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Article du "Canard enchaîné", mettant en évidence que la signature de notre cher président varie beaucoup suivant le temps et les circonstances. Plusieurs photos effectivement parlantes illustrent ces propos. Sous le titre "Un président ne devrait pas signer comme ça", le journaliste écrit : "Un caneton avisé nous fait parvenir un choix de signatures tracées par Emmanuel Macron en personne. Visiblement, souvent président varie. En mars 2018, en remerciement de la réception d'une bouteille de blaye-côtes-de bordeaux, la signature se brouille. Pour quelques verres de trop? Quelques mois plus tard, en juillet 2018, un changement s'est produit. A croire qu'il a signé de la main droite et de la main gauche en même temps. En avril 2022, sa profession de candidat semble l'oeuvre d'un homonyme facétieux. Ces flottements ont intrigué un graphologue suisse, Maxence Brulard, qui écrivait, en février 2018, dans "La Gazette médicale" : "Dans sa conquête du pouvoir, M. Macron signe de façon hyper virile en faisant ressortir la partie androïde de son caractère (quasiment que des angles). Ayant accédé à la présidence, c'est d'une manière totalement gynoïde qu'il s'exprime quand on voit les agréables courbes qui évoluent ainsi que le soulignement arrondi qui contraste singulièrement avec la signature deux mois auparavant. On ne peut s'empêcher de penser que s'il devait retirer de l'argent dans une banque suisse le caissier aurait sûrement des difficultés à authentifier sa signature." Cela ne présente rien de bon pour le remboursement de la dette!"
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Allez-vous regarder les voeux du président pour 2025, ce soir à 20 heures? J'avoue que je ne suis pas très tenté. Pour qu'il nous explique une fois de plus que la dissolution c'était merveilleux, et que nous sommes des crétins de n'avoir rien compris (enfin, pas en ces termes mais ça revient à ça)... Et que la situation est grave (mais pas désespérée), et qu'il va falloir nous serrer la ceinture pour rembourser la dette dont Nous sommes responsables, pas lui bien entendu. Bref, il y a de quoi hésiter.
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Un auteur dont j'ai oublié le nom disait : "Il n'est pas à la portée de n'importe qui de devenir un héros. Il faut des dragons à combattre, et des princesses à sauver." Emmanuel Macron, qui ne dédaigne pas de se prendre pour le général de Gaulle voire pour Jupiter, a trouvé SA grande cause : face à la menace de l'expansionnisme poutinien et au risque de voir l'Amérique virer au fascisme en cas de réélection de Donald Trump, devenir le nouveau leader du monde libre. Ses récentes et tonitruantes déclarations à propos de la guerre en Ukraine sont destinées non seulement à Moscou, mais aussi à Washington, l'air de dire : Si vous laissez tomber l'Ukraine, nous, nous serons toujours là pour la soutenir. Quant à l'inscription de l'IVG dans la Constitution, c'est quasiment une déclaration de guerre aux conservateurs américains. L'avantage d'une telle position, c'est qu'elle est à usage externe ET interne : Macron peut ainsi taper sans retenue sur ceux qui soutiennent le duo infernal Trump-Poutine : Marine Le Pen, Jordan Bardella, Éric Zemmour, et même (dans le cas de Poutine) Jean-Luc Mélenchon. La démarche est toutefois audacieuse, et son premier résultat est de fâcher une bonne partie de la classe politique française et d'indisposer nos alliés (surtout l'Allemagne, voire ci-dessous), sans oublier Joe Biden, qui n'apprécie pas qu'on l'enterre avant l'heure. Le cas allemand est particulier. Depuis l'après-guerre, l'Allemagne se prend plus ou moins pour le 51e État américain - un sentiment facilité par le grand nombre d'Américains qui ont des ancêtres d'origine germanique, y compris Trump. En cas de victoire du Donald, s'il quittait l'OTAN et abandonnait la protection de l'Europe, comment réagiraient les Allemands? Consacreraient-ils leurs moyens et leur énergie à renforcer la défense européenne? Ou joueraient-ils un jeu individuel, comme cela leur est déjà arrivé sur le plan économique? Une fois de plus, les Allemands auraient le choix entre l'Est et l'Ouest : signer avec Poutine un nouveau pacte germano-russe (après tout, Moscou pourrait leur rendre les provinces polonaises perdues en 1945, pour prix de leur neutralité bienveillante) ou négocier avec Washington un traité germano-américain bilatéral. Enfin, on peut se demander si Macron est vraiment le mieux placé pour incarner le champion mondial de la liberté et de la démocratie, quand on voit la façon désinvolte dont il gère l'économie, l'écologie et les dossiers sociaux.
