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Avant-propos: Dans le présent sujet je vais discuter d'une vidéo d'un youtubeur à l'idéologie hautement «contestable» pour ainsi dire. Néanmoins l'aspect idéologique du bonhomme n'est pas ce qui est intéressant à discuter, ce qui l'est sont les prétentions argumentatives et scientifiques de ce dernier. Aussi nous allons aborder les propos de ce youtubeur sur les seuls arguments scientifiques ou à prétention scientifiques en laissant de côté tout le pathos idéologique. Et j'invite chaque intervenant ici à faire de même. Car je vais inviter l'auteur de la vidéo à débattre en bon et due forme de ses arguments en lui proposant un échange cordiale et exclusivement basé sur l'argumentation factuelle et scientifique. Merci à tous. L'origine évolutive et géographique d'Homo sapiens a toujours déchainé les passions. Et le pathos induit par la recherche de nos propres origines a brouillé et brouille encore parfois, les recherches à ce sujet. Cependant aujourd'hui les données paléoanthropologiques et surtout génétiques, ont déjà permis de déterminer de manière solide l'origine géographique de notre espèce, à savoir l'Afrique. Nous le savons notre espèces est sortie d'Afrique, puis en sortant d'Afrique s'est métissé avec les descendants des Homo erectus eurasiatiques, à savoir Néandertal et Denisova, mais cela en remplaçant largement ces derniers, si bien que l'ascendance génétique des Eurasiens actuels, dérive essentiellement de ces Homo sapiens sortis d'Afrique. Seulement voilà, tout le monde n'est pas satisfait avec cet état de fait, et cela hélas, souvent davantage pour des raisons idéologiques et politiques que pour des raisons politiques, cela m'amène donc à la vidéo suivante. Lien Direct Vers La Vidéo Bon on va passer outre la présentation politique du sujet car la théorie dite de la sortie d’Afrique, donc «Out of Africa», n'est pas une théorie qui doit son acceptation par les chercheurs en raison du «Zeitgeist» de notre époque, mais bien parce qu'elle est appuyée par les faits. Par ailleurs même si la Théorie «Out of Africa» a bien été utilisé à des fins politiques, ce qui est regrettable, il est tout aussi fallacieux d'attaquer cette théorie en usant de l'angle politique, je ne vais même pas commenté ici la théorie du complot mentionnant les juifs car c'est déjà suffisamment honteux comme cela. Cela nous amène à la «preuve» qu’il nous présente pour réfuter l’origine africaine de notre espèce, à savoir une obscure publication d'un dénommé Anatole Klyosov, prétendant que l’origine des hommes modernes serait à chercher en Eurasie, voire carrément en Europe. Il ne faut cependant pas particulièrement longtemps pour une personne avisée en génétique des populations pour détecter la connerie que constitue cette «étude». Cette dernière prétend que les haplogroupes du chromosome Y réfuteraient l’origine africaine de l’homme, en ne proposant ni plus ni moins que de proposer un scénario statistiquement tellement improbable qu’il est absurde à souhait. Petit rappel pour comprendre la chose. Les haplogroupes du chromosome Y, sont des marqueurs génétiques situés sur la partie non-recombinante du chromosome Y, c’est-à-dire qu’ils se transmettent uniquement de père en fils sans recombinaison génétique. Ainsi avec les haplogroupes du chromosome Y nous pouvons reconstituer des arbres phylogénétiques des lignées patrilinéaires. Les haplogroupes sont des groupes d’haplotypes, c’est-à-dire des groupes se définissant par des allèles particuliers situé sur un chromosome donné. Et justement les haplogroupes de la partie non-recombinante du chromosome Y, du fait qu’il n’y a justement pas de recombinaison, permette de déterminer les lignée patrilinéaires via le principe de «hiérarchie imbriquée» ou «Nested Hierarchy» en anglais. Pour le comprendre observez le diagramme suivant. Soit la mutation α définissant l’haplogroupe α, puis la mutation β définissant l’haplogroupe β, puis la