Adieu boulets d’orgueil
Qui m’empêchent de pardonner
Adieu fardeaux de culpabilité
Qui m’empêchent de me pardonner
Adieu charges des obligations
Poids des conventions
Brouillards de doutes
Voiles glacés de peurs
Vous pouvez lâcher, vous dissiper
Cesser de vous agripper
Laissez-vous fondre au Soleil...
Je n’ai plus besoin de vous
Plus besoin de vos œillères, de vos réserves d’illusions
Plus envie de vous dans ma vie
Il y a tant de mondes à découvrir
Tant de beauté, tant d’intensité
Elle me disait à quel point j'avais raison dans mes choix, que je devais poursuivre ainsi si je voulais réussir. Je me sentais grandi, enfin valorisé par quelqu'un. Vous savez, nous avons tous un peu tendance à créditer d'importance ceux qui semblent nous pousser à aller au bout de nous-mêmes, à faire confiance à ces personnes-là alors qu'elles peuvent être en train de nous tromper. Il est difficile de sortir de cet engrenage censé nous laisser dans l'illusion qu'il a effectivement de l'intérêt
Il est des gens comme des bêtes : un coup de trique et ça se remet en marche. L'autre stratégie, plus vicieuse et moins radicale, c'est d'aguicher la proie comme on appâte un poisson : une promesse, et vous voilà devenu prophète, homme à mener ses fidèles jusqu'à la Voie Sainte. Bref, il suffit de manier quelques tours de main pour arriver à ses fins.
Il est autre chose de chercher à vraiment faire le Bien. Celui des philosophes et des sages, vous savez. Bien pour tous, et tous par un. Autreme
- Tu l'as foutu où, du con ?
- Elle était juste là...
- J'te demande d'y garder un oeil cinq minutes, cinq foutues minutes, et t'es capable de merder ! C'était pas compliqué : simplement poser tes deux putains d'yeux sur la gonzesse morte !
- Bah, à ce sujet... Si elle n'est plus là, c'est que...
- Elle était morte.
- Sûr ?
- Sûr.
- Tu crois que c'est une morte-vivante, du coup ? Parce qu'on ferait bien de se barrer vite fait, dans ce cas ?
- Arrête tes conneries et suis-moi, elle doit
Bonjour "petite fleur".
J’avais envie de t’emmener dans un lieu qui défit la morale. Inventer une histoire de sang, de sexe, de violence et de tous les stupéfiants interdits qui nous sont tabous. Sans conscience ni scrupule, je voulais bousculer les esprits et les rendre perméables à un peu d’immondice pour que tu sentes ma véritable puanteur. J’aurais craché sur ta pitié et ri de ta souffrance, sadique à m’en trancher la gorge devant l’innocente vierge violée, je ne vis que pour détruire. Tel
Ce temps est si loin. Où les mondes baignaient de choses étranges. Autant de créatures et d’inconnues imaginaires, produits des rêves tissés par nos yeux d'enfants. Nous foulions les grandes étendues sauvages, nous les partagions de vallées en montagnes. Les plus petits espaces se transformaient en immenses contrées, verdoyantes souvent, enneigées parfois. Puis quand les fabriquer ne suffisaient plus nous sautions à en perdre les altitudes au fond de ces images. Et cette chaise, qui était un dra
A l’ouest palpitent les néants. Scylla
Ri et dans le noir – mon cher ami –
Miroitent ses sourires où s’accroche le Nid
Ephémère d’une trop ancienne alchimie.
Nul doute qu'au plus sombre l’Eden
Embrume encore mon coeur atone.
Danses ton frénétique mobile perpetuum,
Irreversible, danses encore sans céder
Aux tristesses enragées, Arménédia
La vie, ce réservoir infini d'expériences,
Ce territoire illimité,
Qui à mesure qu'on l'explore avec sincérité
Nous offre une vision de plus en plus large,
Des espoirs jusqu'alors même pas imaginés.
La vie, ce terrain de jeu fantastique
Dont on ne saisi les règles qu'en jouant,
Nous offre après chaque déception une nouvelle épreuve,
Nouvelle occasion de comprendre.
La vie, je ne sais pas qui a eu cette idée
Mais bon Dieu, elle est sacrément bien ficelée...
