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https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/05/31/reforme-des-retraites-le-gouvernement-lance-une-large-consultation-citoyenne_5307256_823448.html Sur Internet ou dans des « ateliers participatifs », les Français sont invités à réfléchir pendant six mois à la future réforme des retraites, dans le cadre d’une « consultation citoyenne »lancée jeudi 31 mai par le gouvernement. Six semaines après l’ouverture de discussions avec les syndicats, l’exécutif élargit le débat sur un engagement phare d’Emmanuel Macron. « Il s’agit de créer un système universel où un euro cotisé donne les mêmes droits », rappelle dans un communiqué le haut commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, qui se dit « persuadé qu’un sujet d’une telle ampleur nécessite une large consultation citoyenne ». « L’objectif » de la réforme « est d’arriver à un schéma simple : qu’il s’agisse d’un fonctionnaire, d’un salarié du privé ou d’un indépendant, s’ils gagnent la même somme d’argent pendant 40 ans, l’un et l’autre auront la même retraite », a-t-il expliqué dans une interview au Parisien, rappelant dans la lignée des propos d’Emmanuel Macron que l’âge de départ à la retraite, aujourd’hui 62 ans, « devrait être conservé ». =========================== C’est parti ...
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Il y a quatre-vingts ans naissait la Sécurité sociale. La socialisation d’une part de la richesse allait permettre d’éradiquer la misère des retraités. Mais, plutôt que la célébration de cet anniversaire, 2025 pourrait marquer un tournant pour des citoyens français transformés en « actionnaires malgré eux », et inaugurer le retour de la pauvreté parmi ceux qu’on avait cherché à protéger. C’est une figure éculée du discours conservateur : plaider l’audace pour justifier un tête-à-queue sur l’autoroute du progrès social. « Osons la retraite par capitalisation ! », s’intitulait une tribune signée par quarante-quatre sénateurs dans Le Figaro du 2 mars 2023. Tandis que des centaines de milliers de Français défilaient contre le projet de réforme du gouvernement de Mme Élisabeth Borne, la prise de position des parlementaires participait de la contre-offensive (1). Car, au fond, on connaîtrait la solution miracle pour sauver le système. Au sein du « conclave » réuni depuis fin février à la demande du premier ministre François Bayrou, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) et le Mouvement des entreprises de France (Medef) y reviennent. Les futurs retraités devraient épargner auprès d’institutions privées chargées de faire fructifier leur pécule avant de le leur reverser sous forme de rente. « Sur la capitalisation, nous n’avons pas de tabou », déclare pour sa part la secrétaire générale de la Confédération française démocratique du travail (CFDT) Marylise Léon (Le Figaro, 22 mai 2025). Le gouvernement saura opposer cet état d’esprit, constructif, à la rigidité des autres syndicats. Car la ministre du travail Astrid Panosyan-Bouvet regrettait précisément un « tabou dans les discussions sociales » dans Le Parisien (25 avril 2025). Alors, oui, levons-le. En passant en revue les idées reçues qui érigent la capitalisation en évidence. MYTHE n°1 : « La générosité de la répartition creuse l’écart entre retraités et actifs » « Les retraités ont un meilleur niveau de vie que la population française », avance le site de BFM TV (22 janvier 2025). À cet égard, pour ses promoteurs, l’instauration d’un dispositif par capitalisation serait vectrice de justice sociale, par rapport au système par répartition. Si le niveau de vie des retraités — apprécié en tenant compte de la propriété éventuelle de leur logement — se compare à celui des actifs (une catégorie qui comprend les chômeurs), voire l’excède légèrement, ce constat général masque des disparités. Le montant moyen des pensions s’élève à 1 662 euros net par mois ; 15 % des retraités ont un niveau de vie mensuel — après soustraction du coût du logement — égal ou inférieur à 1 