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Peut on faire le mal au nom du bien


Sloanespiceyrose

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Bien sur. La fin justifie les moyens et l'enfer est pavé de bonnes intentions.

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Membre, Posté(e)
Niou Membre 9 573 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est pas si mal de vouloir faire le bien. :fleur:

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Membre, Devezh mat, 130ans Posté(e)
soisig Membre 29 641 messages
130ans‚ Devezh mat,
Posté(e)

On le vérifie tous les jours, notamment avec les religions qui font tant de mal en affirmant que c'est pour le bien. Et que dire des manifestations destructrices, provoquées par des gens violents qui nous disent que c'est pour le bien des autres. 

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Membre, Beluga-Pangolin, Posté(e)
BELUGA Membre 15 220 messages
Beluga-Pangolin,
Posté(e)

Torquemada le prétendait ..

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 880 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

"Quand le chemin est mauvais, le but l'est aussi."

"Qui bien fait, exerce une action belle et honnête. Qui reçoit, l'exerce utile seulement. Or, l'utile est beaucoup moins aimable que l'honnête. L'honnête est stable et permanent. L'utile se perd et échappe facilement, et n'en est la mémoire ni si fraîche ni si douce."

Montaigne

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Membre, 53ans Posté(e)
fidel castor Membre 3 358 messages
Mentor‚ 53ans‚
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il y a plein d'exemples dans les religions (inquisition entre autre) et dans toutes les guerres (il y a pas de guerre ou les deux camps ont raison et les deux camps pensent faire bien)

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Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 688 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
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il y a une heure, Sloanespiceyrose a dit :

Peut on faire le mal au nom du bien

Faire le bien au nom du bien est moins tordu.

il y a 17 minutes, fidel castor a dit :

il y a plein d'exemples dans les religions (inquisition entre autre) et dans toutes les guerres (il y a pas de guerre ou les deux camps ont raison et les deux camps pensent faire bien)

Ouais, et on peut massacrer des millions de personnes au nom du bonheur futur de l'humanité, comme l'a fait Lénine. Foutaises que tout cela. Le mal appelle le mal, quelles que soient les intentions de celui qui le commet.

Bien sûr il y a des exceptions, et parfois on est obligé d'employer le force ou la violence pour neutraliser un malfaiteur ou un criminel... ou pour combattre un pays devenu fou. Le danger est alors de se laisser contaminer par le mal que l'on combat.

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Invité riad**
Invités, Posté(e)
Invité riad**
Invité riad** Invités 0 message
Posté(e)

J'ai déjà vu un mec qui a amputé la jambe d'un autre et il lui a dit : "c'était pour ton bien" et devinez ce que la victime a répondu ?

- merci docteur.

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)

André Comte-Sponville (philosophe) a écrit : "le mal c'est porter atteinte à l'humanité. Il est en nous chaque fois que nous nous préférons à tout le reste".

Alors parfois, il nous arrive un mal en vue d'un bien, pour que nous en prenions conscience (chacun récolte ce qu'il sème). Petits, lorsque nous sommes punis parce que nous avons fait du mal, c'est pour notre bien, pour nous apprendre à ne porter atteinte à personne, nous avions alors fait le mal parce que nous nous préférions à la personne à laquelle nous l'avons fait.

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Sloanespiceyrose a dit :

Peut on faire le mal au nom du bien

Bonjour,

Outre la nécessité opératoire policière ou militaire, le droit pénal doit faire un choix entre trois modes :

_ Le pénal vengeur : « je te tape jusqu’à ce que je n’aie plus mal. » 😊

_ Le pénal privatif : « je te prive de liberté à l’endroit où elle s’est corrompue. »

_ Le pénal dissuasif : « je vais te faire regretter tes actes, voire ta naissance. » 😊

L’Occident semble avoir plutôt opté pour un pénal privatif, et la notion de peine perd peu à peu sa vocation douloureuse.