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Macron a l'intention de consulter les Français par référendum. Sur quel sujet? C'est la grande question. Parce que la Constitution limite étroitement le champ d'une telle consultation. Bien entendu il va choisir un sujet qui fasse consensus, et auquel les Français ne puissent répondre que "Oui" - qu'il prendrait évidemment comme un "Oui" à sa propre personne. Sauf que comme c'est Macron qui le propose, ils seront très tentés de répondre "Non" ou de s'abstenir. On voit tout de suite le piège : le but n'est pas de trancher un point qui fait débat... mais plutôt de redorer le blason vacillant du président de la République. Pas simple, d'autant que le résultat du dernier référendum organisé en France (sur l'Europe, en 2005) a été soigneusement ignoré par le pouvoir en place; c'est un précédent fâcheux. Un référendum convoqué par Emmanuel Macron ? Le scénario tourne au concours Lépine «Chiche ! » : Marine Tondelier appelle Macron à organiser un référendum pour mettre en place une assemblée constituante Un référendum en 2025 ? Emmanuel Macron se prépare et multiplie les concertations
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Les États-Unis ayant virés fascistes et étant de plus soumis aux ordres de Moscou, la place de leader du Monde libre (qui est loin de se limiter à l'Amérique du Nord et à l'Europe de l'Ouest) est à prendre. Emmanuel Macron a d'ores et déjà postulé à la fonction. Pas étonnant que Poutine s'en prenne à lui. Il revient de loin, Choupinet. Après sa désastreuse dissolution de juin dernier, et l'échec cinglant aux élections législatives qui a suivi, il était au fond du trou. Même les macronistes de la première heure s'interrogeaient : n'était-il pas fini? Sa démission n'était pas à l'ordre du jour, mais on en parlait déjà. Il a mis des mois à nommer un Premier ministre, qui a rapidement été censuré. Voici maintenant François Bayrou, qui semble solidement accroché au poste, mais du coup Macron n'a plus grand-chose à faire. Mais grâce aux deux cinglés de Moscou et de Washington, le voici sacré défenseur de l'Ukraine et de l'Europe. Une fulgurante promotion. Cerise sur le gâteau, la situation internationale place ses principaux adversaires politiques (le RN et LFI*) en porte-à-faux, entre leur sympathie pour Trump et/ou Poutine et la crainte d'être accusés de trahison. Et Macron peut enfin s'attaquer à la construction de cette Europe de la défense dont il a parlé quasiment depuis 2017, sans susciter alors autre chose que de l'ironie chez ses partenaires européens; de quoi l'occuper pendant un bon moment. Et cette fois, les Anglais et les Allemands sont prêts à l'écouter, sans oublier la majorité des autres pays européens. * Le plus coincé étant évidemment Mélenchon, dont les sympathies pro-Poutine sont bien connues, mais qui est maintenant obligé de ravaler son antiaméricanisme viscéral, après le rapprochement entre Trump et Pouitne.