020 euros. Plus bas que celui de l’ensemble de la population (14,5 %), le taux de pauvreté des retraités (10 %) reste supérieur à celui des salariés (6,1 %) (2). Certes, il y a des retraités riches. Mais leur niveau de vie repose moins sur les retraites qu’ils perçoivent que sur leur patrimoine accumulé. Bref, les retraités riches ne le sont que parce qu’ils ont été des actifs riches. MYTHE n°2 : « La capitalisation est une solution novatrice » « La retraite par capitalisation est l’incontournable solution d’avenir », clame M. Marc Fiorentino, cofondateur du site Meilleurtaux Placement (Midi libre, 21 février 2025). Il s’agit pourtant d’un mécanisme éprouvé, aux défauts bien connus. Les premières caisses de retraite mises en place au milieu du XIXe siècle puis le premier système de retraite national instauré en France en 1910 reposaient sur cette logique. Incapables de servir des pensions permettant aux retraités d’échapper à la pauvreté et inadaptés aux périodes de forte inflation (fréquentes à l’époque), ils furent abandonnés. À la création de la Sécurité sociale, on leur préféra la répartition. Elle a depuis démontré sa capacité à faire face aux crises financières et à progressivement sortir les retraités de l’indigence : leur taux de pauvreté en France est l’un des plus faibles d’Europe (3). MYTHE N°3 : « La capitalisation existe, la justice sociale implique de l’ouvrir à tous » Les pharmaciens ou les fonctionnaires jouissent déjà de retraites qui s’appuient en partie sur la capitalisation. La tribune des sénateurs précitée vante les mérites d’une généralisation : « Passer d’une capitalisation limitée qui ne bénéficie qu’à quelques-uns à une capitalisation collective permettra de limiter les inégalités patrimoniales et de faire bénéficier à tous des plus-values du capital. » « Un vrai rêve marxiste ! », renchérit l’économiste Nicolas Bouzou, fondateur du cabinet de lobbying propatronal Asterès (L’Express, 28 novembre 2024). Pour l’heure, le projet réjouit surtout les assureurs et les sociétés proposant des produits financiers. La capitalisation permet d’ouvrir au privé la plus grosse part du gâteau de la protection sociale, soit 355 milliards d’euros en 2022. Si le projet devenait réalité, ils ne seraient d’ailleurs pas seuls à festoyer : le développement de la capitalisation — tout comme la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sociale promue par le patronat et soutenue à demi-mot par le chef de l’État lors de son intervention télévisée le 13 mai — permettrait d’envisager une diminution des cotisations des employeurs. Karl Marx aurait-il applaudi à cette adhésion contrainte des futurs retraités au capitalisme boursier ? Ou encore au remplacement de la solidarité qui, aujourd’hui, lie les générations par une autre, entre retraités et actionnaires ? Les premiers en viendraient à plaider pour qu’on satisfasse les seconds — quitte à nuire aux travailleurs, aux générations futures et à la planète. Le « capitalisme malgré soi », celui qui contraint les actifs à recourir à l’emprunt, promeut l’actionnariat salarié ou, avant même l’entrée sur le marché du travail, fait ployer les étudiants sous le poids de la dette. Ne manquait plus qu’un moyen de toucher les seniors. En faire des actionnaires offre de surcroît des perspectives intéressantes en matière de maintien de l’ordre social dans un pays où les plus de 60 ans, toujours plus nombreux, votent davantage que les autres. MYTHE N°4 : « On n’introduit qu’une dose de capitalisation, de façon à sauvegarder le système actuel » « Il ne s’agit pas d’une révolution, plaident les sénateurs, mais d’une optimisation. Un système à deux étages dont le socle serait la retraite “universelle” garantie par notre système de répartition actuel, auquel viendrait s’adosser une retraite par capitalisation. » L’expérience suggère toutefois que l’introduction d’un dispositif à deux vitesses, même généralisé, enfonce un coin entre les classes sociales. Il devient plus facile pour les gouvernements de réduire encore les contributions