Cordialement, Fraction.

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Membre, 24ans Posté(e)
miscookiyou Membre 2 416 messages
Baby Forumeur‚ 24ans‚
Posté(e)

Tout dépend de ce tu entant par la mais je vois mal comment ce serait possible.....

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, Sloanespiceyrose a dit :

Peut on faire le mal au nom du bien

On peut faire du bien au nom du mal c'est une perversion certes mais comme on peut faire du mal au nom du bien mais la aussi il y a perversion. Alors il y a perversion et perversion puisque le bien fait au nom du bien et le mal au nom du mal.

Donc pour moi il y en a une de perversion qui n'en est pas une c'est de faire du bien au nom du mal.

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  • 3 semaines après...
Membre, Raven, 42ans Posté(e)
Mak Marceau Membre 5 697 messages
42ans‚ Raven,
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Arrêter quelque chose de pas correct avec la violence est faire le mal pour le bien.

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Invité CLIC
Invités, Posté(e)
Invité CLIC
Invité CLIC Invités 0 message
Posté(e)

bonjour

oui je pense qu'on est quelquefois oblige de faire le mal pour un bien , je pense a la prison, la punition...

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Membre, 42ans Posté(e)
InstantEternité Membre 1 134 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

Si on peut faire le mal au nom du bien ? 

Dans une société nouvelle où tout le monde se serait surpassé, il n'y a plus de notion de bien ou de mal, la question ne se poserait même pas ! :) 

 

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 841 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
Le 20/04/2019 à 04:37, Sloanespiceyrose a dit :

Peut on faire le mal au nom du bien ?

Personne n'agit vraiment en pensant qu'il fait le mal. Même lorsqu'une personne affirme mal agir, sa pensée profonde est qu'elle agit bien. S'il lui est possible d'affirmer qu'elle agit mal, c'est qu'elle prend pour référent une morale qui n'est pas la sienne - le plus souvent celle de sa société. Ce n'est qu'en rétrospective que l'on peut penser profondément avoir mal agi.

La question devient donc: peut-on aller à l'encontre de la morale collective pour faire le bien ? Et la réponse est évidemment oui.

Maintenant, est-ce qu'en rétrospective les actes allant à l'encontre de la morale collective constituent toujours un bien ? Bien sûr que non.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 2 heures, Dompteur de mots a dit :

Personne n'agit vraiment en pensant qu'il fait le mal. Même lorsqu'une personne affirme mal agir, sa pensée profonde est qu'elle agit bien. S'il lui est possible d'affirmer qu'elle agit mal, c'est qu'elle prend pour référent une morale qui n'est pas la sienne - le plus souvent celle de sa société. Ce n'est qu'en rétrospective que l'on peut penser profondément avoir mal agi.

La question devient donc: peut-on aller à l'encontre de la morale collective pour faire le bien ? Et la réponse est évidemment oui.

Maintenant, est-ce qu'en rétrospective les actes allant à l'encontre de la morale collective constituent toujours un bien ? Bien sûr que non.

Totalement en phase avec ce propos : je pense pour le moins non seulement que ceux qui font le mal le font au nom du bien, mais que tous ceux qui font le mal le font au nom du bien.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Le 20/04/2019 à 14:11, miscookiyou a dit :

Tout dépend de ce tu entant par la mais je vois mal comment ce serait possible.....

C'est au contraire l'évidence pour moi : personne ne se lève le matin en choisissant d'être un salaud ou de faire le mal pour le mal. Nous aspirons tous à la paix au fond de notre être, et nos conflits ne sont que des désaccords sur le bien, qui parfois prennent de façon rhétorique la forme d'une lutte du bien contre le mal (cf. par exemple le discours de G.W.Bush sur l'axe du bien et l'axe du mal).