Yo,
Après presque trois semaines à tenter en vain de renouer avec Erato, ou à défaut avec Pégase, j'en viens à la conclusion, évidente à crever les yeux d'un cyclope borgne, que je risque fort de me heurter à une page blanche pendant encore quelque temps avant de pouvoir enfin écrire la suite de Douze mois d'avril. Comme j'imagine, ironiquement parlant bien entendu, que vous brûlez de découvrir le fin mot de l'histoire, je vais glisser la solution en spoiler en commentaire dudit poème.
A la re
Abstrait. Ils disaient que ce n'était que trop hermétique, que derrière ces simagrées se terrait en fait une réalité chaotique. Difficile, toujours, de dire si le pire tenait dans l'erreur ou la fausse agitation que cela provoquait. Erreur, car personne ne serait allé croire que le malheur se répandrait. Mais fausse agitation, également, puisque de toute façon nul n'y échapperait.
Essence universelle, donc. Cela tient finalement d'une incandescente vérité : les chemins sont faits pour être cab
Bonsoir tout le monde.
Voici le chapitre 205 de Chapitre Universe que verra-t'on aujourd'hui ?. Je vous laisse le deviner et bonne lecture. Ne faîtes pas attention, Ce hs ne va certainement pas durer longtemps.
Chapitre :
Un étrange homme se tient au aguet de la colline et dit : " Aujourd'hui ce monde m'appartiendra, je prendrai contrôle de ce foutu monde." L'étrange homme pose sa main au sol et invoque un dragon immense et puis l'étrange homme dit au dragon : " Déchaine toi comme bon te semb
Te voilà qui arrive, arrogante et fière sur ton nuage noir,
Ton outil à la main qui ma tête tranchera. Viens voir.
Viens voir les Dieux que je vénère, plein de panache
Encore, dans le dernier souffle que tu m'arraches...
Note bien, divine faucheuse, impatiente dramatique,
Dans le creux de ta mémoire, mes dernières rondes.
Ah tu voudrais entendre de tristes musiques,
Quand enfin mon corps restera en ce monde
Cependant que mon âme fugue, discrète Toccata ?
Mais non, je veux des Adieux au
I. La Mandragore
La Lune, Rousse, éclaire majestueusement la campagne des environs. Une chouette ulule seul affront au calme qui règne depuis longtemps déjà. Glissés sous les chuchotements du vent caressant l'herbe et le feuillage, quelques pas feutrés, étouffés s'approchent.
C'est une horrible vieille, petite, courbée, ployée, rabougrie, estropiée, boitant, sale et odorante, qui marche à reculons avec un rictus infâme. Si elle ne s'aidait pas d'une canne, sans doute s'écroulerait-elle contre
Puissé-je
Derrière la froideur, voir la peur d'être blessé
Derrière les critiques, voir l'inquiétude
Derrière le repli, voir la souffrance de ne pas être compris
Derrière l'orgueil, voir la crainte de se mettre à nu
Derrière le fatalisme, voir les espoirs trop souvent déçus
Derrière la colère, voir la tristesse
Derrière la volonté de contrôle, voir le sentiment d'insécurité
Derrière la violence, voir l'appel à l'aide
Puissé-je,
Parce que je veux voir clair,
Parce que je veux voir au
La nuit était claire. On se serait cru en plein jour. Un jour grisonnant, certes, légèrement argenté même. Mais cette lumière à demi teinte offrait à la campagne un manteau original, un maquillage étrange digne des plus mythiques contes. Il imaginait déjà les chevaliers chassant les sorcières à l'orée du bois, là bas des elfes nocturnes dansaient autour d'un feu blanchâtre dans leurs légers voilages blancs, tout en souplesse et volupté, des farfadets plus loin charmés par ce spectacle tombaient
C’est un endroit fantastique
Qui pourtant a toujours existé
Le moment où la plume artistique
Lancée telle une épée
Au blanc vierge de la toile
Etire les traits d’un geste frénétique
On dirait des lueurs d’étoiles
Qui naissent aux éclats féeriques
Brisent les lignes étroites, et meurent
Dans l’infini d’une ligne de fuite
Quand la folie des ardeurs
S’éteint avec elle.
Alors,
Ne touchant plus guère
A la parfaite imperfection
Nous laissons’échapper l’air
Reprenons notre respiration
Sur la table, une dizaine de flacons ouverts.
