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Le Shift Project vient de sortir un rapport intermédiaire (un document soumis à commentaire de qui veut) sur l’intelligence artificielle, intitulé “Intelligence artificielle, données, calculs : quelles infrastructures dans un monde décarboné ?”. Le titre est explicite : il s’agit de se demander quelle place l’IA doit occuper dans un monde qui souhaite - ou va un jour de toute façon - se décarboner. Carbone 4, de son côté, publie une note intitulée “L’IA Générative… du changement climatique !”, invitant les acteurs du secteur à se poser quelques questions. Le numérique, c’était 4 % des émissions mondiales en 2021, soit les mêmes émissions que l’intégralité des camions et utilitaires lourds dans le monde (ou encore 2 fois la marine marchande). Une grosse moitié correspond à l’électricité alimentant réseaux, serveurs et terminaux (ordinateurs, TV connectées, smartphones…), et une petite moitié à la fabrication annuelle des composants matériels. En France, le digital c’est 4,4 % de l’empreinte carbone du pays. Les émissions de ce secteur croissent de 6 % par an dans le monde, et de 2 à 4 % par an en France. Les gains unitaires sont donc en permanence effacés par une augmentation plus rapide des usages. Rien ne permet de penser que le déploiement à large échelle de l’IA et de sa composante générative va changer la donne. Selon Carbone 4, une personne effectuant 10 requêtes Chat GPT par jour émet 100 kg de CO2 par an pour cet usage. A l’échelle de la France comme du monde, le numérique absorbait 10% de la production électrique en 2022. Il consomme donc à lui tout seul 5 fois plus d’électricité que la consommation mondiale totale de 1945 ! Parlez moi d’économies… Un certain nombre de questions pratiques se posent dans ce contexte. La première est tout simplement qu’il est très difficile d’avoir des chiffres. NVIDIA, qui détient 80% du marché des puces pour IA, ne fournit pas de chiffres sur l’impact environnemental de ses processeurs. Son principal fournisseur, TSMC, ne communique pas plus de chiffres. Les développeurs de modèles d’IA, comme OpenAI et Anthropic, auteurs de GPT et Claude, ne fournissent aucun chiffre. Microsoft et Google ne communiquent pas sur l’empreinte spécifique de leurs modèles, mais leurs émissions groupe ont augmenté de 50% en 3 ans. La deuxième est de savoir quelle part des ressources - matérielles, humaines, financières - de demain, qui seront limitées, doit aller à ce secteur, alors qu’il y aura une compétition d’usage avec la décarbonation de la mobilité, de l’agriculture, du logement, et de l’industrie. La troisième est de savoir quels secteurs doivent bénéficier des “bénéfices” du digital dans le monde de demain : faut-il ou pas autoriser que le transport aérien ou la publicité augmentent leur volume d’activité grâce à l’IA ? Retrouvez nos analyses sur la question : - rapport du Shift Project : https://t.ly/jfSmp - article de Carbone 4 : https://t.ly/UJXMv Bonne lecture ! Source : Jean-Marc JANCOVICI sur Linkedin
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Les chercheurs ont trouvé une bactérie très utile contre certains déchets industriels très polluants : https://www.geo.fr/environnement/polluants-eternels-une-bacterie-serait-capable-de-degrader-les-pfas-et-leurs-sous-produits-toxiques-224352?utm_source=firefox-newtab-fr-fr Bonne lecture !
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Bonjour, Pua Lay Peng, ingénieure chimiste, est devenue activiste en 2018 par la force des choses. « Des résidents tombaient malades, témoigne-t-elle. Ils toussaient sans arrêt, surtout la nuit, parfois jusqu’au sang. » Son enquête l’a rapidement menée à l’origine de ces maux : des petites usines de recyclage qui ont ouvert un peu partout à Jenjarom, au milieu de plantations de palmiers à huile, à côté d’exploitations agricoles ou près d’habitations, après que la Chine a fermé ses portes aux déchets occidentaux cette même année 2018. Beaucoup d’entre elles, opérant sans permis, ne respectent aucune norme de pollution. Du lot de plastique qu’elles reçoivent, elles recyclent ce qui a de la valeur, et se débarrassent du reste — souvent en le brûlant la nuit, loin des regards indiscrets. Brûler des déchets plastiques, surtout à l’air libre, émet des dioxines pouvant causer divers cancers ou malformations congénitales, et qui s’accumulent dans la chaîne alimentaire. Une étude, menée en 2019 sur des œufs de poule dans un village recevant des déchets plastiques en Indonésie a mesuré des niveaux de dioxine 90 fois supérieurs à la dose maximale autorisée dans ce pays. À des endroits où du plastique a brûlé, Greenpeace Malaisie a aussi trouvé des métaux lourds (dont du cadmium et du plomb), qui peuvent migrer vers les cours d’eau avoisinants. Récemment, c’est le recyclage des déchets électroniques qui inquiète fortement en Malaisie. Le pays asiatique bannit leur importation, mais ils sont beaucoup plus profitables puisque des métaux de haute valeur (dont de l’or) sont alors récupérés, tandis que leurs parties en plastique sont brûlées. Plantation de palmiers par-dessus des déchets plastiques enterrés dans le sol. Peut-être que l'huile de palme produite ici se retrouvera un jour dans votre alimentation ? Article entier : https://reporterre.net/Vos-poubelles-gardez-les-chez-vous-La-Malaisie-malade-des-dechets-occidentaux
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Bonjour, Au Guatemala, les 426 km d'eau du Rio Motagua sont recouverts de plastique. Le cours d'eau regroupe 3% de la pollution plastique mondiale. Depuis plusieurs dizaines d'années, les collines verdoyantes au nord de la capitale ont laissé place à des monceaux de déchet. Le responsable d'une ONG locale souhaite changer la situation. Avec l'aide d'une autre association, il a installé une barrière flottante au milieu du fleuve au mois de juin. Elle est capable de capturer une partie des déchets avant qu'ils n'atteignent l'océan. Certains jours, cela atteint plus de 400 tonnes. Article entier : https://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/environnement-au-guatemala-un-fleuve-recouvert-de-plastique_6181911.html
