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Marioons

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  • Date de naissance 31/12/2013

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  1. Marioons

    L'envol

    Projeté dans le monde, sous le choc, tu n'y comprends pas grand chose. Il faut bien te l'avouer, sous ton apparente solidité, sous ton masque de fierté, un espace immense en toi attend encore d'être comblé. Si le nouveau-né crie à pleins poumons, l'adulte que tu crois être étouffe son cri à l'intérieur, mais il n'a pas pour autant cessé de crier. Sa peur, sa rage, son incompréhension. Au fond, tu te sens sans défenses, tu te débats, tu résistes, tu tentes de tout contrôler. Tu cours en tous sens, ou tu t'empresses de te figer sur des rails étriqués. Mais un jour, las de lutter, un jour tu te laisses porter. Tu te calmes, tu observes, tu ouvres tes sens. Tu entres dans la danse. Alors tout s'assemble, s'embrasse et prend sens. La magie de l'existence te prend aux tripes. Te frappe en plein cœur. Te saute aux yeux. Et si tu poses tes armes, si tu sais faire confiance, alors avant même que tu ne le réalises, un souffle nouveau t'emporte. Un souffle exigeant et puissant comme une vague, mais aussi doux et caressant qu'une plume, si tu ne t'y opposes pas. La suite, tu le sais, est au-delà des mots.
  2. Waouw super ! Oui, comme si l'intuition "proposait", restait disponible, en attendant que nous soyons prête à l'écouter, mais sans jamais s'imposer. C'est délicat de sa part
  3. Marioons

    Qu'a-t-on à perdre ?

    Oui je comprend, c'est vrai que c'est flou. C'est difficile à définir je pense. Des critères en apparence objectifs, précis et concrets peuvent être trompeurs lorsqu'on parle d'évolution, je crois que c'est de l'ordre du ressenti, de l'intuition, d'un regard venant du cœur et non du mental. Qui peut dire quelle action accomplira à coup sûr quelqu'un qui est dans l'amour ? On peut accomplir tout et son contraire en étant dans l'amour, tellement les contextes sont relatifs. L'action juste peut revêtir de multiples formes. C'est un état d'être et non de faire je pense... Et puis nous avons tous de multiples facettes, donc on peut être plus évolués sur certaines et moins sur d'autres...
  4. Se recentrer, serait-ce se souvenir qu'on peut être un phare dans l'obscurité pour soi et pour les autres, et qu'être pleinement nous-même suffit ? Dans l'absolu, rien n'est nécessaire, pas besoin d'avoir un statut précis, un habitat précis, un partenaire précis pour être qui l'on est et avoir un impact positif sur le monde. L'habit ne fait pas le moine, la surface ne fait pas la profondeur. La seule responsabilité juste que nous aurions à prendre serait celle d'assumer et de vivre pleinement qui l'on est au fond de nous. Et ce type de prise de responsabilité ne peut se vivre que dans la joie et l'enthousiasme. Elle est naturelle et n'a pas besoin d'être forcée, dès lors qu'on cesse de l'étouffer et qu'on la laisse s'exprimer. Les autres responsabilités, si elles ne prennent pas racines dans ce terreau fertile de notre être profond, de nos valeurs profondes conscientisées, si elles sont vécues comme des efforts pénibles mais nobles ou des sacrifices nécessaires, ne sont que fardeaux injustes et épuisants. De fausses obligations, que l'on s'impose et que l'on impose aux autres, par la force déconnectée de l'intuition, à contre-courant de la Vie.
  5. Nuit blanche, jeûne du sommeil Silence, nature et solitude, jeûne des sens Méditation, jeûne de la pensée Rire, jeûne du sérieux sclérosant Et surtout, laisser-aller, lâcher-prise et confiance, jeûne du contrôle rigidifiant... Autant de portes ouvertes pour retrouver en soi ce paradis oublié, qui te murmure peut-être une mélodie qui sonne comme un : "T''inquiète paupiette, tu te souviens ? Tout est parfait à chaque instant, pour te permette de vivre ce que tu veux vivre au fond de toi. Et cerise sur le gâteau, c'est gagné d'avance. Et chantilly sur la cerise, tout le monde gagne."
  6. Marioons