mutation γ définissant l’haplogroupe γ, la mutation δ définissant l’haplogroupe δ et la mutation ε, définissant l’haplogroupe ε. Vous remarquerez que l’haplogroupe β est un sous-ensemble de l’haplogroupe α, l’haplogroupe γ un sous-ensemble de l’haplogroupe β, et ainsi de suite. Or et c’est là que c’est intéressant cette hiérarchie imbriquée des haplogroupes de la partie non-recombinante du chromosome Y, nous permet de déterminer les origines géographiques probables des chromosome Y ancestraux dont l’ancêtre commun est généralement appelé «Adam Chromosomique», et donc par extension un indice majeure sur l’origine probable des populations humaines actuelles. Car si les individus d’un groupe «basal», comme l’haplogroupe α, du diagramme ci-dessus, sont présent sur le continent Africain, mais absent du continent Eurasiatique où ne sont présent que des individus d’haplogroupes plus dérivés (des sous-ensemble des groupes basaux α et β), cela signifie que l’évolution du chromosome Y a vraisemblablement commencé sa diversification en Afrique, avant qu’un sous-ensemble spécifique, ici l’haplogroupe γ, ne sorte de l’Afrique et se diversifie à son tour en différents sous-ensembles en Eurasie, comme le montre le diagramme ci-dessous. Et bien sûr il s’agit là d’une simplification, car en fait le nombre de mutations et d’embranchements attestant de cet enracinement phylogénétique du chromosome Y en Afrique sont bien plus nombreux et l’origine Africaine de «l’Adam chromosomique» est clairement une théorie solide. Mais surtout hormis les haplogroupes du chromosome Y nous avons également clairement une origine africaine pour les haplogroupes de l’ADN mitochondriale qui définissent ainsi une «Ève Mitochondriale» également originaire d’Afrique (mais n’ayant pas vécue en même temps que l’Adam chromosomique, ce dernier étant bien plus ancien). Mais surtout nous avons l’entièreté du génome, dont la très grande diversité africaine converge massivement là aussi vers une origine africaine de l’homme moderne. Mais donc en quoi la publication d’Anatole Klyosov est fallacieuse ? Simple elle assoie son postérieur sur la logique la plus élémentaire, si bien qu’un groupe de chercheurs russes a pris le temps de lui répondre de manière détaillée je mets ici une traduction approximative mais décrivant bien le problème, de leur critique adressée à Anatole Klyosov. «A. A. Klyosov nous dit que « La théorie Out of Africa n’est actuellement acceptée que comme un outil de lutte contre le racisme et que cela n’a rien à voir avec la science », À partir de là A. A. Klyosov n’a même pas besoin de nouvelles données pour étayer son point de vue: il peut utiliser les mêmes données génétiques que celles que la communauté scientifique mondiale accepte comme preuve incontestable de la sortie de l’homme d’Afrique. L'astuce qu’il utilise est simple : il explique la diversité génétique maximale en Afrique non pas par des migrations à partir de ce continent, mais par des migrations de l’Eurasie vers l’Afrique. Peu importe que la théorie des « nombreuses entrées vers l'Afrique » nécessite un abîme d'hypothèses : Car donc cela signifierait que pendant des centaines de millénaires, des migrations à répétition de l'Eurasie vers l'Afrique doivent se succéder, et ces nombreuses lignées génétiques migrants vers l’Afrique doivent toutes survivre une fois arrivée en Afrique. Mais parallèlement à cela, par la volonté de A. A. Klyosov, ces mêmes lignées originaires d’Eurasie, devraient pour la plupart disparaître d’Eurasie sans laisser de trace. Dans les écrits de A. A. Klyosov, une hypothèse est exprimée selon laquelle le nord de la Russie est la patrie ancestrale de l'Homo sapiens : « Il y a 160 000 ans, l'homme vivait dans la plaine russe, ou au nord de la plaine russe, et d'ici une partie de ses derniers sont partis vers le sud, en Afrique, où ils sont arrivés après une longue migration il y a environ 140 à 120 000 ans » . Une analyse des constructions fantastiques