Rechercher dans la communauté
Affichage des résultats pour les étiquettes 'évolution'.
9 résultats trouvés
-
Du médecin de rang pour la clinique.
-
Dimanche soir, le nouveau numéro du magazine de M6 présenté par Ophélie Meunier s’intéresse avec efficacité à la «révolution des relations parents-enfants» des cinquante dernières années. « En 50 ans, l’éducation a changé du tout au tout. » En partant de ce constat dans le magazine « Zone interdite », la réalisatrice Laetitia Kretz détaille le contraste saisissant entre les usages des années 1970 et ceux d’aujourd’hui. Un simple repas de famille où trois générations se confrontent illustre la différence des vécus et des points de vue : les plus anciens se souviennent d’une éducation stricte où les gifles, les fessées voire les coups de martinets étaient d’usage et déplorent les méthodes trop permissives de leurs descendants. [...] https://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/actu-tele/un-demi-siecle-d-evolution-de-l-education-des-enfants-decrypte-dans-zone-interdite-20250406
-
Avant-propos: Dans le présent sujet je vais discuter d'une vidéo d'un youtubeur à l'idéologie hautement «contestable» pour ainsi dire. Néanmoins l'aspect idéologique du bonhomme n'est pas ce qui est intéressant à discuter, ce qui l'est sont les prétentions argumentatives et scientifiques de ce dernier. Aussi nous allons aborder les propos de ce youtubeur sur les seuls arguments scientifiques ou à prétention scientifiques en laissant de côté tout le pathos idéologique. Et j'invite chaque intervenant ici à faire de même. Car je vais inviter l'auteur de la vidéo à débattre en bon et due forme de ses arguments en lui proposant un échange cordiale et exclusivement basé sur l'argumentation factuelle et scientifique. Merci à tous. L'origine évolutive et géographique d'Homo sapiens a toujours déchainé les passions. Et le pathos induit par la recherche de nos propres origines a brouillé et brouille encore parfois, les recherches à ce sujet. Cependant aujourd'hui les données paléoanthropologiques et surtout génétiques, ont déjà permis de déterminer de manière solide l'origine géographique de notre espèce, à savoir l'Afrique. Nous le savons notre espèces est sortie d'Afrique, puis en sortant d'Afrique s'est métissé avec les descendants des Homo erectus eurasiatiques, à savoir Néandertal et Denisova, mais cela en remplaçant largement ces derniers, si bien que l'ascendance génétique des Eurasiens actuels, dérive essentiellement de ces Homo sapiens sortis d'Afrique. Seulement voilà, tout le monde n'est pas satisfait avec cet état de fait, et cela hélas, souvent davantage pour des raisons idéologiques et politiques que pour des raisons politiques, cela m'amène donc à la vidéo suivante. Lien Direct Vers La Vidéo Bon on va passer outre la présentation politique du sujet car la théorie dite de la sortie d’Afrique, donc «Out of Africa», n'est pas une théorie qui doit son acceptation par les chercheurs en raison du «Zeitgeist» de notre époque, mais bien parce qu'elle est appuyée par les faits. Par ailleurs même si la Théorie «Out of Africa» a bien été utilisé à des fins politiques, ce qui est regrettable, il est tout aussi fallacieux d'attaquer cette théorie en usant de l'angle politique, je ne vais même pas commenté ici la théorie du complot mentionnant les juifs car c'est déjà suffisamment honteux comme cela. Cela nous amène à la «preuve» qu’il nous présente pour réfuter l’origine africaine de notre espèce, à savoir une obscure publication d'un dénommé Anatole Klyosov, prétendant que l’origine des hommes modernes serait à chercher en Eurasie, voire carrément en Europe. Il ne faut cependant pas particulièrement longtemps pour une personne avisée en génétique des populations pour détecter la connerie que constitue cette «étude». Cette dernière prétend que les haplogroupes du chromosome Y réfuteraient l’origine africaine de l’homme, en ne proposant ni plus ni moins que de proposer un scénario statistiquement tellement improbable qu’il est absurde à souhait. Petit rappel pour comprendre la chose. Les haplogroupes du chromosome Y, sont des marqueurs génétiques situés sur la partie non-recombinante du chromosome Y, c’est-à-dire qu’ils se transmettent uniquement de père en fils sans recombinaison génétique. Ainsi avec les