C'est dans le pinceau lumineux
D’une porte restée entrouverte
Que je vis, mouvement silencieux,
Un sommeil plein de découvertes.
On devinait le sourire, posé
En fine plume sur tes lèvres
A peine sèches. Une envie réprimée
De t’embrasser, plein de fièvre.
Recouvrantes, les âmes volages
De tes rêves calmes, libéraient
La pièce toute entière de sa cage.
Ta présence rayonnait dans l'obscurité.
Oui, dans cette pénombre,
Tu avais une force certaine.
Unique merveille de mon monde,
Contre qui tout lutte reste vaine.
Je voudrais déposer mes doigts
Et les laisser glisser sur ton corps.
Sentir monter l’onde, soumis à ta loi,
A jamais sous l’effet de tes sorts.
Je veux garder au plus profond
Les vagues fumées que deviennent
Ces doux souvenirs, ces frissons
De ma peau sur la tienne
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