de A. A. Klyosov a déjà été donnée dans le livre de l'archéologue L. S. Klein et par des anthropologues sur le site « Anthropogenesis ». Le même site Internet présente et développe progressivement une analyse détaillée des distorsions génétiques, pour laquelle il n'y a pas de place ici pour une analyse raisonnée.» Pour bien comprendre la critique adressée, illustrons à nouveau la manière dont les haplogroupes nous renseignent sur l’origine africaine de l’homme (à gauche) et sur la manière dont A. A. Klyosov interprète ces mêmes haplogroupes (à droite). Le problème de l’interprétation de A. A. Klyosov est qu’elle suppute que les haplogroupes basaux α et β, seraient apparue en Eurasie, à l’ouest de l’actuelle Russie pour être précis, puis il y aurait eu des migrations d’individus n’appartenant qu’à α et β en Afrique, mais pas de ceux des haplogroupes dérivés suivants. Puis par une chance incroyable, tous les individus n’appartenant qu’au groupe α et β auraient disparus de l’Eurasie sans laissé la moindre trace. Or c’est précisément cette disparition ad hoc, qui ne tient pas la route. Car en réalité il y a bien plus que deux simples branches définies par deux simples mutations, qui définissent les haplogroupes les plus basaux, présents aujourd’hui uniquement en Afrique. Diagramme représentant les différents haplogroupes du chromosome Y, on remarque que les haplogroupes les plus basaux s'enracinent tous en Afrique. Or si ces haplogroupes étaient originaires d’Eurasie, il est très improbable, pour ne pas dire impossible, qu’ils aient tous disparu d’Eurasie, leur continent d’origine, tout en se retrouvant abondamment en Afrique. Et à cette improbabilité s’ajoute également celle concernant les haplogroupes de l’ADN mitochondriale ainsi que les données génétiques de l’ensemble du génome. Cette une critique non-exhaustive de la vidéo ci-dessus, critique adressant uniquement l'argument génétique avancé par l'auteur de la dite vidéo, et donc une critique qui mériterait d'être développé. Aussi comme déjà dit je vais inviter l'auteur de la dite vidéo à venir débattre du sujet, sur sa dimension scientifique, ici dans le présent forum. Nous verrons bien si celui-ci accepte, parviens à défendre sa thèse ou qui sait, change d'avis.
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Bonjour à tous, J'ai pu lire sur ce forum divers échanges, parfois constructifs, parfois stériles, en rapport avec la biologie de l'évolution mais déviant souvent vers d'autres sujets souvent non-scientifiques. Aussi je pense que cela pourrait être intéressant d'ouvrir un sujet davantage centrer sur la biologie de l'évolution afin que ceux qui y seraient éventuellement intéressés puissent en discuter sans que cela dévie vers un autre sujet. Aussi dans le présent topic il ne sera question que de biologie de l'évolution, donc de génétique des populations, des enseignements du registre fossile, de biologie des organismes, d'anatomie comparées, de phylogénie, etc, etc... Important ce topic n'est donc pas consacré: À l'origine de la vie c'est-à-dire à l'abiogenèse À l'origine de l'univers Aux croyances religieuses Cependant si vous êtes un anti-évolutionniste acharné vous pouvez argumenter scientifiquement, via des éléments tirés de la biologie, génétique, paléontologie où autre pour contester l'évolution, mais je vous conseille de bien vous renseigner sur cette discipline scientifique avant dans vous lancer dans une critique de celle-ci et d'éviter des sources vaseuses contenant des assertions périmés et déjà réfuté à maintes reprises qui ne tiennent généralement même pas compte des connaissances réelles en biologie de l'évolution. Pour le reste l'évolution peut donc être discuter aussi bien dans ces mécanismes notamment génétiques que dans ses conséquences à savoir la biodiversité. Il y a énormément de connaissances accumulé à ce sujet, chacun est donc encourager à partager ces connaissances éventuelles mais aussi à poser des questions.