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Bonjour, Et si Paris devenait la capitale mondiale de l'IA ? C'est en tout cas le souhait évoqué par Emmanuel Macron, alors que la France accueille cette semaine le Sommet d'action sur l'intelligence artificielle au Grand Palais à Paris. Emmanuel Macron est convaincu que la France dispose d'atouts considérables. Il prend comme exemple "le Chat", ce nouveau chatbot d'intelligence artificielle à la française, rendu disponible dans l'App Store d'Apple et dans le Play Store sur Android depuis le 6 février 2025. "Vive Le Chat !", avait réagi Emmanuel Macron à cette annonce, sur son compte X. Le robot conversationnel a été développé par la startup française Mistral AI, spécialisé dans l'intelligence artificielle et concurrente du géant américain OpenAI. Pour le président français, préférer cette IA plutôt que ChatGPT revêt un caractère stratégique pour rester dans la course, qu'entend gagner Donald Trump à coups de centaines de milliards de dollars. Le Chat parle très bien français et comprend mieux les biais culturels et les valeurs européennes. "Est-ce que l'on est prêt à se battre pour être pleinement autonomes, indépendants, ou est-ce qu'on laisse la compétition se réduire à une bataille entre les États-Unis d'Amérique et la Chine ? Si l'Europe se saisit de ce sujet, simplifie, accélère, elle a une carte à jouer", a assuré le chef de l'Etat. Article entier : https://www.linternaute.com/actualite/politique/7292944-macron-appelle-les-francais-a-faire-ce-telechargement-pour-embeter-trump/
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La visite du président à Mayotte ne s'est pas déroulée dans la joie et la bonne humeur, comme on pouvait s'en douter. "Démission, démission!" ont scandé des manifestants. Reconnaissons que cet accueil "chaud" était prévisible, et qu'il a fallu un certain courage - à moins que ce ne soit de l'inconscience - à Macron pour se rendre sur les lieux du désastre. "C'est pas moi, le cyclone !" : à Mayotte, Emmanuel Macron confronté à la colère des Mahorais
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Je ne suis pas un grand fan de Michel Barnier, beaucoup trop libéral et inféodé à la Commission de Bruxelles à mon goût. Au moins a-t-il le mérite d'essayer de nous sortir de la panade où le petit "génie" de l'Élysée et ses affidés nous ont plongés. Alors je trouve vraiment que les macronistes devraient avoir la décence de se taire, en particulier l'infecte Elisabeth Borne, la reine du 49.3, qui a tiré à la mitrailleuse lourde sur le Premier ministre. Budget de la sécu et de l'État 2025: Élisabeth Borne n'est "d'accord avec rien"
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Bonjour, Le montant global atteindra jusqu'à dix milliards d'euros. La France et le Maroc ont conclu, à l'occasion de la visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Rabat qui a débuté lundi 28 octobre, des contrats et accords d'investissement. Plusieurs accords ont été signés dès lundi soir en présence du président français et du roi du Maroc Mohammed VI. D'autres le seront mardi. Ils concernent le secteur ferroviaire, les énergies renouvelables, la transition énergétique ou encore la coopération en matière de connectivité énergétique. Il est notamment prévu que le groupe français Egis participe à la réalisation du deuxième tronçon de la ligne de train à grande vitesse Tanger-Marrakech. Alstom va aussi y prendre part en négociant la fourniture de 12 à 18 rames de trains à grande vitesse. Article entier : https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/maroc/la-france-et-le-maroc-concluent-des-contrats-et-accords-d-investissement-d-un-montant-global-allant-jusqu-a-10-milliards-d-euros_6865328.html
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Après la démission de Thierry Breton, Stéphane Séjourné - dont le moins qu'on puisse dire est qu'il n'a pas fait des étincelles lors de son bref passage aux Affaires étrangères - a été nommé à la Commission européenne. Stéphane Séjourné, de ministre démissionnaire à commissaire pressenti (lemonde.fr)
