Rechercher dans la communauté
Affichage des résultats pour les étiquettes 'afrique'.
5 résultats trouvés
-
C'est souvent que je passe mes jours dans la bonne humeur avec mes amis. Ici, je m'ennuie comme un rat mort. Vivement que je reparte.
-
Père de 102 enfants, il tire la sonnette d'alarme : "Pas un de plus"
Atipique a posté un sujet dans International
«Leurs mères m'aident à les identifier» Père de 102 enfants, il tire la sonnette d'alarme : "Pas un de plus" «Au début c'était une blague (...), mais maintenant ce sont des problèmes»: en Ouganda, Musa Hasahya Kesera est le père de 102 enfants et peine à subvenir à leurs besoins... ou même à se souvenir de leurs prénoms. https://www.bluewin.ch/fr/infos/faits-divers/un-pere-de-102-enfants-mais-pas-un-de-plus-2175728.html#:~:text=En Ouganda%2C un père de,mais pas un de plus&text=A 68 ans%2C il est,mais il s'arrêtera là. -
Avant-propos: Dans le présent sujet je vais discuter d'une vidéo d'un youtubeur à l'idéologie hautement «contestable» pour ainsi dire. Néanmoins l'aspect idéologique du bonhomme n'est pas ce qui est intéressant à discuter, ce qui l'est sont les prétentions argumentatives et scientifiques de ce dernier. Aussi nous allons aborder les propos de ce youtubeur sur les seuls arguments scientifiques ou à prétention scientifiques en laissant de côté tout le pathos idéologique. Et j'invite chaque intervenant ici à faire de même. Car je vais inviter l'auteur de la vidéo à débattre en bon et due forme de ses arguments en lui proposant un échange cordiale et exclusivement basé sur l'argumentation factuelle et scientifique. Merci à tous. L'origine évolutive et géographique d'Homo sapiens a toujours déchainé les passions. Et le pathos induit par la recherche de nos propres origines a brouillé et brouille encore parfois, les recherches à ce sujet. Cependant aujourd'hui les données paléoanthropologiques et surtout génétiques, ont déjà permis de déterminer de manière solide l'origine géographique de notre espèce, à savoir l'Afrique. Nous le savons notre espèces est sortie d'Afrique, puis en sortant d'Afrique s'est métissé avec les descendants des Homo erectus eurasiatiques, à savoir Néandertal et Denisova, mais cela en remplaçant largement ces derniers, si bien que l'ascendance génétique des Eurasiens actuels, dérive essentiellement de ces Homo sapiens sortis d'Afrique. Seulement voilà, tout le monde n'est pas satisfait avec cet état de fait, et cela hélas, souvent davantage pour des raisons idéologiques et politiques que pour des raisons politiques, cela m'amène donc à la vidéo suivante. Lien Direct Vers La Vidéo Bon on va passer outre la présentation politique du sujet car la théorie dite de la sortie d’Afrique, donc «Out of Africa», n'est pas une théorie qui doit son acceptation par les chercheurs en raison du «Zeitgeist» de notre époque, mais bien parce qu'elle est appuyée par les faits. Par ailleurs même si la Théorie «Out of Africa» a bien été utilisé à des fins politiques, ce qui est regrettable, il est tout aussi fallacieux d'attaquer cette théorie en usant de l'angle politique, je ne vais même pas commenté ici la théorie du complot mentionnant les juifs car c'est déjà suffisamment honteux comme cela. Cela nous amène à la «preuve» qu’il nous présente pour réfuter l’origine africaine de notre espèce, à savoir une obscure publication d'un dénommé Anatole Klyosov, prétendant que l’origine des hommes modernes serait à chercher en Eurasie, voire carrément en Europe. Il ne faut cependant pas particulièrement longtemps pour une personne avisée en génétique des populations pour détecter la connerie que constitue cette «étude». Cette dernière prétend que les haplogroupes du chromosome Y réfuteraient l’origine africaine de l’homme, en ne proposant ni plus ni moins que de proposer un scénario statistiquement tellement improbable qu’il est absurde à souhait. Petit rappel pour comprendre la chose. Les haplogroupes du chromosome