Les étiquettes, un peu effacées par le temps,
Eurent révélé certains de ces secrets sous verre,
Si la vue n'était bridée par un noir enivrant.
Dans les oreilles, des bouchons solidement ancrés
Bloquant ces microscopiques vibrations aériennes.
Entre le Marteau et l'Enclume, pas une persienne.
Les pieds bien encrés dans l'Étrier.
Sous la langue, une pastille d'un puissant
Anesthésique, local. Cela fait maintenant
Longtemps qu'aucun goût n
J’ai encore sur les lèvres, le goût de ta peau,
Les frissons caressants d’une pénombre plus claire
Que la transparence de tes sourires. Dans mon dos
Tes ongles se plantent, me piquent et me lacèrent.
J’ai encore sur les lèvres, le goût des tiennes,
Offertes en sacrifice aux plaisirs facétieux
Des douceurs transpirantes d’amours pérennes.
Elles brilleront toujours au fond de tes cieux.
J’ai encore sur les lèvres, le goût de ton sang
La couleur du soir, dans les matins, vacillant,
D’étra
C'est dans le pinceau lumineux
D’une porte restée entrouverte
Que je vis, mouvement silencieux,
Un sommeil plein de découvertes.
On devinait le sourire, posé
En fine plume sur tes lèvres
A peine sèches. Une envie réprimée
De t’embrasser, plein de fièvre.
Recouvrantes, les âmes volages
De tes rêves calmes, libéraient
La pièce toute entière de sa cage.
Ta présence rayonnait dans l'obscurité.
Oui, dans cette pénombre,
Tu avais une force certaine.
Unique merveille de mon monde,
Con
Te souviens tu, aujourd'hui, de ces jeux,
Imaginaires perdus des enfants
Pays des rêves qui nous rendit heureux
Et que n'estompe pas le présent ?
Te souviens tu, ici, de ces voyages
De ces tromperies à la vérité
Que nous pardonnaient nos jeunes ages
Aventuriers rêveurs de nos pensées ?
Te souviens tu, de si loin, avant le Nous
Du toi et du moi ? Là, juste avant
Que nous quittions ces mondes fous
Et que les distances ne rallongent le temps ?
En panne au bord de la vie, je m'en souvie
Amour-raison, je roule en quatrelle. Calme, tranquillité, sécurité, peu de sensations fortes. Souvent l'impression frustrante de me brider, mais si accident il y a, au moins, il se sent à peine, ne touche que la carapace d'orgueil, et l'on est vite remis sur pieds...
Amour-passion, je roule en Ferrari. Sensations grisantes, coeur en extase. Mais le choc, quand il n'est pas mortel, laisse souvent de profondes séquelles...
Dois-je renoncer à la passion ? Au lien fusionnel et magique avec
:cool:
SOUVENIRS D'UNE EPOQUE REVOLUE...
Etudiants, avec des amis, nous faisions régulièrement des soirées.
Un de nos condisciples de l'école des Beaux-Arts, Laurent, était fils de restaurateur. Nous avions donc la possibilité d'organiser nos petites "sauteries" dans l'arrière salle du restaurant de ses parents.
Nous étions un noyau d'une dizaine d'amis. Issus de différentes facultés, il y avait donc toujours pas mal de monde à nos soirées festives.
Jean-François s'occupait des disq
Peu importe l'intensité de la souffrance, on souffre le moins car on n'aggrave jamais sa situation volontairement quand on a foi au Bien. Tout est dans l'ordre des choses même si le Bien ne peut empêcher la souffrance d'exister dans Son plan d'existence du Bien dans lequel il y a Sa création où la souffrance est l'intruse.
Donc le Bien est Infiniment Puissant car malgré la souffrance, Il fait vivre le moins de souffrance à ceux qui ont foi en Lui.
Tout cela on peut le comprendre sans
Je me demandais : "on ne peut pas répondre ?" Mais oui !
Fallait descendre en bas de page !
Ton raisonnement est juste ! Et pourtant je ne suis pas du tout d'accord !...
J'essaie donc de comprendre pourquoi... C'est peut-être parce que tu considères que le Bien et la Souffrance existe en soi. Qu'ils sont des "entités", presque des sujets. Tu dis par exemple que le bien veut ou peut vouloir ceci ou cela, et la souffrance aussi. Pour moi ils ne sont que des concepts (imaginaires),