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OK, son second mandat est loin d'être terminé - même s'il est en ce moment au point mort. Mais ça fait quand même plus de 7 ans que Macron est au pouvoir, et comme quelqu'un sur ce forum l'a déjà dit (en fait je crois que c'était moi), sauf miracle il restera dans les mémoires comme le pire président de la Ve République, plus mauvais même que son ex-patron François Hollande, ce qui constitue déjà un exploit. Pourquoi donc cet échec du mari de Brizitte? A mon avis, pour quatre raisons principales : 1) Dès le début, il a trompé son monde. Il a prétendu incarner un "nouveau monde", au-delà de la gauche et de la droite. On s'est aperçu assez vite qu'il gouvernait suivant la doctrine de la droite néo-libérale, ne se rappelant l'existence de la gauche qu'au moment des élections. C'est sans doute ce que les Français auront le plus de mal à lui pardonner : il s'est présenté comme l'inventeur d'une nouvelle façon de faire de la politique, mais en fait ce n'était qu'une arnaque. 2) C'est un mauvais communicant, et un piètre DRH. Il a oeuvré de son mieux à la destruction des partis traditionnels de la droite et de la gauche, sans jamais construire quelque chose de solide à la place*. C'est ainsi que la formation macroniste, qu'on l'appelle "En Marche", "Ensemble", "Renaissance", "Bloc central" etc., n'a jamais été qu'un parti croupion, pour une excellente raison : Macron ne veut absolument pas voir surgir des figures nouvelles à ses côtés, qui pourraient éventuellement lui faire de l'ombre. Sa brouille avec Gabriel Attal n'a pas d'autre origine. De là ensuite ses problèmes de casting quand il s'agit de nommer les gouvernements, car un parti c'est aussi un réservoir de futurs ministres. 3) C'est un ancien financier, et les esprits naïfs auraient pu croire qu'il était compétent en économie. La suite a montré que non, avec entre autres un alourdissement massif de la dette. Et il ne vaut guère mieux en diplomatie. 4) Le noeud du problème est dans son caractère : c'est un fourbe. La loyauté n'est pas dans ses gênes. On l'a bien vu au moment de l'interminable comédie de la réforme des retraites, quand Elisabeth Borne a usé et abusé du 49.3. Il avait promis que l'Assemblée aurait le dernier mot, mais ça c'est quand même fini par un 49.3. Je ne suis pas sûr du tout qu'il se soit rendu compte, ni sur le moment ni après, des effets dévastateurs d'un tel manquement à ses promesses. Ajoutons parmi ses défauts l'autoritarisme (qui n'a qu'un lointain rapport avec l'autorité) et aussi le goût du secret et le besoin de décider seul. Bien sûr en 7 ans Macron n'a pas eu tout faux tout le temps. C'est ainsi que j'ai assez apprécié sa gestion de la pandémie de Covid et du confinement. Certes au début la confusion régnait, mais après il a oublié son fameux "et en même temps" et il a vraiment fait preuve d'autorité, tout en aidant massivement les entreprises - ce qui bien sûr a lourdement augmenté la dette. Comme quoi Macron peut s'asseoir éventuellement sur son idéologie néo-libérale; malheureusement chez lui le naturel a tendance à vite revenir. Ceci n'est qu'une liste non-exhaustive. Je n'ai pas parlé de ses foucades de va-t-en-guerre à propos de l'Ukraine, ni de ses mensonges en ce qui concerne l'écologie (typiquement le genre de domaine où, derrière une façade à peu près honorable, les coulisses ne sont pas très ragoutantes). Reste que Macron est toujours au pouvoir, et qu'il va encore falloir se le coltiner jusqu'en 2027, en espérant qu'il ne trouve pas une ruse à la Poutine pour se représenter. * Cette destruction programmée des partis de gouvernement (LR et PS) n'a profité qu'aux extrêmes, comme on l'a bien vu aux dernières élections. Pourtant Macron, malgré sa situation inextricable, s'en tient encore à cette tactique : si jamais il nomme Bernard Cazeneuve à Matignon (OK ce n'est pas encore fait, mais on en parle beaucoup), ce sera avec cette idée de fracturer le Parti socialiste.