Y, sont des marqueurs génétiques situés sur la partie non-recombinante du chromosome Y, c’est-à-dire qu’ils se transmettent uniquement de père en fils sans recombinaison génétique. Ainsi avec les haplogroupes du chromosome Y nous pouvons reconstituer des arbres phylogénétiques des lignées patrilinéaires. Les haplogroupes sont des groupes d’haplotypes, c’est-à-dire des groupes se définissant par des allèles particuliers situé sur un chromosome donné. Et justement les haplogroupes de la partie non-recombinante du chromosome Y, du fait qu’il n’y a justement pas de recombinaison, permette de déterminer les lignée patrilinéaires via le principe de «hiérarchie imbriquée» ou «Nested Hierarchy» en anglais. Pour le comprendre observez le diagramme suivant. Soit la mutation α définissant l’haplogroupe α, puis la mutation β définissant l’haplogroupe β, puis la mutation γ définissant l’haplogroupe γ, la mutation δ définissant l’haplogroupe δ et la mutation ε, définissant l’haplogroupe ε. Vous remarquerez que l’haplogroupe β est un sous-ensemble de l’haplogroupe α, l’haplogroupe γ un sous-ensemble de l’haplogroupe β, et ainsi de suite. Or et c’est là que c’est intéressant cette hiérarchie imbriquée des haplogroupes de la partie non-recombinante du chromosome Y, nous permet de déterminer les origines géographiques probables des chromosome Y ancestraux dont l’ancêtre commun est généralement appelé «Adam Chromosomique», et donc par extension un indice majeure sur l’origine probable des populations humaines actuelles. Car si les individus d’un groupe «basal», comme l’haplogroupe α, du diagramme ci-dessus, sont présent sur le continent Africain, mais absent du continent Eurasiatique où ne sont présent que des individus d’haplogroupes plus dérivés (des sous-ensemble des groupes basaux α et β), cela signifie que l’évolution du chromosome Y a vraisemblablement commencé sa diversification en Afrique, avant qu’un sous-ensemble spécifique, ici l’haplogroupe γ, ne sorte de l’Afrique et se diversifie à son tour en différents sous-ensembles en Eurasie, comme le montre le diagramme ci-dessous. Et bien sûr il s’agit là d’une simplification, car en fait le nombre de mutations et d’embranchements attestant de cet enracinement phylogénétique du chromosome Y en Afrique sont bien plus nombreux et l’origine Africaine de «l’Adam chromosomique» est clairement une théorie solide. Mais surtout hormis les haplogroupes du chromosome Y nous avons également clairement une origine africaine pour les haplogroupes de l’ADN mitochondriale qui définissent ainsi une «Ève Mitochondriale» également originaire d’Afrique (mais n’ayant pas vécue en même temps que l’Adam chromosomique, ce dernier étant bien plus ancien). Mais surtout nous avons l’entièreté du génome, dont la très grande diversité africaine converge massivement là aussi vers une origine africaine de l’homme moderne. Mais donc en quoi la publication d’Anatole Klyosov est fallacieuse ? Simple elle assoie son postérieur sur la logique la plus élémentaire, si bien qu’un groupe de chercheurs russes a pris le temps de lui répondre de manière détaillée je mets ici une traduction approximative mais décrivant bien le problème, de leur critique adressée à Anatole Klyosov. «A. A. Klyosov nous dit que « La théorie Out of Africa n’est actuellement acceptée que comme un outil de lutte contre le racisme et que cela n’a rien à voir avec la science », À partir de là A. A. Klyosov n’a même pas besoin de nouvelles données pour étayer son point de vue: il peut utiliser les mêmes données génétiques que celles que la communauté scientifique mondiale accepte comme preuve incontestable de la sortie de l’homme d’Afrique. L'astuce qu’il utilise est simple : il explique la diversité génétique maximale en Afrique non pas par des migrations à partir de ce continent, mais par des migrations de l’Eurasie vers l’Afrique. Peu importe que la théorie des « nombreuses entrées vers l'Afrique » nécessite