alimentant le mécanisme solidaire, et de circonscrire peu à peu les logiques de répartition. Plutôt que de préserver la nature « universelle » de la protection sociale, la capitalisation accentue son individualisation. M. Jean-Philippe Delsol ne s’y trompe pas : la capitalisation, explique cet avocat fiscaliste, « contribuerait à responsabiliser chacun et favoriserait ainsi la résolution de cette crise de la responsabilité qui est peut-être la crise majeure que vit notre société biberonnée depuis trop longtemps à l’État-providence » (L’Opinion, 9 octobre 2024). MYTHE N°5 : « Les oppositions à la capitalisation sont avant tout idéologiques » « À la gauche du spectre politique, estime M. Bertrand Martinot, ancien conseiller de M. Nicolas Sarkozy et auteur d’une étude pour la Fondapol, un think tank libéral, l’idée selon laquelle les salariés seraient liés au capital et non pas uniquement aux fruits de leur travail, c’est-à-dire les salaires, pose un problème doctrinal. » D’un côté, donc, la rigidité idéologique ; de l’autre, le bon sens, à chacun selon son mérite — un principe que peuvent défendent aussi les tenants de la retraite à points tels que Thomas Piketty (4). La capitalisation s’inscrit, en réalité, dans un projet au long cours : la casse de la Sécurité sociale comme instrument de solidarité et de socialisation. L’ancien numéro deux du Medef Denis Kessler fixait l’objectif aux réformateurs de « défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance » et « tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception » (Challenges, 4 octobre 2007). On a connu pragmatisme moins doctrinaire. MYTHE N°6 : « La capitalisation permet de doper la croissance » « En dotant l’ensemble des travailleurs d’un portefeuille d’épargne-retraite collectif, on orienterait l’épargne nationale vers des secteurs stratégiques », conjecture Bouzou, plein d’enthousiasme. Avant d’ajouter : « Une fois en place, ce système (…) alimenterait l’innovation et réconcilierait justice sociale et performance économique. » « Les cotisants seraient ainsi indirectement impliqués dans l’économie de leur pays », renchérit M. Delsol, qui semble oublier que, pour cotiser, il faut le plus souvent travailler, ce qui n’est pas la moindre des « implications » dans l’économie de son pays. En achetant des actions, soutiennent les partisans d’un changement de système, les particuliers doteraient les entreprises des fonds requis pour investir et croître. Toutefois, la capitalisation ne donne pas naissance à une myriade d’investisseurs sensibles à l’intérêt national, mais à une poignée de fonds de pension : des mastodontes dont la priorité reste d’obtenir les meilleurs rendements possibles. Dans ces conditions, « investir » revient en réalité à spéculer. Aux États-Unis, la durée moyenne de détention des actions était de cinq mois et demi en juin 2020, alors qu’elle se situait autour de cinq ans des années 1940 aux années 1980 (5). À un tel rythme, le marché ne consolide pas les finances des entreprises, il en fragilise le pilotage et dénature le fonctionnement même de l’économie réelle. MYTHE N°7 : « Les marchés croissent plus vite que l’économie réelle » « La capitalisation est (...) significativement plus performante que la répartition », soutient le rédacteur d’une note récente pour le think tank Terra Nova (6). Pourquoi ? Car « le rendement du capital est structurellement supérieur à la croissance », explique Bouzou, qui semble ignorer que la finance ne produit aucune richesse. Les profits qu’elle dégage sont tirés de l’économie réelle. De surcroît, la financiarisation de l’économie et l’extraction de rendements supérieurs à ceux de l’économie productive sont facteurs d’instabilité. Donc de crises. Ce qui explique leur retour à partir de la dérégulation enclenchée au cours des années 1970. « C’est compter sans l’encadrement des pratiques ! », rétorqueront ceux qui, comme Bouzou, misent sur la réglementation pour tempérer l’esprit animal du capitalisme. Des mesures d’encadrement similaires à celles imposées aux