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Bien tenté... et ça accélèrera peut-être la nomination d'un Premier ministre. Mais ça a peu de chances d'aboutir. LFI menace Emmanuel Macron d'engager une procédure de destitution (laprovence.com)
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Regardez-vous la série américaine "Emily in Paris", pleine de bons sentiments et décrivant un Paris... imaginaire? Dans mon cas, non. Vous intéressez-vous aux faits et gestes de Brizitte Macron, AKA "la Première Dame"? Non plus. Mais pour l'infime minorité de gens que ça intéresse, je signale que l'épouse de "Choupinet" (comme disent certains) fait une apparition dans un épisode de la 4e saison de "Emily in Paris"... dans son propre rôle. PHOTO EXCLU – Brigitte Macron, actrice surprise de la saison 4 de « Emily in Paris » - Elle
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Le président de la République estime dans une lettre publiée ce mercredi 10 juillet dans la presse régionale que "personne" n'a remporté les élections législatives. Sa parole était attendue. Dans une lettre publiée dans la presse régionale, Emmanuel Macron considère ce mercredi 10 juillet que "personne ne l'a emporté" aux législatives anticipées qu'il a convoquées. En conséquence, le président de la République demande aux "forces politiques se reconnaissant dans les institutions républicaines" de "bâtir une majorité solide" et "nécessairement plurielle". "Ce rassemblement devra se construire autour de quelques grands principes pour le pays, de valeurs républicaines claires et partagée (...) C’est à la lumière de ces principes que je déciderai de la nomination du Premier ministre", annonce-t-il. "État de droit", "orientation européenne"... Le chef de l'État en appelle précisément aux "forces politiques se reconnaissant dans les institutions républicaines, l’État de droit, le parlementarisme, une orientation européenne et la défense de l’indépendance française". Emmanuel Macron indique qu'il laissera "un peu de temps" aux différentes formations pour bâtir un "compromis". "D'ici là, le gouvernement actuel continuera d'exercer ses responsabilités puis sera en charge des affaires courantes comme le veut la tradition républicaine", ajoute-t-il. https://www.bfmtv.com/politique/elections/legislatives/legislatives-emmanuel-macron-demande-aux-partis-de-batir-une-majorite-solide-autour-de-valeurs-republicaines_AN-202407100623.html
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Je m'excuse pour ce titre que certains trouveront provocateur - mon intention n'est pourtant pas de provoquer, mais de poser une vraie question, que je ne me serais jamais posée il y a encore quelques semaines. Quand il est apparu dans la vie politique française sous le mandat de François Hollande - d'abord comme conseiller puis comme ministre des Finances -, Macron était largement un inconnu. Ce qu'on savait à son sujet tenait en peu de mots : il avait derrière lui une carrière de banquier d'affaires, et était marié à une femme qui aurait pu être sa mère - ce qui n'est pas interdit mais reste tout de même inhabituel, surtout dans les milieux politiques. Il était apparemment de gauche, puisqu'il appartenait à un gouvernement théoriquement de gauche, mais on n'allait pas tarder à se rendre compte que les choses étaient moins simples que ça. Dès qu'il déclara sa candidature aux présidentielles de 2017 et fonda le mouvement "En Marche", il se proclama "ni de droite ni de gauche". C'était le début du fameux "et en même temps'. Dès qu'il fut élu, on se rendit compte que c'était largement une fumisterie, et qu'il était tout à fait de droite et néo-libéral, sauf au moment des élections où il se rappelait au bon souvenir de la gauche. Peu à peu, on a découvert qui était le vrai Macron : capable d'autoritarisme, retors voire fourbe, matamore en politique internationale. Il peut éventuellement "oublier" quelque temps ses convictions néo-libérales - on l'a vu au moment du Covid et du confinement - mais c'est pour y revenir aussitôt dès que les choses vont mieux. Enfin, il est beaucoup moins compétent en économie que ce qu'il croit lui-même. Il a voulu renouveler la politique française, mais c'est surtout un destructeur, qui s'est fait plaisir sadique de fractionner les partis de gouvernement de droite et de gauche en y puisant ses ministres, laissant un boulevard aux extrêmes. Mais après cette dissolution insensée, dont le premier résultat est d'avoir reconstitué contre lui l'union de la gauche, ce qu'on aurait jugé impensable il y a encore quelques semaines, il faut bien se poser la question : et s'il était juste idiot? En cette année 2024, il a accumulé les boulettes et les erreurs, par sa gestion calamiteuse de la réforme des retraites, par ses déclarations va-t-en-guerre à propos de l'Ukraine, par ses projets de réformes impopulaires (comme celle du chômage) qu'il multiplie avec une sorte de plaisir masochiste, comme s'il tenait à tout prix à monter les électeurs contre lui. On a vu le résultat le 9 juin. Rien ne laisse à penser que le résultat des prochaines législatives sera différent. Mais je ne suis pas de ceux qui pensent que le Rassemblement national va obtenir la majorité absolue. J'estime qu'on se dirige plutôt vers une Assemblée où il sera impossible de dégager une majorité : 220 à 240 députés pour le RN, 170 pour la gauche, 50 pour la droite classique, le reste pour la macronie, quelque chose comme ça*. Macron n'aimait pas l'Assemblée issue des élections de 2022? Il va se retrouver avec la même, mais en largement pire. Une seule solution : la démission, puisqu'il ne pourra pas dissoudre avant un an. A mon avis on aura des élections présidentielles avant la fin de l'année. Voilà en tout cas les pires conditions possible pour préparer les prochains Jeux olympiques, mais ça notre Jupiter de pacotille n'y a visiblement pas pensé, dans sa soif de revanche contre les partis qui ont osé s'opposer à lui le 9 juin. * Prévisions au doigt mouillé, j'en conviens. L'hypothèse d'une gauche atteignant un score tellement élevé que Macron soit forcé de gouverner avec elle n'est pas inimaginable, même si je n'y crois pas trop. Et à mon avis ça ne durerait pas longtemps.