    Pensées en vrac

    Et si le monde n'était pas fait pour être changé, mais pour expérimenter l'amour sous toutes ses formes et ses intensités ? Et si le monde changeait de toute façon tout naturellement quand notre niveau d'expérimentation évolue ? On n'est vraiment magnifique que lorsqu'on se souvient qu'on l'a toujours été, qu'on l'est et qu'on le sera toujours, et que l'on permet aux autres de se souvenir qu'il en est de même pour eux. Moins on croit en la gravité des choses, plus on s'élève ? Si ce n'est pas pour que l'amour triomphe et pète joyeusement, lâche l'affaire.
  7. Voir en face quelqu'un qui fonctionne comme nous ou nous comprend, c'est comme un miroir qui valide la justesse, l'existence de notre état de conscience, de notre état d'être, comme étant conforme, compris dans le cadre des lois de la Nature. Alors on est souvent tellement soulagé en profondeur que l'on est attiré par cet autre, on a envie d'épouser ce reflet de soi, mais c'est en parallèle notre propre énergie que l'on cherche à épouser, tellement on est reconnaissant et rassuré qu'elle ait été reconnue et validée. Être attiré par quelqu'un de moins évolué (donc globalement moins dans l'amour, la joie, la vérité, la conscience) que soi montre un besoin de reconnaissance malsain, biaisé, dirigé par l'ego, menant à la régression plutôt qu'à l'évolution, car cette personne ne peut valider qu'une partie restreinte de nous et encore, en la distordant (cas extrême : pervers narcissique). Être attiré par quelqu'un de plus évolué (donc globalement plus dans l'amour, la joie, la vérité, la conscience) que soi, en étant conscient de cet écart et sans en souffrir est au contraire la marque d'une profonde envie d'évolution, au-delà de l'ego. Car l'admiration sincère, assumée, vécue pleinement et sans se dénigrer soi-même précède l'évolution vers l'état d'être admiré. Elle est comme un catalyseur qui nous rapproche de notre idéal. Elle se rapproche du regard émerveillé d'un enfant, qui ne pense ni à posséder ce qu'il voit, ni à se culpabiliser en croyant ne pas être à la hauteur. Juste jouer avec la sensation d'émerveillement que lui procure cette conscience innée de faire partie d'un tout parfait avec lequel il peut interagir de mille façons et sans complexes. Qu'a-t-on à perdre en se reconnectant à cet enfant en nous, à notre intuition, notre légèreté, notre humour, notre vision globale et confiante des choses ? Tout ceci n'est qu'un ensemble d'hypothèses sorties spontanément, peut-être certaines feront elles écho en vous, peut-être pas. Dans tous les cas, j'aurai pris plaisir à les laisser s'écrire et à les partager
  8. Nous sommes le jouet de forces qui nous dépassent très largement. L'individu est une sorte de scène, un point dans l'espace et le temps où ces forces s'affrontent, le plus souvent sans que l'on ai véritablement prise dessus. Nous essayons d'intervenir et de les contrôler par notre seule volonté, mais la puissance des énergies et notre ignorance d'elles sont telles que nous sommes vite désarmés. Ou bien le coup part dans une direction et avec une violence relativement imprévues. Prendre conscience que l'on s'inscrit dans une bataille, une danse dans le meilleur des cas, qui prend source et agit bien au-delà de l'infime part consciente que nous avons des choses, c'est déjà accepter d'avoir un pouvoir limité et des attentes plus saines. Quitter l'illusion de toute puissance de notre volonté et d'omniscience des enjeux en cours. Accepter d'explorer la partie Yin, féminine, inconsciente de notre personnalité, celle qui nous mènera vers notre être, mais aussi, inévitablement, vers plus grand que nous (l' « l'inconscient collectif » dont parle Jung par exemple). Nous comprenons alors peu à peu comment jongler entre volonté et lâcher-prise de façon plus juste, plus fructueuse. Nous acceptons l'esclave en nous, pour découvrir le maître en nous.