institutions financières à la suite de leurs « dérives » ? Ces initiatives interviennent toujours après que les petits porteurs ont été détroussés. Avant, on lâche la bride aux spéculateurs. Ainsi Washington vient-il d’annoncer la levée des mesures prises à la suite de la crise des subprime, en 2008 (Financial Times, 15 mai 2025)… MYTHE N°8 : « Les autres pays ont choisi la capitalisation, il nous faut en faire autant » « Choisir la capitalisation, c’est aussi faire le pari de ce qui fonctionne à nos portes. Nos voisins, l’Allemagne, les Pays-Bas ou encore la Suisse, l’ont fait », plaident les sénateurs. Aux États-Unis, par exemple, elle contribue à environ 40 % des pensions perçues. Avec certains risques : lors de la crise financière de 2008, par exemple, la valeur des actifs détenus par l’ensemble des fonds de la planète a reculé de 25 % (7), contraignant les Américains qui le pouvaient à retarder de plusieurs années leur départ à la retraite, et les autres à accepter une diminution significative du montant de leurs pensions. Et au Chili ? Le premier pays à avoir imposé la capitalisation individuelle privée, sous la dictature d’Augusto Pinochet (1973-1990), tend à en revenir. Les trois quarts des retraités y touchent une pension plus faible que le salaire minimum (Le Monde, 2 février 2025). MYTHE N°9 : « De toute façon, le modèle actuel est condamné par le vieillissement de la population » « Le système français par répartition est à bout de souffle pour des raisons démographiques », plaide Le Figaro le 24 mars 2023. « Lorsque la population vieillit, détaille Sud-Ouest, le nombre de retraités augmente par rapport au nombre d’actifs et le système peut devenir moins soutenable financièrement » (27 février 2025). Pourtant, de l’avis même de l’ancien chef économiste de la banque Natixis, l’introduction d’une dose de capitalisation ne serait « pas efficace » (Le Point, 18 janvier 2025). Dans une société qui vieillit, explique Patrick Artus, le rendement des actions peut diminuer faute de bras en quantité suffisante pour créer de la richesse et du fait de retraités qui consomment moins que leurs cadets. À cela s’ajoute, selon Artus, le problème des années de transition d’un système à l’autre, pendant lesquelles les actifs subiraient une double contribution. « Une fois pour leur propre retraite (dans le cadre de la capitalisation) ; une autre pour celle de leurs aînés (dans le cadre de la répartition), admet Terra Nova. Le coût est colossal ! » En vérité, les discours sur le déficit du système de retraite français — que les cassandres annoncent abyssal au cours des prochaines décennies — doivent être relativisés. Les prévisions les plus pessimistes ne le placent qu’à 1 % du produit intérieur brut (PIB), loin d’un « dérapage » incontrôlé. L’accent mis sur l’urgence à réformer et sur la capitalisation comme solution permet surtout d’esquiver la discussion d’autres options. Comme la contribution de certains revenus, notamment issus de placements et du patrimoine, au financement de la protection sociale. Ou l’augmentation des salaires — et la suppression des inégalités salariales entre les femmes et les hommes (8) —, qui se traduirait par une hausse des cotisations favorisant l’équilibre du régime. Dans de telles conditions, faut-il vraiment « oser » la retraite par capitalisation ? (1) Lire Grégory Rzepski, « Capitalisation, l’autre nom de la réforme des retraites », Le Monde diplomatique, mars 2023. (2) « Les retraités et les retraites. Édition 2024 », direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), 30 octobre 2024. (3) Lire Michael Zemmour, « Bientôt, la retraite à 70 ans ? », Le Monde diplomatique, novembre 2022. (4) Lire Martine Bulard, « Retraite à points… de non-retour », La valise diplomatique, 4 décembre 2019. (5) Thibault Le Flanchec, « Investir n’est pas spéculer », 1er janvier 2023. (6) Éric Weil, « La retraite par capitalisation obligatoire : l’obstacle du coût de la transition », 19 mai 2025. (7) François Charpentier, « Selon l’OCDE, les fonds de pension ont perdu 5 400 milliards de dollars de 2008 et appauvri des millions de retraités », 23 juin 2009. (8) Lire Christiane Marty, « Emplois, salaires, pensions, debout les femmes ! », Le Monde diplomatique, mars 2023