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Une révolution dans la manipulation des gènes soulève de graves questions éthiques
Invité a posté un sujet dans Société
Oui je vous fais un peu suer avec ces questions éthiques depuis quelques années maintenant, mais que voulez-vous, on ne se refait pas :$ Les dernières nouvelles... ========= Une nouvelle technique de modification du génome, CRISPR-Cas9, s'est répandue comme une traînée de poudre dans les laboratoires. Et soulève de graves questions éthiques. CRISPR-Cas9. Retenez bien ce sigle imprononçable, car vous n'allez pas tarder à en entendre parler, et de plus en plus souvent. Derrière cet acronyme anglais à rallonge, si rébarbatif qu'il semble avoir été inventé exprès pour décourager le profane d'aller plus loin, se cache un nouvel outil d'ingénierie génétique qui, depuis sa mise au point en 2012, s'est répandu comme une traînée de poudre dans les laboratoires du monde entier, suscitant une déferlante de publications scientifiques et de colloques internationaux réunissant tous les pontes de la recherche génomique... Un outil, surtout, qui peut changer le cours de notre civilisation et faire basculer l'humanité dans une nouvelle ère qui ressemble à s'y méprendre à celle dans le film de science-fiction « Bienvenue à Gattaca ». La biologiste américaine Jennifer Doudnade l'université de Berkeley, l'une des deux scientifiques à qui revient le redoutable honneur d'avoir inventé cet outil révolutionnaire, a elle-même appelé au printemps, dans un plaidoyer publié par la revue « Science », pour un moratoire temporaire sur son utilisation, s'agissant du moins des expériences réalisables sur le génome de l'embryon humain. Tel le Dr Frankenstein effrayé par sa propre créature.(...) Bébés génétiquement modifiés - Sur le front de la lutte contre les maladies génétiques, l'édition du génome constitue une arme redoutable dans la main des médecins. Le succès obtenu en mars dernier par une équipe du MIT sur des souris, qui ont été guéries d'une maladie du foie jusque-là réputée incurable, est venu concrétiser le potentiel médical de CRISPR-Cas9. Et les applications sur l'homme se feront d'autant moins attendre que la nouvelle technique est d'une grande fiabilité.(...) L'article complet sur http://www.lesechos.fr/02/01/2016/lesechos.fr/021591969631_revolution-dans-la-manipulation-des-genes.htm#2iV4dsIwSbC8kuZE.99 ======= CRISPR Cas9, une technologie qui révolutionne la génétique depuis 4 ans, alarme aujourd’hui les services de sécurité. Pourquoi nous menace-t-elle ? En 2012, une française, Emmanuelle Charpentier et une américaine, Jennifer Doudna, découvrent un technique révolutionnaire de découpage du génôme. CRISPR Cas9 permet de découper la molécule d'ADN de n'importe quel organisme vivant, mais aussi de retirer, ajouter, modifier des gènes. C'est une avancée majeure qui fait naître un énorme espoir pour guérir des maladies jusqu'ici incurables. La suite sur : https://www.franceinter.fr/emissions/l-enquete-de-secrets-d-info/l-enquete-de-secrets-d-info-27-janvier-2017 ======= Autre article sur le sujet : - Technique de manipulation du génome : qu'est ce que le CRISPR-Cas9 ? http://www.europe1.fr/sciences/technique-de-manipulation-du-genome-quest-ce-que-le-crispr-cas9-2644863 -
Source : http://www.nationalg...es-americaines/ Qu'en pensez-vous ? Êtes-vous prêt à manger du saumon transgénique dans un futur proche ? Que pensez-vous globalement des OGM ?
