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Bonjour. J'ai souvenir d'une lecture dont je ne pourrais avoir en mémoire la référence tant que je n'aurais pas retrouvé le livre, indiquant qu'en matière de crédibilité de récolte de témoignages, plus le moment du recueil est éloigné du moment à témoigner, plus la crédibilité du travail de recueil sera affaiblie, faisant qu'en quelques décennies, quand bien même l'historien a toujours mérite à consigner des versions de faits malgré tout, ses chances qualitatives dans sa requête s'en trouvent minimisées, le nombre de témoins survivants, indiquant se souvenir, visant à recouper les versions s'effondrant. Quelles sont les considérations méthodologiques contemporaines dans le cadre des sciences humaines quant aux fiabilités de recueil de témoignages ? Je propose les documents publiés sur internet suivants : L'évaluation de la fiabilité des témoignages, Julien Lhuillier, Justice en situation, Les cahiers de la justice #2011/1 La source orale : construction des savoirs et formation pour les historiens, Dzovinar Kévonian (Université Paris Nanterre). Réflexions méthodologiques sur les ressources orales en histoire (Le rize, mémoire & société) A noter aussi la façon dont le témoignage est obtenu. L'hypnose régressive, tout comme la psychanalyse, conduit à la création de faux souvenirs : "Tous les souvenirs sont faux" (Hervé Morin, Le monde 16/07/2008) https://www.lemonde.fr/planete/article/2008/07/16/metamorphoses-de-la-memoire-3-6-tous-les-souvenirs-sont-faux_1073939_3244.html Bien sûr, il y aussi les cas de torture, le chantage ou les conflits d'intérêts permettant de faire affirmer des faits falsifiés. Un lot de témoignages perd sa valeur, déjà de fait incertaine car il peut y avoir des phénomènes d’entente, d’hystérie collective (dont dans toutes les affaires médiatiques d’emballement, on peut se supposer, entre de réelles victimes ayant du mal à faire preuve, des fausses victimes type "faux meetoo" car il y a de l’argent à se faire sur le dos d'une personnalité)…, la quantité ne faisant pas de plus vérité, au bout de quelques décennies, en l’absence de tout élément matériel irréfutable venant consolider les dires rapportés. En effet, il faut que la personne soit encore en état d’avoir des souvenirs d’une époque lointaine, d’avoir vécu l’instant témoigné, et qu’il y ait suffisamment d’existence de personnes en cet état pouvant témoigner du contraire dans le cas d’un mensonge. Ce qui rend un travail de récolte de témoignages par un historien ou autre fort difficile si ce n’est pas réalisé de manière temporellement assez proche de l’évènement, quelques décennies suffisant à rendre un début de collecte non crédible. Forme t-on toujours les forces de l'ordre dans ses saynètes inattendues, leur priant de restituer ce qu'ils ont vu, chacun rétablissant une partie, si elle est correctement rapportée, selon ses propres filtres de lecture d'un évènement. Même dans l'instant présent, le recueil du témoignage peut être faussé. Au plaisir de lire vos autres propositions de lecture à ce sujet.
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- sociologie
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Bonjour, J'ai eu une prise de conscience récemment. Le paradoxe le plus profond de la gente féminine est le sexe. C'est par ce moyen, qui est aussi un besoin, et par la pression sociale de leurs pairs, que la domination masculine se perpétue. Beaucoup l'ont dit, mais peu le comprennent. Je ne m'étais personnellement jamais mis à ce point dans la peau des femmes. La question de fond que j'aimerais tous vous poser, et qui sera le fil conducteur d'une approche pédagogique, c'est celle de savoir si les femmes sont, dans la vie quotidienne, libres de choisir l'élu de leur cœur ?
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- sociologie
- drague
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Pourquoi Bourdieu avait tort A présent on le sait : plus de 50 % de nos capacités viennent de l'ADN et non du milieu, comme le postulait le sociologue. Pierre Bourdieu affirmait en 1964 avec Jean-Claude Passeron, dans Les Héritiers (éd. Minuit), que les inégalités d'accès à l'enseignement supérieur sont dues essentiellement à des facteurs culturels : l'environnement familial serait la source des différences de performances liées à la capacité à manipuler les codes de la bourgeoisie. Cette conception part du postulat qu'il n'y a pas de différence innée de capacités. En réalité, on sait aujourd'hui que l'ADN détermine plus de 50 % de notre intelligence. L'école et la culture familiale ne pèsent pas beaucoup face au poids décisif de la génétique, selon les travaux conduits par plusieurs équipes, dont celle de Robert Plomin, du King's College de Londres. Plus frappant encore : le rôle de la génétique croît avec l'âge et, corrélativement, celui de l'environnement familial et scolaire diminue ; la part génétique explique 55 % de l'intelligence à 12 ans et 66 % à 17 ans ! A l'âge de 50 ans, notre ADN expliquerait 81 % de nos capacités intellectuelles. La maîtrise de la lecture est elle-même fortement dépendante de nos chromosomes ; l'école et l'environnement culturel et scolaire n'ont qu'un rôle marginal. Suite : https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/determinisme-pourquoi-bourdieu-avait-tort_2002043.html
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Source lemonde.fr. Suite de l'article ici : http://www.lemonde.fr/emploi/article/2014/02/25/frustree-la-jeunesse-francaise-reve-d-en-decoudre_4372879_1698637.html