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Bonjour, Député LR des Hauts-de-Seine, Jean-Didier Berger estime que les élus qui souhaitent un retour à la retraite à 62 ou 60 ans sont déconnectés de la réalité. La France est aujourd'hui "le pays en Europe où l'on travaille le moins dans la journée, dans l'année et dans la vie. Or c'est faux ! S'il est vrai qu'avec 36 heures de travail effectif en moyenne par semaine, les Français se trouvent assez loin des Serbes ou des Bosniens (plus de 41 heures), il faut savoir qu'ils devancent toute une série de pays, à commencer par l'Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas ou le Danemark. Si l'on s'intéresse au temps de travail à l'échelle d'une année, l'OCDE, seule institution nous apprend qu'avec 1.418 heures travaillées par an, les Français sont devant les Allemands, les Belges, ainsi que les Luxembourgeois. Ces derniers totalisent 1.343 heures de travail en une année, très loin des Estoniens (1.897 heures) ou des Islandais (1.803 heures). Donc, là encore, Jean-Didier Berger présente une vision trompeuse de la réalité. Et à l'échelle d'une vie non plus, ce n'est pas en France que l'on travaille le moins ! 52.182 heures passées en moyenne à travailler dans l'Hexagone pour un individu qui effectue une carrière complète sans interruption. Un total supérieur à celui enregistré – à nouveau – au Luxembourg (47.273 heures), en Belgique (49.031 heures) ou encore en Italie (47.639). Cumulant carrières longues et horaires annuels assez élevés, l'Estonie, l'Islande et la Suisse sont les pays européens où l'on travaille le plus en cumulé dans sa vie (respectivement 82.397, 77.397 et 74.041 heures). Concernant la productivité, si les salariés travaillent dans l'absolu assez peu au Luxembourg, ils sont en revanche ceux qui produisent le plus de richesse par heure travaillée (166 dollars). La France fait pour sa part mieux que beaucoup de pays européens. Elle est classée à une honorable 15ᵉ place mondiale, à un niveau proche de la Suisse et de la Suède. Devant l'Allemagne, les États-Unis ou bien encore le Royaume-Uni. Une productivité qui permet de compenser assez nettement un temps de travail relativement bas par rapport au reste des Européens. Article entier : https://www.tf1info.fr/societe/verif-la-france-est-elle-le-pays-en-europe-ou-l-on-travaille-le-moins-dans-la-journee-dans-l-annee-et-dans-la-vie-2358766.html
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Bonjour, En moyenne, dans les 29 pays européens, l'espérance de vie en bonne santé après la retraite se situe autour de 12 ans pour un âge effectif moyen de sortie du marché du travail qui était de 63 ans. On peut donc espérer vivre jusqu'à l'âge de 75 ans en bonne santé quand on vit en Europe. Les Norvégiens, les Slovènes et les Luxembourgeois sont ceux qui vivent le plus longtemps en bonne santé après leur retraite (15 à 16 ans en moyenne) sachant qu'au Luxembourg et en Slovénie, les habitants partent en moyenne à la retraite à 60 ans. Les Français comme les Maltais, les Belges et les Suédois ne sont pas très loin et se situent aussi au-dessus de la moyenne européenne avec 14 à 15 années de vie en bonne santé après leur départ en retraite. Ce qui les amène à frôler les 80 ans. Toutefois, il faut prendre en compte les différences entre catégories socio-professionnelles : en France par exemple, les chiffres de l'Insee montrent que les ouvriers vivent en moyenne 6 ans de moins que les cadres, et que les 5% les plus pauvres meurent en moyenne 13 ans plus tôt que les 5% les plus fortunés. Article entier : https://sante.journaldesfemmes.fr/quotidien/3209152-voila-le-nombre-d-annees-que-l-on-peut-esperer-vivre-en-bonne-sante-apres-la-retraite/ En somme, avec une retraite à 67 ans, on n'a vraiment plus beaucoup de temps pour en profiter, surtout si on n'est pas un cadre.
