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À propos de ce blog

Le goût de la fuite,
Qui s'échappe de tes cuisses,
S'efface. Sans suite.


 

Billets dans ce blog

Mont et Merveille

Sur un tronçon d’éternité, Entre assurance et volupté, J’ai pris le temps de t’écouter Toi et tes désirs gémissants, Et leurs motifs impuissants, Faisant le deuil d’amours naissant. Tu t’es emparée de mon attention, Je t’ai offert mon affection, Et nous avons dérivé vers la passion. Entre les arbres et sur la route, Sans un regard et sans un doute, Je me suis saisi de la voute Qui mène aux cieux et à tes reins ; Mutine

Kégéruniku 8

Kégéruniku 8 dans La preuve par 8

RAL 5002

Pourtant immobile, dans sa robe bleue, Le sourire docile, le regard fougueux ‒ La chaleur du fournil et la grâce des dieux ‒ Dans un souffle, puis dans mille, j'ai vu danser les cieux.   Châtelaine chatoyante qui virevolte sans heurt, Par le jour enhardie, comme ignorante des peurs. Du dédain se défie quand défilent les heures Mais jamais ne dédit l'invariable pudeur.   De la couleur éclatante qui s'échappe du ciel Aux solitudes volontaires

Kégéruniku 8

Kégéruniku 8 dans La preuve par 8

La pudeur

Enjôlée par les arabesques du combat d'épées, Appesantie par la torpeur de l'homme-enclume, Mandragore endormie se rêvait canopée, Désireuse du ciel comme serpent à plumes. Abîmée, mise en terre comme les titans anciens, Prisonnière des enfers et de leur triste gardien, Elle avait mis en bière tous les songes lumineux Qui auraient pu la tirer du séjour ignominieux. Blessée, délaissée, comme laissée en jachère Dans un monde où toute vie n'était que rampante. Elle se dit qu'imm

Kégéruniku 8

Kégéruniku 8 dans La preuve par 8

Réfléchissant

"J'ai pas encore touché mon verre Mais j'ai déjà trop bu ce soir. Je deviens sensible à la lumière Depuis que je nous voudrais dans le noir. Je me suis perdue sur les contours De tes yeux doux et pétillants. Et j'ai le ventre plein d'amour Pour tes rires insouciants. Alors je parle avec les mains, Pourvu qu'elles effleurent les tiennes! Je voudrais qu'on oublie demain! Que pour la nuit, tu me retiennes. Le désir me monte à la tête, J'ai l'ivresse à fleur de peau. J'ai

Kégéruniku 8

Kégéruniku 8 dans La preuve par 8

Sabot de Vénus

La bête habile Appelle la belle. La belle l'attire Façon Satyre label. Mais ça tire la bile Plus que ça n'astique la bite, Comme les stèles aztèques. Pas comme lèvres et stick, Plus comme lièvre et steak. La bête habile, La peine s'attire. Comme défunt s'attriste Mais très vite s’attelle A ce que belle s'en tire Sans que joie s'enterre. Sourire sincère Quand cœur se serre Et que peau se déchire Sous funestes serres. La bête habile Et funambule S'enfuit d

Kégéruniku 8

Kégéruniku 8 dans La preuve par 8

A la faveur du néant

Le soleil se lève et avec lui ses rayons dardant Déchirent la couche de rêve lovée derrière mes paupières. Adieu la nuit, les étoiles, la lune et ses rayons d’argent. Bonjour la lumière qui s’infiltre comme à travers une meurtrière. En accord avec l’heure, j’ai l’humeur maussade De qui se lève moins pour l’aurore que pour éviter le déclin d’une vie. A mes côtés, la présence que j’ai adoré le temps d’une passade Devient mon abhorrée pour ne pas être disparue ave

Kégéruniku 8

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