haplogroupes du chromosome Y nous pouvons reconstituer des arbres phylogénétiques des lignées patrilinéaires. Les haplogroupes sont des groupes d’haplotypes, c’est-à-dire des groupes se définissant par des allèles particuliers situé sur un chromosome donné. Et justement les haplogroupes de la partie non-recombinante du chromosome Y, du fait qu’il n’y a justement pas de recombinaison, permette de déterminer les lignée patrilinéaires via le principe de «hiérarchie imbriquée» ou «Nested Hierarchy» en anglais. Pour le comprendre observez le diagramme suivant. Soit la mutation α définissant l’haplogroupe α, puis la mutation β définissant l’haplogroupe β, puis la mutation γ définissant l’haplogroupe γ, la mutation δ définissant l’haplogroupe δ et la mutation ε, définissant l’haplogroupe ε. Vous remarquerez que l’haplogroupe β est un sous-ensemble de l’haplogroupe α, l’haplogroupe γ un sous-ensemble de l’haplogroupe β, et ainsi de suite. Or et c’est là que c’est intéressant cette hiérarchie imbriquée des haplogroupes de la partie non-recombinante du chromosome Y, nous permet de déterminer les origines géographiques probables des chromosome Y ancestraux dont l’ancêtre commun est généralement appelé «Adam Chromosomique», et donc par extension un indice majeure sur l’origine probable des populations humaines actuelles. Car si les individus d’un groupe «basal», comme l’haplogroupe α, du diagramme ci-dessus, sont présent sur le continent Africain, mais absent du continent Eurasiatique où ne sont présent que des individus d’haplogroupes plus dérivés (des sous-ensemble des groupes basaux α et β), cela signifie que l’évolution du chromosome Y a vraisemblablement commencé sa diversification en Afrique, avant qu’un sous-ensemble spécifique, ici l’haplogroupe γ, ne sorte de l’Afrique et se diversifie à son tour en différents sous-ensembles en Eurasie, comme le montre le diagramme ci-dessous. Et bien sûr il s’agit là d’une simplification, car en fait le nombre de mutations et d’embranchements attestant de cet enracinement phylogénétique du chromosome Y en Afrique sont bien plus nombreux et l’origine Africaine de «l’Adam chromosomique» est clairement une théorie solide. Mais surtout hormis les haplogroupes du chromosome Y nous avons également clairement une origine africaine pour les haplogroupes de l’ADN mitochondriale qui définissent ainsi une «Ève Mitochondriale» également originaire d’Afrique (mais n’ayant pas vécue en même temps que l’Adam chromosomique, ce dernier étant bien plus ancien). Mais surtout nous avons l’entièreté du génome, dont la très grande diversité africaine converge massivement là aussi vers une origine africaine de l’homme moderne. Mais donc en quoi la publication d’Anatole Klyosov est fallacieuse ? Simple elle assoie son postérieur sur la logique la plus élémentaire, si bien qu’un groupe de chercheurs russes a pris le temps de lui répondre de manière détaillée je mets ici une traduction approximative mais décrivant bien le problème, de leur critique adressée à Anatole Klyosov. «A. A. Klyosov nous dit que « La théorie Out of Africa n’est actuellement acceptée que comme un outil de lutte contre le racisme et que cela n’a rien à voir avec la science », À partir de là A. A. Klyosov n’a même pas besoin de nouvelles données pour étayer son point de vue: il peut utiliser les mêmes données génétiques que celles que la communauté scientifique mondiale accepte comme preuve incontestable de la sortie de l’homme d’Afrique. L'astuce qu’il utilise est simple : il explique la diversité génétique maximale en Afrique non pas par des migrations à partir de ce continent, mais par des migrations de l’Eurasie vers l’Afrique. Peu importe que la théorie des « nombreuses entrées vers l'Afrique » nécessite un abîme d'hypothèses : Car donc cela signifierait que pendant des centaines de millénaires, des migrations à répétition de l'Eurasie vers l'Afrique doivent se succéder, et ces nombreuses lignées génétiques migrants vers l’Afrique doivent toutes survivre une fois arrivée en Afrique. Mais parallèlement à cela, par la volonté de A. A. Klyosov, ces mêmes lignées originaires d’Eurasie, devraient pour la plupart disparaître d’Eurasie sans laisser de trace. Dans les écrits de A. A. Klyosov, une hypothèse est exprimée selon laquelle le nord de la Russie est la patrie