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Salut tout le monde, Aujourd'hui je suis venu vous parler d'un sujet qui me ronge , celui de mes relations avec les autres plus précisément avec mes amis , je n'arrives pas a distinguer mon ami de mon ennemi , j'ai l'impression que plusieurs d'entre eux sont la rien que pour leur propres intérêts et une fois qu'ils les atteignent ils te larguent tout simplement . Mon point faible réside dans le fait que je m'attache trop aux gens , je suis toujours prêt a faire l'impossible pour eux y compris ceux qui ne méritent pas , j'essaye toujours d’être l'ami model c’est comme si je cherches l’acceptation sans pour autant le vouloir vraiment , je suis toujours le premier a faire l'initiative tandis que les autres sans la bien prélassés dans leur coin:/ Aujourd’hui je me demande pourquoi le faire pourquoi Moi et non pas lui ou elle d'autant plus que j'ai de vrais amis qui me considèrent &que j’aime !! Que puis-je faire pour changer ce caractère et cette cupidité de vouloir avoir beaucoup plus d'amis sans se laisser exploiter par ces opportunistes ?#Merci d'avance pour vos avis et vos partages :)
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Envisager le phénomène du viol selon la doctrine de Darwin
-Morgoths- a posté un sujet dans Sciences
Article intéressant qui pourrait bien heurté le morale de beaucoup de gens :blush: _____ La sélection par le sexe Adultère, jalousie ou séduction : toutes les stratégies sexuelles sont nées du combat pour la reproduction à l'âge de pierre, affirme une nouvelle école de psychologues. Leur dernière provocation : le viol serait lui aussi un comportement naturel. Troisième volet de notre série d'été sur la nature humaine. C'est une épidémie qui sévit dans le plus grand silence : une femme sur sept a déjà été violée ou victime d'abus sexuels en Allemagne. De temps en temps, Christine Bergmann, ministre de la Famille, tente de tirer l'opinion publique de sa léthargie. Car, pour chaque victime, il y a un coupable. A voir leur nombre énorme, il est clair que ces coupables ne peuvent pas tous être des psychopathes anormaux. Mais alors, qu'est-ce qui transforme de bons bourgeois et pères de famille en violeurs ? La ministre a une réponse : "La violence que subissent les femmes vient de la structure patriarcale de notre société." Elle reprend ainsi à son compte ce que pensent aussi la plupart des chercheurs : le viol serait le produit d'une société dominée par les hommes. Or deux scientifiques américains affirment aujourd'hui que cette vision des choses est la plus grande fumisterie de la sexologie. En effet, pour Randy Thornhill et Craig Palmer, les agresseurs ne sont pas mus par des comportements de domination définis par la culture, mais par les forces sans âme de l'évolution. Selon eux, les violeurs obéissent à un programme "biologique naturel" commun à tous les hommes de ce monde : le besoin impérieux de transmettre leurs gènes à la prochaine génération, par la violence s'il le faut. Dans un livre intitulé A Natural History of Rape [une histoire naturelle du viol, éd. MIT Press, Cambridge], ces deux chercheurs affirment tranquillement que la stratégie des rapports sexuels forcés a été choisie par l'évolution. Elle donnerait aux hommes rejetés par les femmes une chance de "déposer leur sperme dans les organes reproducteurs de la femme" - et d'atteindre ainsi le but de l'existence de toutes les créatures : mettre des enfants au monde. Les auteurs agrémentent leur thèse de détails qui ne peuvent que déclencher une tempête d'indignation. Ils commencent par parler du viol dans le règne animal : la mouche scorpion [ou panorpe], par exemple, vainc la résistance de la femelle avec de petites pinces. Puis ils en viennent à l'être humain et expliquent qu'en temps de guerre les pulsions sexuelles agressives masculines refont surface dès que le risque de châtiment diminue. La copulation des insectes a-t-elle quelque chose à voir avec les crimes de soldats déchaînés ? Ces comportements viennent-ils de la même force de l'évolution ? Chaque fois que l'entomologiste Randy Thornhill le suggère, il s'attire les foudres de ses adversaires. Une femme lui a un jour craché au visage après une conférence. Il a annulé depuis toutes ses apparitions en public. "C'est un livre terrible", juge Jerry Coyne, biologiste à l'université de Chicago. Il considère toute l'entreprise comme une tentative tendancieuse pour "ridiculiser la sociologie". Les modèles élaborés par les sociologues et les biologistes évolutionnistes ne peuvent en effet pas être plus éloignés. Alors qu'il y a cent ans Emile Durkheim, le père de la sociologie moderne, décrivait la nature humaine comme une matière première formée et transformée par le facteur social, certains biologistes comme Thornhill et Palmer affirment aujourd'hui que l'homme est l'esclave de sa nature biologique. Ces deux provocateurs ne nient pas qu'ils entendent attaquer les sciences sociales, dont les constructions reposent selon eux sur des "idées empiriquement fausses, voire inventées". Dans les rangs des sociologues et des psychologues traditionnels, on leur rétorque qu'ils collent des poncifs de café du commerce sur des comportements humains complexes. "Ces auteurs développent une théorie sans l'étayer par des faits", estime Hertha Richter-Appelt, sexologue à Hambourg. Volkmar Sigusch, sexologue à Francfort, reste "sans voix". Il n'arrive pas à considérer que le viol soit une stratégie de reproduction naturelle. "Cette logique est scandaleuse. Avec elle, on finit par justifier tout et n'importe quoi." C'est justement ce genre de réaction que Karl Grammer, éthologiste à l'université de Vienne, tient pour néfaste : "Ce n'est pas parce qu'on peut expliquer une chose par l'évolution que cette chose est bonne." Thornhill et Palmer reprennent cet argument : "La biologie apporte une compréhension du comportement humain, pas sa justification." Une fois qu'on comprend une situation, on peut en tirer des conclusions. Les deux chercheurs demandent donc qu'on organise des séminaires qui envisageraient le phénomène du viol selon la doctrine de Darwin. Les jeunes femmes pourraient y "connaître le prix qui est associé à leur attrait physique". En sociologie, la théorie de l'évolution agit comme un virus courrier international- 281 réponses
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