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Bonjour, Le gouvernement a finalement abandonné l’idée de repousser la revalorisation des retraites en juillet. En janvier prochain, les seniors bénéficieront bien d’une hausse de leurs pensions. Cependant, le gouvernement a opté pour un calcul inédit du taux de revalorisation. Au lieu d’appliquer la formule officielle, le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, a annoncé un ajustement de 0,9 % (0,8 % selon Ouest France). Cela représente la moitié de l’inflation anticipée, qui serait de 1,8 % pour 2025. https://www.nuitfrance.fr/a-la-une/184151-retraites-combien-les-francais-vont-ils-perdre-sur-leur-pension-avec-la-revalorisation-moitie-dinflation/
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Bonjour, Les mauvaises nouvelles et petites affaires se bousculent en cette rentrée politique : - Nominations plutôt hasardeuses et "ancien monde" : Philippe BESSON et Agnès SAAL - Tergiversations à propos du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu - Sacrifices demandés aux retraités et quasi-gel des prestations sociales - Report de la réforme constitutionnelle (avec baisse du nombre de députés et sénateurs, proportionnelle,...) - Départ de Nicolas HULOT - Affaire "Benalla", critique de la mentalité "Gauloise",... et surtout : absence de résultats économiques pour l'instant Pensez-vous que le quinquennat est déjà compromis ? Pour ma part, je n'y crois déjà plus ; mais pour moi il s'agissait davantage d'un choix, ou d'un espoir, par défaut.
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Et voilà. On s'y attendait, mais c'est fait : Édouard Philippe a annoncé que le gouvernement renonçait au principe de l'âge pivot. Enfin pour l'instant. C'est une première victoire pour les syndicats, mais est-ce que ça ne va pas inciter la CFDT à accepter le reste de la "réforme" des retraites? Dès que le Premier ministre avait parlé de ce fameux âge pivot dans son discours de décembre, je m'étais dit que ça ressemblait tout à fait à un chiffon rouge, mais aussi à un piège à c... Ça se confirme!
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Nu à son domicile... placé en garde à vue Mardi 27 Avril - 21:28 Le retraité nantais est resté en garde à vue une journée, soupçonné d'exhibition derrière cette porte en verre dépoli. Ouest-France Pierre Poirier, 65 ans, retraité hospitalier, ex-assesseur au tribunal pour enfants, a été soupçonné d'exhibition. Ce Nantais a été entendu une journée entière. Témoignage. Suite de l'article... Source: ouest-france.fr
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Pour Rocard, il faut travailler moins, mais plus longtemps L'ancien premier ministre Michel Rocard plaide dans les colonnes du JDD pour une réduction du temps de travail et un départ à la retraite à 65 ans. Il estime que la France est «dans une situation terrifiante». «Il y a le feu», s'alarme Michel Rocard dans un entretien accordé au Journal du Dimanche . «La France est dans une situation terrifiante. La récession va s'aggraver, donc le chômage va augmenter», s'inquiète l'ancien premier ministre socialiste (de 1988 à 1991) de François Mitterrand. Réduire le temps de travail Pour lui, «la première des urgences, c'est de faire baisser le chômage». Pour y parvenir, il remet sur la table un sujet «tabou» qui est la réduction du temps de travail: «En France, les salariés travaillent en moyenne 36,5 heures par semaine, contre moins de 33 heures en Allemagne et moins de 31 aux États-Unis», assure-t-il, souhaitant que «la réflexion (sur la durée du travail, ndlr) s'ouvre à nouveau. Si les partenaires sociaux (se) saisissent (du débat), Hollande n'ira pas contre», croit-il. Allonger la durée de cotisation à la retraite En échange de travailler moins, et donc de cotiser moins, l'ex-député européen pense que la seule solution pour financer les retraites est «d'allonger la durée de cotisation, d'aller peut-être jusqu'à 43 annuités»... ce qui peut amener un Français à travailler «jusqu'à 65 ans», insistant sur le chiffre pour prendre à contre-pied le gouvernement. «Il faut dire la vérité aux Français, le vrai calcul se fonde sur la durée de cotisations, pas sur un droit lié à un âge borné et inutile». Lire la suite (Le Figaro).