ancestrale de l'Homo sapiens : « Il y a 160 000 ans, l'homme vivait dans la plaine russe, ou au nord de la plaine russe, et d'ici une partie de ses derniers sont partis vers le sud, en Afrique, où ils sont arrivés après une longue migration il y a environ 140 à 120 000 ans » . Une analyse des constructions fantastiques de A. A. Klyosov a déjà été donnée dans le livre de l'archéologue L. S. Klein et par des anthropologues sur le site « Anthropogenesis ». Le même site Internet présente et développe progressivement une analyse détaillée des distorsions génétiques, pour laquelle il n'y a pas de place ici pour une analyse raisonnée.» Pour bien comprendre la critique adressée, illustrons à nouveau la manière dont les haplogroupes nous renseignent sur l’origine africaine de l’homme (à gauche) et sur la manière dont A. A. Klyosov interprète ces mêmes haplogroupes (à droite). Le problème de l’interprétation de A. A. Klyosov est qu’elle suppute que les haplogroupes basaux α et β, seraient apparue en Eurasie, à l’ouest de l’actuelle Russie pour être précis, puis il y aurait eu des migrations d’individus n’appartenant qu’à α et β en Afrique, mais pas de ceux des haplogroupes dérivés suivants. Puis par une chance incroyable, tous les individus n’appartenant qu’au groupe α et β auraient disparus de l’Eurasie sans laissé la moindre trace. Or c’est précisément cette disparition ad hoc, qui ne tient pas la route. Car en réalité il y a bien plus que deux simples branches définies par deux simples mutations, qui définissent les haplogroupes les plus basaux, présents aujourd’hui uniquement en Afrique. Diagramme représentant les différents haplogroupes du chromosome Y, on remarque que les haplogroupes les plus basaux s'enracinent tous en Afrique. Or si ces haplogroupes étaient originaires d’Eurasie, il est très improbable, pour ne pas dire impossible, qu’ils aient tous disparu d’Eurasie, leur continent d’origine, tout en se retrouvant abondamment en Afrique. Et à cette improbabilité s’ajoute également celle concernant les haplogroupes de l’ADN mitochondriale ainsi que les données génétiques de l’ensemble du génome. Cette une critique non-exhaustive de la vidéo ci-dessus, critique adressant uniquement l'argument génétique avancé par l'auteur de la dite vidéo, et donc une critique qui mériterait d'être développé. Aussi comme déjà dit je vais inviter l'auteur de la dite vidéo à venir débattre du sujet, sur sa dimension scientifique, ici dans le présent forum. Nous verrons bien si celui-ci accepte, parviens à défendre sa thèse ou qui sait, change d'avis.
- 127 réponses
-
- homo sapiens
- évolution
-
(et 7 en plus)
Étiqueté avec :
-
Bonjour à tous, J'ai pu lire sur ce forum divers échanges, parfois constructifs, parfois stériles, en rapport avec la biologie de l'évolution mais déviant souvent vers d'autres sujets souvent non-scientifiques. Aussi je pense que cela pourrait être intéressant d'ouvrir un sujet davantage centrer sur la biologie de l'évolution afin que ceux qui y seraient éventuellement intéressés puissent en discuter sans que cela dévie vers un autre sujet. Aussi dans le présent topic il ne sera question que de biologie de l'évolution, donc de génétique des populations, des enseignements du registre fossile, de biologie des organismes, d'anatomie comparées, de phylogénie, etc, etc... Important ce topic n'est donc pas consacré: À l'origine de la vie c'est-à-dire à l'abiogenèse À l'origine de l'univers Aux croyances religieuses Cependant si vous êtes un anti-évolutionniste acharné vous pouvez argumenter scientifiquement, via des éléments tirés de la biologie, génétique, paléontologie où autre pour contester l'évolution, mais je vous conseille de bien vous renseigner sur cette discipline scientifique avant dans vous lancer dans une critique de celle-ci et d'éviter des sources vaseuses contenant des assertions périmés et déjà réfuté à maintes reprises qui ne tiennent généralement même pas compte des connaissances réelles en biologie de l'évolution. Pour le reste l'évolution peut donc être discuter aussi bien dans ces mécanismes notamment génétiques que dans ses conséquences à savoir la biodiversité. Il y a énormément de connaissances accumulé à ce sujet, chacun est donc encourager à partager ces connaissances éventuelles mais aussi à poser des questions.