un abîme d'hypothèses : Car donc cela signifierait que pendant des centaines de millénaires, des migrations à répétition de l'Eurasie vers l'Afrique doivent se succéder, et ces nombreuses lignées génétiques migrants vers l’Afrique doivent toutes survivre une fois arrivée en Afrique. Mais parallèlement à cela, par la volonté de A. A. Klyosov, ces mêmes lignées originaires d’Eurasie, devraient pour la plupart disparaître d’Eurasie sans laisser de trace. Dans les écrits de A. A. Klyosov, une hypothèse est exprimée selon laquelle le nord de la Russie est la patrie ancestrale de l'Homo sapiens : « Il y a 160 000 ans, l'homme vivait dans la plaine russe, ou au nord de la plaine russe, et d'ici une partie de ses derniers sont partis vers le sud, en Afrique, où ils sont arrivés après une longue migration il y a environ 140 à 120 000 ans » . Une analyse des constructions fantastiques de A. A. Klyosov a déjà été donnée dans le livre de l'archéologue L. S. Klein et par des anthropologues sur le site « Anthropogenesis ». Le même site Internet présente et développe progressivement une analyse détaillée des distorsions génétiques, pour laquelle il n'y a pas de place ici pour une analyse raisonnée.» Pour bien comprendre la critique adressée, illustrons à nouveau la manière dont les haplogroupes nous renseignent sur l’origine africaine de l’homme (à gauche) et sur la manière dont A. A. Klyosov interprète ces mêmes haplogroupes (à droite). Le problème de l’interprétation de A. A. Klyosov est qu’elle suppute que les haplogroupes basaux α et β, seraient apparue en Eurasie, à l’ouest de l’actuelle Russie pour être précis, puis il y aurait eu des migrations d’individus n’appartenant qu’à α et β en Afrique, mais pas de ceux des haplogroupes dérivés suivants. Puis par une chance incroyable, tous les individus n’appartenant qu’au groupe α et β auraient disparus de l’Eurasie sans laissé la moindre trace. Or c’est précisément cette disparition ad hoc, qui ne tient pas la route. Car en réalité il y a bien plus que deux simples branches définies par deux simples mutations, qui définissent les haplogroupes les plus basaux, présents aujourd’hui uniquement en Afrique. Diagramme représentant les différents haplogroupes du chromosome Y, on remarque que les haplogroupes les plus basaux s'enracinent tous en Afrique. Or si ces haplogroupes étaient originaires d’Eurasie, il est très improbable, pour ne pas dire impossible, qu’ils aient tous disparu d’Eurasie, leur continent d’origine, tout en se retrouvant abondamment en Afrique. Et à cette improbabilité s’ajoute également celle concernant les haplogroupes de l’ADN mitochondriale ainsi que les données génétiques de l’ensemble du génome. Cette une critique non-exhaustive de la vidéo ci-dessus, critique adressant uniquement l'argument génétique avancé par l'auteur de la dite vidéo, et donc une critique qui mériterait d'être développé. Aussi comme déjà dit je vais inviter l'auteur de la dite vidéo à venir débattre du sujet, sur sa dimension scientifique, ici dans le présent forum. Nous verrons bien si celui-ci accepte, parviens à défendre sa thèse ou qui sait, change d'avis.
- 127 réponses
-
- homo sapiens
- évolution
-
(et 7 en plus)
Étiqueté avec :
-
C'est à la mode dans la région. Les pouvoirs civils se méfiaient plus de leur armée que des groupes terroristes. Désormais, ce sera les pouvoirs militaires qui feront de même. https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221001-burkina-faso-paul-henri-sandaogo-damiba-le-putschiste-écarté-du-pouvoir-par-un-nouveau-coup-d-état
- 169 réponses
-
- 3
-
-
-
- burkina faso
- afrique
-
(et 1 en plus)
Étiqueté avec :
-
Macron cherche à réveiller l'influence française en Afrique
Pales a posté un sujet dans International
Macron cherche à réveiller l'influence française en Afrique Macron cherche à réveiller l'influence française en Afrique - Le Point Y serai 'il allé si les Russes et les Chinois n'y étais pas allé?