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Rhône - Faits divers. « J’étais au mauvais endroit à la mauvaise heure » 01/11/2012 « convaincu d’avoir été victime de racisme anti-blanc » ... Tôt samedi matin, un retraité de 71 ans a été violemment frappé, en pleine rue, par trois hommes qui ont pris la fuite. Samedi, Horst a malheureusement croisé la route de trois voyous qui lui sont tombés dessus. « Ils n’ont pas cherché à me voler, tout ce qu’ils voulaient c’était se défouler », raconte le septuagénaire, le visage tuméfié, quatre points de suture au front et un énorme hématome sous l’œil gauche. « Je marchais sur le trottoir avenue Jean-Jaurès, un parapluie à la main, des journaux sous l’autre bras. Soudain, j’ai entendu des pneus crisser et j’ai vu une Clio de couleur sombre avec trois hommes à bord. Ils avaient maximum 20 ans. L’un d’eux m’a fait un doigt d’honneur par la fenêtre ». Horst dit avoir continué son chemin sans répondre. Les trois hommes insistent, l’un d’eux l’accuse de les avoir insultés. « Ils sont sortis de la voiture. Ils étaient très agressifs, incohérents dans leurs gestes. Ils se sont mis à me frapper, à me cracher dessus. Il y en a un qui m’a dit "vous commencez à m’emmerder" », se souvient le septuagénaire qui parvient à éviter un coup de tête, se défend avec son parapluie mais reçoit un coup-de-poing dans la figure. Il tombe à terre. Sa tête heurte une bordure en béton. Quand il se relève, une profonde entaille au front, le visage en sang, les trois agresseurs prennent la fuite. Dans la rue, il fait encore sombre, il n’y a pas un chat, quelques voitures circulent mais ne s’arrêtent pas. Le septuagénaire trouve refuge auprès de la police municipale. Conduit à l’hôpital Edouard- Herriot par les pompiers, il en ressort avec une ITT de 10 jours. Rudement éprouvé, Horst s’inquiète, convaincu d’avoir été victime de racisme anti-blanc : « Dites, vous n’allez pas mettre mon nom. Je n’ai pas envie d’avoir des ennuis. Ces types, ils avaient les yeux exorbités, comme s’ils étaient drogués. J’étais au mauvais endroit à la mauvaise heure. Ces types qu’est-ce qu’ils risquent ? Qui sait s’ils ne sont pas même prêts à recommencer ? ». Lundi matin, il est allé porter plainte au commissariat de Vénissieux. L'article... Source: Le Progrès
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La retraite c'est pas bien loin .Or quand on interroge les retraités ils sont assez mystérieux.Dites moi ,vous n'êtes pas Raymond et Huguette ,rassurez-moi! Alors on va profiter du relatif anonymat de ces pages pour que vous les seniors ,vous nous donniez envie d'être retraités parce que vous faites encore plein de choses marrantes qu'on ne peut pas faire quand on passe sa vie à la gagner ..;Et pour moi ça me donne des idées sur :mais qu'est ce que je vais bien pouvoir faire après ????
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Manifestation contre le projet de retraite: mobilisation forte en France Mardi 07 septembre - 17:55 © KEYSTONE | Francois Chereque de la CFDT et Bernard Thibault de la CGT en tête du défilé à Paris Grève | Quelque 2,5 millions de personnes ont manifesté mardi à travers la France contre le projet de réforme des retraites, selon une estimation définitive du syndicat CFDT (réformiste), la police ayant auparavant fait état de 450.000 manifestants à la mi-journée. AFP Suite de l'article... Source: 24heures.ch
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