- 158 réponses
-
- 4
-
-
Bonjour à tous. J'ouvre ce topic consacré aux questions diverses et variées concernant l'évolution. Le présent topic étant dans la rubrique «Science» merci d'éviter de faire partir la discussion sur des considérations religieuses, il existe déjà une autre rubrique prévue à cet effet. Les questions sur l'évolution peut aussi bien concerné, la phylogénie, les processus génétiques entrant en jeu dans l'évolution que les enseignements tirés du registre fossile et j'en passe.
-
Apparemment, on emploie le terme Dieu pour dire tout et rien. Alors voici un sondage pour qu'on précise ce qu'on entend par Dieu ou ce qu'on entend par inexistence de Dieu.
-
on dit souvent non sans raison que les femmes ont tendance à donner le bâton pour se faire battre : Elles préfèrent les tocards et les infidèles qui les traitent comme des chiennes. Du point de vue évolutif, ce choix là peut être gagnant, en effet choisir un homme infidèle permettra aux enfants mâles issus de cet accouplement d'avoir des gènes du père infidèle qui lui, a statistiquement a plus de chances d'engrosser des femelles différentes. Du coup on peut se demander si l'infidélité des femmes n'est pas aussi "évolutivement" profitable : la femme fera plus d'enfants génétiquement différents, reste plus qu'à trouver le con génétiquement non viable mais financièrement bien doté qui élèvera la progéniture de la femme. Qu'en pensez-vous ?
-
hier on était vendredi et répondant à l'invitation d'un amie je suis allé à la mosquée avec lui don je "participe" à la cérémonie à ma façons et j'écoute le prêche de l'imam et c'est la que viens a moi une question simple mais crucial a mon sens. en quoi l'islam de Mahomet est il différent de l'islam que j'ai vu à la mosquée?" je suis chrétien et si on me demande les différence entre les premier chrétiens j'en est pas mal quelque une pelle melle: -circoncision et interdiction de mangé du porc (pour les tout premier chrétien) -baptême réservé pour les adulte qui a été autorisé pour les enfants ( ce qui est devenue la norme maintenant ). -revenir sur le statu de péché mortel pour le suicide par exemple ( on en décapite plus les cadavre et on ne leur refuse plus les obsèques religieuse) -la religion ne condamne plus a mort c'est même l’inverse elle a luter contre la peine de mort c'est dernière année etc.... autant de modification qui a fait passé la chrétienneté d'ne religions moyen-âgeuse plutôt violente a une religion plus humaine mais maintenant qu'elles ont été les modifications dogmatique dans l'islam ? a-t'on pris de la distance visavi de certain écris dans le corant ? personnellement j'ai pas eu l'impression qu'elle est votre avie ?
