne s'en sert pas, de privilégier le WiFi au réseau mobile et… de regarder la télévision via la TNT plutôt qu'en streaming. 6. Limiter sa consommation d'eau Dans le même esprit que la consommation d'électricité, il est aussi possible de limiter sa consommation d'eau. L'Ademe, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, nous livrait plusieurs conseils sur ce sujet-là, l'an dernier. Parmi les gestes suggérés : installer des "mousseurs" sur les robinets pour en réduire le débit, attendre que le lave-vaisselle soit plein avant de le faire démarrer, repérer des fuites, récupérer de l'eau de pluie quand cela est possible... Partager !
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La vie qui bat dans les arbres morts La découverte de minuscules insectes ou larves enfouies dans les arbres desséchés témoigne de la nécessité de conserver ces réserves de nourriture naturelles pour les oiseaux et animaux qui s'y approvisionnent. Les champignons s'y grefferont pour y effectuer une lente dégradation du bois, recyclant à leur tour la matière organique. Au creux des arbres morts, la vie renaît. Le sol jonché de troncs brisés offerts aux intempéries semble une image non réjouissante aux yeux de certains qui se plaisent à ratisser le moindre petit lopin de terre. La présence de bois morts incite les oiseaux à venir s'y percher et attire en ces lieux les écureuils et autres petits mammifères tels que la martre d'Amérique. Les oiseaux se relégueront d'année en année pour occuper les cavités creusées par les pics délaissant leur abri. Les mésanges, la chouette et le pigeon s'implanteront en ces niches agrandies sous l'effet de la décomposition graduelle du bois. é la saison froide, les chauves-souris hiberneront en ces abris. Les arbres morts participent à la renaissance de la forêt. On assiste présentement à une évolution des mentalités en faveur d'une acceptation de la conservation d'arbres morts en forêt. En Belgique, afin de permettre leur identification, les autorités de la Région Wallonne accolent une plaquette à l'effigie d'un pic noir au tronc de certains arbres morts, à raison d'un ou deux à l'hectare. La Suède procède à l'étêtement des troncs desséchés qui demeureront sur pied en des zones de coupes afin d'assurer le maintien de l'habitat naturel en ces endroits. Plusieurs s'inspireront de ces initiatives, conscients de la vie qui bat en ces arbres morts. Sources: Science Presse http://www.sciencepresse.qc.ca/node/20635 Sparealites.com http://www.sparealites.com/na119901.html
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La Terre ne redeviendra propre qu'après la disparition de l'être humain. Ce qui ne saurait tarder, vu la vitesse à laquelle les pays développés et pire ceux qui sont en voie de développement polluent la planète. La fin du monde c'est tout simplement l'homme qui est en train de la programmer.
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Ici on partage nos bon plans, adresses, trouvailles... Mais pas n'importe lesquelles. Oui, sur ce sujet la mode est écolo, équitable et végane. "Gné, c'est quoi ça ?" -La mode écolo, c'est celle qui respecte l'environnement, en utilisant des produits bio ou recyclés. -La mode équitable, c'est celle qui paie les fabricants à des prix corrects. -Et la mode végane, c'est quand on utilise pas de produits d'origine animale ou testés sur les animaux. (Pour moi c'est surtout pour le faux-cuir). Donc si vous en avez marre d'acheter des vêtements plein de produits toxiques, qui sont fabriqués en Chine, en Inde ou au Bangladesh et qui détruisent notre belle planète et tuent nos animaux chéris (comme c'est le cas de beaucoup de vêtements vendus dans les grandes enseignes), venez donc faire un tour par ici. Pour commencer voici quelques sites que j'ai repéré. -http://www.fantazia-shop.fr/ Vêtements en coton équitables fabriqués au Népal, pas trop cher (plus qu'à H&M bien sur, mais ça reste correct). J'ai acheté un robe et un sarouel-jupe. J'adore. -http://www.conscience-site.com/ T-shirt, sweats et débardeurs équitables et pour certains bio à messages ou dessin marrants sur le thème de l'écologie... Un peux cher. -http://www.laspid.com/ T-shirt, sweats, débardeurs et serviettes de toilette, bio et équitables, là aussi dessins ou messages. Encore plus cher que le précédent. -http://comptoirbiosud.fr/ Toutes sortes d'articles bio et équitables, bons prix (y'a même des trucs vraiment pas chers). J'avais vu des baskets super jolies, mais y'a plus ma taille. -http://www.liberty-b...page/shop/index Celui là, c'est des sacs, bios, équitables ou en matériaux recyclés (ceintures de sécurité par exemple). Plutôt cher (ça dépend lesquels). Mais y'a des trucs vachement cool (je pense m'acheter un sac à dos en chanvre). Et pour les chaussures véganes: -http://www.vegetarian-shoes.co.uk/ ça c'est une petite boutique en Angleterre, y'a différents modèles, c'est un peu cher. Je voulais m'acheter une paire (style Dr Martens) mais je ne peux pas, ma carte banquaire ne marche pas et celle de ma mère non plus. -http://www.unmondevegan.com/index.cfm Y'a les même chaussures ici (site qui revend les chaussures du précédent) donc un peu plus cher. Y'a une boutique à Paris. -http://store.drmarte....uk/Search.aspx Sinon il existe des vrais Dr Martens, des modèles vegan, par contre elles ne sont pas équitables (fabriquées en Asie). Un peu plus chers que les modèles classiques et pas disponible sur la version française du site. Voila, à vous maintenant.