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On devrait avoir l'habitude, depuis le temps, et savoir qu'il n'a pas de parole; n'empêche, on se fait avoir à chaque fois. Mais les chimistes... euh, je veux dire les paysans, qui cultivent des betteraves, vont être contents : ils pourront ajouter cinq fois des pesticides sur leurs cultures, au lieu de deux fois jusque-là. La joie! Pesticides : le gouvernement assouplit encore les règles sur les cultures de betteraves (latribune.fr)
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Avec Emmanuel Macron, la boîte à gifles est ouverte en permanence. Même les gens qui, comme moi, soutiennent complètement l'Ukraine, ne peuvent qu'être irrités par ses déclarations renouvelées sur l'envoi de troupes françaises dans ce pays. On va envoyer quoi? Les deux pelés et trois tondus qui constituent l'armée française? Avec des munitions pour une semaine? Hou la la, ça va faire peur à Poutine ça! Il est bien possible que ces déclarations martiales soient à usage interne, mais alors là le président se goure complètement. Tous les gens qui veulent éviter une guerre avec la Russie (et ça fait du monde) vont voter comme un seul homme pour la liste du RN aux élections du 9 juin, ce parti étant réputé favorable à Moscou. Faudra pas venir chouiner le 9 juin au soir, si le RN obtient un excellent résultat.
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Bonjour, Avant de rejoindre le gouvernement de Gabriel Attal jeudi en tant que ministre de la Culture, Rachida Dati n’était pas tendre avec Emmanuel Macron et son parti : « Un parti de traîtres », « des canards sans tête », une « absence d’idéologie »… en disait-elle entre autres. A longueur de plateaux de chaînes d’information en continu et de tweets, l’ancienne garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy s’en est donné à cœur joie pour dézinguer le président de la République et les membres de la majorité. En voici une petite compilation : Sur ce lien : https://www.20minutes.fr/politique/4070222-20240112-gouvernement-attal-parti-traitres-canards-tete-quand-dati-dechainait-contre-macron-parti Le matin sous la douche, Rachida chante : "Je retourne ma veste, toujours du bon côté".
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J'avais créé, il y a déjà pas mal de temps, un topic intitulé "Macron refait du Macron", qui avait connu un certain succès. Je dois dire que quand il est entré en politique en 2016 puis a posé sa candidature à la présidentielle de 2017, Emmanuel Macron m'inspirait un véritable sentiment d'horreur, dont je ne discernais pas bien l'origine. Cela venait sans doute de sa tentative de faire croire qu'il était à la fois de droite ET de gauche, ce qui dans mon esprit ne pouvait être qu'une imposture - ce que la suite a confirmé. Une fois élu, il a fait le genre de politique néo-libérale que je craignais. Néanmoins, c'était plutôt moins pire que ce à quoi je m'attendais. Et puis j'ai trouvé sa gestion de la crise du COVID relativement convaincante : au moins, il oubliait le "et en même temps" de sinistre mémoire. Mais par la suite, il est revenu à son idéologie de base. De là mon topic "Macron refait du Macron". Une des grandes caractéristiques de Macron, c'est quand même de dire n'importe quoi, à propos de n'importe quel sujet. Cela va de la culture française "qui n'existe pas", à la colonisation, cette horreur, aux rapports franco-algériens, au réchauffement climatique que personne n'a prévu (juste quelques milliers de chercheurs, depuis des années!) J'en passe et des meilleurs, et il ne faut pas oublier bien sûr ses déclarations nombreuses et contradictoires à propos de la réforme des retraites. Voilà qu'il sévit maintenant dans le domaine de la politique internationale, aux dépens de Taïwan, ce qui a fait dire à Donald Trump (toujours trivial mais pour une fois inspiré) que Macron "léchait le cul des Chinois". Et oui, l'actuel locataire de l'Élysée a toujours besoin de lécher les bottes (ou autre chose) de quelqu'un, que ce soit les marchés financiers, la Commission européenne, les Allemands, les Chinois, les Américains, et même Vladimir Poutine parfois. Ça n'a rien à voir, mais c'est très intéressant : dans le dernier numéro de "Marianne", un article passionnant : "Malaise chez les petites mains de l'Élysée". On ne peut s'empêcher de penser que le mépris avec lequel Macron traite le personnel qui le sert tous les jours dans les ors de la République traduit le sentiment qu'il éprouve à l'égard de la majorité des Français, comme il l'a prouvé récemment avec sa pseudo-réforme des retraites.