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Pourquoi Bourdieu avait tort A présent on le sait : plus de 50 % de nos capacités viennent de l'ADN et non du milieu, comme le postulait le sociologue. Pierre Bourdieu affirmait en 1964 avec Jean-Claude Passeron, dans Les Héritiers (éd. Minuit), que les inégalités d'accès à l'enseignement supérieur sont dues essentiellement à des facteurs culturels : l'environnement familial serait la source des différences de performances liées à la capacité à manipuler les codes de la bourgeoisie. Cette conception part du postulat qu'il n'y a pas de différence innée de capacités. En réalité, on sait aujourd'hui que l'ADN détermine plus de 50 % de notre intelligence. L'école et la culture familiale ne pèsent pas beaucoup face au poids décisif de la génétique, selon les travaux conduits par plusieurs équipes, dont celle de Robert Plomin, du King's College de Londres. Plus frappant encore : le rôle de la génétique croît avec l'âge et, corrélativement, celui de l'environnement familial et scolaire diminue ; la part génétique explique 55 % de l'intelligence à 12 ans et 66 % à 17 ans ! A l'âge de 50 ans, notre ADN expliquerait 81 % de nos capacités intellectuelles. La maîtrise de la lecture est elle-même fortement dépendante de nos chromosomes ; l'école et l'environnement culturel et scolaire n'ont qu'un rôle marginal. Suite : https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/determinisme-pourquoi-bourdieu-avait-tort_2002043.html
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Une étude génétique révèle des croisements Néandertal-humain Vendredi 07 Mai - 17:44 © KEYSTONE | L'étude pourrait aider à résoudre un vieux débat sur le fait de savoir si l'homme de Néandertal (photo) et l'humain moderne ont fait plus que simplement cohabiter. Découverte | Le séquençage du génome de l'homme de Néandertal révèle des croisements avec l'humain moderne. Ils se sont produits au moment où les premiers homo-sapiens ont migré hors d'Afrique. AFPP Suite de l'article... Source: 24heures.ch
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L'homosexualité est-elle innée ou acquise ? Cette question fait l'objet de vifs débats entre scientifiques et psychanalystes et anime encore certains forums de la communauté homosexuelle. Des chercheurs de l'Université de Liège pensentavoir tranché la question. L'homosexualité serait génétique et ne pourrait donc en aucun cas relever d'un choix ou d'une déviance psychologique, affirme le chercheur Jacques Balthazart à l'occasion de la parution de son livre Biologie de l'homosexualité. On naît homosexuel, on ne choisit pas de l'être. "Une partie des facteurs de l'homosexualité est génétique, c'est la partie que l'on connaît le moins bien", a-t-il expliqué. "On a beaucoup plus de données sur la partie hormonale de ces facteurs. Il y a enfin une partie immunologique, une réaction immunitaire développée par la mère contre l'embryon de sexe mâle" qui affecterait les préférences sexuelles, soutient-il. La thèse du caractère biologique de l'homosexualité n'est pas nouvelle. Elle a d'abord été élaborée aux Etats-Unis avant d'être exportée en Europe. Au terme d'une vaste étude, le professeur Jacques Balthazart synthétise dans cet ouvrage qui se veut grand public l'état actuel des recherches et de ses propres conclusions pour affirmer que la thèse de l'homosexualité innée est scientifiquement la plus plausible. Dans un entretien accordé jeudi à la RTBF, il explique que l'homosexualité est provoquée par une interaction entre des facteurs génétiques et hormonaux dans l'embryon. Plusieurs études suggèrent en effet qu'un stress très important subi par la mère durant la grossesse pourrait déséquilibrer la machine hormonale de l'embryon et influencer durablement son orientation sexuelle, explique-t-il (écouterl'interview complète). Selon ces études, les homosexuels auraient été exposés durant leur vie embryonnaire à des concentrations