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La fonte des glaces de l'Arctique continue Lundi 12 septembre - 08:15 Selon les chercheurs, les glaces de l'arctique ont atteint un record tristement bas. L'observation a commencé en 1972, la dernière mesure datait de 2007, un recul de 0,5% avec 4,24 millions de km² a été enregistré par les chercheurs de l'université de Brême. Bien que les variations climatiques soit un phénomène normal à l'échelle planétaire, les analyses semblent confirmer qu'une telle variation est à attribuer aux activités humaines. Ils soulignent également que l'épaisseur de la couche de glace a également diminuée, sans toutefois pouvoir quantifier cette donnée. CmoiC
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Le temps est écoulé : si les Etats accordent encore quelque importance à l'objectif de limiter la hausse moyenne des températures mondiales à 2°C d'ici la fin du siècle, ils doivent agir dès maintenant en déployant des politiques d'une envergure sans commune mesure avec les initiatives prises jusqu'à présent. Tel est l'un des principaux messages du nouveau rapport sur « l'atténuation du changement climatique » du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), dont la synthèse a été publiée, dimanche 13 avril à Berlin. Sept ans après le précédent, il confirme l'échec des politiques publiques mises en œuvre jusqu'à présent. Les émissions mondiales de gaz à effet de serre atteignent des niveaux sans précédent et leur croissance n'a jamais été aussi rapide qu'au cours de la dernière décennie, rappellent les experts. De 2000 à 2010, les émissions ont augmenté de 2,2 % par an contre 0,4 % en moyenne au cours des trois décennies précédentes. L'utilisation accrue du charbon a annulé les progrès réalisés dans le secteur énergétique grâce au développement des renouvelables. A ce rythme, le seuil des 2 °C sera franchi dès 2030. « Le message de la science est clair, avertit l'allemand Ottmar Edenhofer, un des trois vice-présidents de ce troisième volume, pour se mettre à l'abri d'interférences dangereuses avec le système climatique, il faut sortir de la routine habituelle. » Tous les secteurs économiques – énergie, transport, habitat, agriculture… – devront faire leur révolution. Il faudra pour cela réaliser « de rapides progrès dans le domaine de l'efficacité énergétique, parvenir à tripler voire quadrupler l'énergie neutre en carbone produite à partir des énergies renouvelables, du nucléaire, des agrocarburants » sans oublier le développement massif des techniques de séquestration et de stockage du CO2 et des programmes à grande échelle de reforestation pour créer des puits de carbone. Comme en 2007, les experts mettent en garde contre le coût économique de l'inaction. Plus les gouvernements tardent, plus la charge sera lourde pour les générations futures. http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/04/13/une-revolution-economique-est-necessaire-pour-limiter-le-rechauffement_4400450_3244.html
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On parle souvent de ressource en voie de disparition comme le pétrole, comme le gaz etc... Mais le sable aussi ! Ce soir sur Arte, il y avait un très beau reportage sur le sable, le trafic de sable est bel et bien un trafic réel et très grave qui détruit non seulement les plages mais aussi l'environnement et tout ce qui vit sous et dans l'eau. Ce sont aussi des iles entières qui disparaissent ! Aujourd'hui l'on construit toujours plus et toujours avec du béton armé, ainsi on utilise toujours et toujours trop de sable pour construire. Les barrages également qui ont été multipliés ces derrières années font que le sable n'arrive aujourd'hui plus sur les plages car pour qu'un grain de sable arrive sur une plage il faut parfois des centaines d'années, avec les barrages, souvent le sable est retenu est n'arrive jamais. Depuis les années 70, un barrage par jour est construit rien qu'aux Etats-Unis. Le sable qui se trouve ainsi sur les plages est tellement facile à prendre qu'aujourd'hui c'est un réel trafic. Des états riches comme Singapour utilisent du sable de trafiquant pour construire toujours autant mais surtout pour augmenter la superficie de leur île. C'est du sable qui arrive des pays voisins comme en Indonésie, Cambodge, ces pays ont d'ailleurs coupé toute négociation avec Singapour pourtant Singapour arrive toujours à se faire livrer du sable par un trafic réel, du sable qui continue de venir de ces pays ci. A force d'utiliser ce sable, le niveau de l'eau augmente et ainsi certaines plages sont vouées à disparaitre, c'est le cas des plages de Miami ou 9 plages sur 10 sont vouées à disparaitre, pourtant