-
Envisager le phénomène du viol selon la doctrine de Darwin
-Morgoths- a posté un sujet dans Sciences
Article intéressant qui pourrait bien heurté le morale de beaucoup de gens :blush: _____ La sélection par le sexe Adultère, jalousie ou séduction : toutes les stratégies sexuelles sont nées du combat pour la reproduction à l'âge de pierre, affirme une nouvelle école de psychologues. Leur dernière provocation : le viol serait lui aussi un comportement naturel. Troisième volet de notre série d'été sur la nature humaine. C'est une épidémie qui sévit dans le plus grand silence : une femme sur sept a déjà été violée ou victime d'abus sexuels en Allemagne. De temps en temps, Christine Bergmann, ministre de la Famille, tente de tirer l'opinion publique de sa léthargie. Car, pour chaque victime, il y a un coupable. A voir leur nombre énorme, il est clair que ces coupables ne peuvent pas tous être des psychopathes anormaux. Mais alors, qu'est-ce qui transforme de bons bourgeois et pères de famille en violeurs ? La ministre a une réponse : "La violence que subissent les femmes vient de la structure patriarcale de notre société." Elle reprend ainsi à son compte ce que pensent aussi la plupart des chercheurs : le viol serait le produit d'une société dominée par les hommes. Or deux scientifiques américains affirment aujourd'hui que cette vision des choses est la plus grande fumisterie de la sexologie. En effet, pour Randy Thornhill et Craig Palmer, les agresseurs ne sont pas mus par des comportements de domination définis par la culture, mais par les forces sans âme de l'évolution. Selon eux, les violeurs obéissent à un programme "biologique naturel" commun à tous les hommes de ce monde : le besoin impérieux de transmettre leurs gènes à la prochaine génération, par la violence s'il le faut. Dans un livre intitulé A Natural History of Rape [une histoire naturelle du viol, éd. MIT Press, Cambridge], ces deux chercheurs affirment tranquillement que la stratégie des rapports sexuels forcés a été choisie par l'évolution. Elle donnerait aux hommes rejetés par les femmes une chance de "déposer leur sperme dans les organes reproducteurs de la femme" - et d'atteindre ainsi le but de l'existence de toutes les créatures : mettre des enfants au monde. Les auteurs agrémentent leur thèse de détails qui ne peuvent que déclencher une tempête d'indignation. Ils commencent par parler du viol dans le règne animal : la mouche scorpion [ou panorpe], par exemple, vainc la résistance de la femelle avec de petites pinces. Puis ils en viennent à l'être humain et expliquent qu'en temps de guerre les pulsions sexuelles agressives masculines refont surface dès que le risque de châtiment diminue. La copulation des insectes a-t-elle quelque chose à voir avec les crimes de soldats déchaînés ? Ces comportements viennent-ils de la même force de l'évolution ? Chaque fois que l'entomologiste Randy Thornhill le suggère, il s'attire les foudres de ses adversaires. Une femme lui a un jour craché au visage après une conférence. Il a annulé depuis toutes ses apparitions en public. "C'est un livre terrible", juge Jerry Coyne, biologiste à l'université de Chicago. Il considère toute l'entreprise comme une tentative tendancieuse pour "ridiculiser la sociologie". Les modèles élaborés par les sociologues et les biologistes évolutionnistes ne peuvent en effet pas être plus éloignés. Alors qu'il y a cent ans Emile Durkheim, le père de la sociologie moderne, décrivait la nature humaine comme une matière première formée et transformée par le facteur social, certains biologistes comme Thornhill et Palmer affirment aujourd'hui que l'homme est l'esclave de sa nature biologique. Ces deux provocateurs ne nient pas qu'ils entendent attaquer les sciences sociales, dont les constructions reposent selon eux sur des "idées empiriquement fausses, voire inventées". Dans les rangs des sociologues et des psychologues traditionnels, on leur rétorque qu'ils collent des poncifs de café du commerce sur des comportements humains complexes. "Ces auteurs développent une théorie sans l'étayer par des faits", estime Hertha Richter-Appelt, sexologue à Hambourg. Volkmar Sigusch, sexologue à Francfort, reste "sans voix". Il n'arrive pas à considérer que le viol soit une stratégie de reproduction naturelle. "Cette logique est scandaleuse. Avec elle, on finit par justifier tout et n'importe quoi." C'est justement ce genre de réaction que Karl Grammer, éthologiste à l'université de Vienne, tient pour néfaste : "Ce n'est pas parce qu'on peut expliquer une chose par l'évolution que cette chose est bonne." Thornhill et Palmer reprennent cet argument : "La biologie apporte une compréhension du comportement humain, pas sa justification." Une fois qu'on comprend une situation, on peut en tirer des conclusions. Les deux chercheurs demandent donc qu'on organise des séminaires qui envisageraient le phénomène du viol selon la doctrine de Darwin. Les jeunes femmes pourraient y "connaître le prix qui est associé à leur attrait physique". En sociologie, la théorie de l'évolution agit comme un virus courrier international- 281 réponses
-
- 3
-
-
- viol
- sociologie
-
(et 3 en plus)
Étiqueté avec :