atypiques d'hormones, trop d'androgènes pour la femme et pas assez pour l'homme. "Chez l'animal, il est d'ailleurs possible demodifier expérimentalement les taux d'hormones auxquels sont exposés les embryons. Soit on peut rajouter, lors d'une phase précise du développement, de la testostérone dans les embryons femelles, soit on peut bloquer l'action de la testostérone dans les embryons mâles. Et à l'âge adulte on retrouvera des caractéristiques comportementales du sexe opposé bien que les structures morphologiques et génitales de l'animal n'aient pas été modifiées", explique la RTBF. Plus étonnant, de telles modifications du comportement pourraient être provoquées artificiellement après la naissance. "En plus de ces effets lents bien connus, des changements rapides de la concentration en œstrogènes dans le cerveau sont suivis après quelques minutes seulement de modifications parallèles de l'expression du comportement sexuel chez la souris mâle", explique le Centre de neurobiologie cellulaire et moléculaire, qui se fait l'écho d'un article publié par l'équipe de Jacques Balthazart dans The Journal of Neuroscience. J'ai lu il y a peu un livre qui en parlais et j'ai été très surpris de découvrir qu'il y avait une raison biologique, hormonale et scientifique a l'homosexualité, qu'elle n’étais pas "un choix"... Le manque ou la surdose de testostérone provoquerais une sorte de "non adéquation" entre un cerveau féminin et un corps masuclin et vice versa.. De la même manière que je ne peut dénigrer quelqu'un qui a des lunettes, un problèmes hormonales ou qui est simplement différent je ne peut dénigrer les homosexuel... Ca peut paraitre crétin mais il me fallait un fait scientifique, prouvé, une preuve que c'etait indépendant de leur volonté... Ainsi l'image "un cerveau féminin dans un corps d'homme" n'est pas qu'une image... Autre chose qui m'a beaucoups fait réfléchir cette phrase tiré du livre "Pourquoi quequ'un prendrait il délibérément la décision de faire quelque chose qui risquera de le faire rejeté et discriminer toute sa vie..." Je conseil la lecture de cet article a ceux qui comme moi il y a encore 3 heures pensait que l'homosexualité etait une mode ou un choix! Voila, bonsoir...
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extrait : .......(.......)....... Le droit du sang génétiquement infondé Concernant la génétique, les choses sont beaucoup plus complexes. Ainsi comment différencier la part de la population française vivant en Europe qui est issue des vagues d'envahisseurs celtes, germains, romains, huns, arabes (lors des grandes invasions du Moyen Âge,) Normands ou de tous les peuples méditerranéens dans le sud de la France, et la part née des migrations économiques des autres pays d'Europe, d'Afrique et d'Asie ? Il existe seulement quelques îlots ayant conservé une certaine homogénéité génétique, dont les Basques qui ne sont regroupés dans aucune nation unique. La réalité est qu'il n'y a aucune superposition entre le territoire français et son origine génétique. D'ailleurs, les récentes études génétiques ont montré qu'on trouvait en France un mélange des trois grands groupes d'hominiens archaïques que nous connaissons actuellement : Neandertal, Cro-Magnon et l'homme de Dénisova, originaire de Sibérie, dont les gènes nous ont peut-être été apportés par les Huns. Dans tous les cas le métissage est généralisé. Ainsi le "droit du sang" n'est pas génétiquement fondé. D'autant que l'on estime que 5 à 10 % des enfants ne sont pas du père officiel, mais d'un inconnu, dont on ne connaît pas les gènes ! La définition retenue en France et aux États-Unis du "droit du sol" dépend du périmètre du pays au moment où l'enfant naît ou de la nationalité des parents. lire en entier sur : http://www.lepoint.fr/invites-du-point/didier_raoult/le-francais-de-souche-n-existe-pas-23-08-2012-1498404_445.php La notion de ""français de souche"" n' est que de la propagande politiCHIENNE !
