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Bonjour, Amnésiques et dépourvus de sensibilité, les poissons ? En s’intéressant à leur conscience et à leur vie en société, les avancées scientifiques montrent que ces animaux sont bien plus complexes que ce que l’on a longtemps cru. On en parle comme on parle des métaux, des vêtements et autres marchandises inertes. Les « ressources » en poissons, le « stock » de morues… Ce vocabulaire économique irrigue toutes les discussions sur la mer, des publications scientifiques aux rapports d’associations en passant par les délibérations politiques. La prochaine conférence des Nations unies sur l’océan, qui se tiendra en juin à Nice, ne déroge pas à la règle : les États promettent d’y réfléchir à la façon de « gérer » les « stocks » halieutiques, afin de les rétablir à des « niveaux » permettant « un rendement constant maximal »… Comme si l’on traitait de machines, et non d’êtres vivants. Est-ce rendre justice aux poissons, dont les facultés ne cessent d’étonner les chercheurs ? Tout comme la biologie végétale a permis d’amorcer un changement de regard sur les arbres — auxquels on reconnaît aujourd’hui des capacités de communication — les travaux les plus récents sur la cognition des poissons battent en brèche l’idée selon laquelle ils seraient bêtas. « Ils n’ont pas d’expressions faciales, sur lesquelles les humains s’appuient beaucoup pour comprendre les autres, complète Lynne Sneddon, professeure à l’université de Göteborg, en Suède, et spécialiste renommée des poissons. Ils ne vocalisent pas non plus dans des fréquences que nous entendons. Les gens qui passent beaucoup de temps avec eux savent qu’ils ne s’intéressent plus à leur nourriture lorsqu’ils ont un problème, que leur couleur change, ou que leurs nageoires s’affaissent. Mais sans moments de qualité avec eux, il peut être difficile de ressentir de l’empathie. » (...) Saviez-vous par exemple que les gobies construisent, à marée haute, des cartes mentales des fosses rocheuses où ils vivent ? Ils se souviennent de la localisation de leur bassin même après en avoir été éloignés pendant quarante jours et déplacés de trente mètres. Que les brochets ont tendance à éviter les hameçons pendant plus d’un an après avoir été pêchés ? Que les poissons-archers peuvent apprendre à reconnaître le visage d’un humain, puis à le distinguer parmi quarante-quatre autres alors qu’ils ne rencontrent jamais d’humains à l’état sauvage ? Que les saumons élevés dans des fermes piscicoles — donc novices en matière de chasse — peuvent apprendre à capturer de nouvelles proies en regardant faire des congénères expérimentés ? Que murènes et mérous chassent parfois ensemble, les premières ayant pour mission d’effrayer les proies afin que les seconds puissent plus facilement les attraper, et vice-versa ? Et tout un tas d'autres choses édifiantes à apprendre sur : Article entier (passionnant et instructif !) : https://reporterre.net/Les-poissons-des-etres-sensibles-et-conscients-loin-de-nos-regards À lire aussi : À quoi pensent les poissons ? La vie secrète de nos cousins sous-marins (de Jonathan Balcombe, éthologue, éditions La Plage, 2018).
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Face aux coupes budgétaires et aux restrictions imposées par le président américain, l'université d'Aix-Marseille lance un programme d'accueil pour scientifiques exilés. La vague obscurantiste qui gagne les États-Unis depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche menace les travaux de dizaines de scientifiques partout dans le pays, à coup de censure et de restrictions budgétaires. Heureusement, certains vont pouvoir compter sur un soutien inattendu, dont une initiative française: l'université d'Aix-Marseille (Bouches-du-Rhône) s'apprête à débloquer 15 millions d'euros pour financer environ une quinzaine de chercheurs sur une période de trois ans. Ce programme, intitulé «Safe Place for Science», a déjà, par le passé, soutenu des scientifiques originaires d'Ukraine, du Yémen, d'Afghanistan et de Palestine dans le cadre d'une campagne de soutien aux universitaires contraints à l'exil. SOURCE: https://www.slate.fr/monde/trump-science-attaques-climat-universite-france-marseille-censure-woke
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Les scientifiques ont élaboré un gel à base de colorant alimentaire (la tartrazine) qui permet de rendre la peau de souris transparente. Une avancée qui pourrait être utile à la médecine. Le gel a été testé sur le crane, sur la cuisse, sur le ventre des souris. Les chercheurs ont pu donc regarder à l'intérieur du corps sans inciser et observer, par exemple, les vaisseaux sanguins en mouvement qui font circuler le sang ou encore les organes du ventre en pleine digestion. Ce processus est réversible : la peau reprend son aspect initial quelques heures plus tard. SOURCE: https://www.rtl.fr/actu/sante/sante-des-scientifiques-rendent-la-peau-de-souris-transparente-grace-a-un-colorant-alimentaire-7900416971
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Bonjour, Insultes, caricatures, montages… Sur les réseaux sociaux, les climatosceptiques ne prennent pas de vacances. Ils ciblent scientifiques et vulgarisateurs, qui se demandent comment faire face. Article entier
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Un texte d'une limpidité époustouflante : https://www.contrepoints.org/2019/07/08/348594-climat-en-italie-une-petition-a-contre-courant?utm_source=Newsletter+Contrepoints&utm_campaign=9be0190bdc-Newsletter_auto_Mailchimp&utm_medium=email&utm_term=0_865f2d37b0-9be0190bdc-113928313&mc_cid=9be0190bdc&mc_eid=b615e9122c Ou comment rendre à César ce qui est à César et à dieu ce qui est à dieu !!!!