En interrogeant des gens en prisons ou sortis de prison vous risqueriez une surprise : pas un seul ne peut s'identifier avec le "salopard" qui a été jugé, fût-ce en cour d'assise. A les entendre ils sont tous innocents. Et le pire est que dans le fond ils ont sûrement raison, ce sont les conditions plus ou moins extrêmes dans lesquelles chacun vit qui le font tourner d'une façon ou d'une autre. 

Je te ressers l'une de mes phrases préférées : La seule chose qui fait qu'on peut choisir le mal c'est de craindre un autre mal qui nous paraît pire.

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Membre, 49ans Posté(e)
épixès Membre 1 815 messages
Forumeur alchimiste ‚ 49ans‚
Posté(e)

Le salaud des films américains n'existe pas, ou bien dans des proportions tellement infimes qu'elles ne peuvent expliquer le phénomène.

Le monstre, celui qui se délecte de la souffrance des autres, qui jouit de leur malheur et se sustente de désespoir n'est qu'une construction commode qui a plusieurs causes. Catégoriser quelqu'un comme un monstre nous permet de mettre une distance infinie entre nous et les actes commis par cette personne, de penser que jamais, quoiqu'il arrive, nous ne pourrions être réduit à les accomplir a notre tour.

C'est également un moyen économique (en glucose) pour l'esprit d'aborder et de juger le criminel et ses actes, introduire trop de facteurs explicatifs demande de les organiser, de les mettre en cohérence, de les jauger. Si la multifactorialité est l'amie de la réalité, elle est l'ennemie de l'esprit humain. Il est beaucoup plus simple et rapide de ranger quelqu'un dans la catégorie des monstres, d'autant qu'il y a souvent ce sentiment en filigrane que tenter de les comprendre c'est condamner plus mollement, que l'on transige avec l'horreur suscitée par ces crimes nécessitant une justice aveugle et sourde.

Je pense également qu'une culture promouvant une vision dualiste, manichéenne, est un terreau fertile pour que de tels jugements émergent plus facilement. De même que proclamer l'existence d'un absolu moral, que le bien et le mal existent vraiment et qu'ils n'ont rien à voir avec un lieu, une époque, une culture, en bref un contexte.

Sans doute n'ai-je pas épuisé la question avec ces quelques explications mais elles me semblent les candidates les plus probables, essentielles et manifestes pour commencer à faire la lueur sur cette problématique.

---------------------------------------------------

Pour rebondir sur les arguments de @Dompteur de motset@Quasi-Modo, en effet rares sont ceux qui revendiquent agir au nom du mal.

Les inquisiteurs torturaient et brulaient leurs victimes en espérant leur faire avouer leur fautes et demander le pardon afin de pouvoir sauver leurs âmes, fut-ce au prix de leur séjour terrestre qui était un bien petit prix à payer en regard de l'éternité.

Des études indiquent que la population carcérale des prisons américaines se juge plus morale que la moyenne. Je gage que si ces expériences étaient reproduites ailleurs, elles donneraient localement les mêmes résultats.

Les dictateurs et leurs armées avaient une cause, un idéal, ne serait-ce que déclaré, qui guidaient leurs actes et je n'en connais pas qui ait proclamés "nous faisons le mal".

La colonisation fut justifiée par la conviction que la civilisation européenne était la meilleure voie à suivre et qu'il fallait l'imposer afin d'éclairer les autres peuples. Aujourd'hui encore la politique étrangère des Etats-Unis reste profondément influencée par l'idéologie de la Destinée manifeste, ce sentiment d'être "élu" et de devoir guider les autres sans se soucier de ce qu'ils en pensent.

C'est en effet la certitude de servir le bien qui pousse à faire le plus de mal et de le faire en masse. Celui qui doute du bien-fondé de ses actes ou de la légitimité de sa morale fuit les actions et les pensées radicales, ce n'est qu'au prix de la conviction la plus profonde d'agir pour un plus grand bien qu'on peut s'absoudre d'un mal alors jugé nécessaire à l'accomplissement de son idéal.

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