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Bonjour à tous. J'ouvre ce topic consacré aux questions diverses et variées concernant l'évolution. Le présent topic étant dans la rubrique «Science» merci d'éviter de faire partir la discussion sur des considérations religieuses, il existe déjà une autre rubrique prévue à cet effet. Les questions sur l'évolution peut aussi bien concerné, la phylogénie, les processus génétiques entrant en jeu dans l'évolution que les enseignements tirés du registre fossile et j'en passe.
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on dit souvent non sans raison que les femmes ont tendance à donner le bâton pour se faire battre : Elles préfèrent les tocards et les infidèles qui les traitent comme des chiennes. Du point de vue évolutif, ce choix là peut être gagnant, en effet choisir un homme infidèle permettra aux enfants mâles issus de cet accouplement d'avoir des gènes du père infidèle qui lui, a statistiquement a plus de chances d'engrosser des femelles différentes. Du coup on peut se demander si l'infidélité des femmes n'est pas aussi "évolutivement" profitable : la femme fera plus d'enfants génétiquement différents, reste plus qu'à trouver le con génétiquement non viable mais financièrement bien doté qui élèvera la progéniture de la femme. Qu'en pensez-vous ?
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Selon une étude datée de 2011, l'homosexualité féminine ne serait génétique qu'à 25%. Contrairement aux hommes, l'orientation sexuelle des femmes serait davantage déterminée par des facteurs sociaux et culturels. Le site du Monde rappelle qu'en 2010, des chercheurs de l'Université de Liège pensaient avoir tranché la question. L'homosexualité serait génétique et ne pourrait donc en aucun cas relever d'un choix ou d'une quelconque déviance psychologique, affirmait alors le chercheur Jacques Balthazart à l'occasion de la parution de son livre Biologie de l'homosexualité. On naît homosexuel, on ne choisit pas de l'être. La question a récemment été reposée en d'autres termes par une journaliste du site Live Science, Natalie Wolchover : «Les femmes hétérosexuelles sont beaucoup plus susceptibles de tomber enceintes que les femmes lesbiennes. Donc, en terme d'évolution, elles ont davantage de chances de transmettre leurs gènes.» Elle estime par conséquent que «les gènes qui rendent les femmes homos devraient se volatiliser du patrimoine génétique» au fil des générations. «Cela soulève la question suivante : pourquoi existe-t-il des femmes homosexuelles ?» Nathalie Wolchover une étude datée de 2011 qui établit que le lesbianisme est génétique à 25%. Cette étude révèle que des sœurs jumelles identiques (qui partagent donc 100% de leur ADN) ont plus de chances d'être toutes les deux lesbiennes que des «fausses» jumelles qui n'ont que 50% d'ADN en commun. «Ce qui prouve que, tous les facteurs environnementaux étant par ailleurs égaux, les gènes comptent», écrit Nathalie Wolchover. Les scientifiques ont élaboré une théorie pour expliquer comment l'homosexualité masculine se propage d'une génération à l'autre. En résumé, les chercheurs ont constaté que les mères et les tantes (uniquement du côté maternel) d'hommes gays ont tendance à avoir une descendance plus vaste que les mères d'hommes hétérosexuels. Selon cette même théorie, les facteurs génétiques qui favorisent l'homosexualité masculine favoriseraient aussi la fécondité des parentes d'hommes gays. Même s'ils ne s'expriment pas chez elles, les mères et tantes d'hommes gays qui transmettraient tout de même à leurs rejetons mâles les gènes favorisant l'homosexualité. Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/certaines-femmes-sont-lesbiennes-facteurs-genetiques-sociaux-homosexualite-homosexuelles-innee-acquis-gays-gay-pride-pierre-roub-397204.html#ovF31UHkV2d6H1hy.99
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Bonjour tt l'monde, j'ais un pote qu'etait petit mais vrmt o_O il a fais 3 ans de basket et maintenant il est très grand ( il a grandit de 30cm en 2 ans ) Est ce que le basket fai grandir ou c génétique ??