ce sont aussi ces plages qui attirent les touristes, du Coup Miami a investit dans des machines qui creuses dans l'eau pour renflouer les plages mais à long terme c'est un moyen qui ne suffira plus et c'est un mauvais moyen qui détruit les organismes qui vivent sous l'eau. Pour les experts, il faut que l'ensemble de la population change dans leur consommation, à commencer par essayer de construire d'autres habitations que les habitations en béton qui sont de loin les plus répandues. Par exemple construire des habitations en paille en bois ou même en acier qui sont des excellents composants. Et puis recycler au maximum. Par exemple éviter de faire des routes avec du sable, mais recycler des composant pour reconstruire des routes. Ils se sont rendus compte il y a quelques années en arrière que les bouteilles de verre délaissées dans la nature s'étaient à la longue polies pour redonner du sable. Ce qui a donné des idées. Le verre était très peu recyclé et gisait dans les décharges, pourtant le verre provient directement du sable, en broyant le verre ceci redonne du sable de verre. Ainsi certains experts pensent utiliser de plus en plus le verre pour reconstruire les plages. De nombreuses plages aux états unis pourraient ainsi être reconstruites avec du verre sans que ceci ait un impact sur l'environnement, les tortues ont par exemple déjà adoptées le sable de verre pour y faire leurs nids. Mais pour éviter tout de même que le véritable sable disparaisse ainsi que les plages, ou qu'elles ne soient reconstruites que de sable de verre, il est donc important que les mentalités changent. Pour l'instant ce n'est que le début du combat, pourtant si rien n'est fait, en 2100, ce sera sans doute une terre sans plage, aux côtes lunaires.
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Bonjour Si vous croisez une de ces bestioles (celui de gauche, le frelon asiatique) : alertez immédiatement la Fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGON) la plus proche, car c'est un ennemi de notre environnement, et surtout de nos abeilles, déjà bien embêtées par le varoa et les pesticides. Article Ouest-France Les apiculteurs bretons le craignent mais ne s’étonnent plus de le croiser : le frelon asiatique a bel et bien investi la région. L’espèce est reconnue comme étant particulièrement nuisible pour les abeilles. La vigilance est de mise pour tenter de contenir le phénomène. En Bretagne depuis 2008 De couleur sombre avec un large anneau orangé à l’extrémité de l’abdomen, des pattes jaunes et une taille inférieure au frelon classique : le frelon asiatique est facilement reconnaissable. Depuis quelque temps, ce prédateur volant a envahi la Bretagne, région qui, jusqu’alors, était épargnée. Les premiers nids ont été repérés en 2008 à Saint-Malo. Dans le Morbihan, on a dépassé les 100 nids détectés. En Ile-et-Vilaine, 17 foyers ont été identifiés et 10 nids ont été localisés et détruits, selon la Fevildec. Dans les Côtes-d’Armor, 7 fondatrices ont été capturées. Plusieurs cas ont également été signalés dans le Finistère. D’autres régions sont considérablement plus impactées, et parmi elles la Gironde, où l’on a dénombré plus de 700 nids. Pourquoi sont-ils dangereux ? Postés en vol stationnaire au-dessus de la ruche, les frelons asiatiques, par groupe de 20 ou 30 spécimens, « chassent » les abeilles pour nourrir ses larves. Outre le fait de perdre quelques abeilles, ce que déplorent les apiculteurs, c’est le stress permanent dans lequel se trouvent les abeilles. Tétanisées, elles ne travaillent plus, ne pollinisent plus, ne produisent plus de miel. L’homme aussi peut craindre ce prédateur asiatique, puisque son venin peut être mortel, si la personne piquée est allergique. Ouvrez l’œil Lorsqu’un nid est repéré, il ne faut en aucun cas prendre l’initiative de le détruire seul. Le mieux est d’appeler immédiatement la Fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGON) qui fera intervenir un professionnel en combinaison et en lunettes de protection. Pour les apiculteurs qui voudraient eux-mêmes confectionner des pièges contre les frelons asiatiques : à nouveau, prudence. Des insectes non nuisibles pourraient être tués du même coup. La FDGON propose gratuitement des pièges spécialement adaptés à la capture des frelons asiatiques.
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Voir ce quiz Êtes-vous un expert des mots de l’environnement? «Allélopathie» (du grec allêlôn,«les uns et les autres», et pathos, «mal»), «bail à cheptel», «écotype»... Saurez-vous retrouver la définition de ces mots? Créateur goods Type Mode classement Temps 5 minutes Nombre total de questions 10 Catégorie Divers Envoyé 01/31/21