  9. L'élan vers l'Autre, qu'il soit perçu comme simple curiosité, affection, compassion, attirance, sensualité, sexualité... ne pourrait-il pas être bien mieux géré, magnifié et mis à l'honneur par notre si belle espèce humaine ? Sur beaucoup de points encore, il semblerait que le règne animal soit plus ouvert et intègre plus sainement (bien que pas toujours moins violemment), cette question de l'élan vers l'autre dans la vie quotidienne. [Documentaire assez parlant : "animaux trop humains"...] L'espèce humaine y a greffé une infinité de carcans, de tabous, sous prétextes de principes, de règles sociales sensées promouvoir le bien commun, mais finalement empêchant la libre diffusion de l'amour, qui dès lors n'a plus droit qu'à un cadre d'expression extrêmement restreint, rigide et obscur. Loin de canaliser sainement l'élan vital - ce qui serait alors une excellente justification de cette tentative de structuration - ces codes mènent plutôt à un étouffement de ce dernier, à la discrimination, à la confusion, au repli sur soi, à l'incompréhension mutuelle, perpétuée par une dépréciation de la curiosité envers ce qui est Autre. Ces règles morbides, souvent contradictoires, nous habituent aux injonctions paradoxales (ou doubles contraintes), qui subies sans prise de recul, mènent à la folie. Suivies aveuglément, c'est le déclin de l'être qu'elles encouragent, et non son épanouissement. Elles proviennent d'une société qui a érigé ses principes selon un mental déconnecté de sa source primaire d'énergie, de sa fonction essentielle d'amour, de lien et d'expression de ce lien, et qui dès lors perçoit cette énergie comme un danger, une inconnue menaçante dans l'équation, une vague potentiellement mortelle pour l'ego et à qui il faut s'empresser de faire barrage. Quitte à finir, dans une escalade folle, par construire un barrage qui cache à ce point la vue que l'on ne se souvient plus vraiment de ce qu'il garde. L'anxiété, peur diffuse, n'en est que renforcée... Or demi-mesure et véritable amour ne font pas bon ménage (pour ne pas dire pas ménage du tout), et cela devient flagrant chez les personnes plus proches de leurs ressentis que la moyenne, qui ne peuvent encaisser les faux-semblants et les restrictions sans un sursaut de l'âme, souvent étiquetées de cœurs d’artichauts, hyper-sensibles, "à fleur de peau", passionnées, idéalistes, immatures, ou tout simplement, bizarres. Ces personnes ne font pourtant que révéler de façon flagrante la dichotomie morbide dans laquelle s'est enfermée la société, et qui concerne chacun de ses membres : soit elles aiment et peuvent l'exprimer librement et spontanément, soit elles sombrent dans le pôle opposé, qui est la peur. (L'état neutre n'existant à priori que dans l'imaginaire d'un cerveau « gauche » fonctionnant en circuit fermé). Un "phobique social" ressent peut-être, entre autre, plus fortement que la moyenne ce besoin viscéral, urgent, vital, du lien authentique et libéré avec l'autre. Ne pouvant l'exprimer pleinement dans des sociétés telles que la nôtre, comprenant dès l'enfance qu'il lui est nécessaire pour survivre de se conformer à des règles qui ne lui sont pas naturelles, il se retrouve tantôt en position de maladresse extrême et de frustration (lorsqu'il tente d'appliquer ces règles dont la logique lui échappe), tantôt en décalage avec les mœurs habituelles (lorsqu'il lâche les brides et aborde l'autre avec ce que l'on jugera être un trop plein de familiarité), tantôt, à l'autre extrême, en position de repli, d'inhibition, de peur panique (lorsque la confiance et l'estime personnelle son réduites à néant à force du peu d'occasions d'expressions saines de l'amour et de l'échec de la plupart des tentatives de communication affective). Passivité – agressivité – maladresse, trois positions qui se renvoient la balle, trois pôles du triangle de notre enfer personnel et inter-personnel. Pouvons-nous sortir de cette dynamique énergivore, l'inverser, la transcender ? Et s'il suffisait de commencer par se recentrer ? Littéralement, revenir au centre, accepter d'être le nombril du monde, de notre monde… Puis laisser s'arrondir les angles, et enfin entrer dans la sphère amoureuse... Hors de la rondeur de l'amour, point de salut. Ultime bonbon tout rond, qui ne gâte même pas la dentition.
  10. Marioons

    Violence

    Violence Maigre défense Face aux apparences Qui laissent croire à l'absence De transcendance
  11. Ces portes fermées à l'extérieur Parfois verrouillées D'autres fois carrément claquées au nez Ou simplement trop lourdes à pousser Ont au moins le mérite Pour qui sait renoncer De reconduire aux portes Du royaume intérieur
  12. Le sentiment de sécurité intérieure vient-il : - Du fait de penser tout savoir / avoir ? - De sentir que l'on aura accès à l'information / l'objet nécessaire au moment où on en aura réellement besoin ? - .... ?
  13. La pression sociale et l'impact du regard des autres ont au moins ce mérite de nous permettre d'aller au bout de notre "pêché" d'orgueil, pour mieux le balancer aux oubliettes une fois l'absurdité de nos existences devenue d'une évidence criante.
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