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L'humanité aura consommé mercredi la totalité des ressources que la planète peut renouveler en un an et vivra donc "à crédit" jusqu'au 31 décembre, a calculé l'ONG Global Footprint Network, relevant que ce moment survient de plus en plus tôt chaque année. Le mercredi 2 août 2017 marque pour la Terre le "jour du dépassement" : "À partir de cette date, l'humanité aura consommé l'ensemble des ressources que la planète peut renouveler en une année". Pour ses calculs, Global Footprint prend notamment en compte l'empreinte carbone, les ressources consommées pour la pêche, l'élevage, les cultures, la construction et l'utilisation d'eau. Le coût de cette surconsommation est déjà visible: pénuries en eau, désertification, érosion des sols, chute de la productivité agricole et des stocks de poissons, déforestation, disparition des espèces... Bienvenue aux générations futures
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En raison du pic de pollution de l'air, le gouvernement a annoncé, samedi 15 mars, la mise en place de restrictions de circulation pour lundi 17 mars en région parisienne. Dès 5 h 30, lundi, la circulation sera alternée à Paris, en Seine-Saint-Denis, dans les Hauts-de-Seine et dans le Val-de-Marne. Les transports en commun continueront à être gratuits. Pourront circuler : les véhicules – deux roues immatriculés compris – dont le numéro d'immatriculation est impair les véhicules électriques ou hybrides les voitures avec au moins trois personnes à bord Ne pourront pas circuler les véhicules – deux roues immatriculés compris – dont le numéro d'immatriculation est pair tous les poids lourds à l'exception des véhicules d'urgence et des camions frigorifiques Article complet http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/03/15/fin-progressive-du-pic-de-pollution-avant-une-nouvelle-deterioration_4383811_3244.html
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Le temps est écoulé : si les Etats accordent encore quelque importance à l'objectif de limiter la hausse moyenne des températures mondiales à 2°C d'ici la fin du siècle, ils doivent agir dès maintenant en déployant des politiques d'une envergure sans commune mesure avec les initiatives prises jusqu'à présent. Tel est l'un des principaux messages du nouveau rapport sur « l'atténuation du changement climatique » du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), dont la synthèse a été publiée, dimanche 13 avril à Berlin. Sept ans après le précédent, il confirme l'échec des politiques publiques mises en œuvre jusqu'à présent. Les émissions mondiales de gaz à effet de serre atteignent des niveaux sans précédent et leur croissance n'a jamais été aussi rapide qu'au cours de la dernière décennie, rappellent les experts. De 2000 à 2010, les émissions ont augmenté de 2,2 % par an contre 0,4 % en moyenne au cours des trois décennies précédentes. L'utilisation accrue du charbon a annulé les progrès réalisés dans le secteur énergétique grâce au développement des renouvelables. A ce rythme, le seuil des 2 °C sera franchi dès 2030. « Le message de la science est clair, avertit l'allemand Ottmar Edenhofer, un des trois vice-présidents de ce troisième volume, pour se mettre à l'abri d'interférences dangereuses avec le système climatique, il faut sortir de la routine habituelle. » Tous les secteurs économiques – énergie, transport, habitat, agriculture… – devront faire leur révolution. Il faudra pour cela réaliser « de rapides progrès dans le domaine de l'efficacité énergétique, parvenir à tripler voire quadrupler l'énergie neutre en carbone produite à partir des énergies renouvelables, du nucléaire, des agrocarburants » sans oublier le développement massif des techniques de séquestration et de stockage du CO2 et des programmes à grande échelle de reforestation pour créer des puits de carbone. Comme en 2007, les experts mettent en garde contre le coût économique de l'inaction. Plus les gouvernements tardent, plus la charge sera lourde pour les générations futures. http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/04/13/une-revolution-economique-est-necessaire-pour-limiter-le-rechauffement_4400450_3244.html
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Pollution: les Pays de la Loire plein gaz Mercredi 16 Février - 10:59 Le total des émissions de gaz à effet de serre en Pays de la Loire est très supérieur à la moyenne nationale. Le secteur agricole en serait la principale raison.. L'observatoire régional économique et social (Ores) vient de dévoiler une étude sur les émissions de gaz à effet de serre, sources du réchauffement climatique, en Pays de la Loire. Les résultats tordent le cou à certaines idées reçues. Tour d'horizon. -La région mauvais élève. Le total des émissions de gaz à effet de serre en Pays de la Loire s'élevait à 35 millions de tonnes équivalent C02 en 2007. Par habitant, le niveau d'émissions est ainsi de 10,1 t contre 8,2 t en moyenne nationale. Un constat peu glorieux qui s'explique en grande partie par l'importance du secteur agricole (deuxième région française). De très loin le plus gros émetteur régional, la Loire-Atlantique doit la moitié de ses gaz à effet de serre au secteur de la transformation d'énergie (centrale EDF de Cordemais et raffinerie de Donges). Suite de l'article... Source: 20minutes.fr
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