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L'homosexualité est-elle innée ou acquise ? Cette question fait l'objet de vifs débats entre scientifiques et psychanalystes et anime encore certains forums de la communauté homosexuelle. Des chercheurs de l'Université de Liège pensentavoir tranché la question. L'homosexualité serait génétique et ne pourrait donc en aucun cas relever d'un choix ou d'une déviance psychologique, affirme le chercheur Jacques Balthazart à l'occasion de la parution de son livre Biologie de l'homosexualité. On naît homosexuel, on ne choisit pas de l'être. "Une partie des facteurs de l'homosexualité est génétique, c'est la partie que l'on connaît le moins bien", a-t-il expliqué. "On a beaucoup plus de données sur la partie hormonale de ces facteurs. Il y a enfin une partie immunologique, une réaction immunitaire développée par la mère contre l'embryon de sexe mâle" qui affecterait les préférences sexuelles, soutient-il. La thèse du caractère biologique de l'homosexualité n'est pas nouvelle. Elle a d'abord été élaborée aux Etats-Unis avant d'être exportée en Europe. Au terme d'une vaste étude, le professeur Jacques Balthazart synthétise dans cet ouvrage qui se veut grand public l'état actuel des recherches et de ses propres conclusions pour affirmer que la thèse de l'homosexualité innée est scientifiquement la plus plausible. Dans un entretien accordé jeudi à la RTBF, il explique que l'homosexualité est provoquée par une interaction entre des facteurs génétiques et hormonaux dans l'embryon. Plusieurs études suggèrent en effet qu'un stress très important subi par la mère durant la grossesse pourrait déséquilibrer la machine hormonale de l'embryon et influencer durablement son orientation sexuelle, explique-t-il (écouterl'interview complète). Selon ces études, les homosexuels auraient été exposés durant leur vie embryonnaire à des concentrations atypiques d'hormones, trop d'androgènes pour la femme et pas assez pour l'homme. "Chez l'animal, il est d'ailleurs possible demodifier expérimentalement les taux d'hormones auxquels sont exposés les embryons. Soit on peut rajouter, lors d'une phase précise du développement, de la testostérone dans les embryons femelles, soit on peut bloquer l'action de la testostérone dans les embryons mâles. Et à l'âge adulte on retrouvera des caractéristiques comportementales du sexe opposé bien que les structures morphologiques et génitales de l'animal n'aient pas été modifiées", explique la RTBF. Plus étonnant, de telles modifications du comportement pourraient être provoquées artificiellement après la naissance. "En plus de ces effets lents bien connus, des changements rapides de la concentration en œstrogènes dans le cerveau sont suivis après quelques minutes seulement de modifications parallèles de l'expression du comportement sexuel chez la souris mâle", explique le Centre de neurobiologie cellulaire et moléculaire, qui se fait l'écho d'un article publié par l'équipe de Jacques Balthazart dans The Journal of Neuroscience. J'ai lu il y a peu un livre qui en parlais et j'ai été très surpris de découvrir qu'il y avait une raison biologique, hormonale et scientifique a l'homosexualité, qu'elle n’étais pas "un choix"... Le manque ou la surdose de testostérone provoquerais une sorte de "non adéquation" entre un cerveau féminin et un corps masuclin et vice versa.. De la même manière que je ne peut dénigrer quelqu'un qui a des lunettes, un problèmes hormonales ou qui est simplement différent je ne peut dénigrer les homosexuel... Ca peut paraitre crétin mais il me fallait un fait scientifique, prouvé, une preuve que c'etait indépendant de leur volonté... Ainsi l'image "un cerveau féminin dans un corps d'homme" n'est pas qu'une image... Autre chose qui m'a beaucoups fait réfléchir cette phrase tiré du livre "Pourquoi quequ'un prendrait il délibérément la décision de faire quelque chose qui risquera de le faire rejeté et discriminer toute sa vie..." Je conseil la lecture de cet article a ceux qui comme moi il y a encore 3 heures pensait que l'homosexualité etait une mode ou un choix! Voila, bonsoir...
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La science est-elle une religion? Aujourd'hui, la science domine la plupart de notre vie. On n'est pas scientifique, mais on a une inclination de croire presque tout ce que les scientifiques disent. Mais y a-t-il une superstition pour la science? Est-ce que l'on lui prête trop d'importance?
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Bonjour à tous Si la recherche scientifique est en général un modèle de précision, d'intégrité et de réflexion... Il n'empêche que l'erreur étant humaine, et les scientifiques des humains... Je vous propose de partager ici quelques histoires de découvertes erronées, de résultats faussés, de réflexions peu éclairées Voltaire et les fossiles Voltaire au XVIIIe siècle à la découverte de fossiles d'animaux marins dans des pays montagneux, a trouvé plus vraisemblable qu'il s'agisse, non pas d'une évolution de la position des mers, mais de restes de nourriture laissés par les croisés en chemin Le fer dans les épinards Plus récemment, vers 1890, lors de la recopie des résultats d'analyse de feuilles d'épinards, une erreur de frappe commise par la secrétaire a obligé des milliers d'enfants à manger des épinards en regardant Popeye :D Et oui, ce n'est pas 30 mg mais seulement 3 mg, soit une dose finalement assez faible. Les bienfaits de l'eau radioactive La découverte de la radioactivité par Becquerel et les époux Curie sera l'occasion de la création de nombreux traitements miraculeux au début du vingtième siècle. Les cures d'eau radioactive sont fortement conseillées pour soigner à peux près tout ... des rides au cancer. Tout cela, avant de comprendre que la radioactivité était mortelle à haute dose. ... A vous, connaissez-vous aussi des erreurs involontaires qui ont fait avancer la science à leur manière ?
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