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ce sont les mots repris par le conseiller régional LFI Christophe Prudhomme lors d'un rassemblement à Paris. La manifestation surprise, à l'initiative de La France insoumise, avait lieu devant le siège du parti Renaissance dans la capitale. Le groupe a repris le chant pendant plusieurs minutes. Des paroles violentes, qui ont rapidement fait réagir de nombreux élus. Dans un tweet, le député Renaissance héraultais Patrick Vignal a déploré la "triste image du rôle du politique", tandis que se trouve à ses côtés le député LFI Thomas Portes. La présidente (LR) de la Région, Valérie Pécresse, a réagi ce lundi matin. "Je condamne fermement les propos du conseiller régional LFI d'Île-de-France Christophe Prudhomme." Et d'ajouter : "Cet appel à la violence et à la haine contre le président de la République est intolérable et déshonore son mandat de conseiller régional." La majorité au Conseil régional, le groupe Île-de-France Rassemblée (droite et centre) veut "une sanction" contre Christophe Prudhomme. "À notre prochaine séance, je demanderai que notre assemblée puisse prendre une sanction à son égard", déclare ainsi son président, Vincent Jeanbrun. "En Île-de-France, nous combattons les violences et nous respectons TOUS les élus", assure le maire de l'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne). article ...
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Bonjour, Peu avant l'élection du président Macron en 2017, on pouvait déjà lire la presse libre dénoncer le vent médiatique qui soufflait dans ses voiles : Comment les médias ont fabriqué le candidat Macron Extrait : Quelques mois après son entrée au ministère de l’économie, Emmanuel Macron jouissait d’un niveau de popularité plutôt faible. En octobre 2014, seules 11% des personnes interrogées souhaitaient le voir jouer un rôle plus important dans la vie politique. Un an et demi plus tard, il conservait une cote de popularité très basse chez certaines catégories sociales : en mars 2016, seuls 6% seulement des ouvriers et 4% des artisans appréciaient le très libéral ministre de l’économie. Aujourd’hui, les « sondages » le considèrent régulièrement comme la personnalité politique préférée des Français. Que s’est-il passé entre-temps ? Quel rôle a joué la presse dans le basculement de l’opinion ? Jusqu'à des gros titres insignifiants sur sa barbe de trois jours, puis plus tard parce qu'il s'était fait raser ! L'obs dans son zèle avait même fait chercher à faire passer cette grosse ficelle : Emmanuel Macron, nuits debouts, même combat ! Cet article est édifiant. *********************************************************************** Extrait d'un autre article de mai 2017 (où comment les hommes d'affaires et grands patrons ont propulsé Macron vers l'Elysée) : Le succès d’un candidat inconnu du public il y a trois ans ne s’explique pas seulement par la décomposition du système politique français. Inventeur d’une nouvelle manière de promouvoir les vieilles idées sociales-libérales qui ont valu au président François Hollande des records d’impopularité, M. Emmanuel Macron a trouvé dans les médias un solide point d’appui. Son histoire ressemble à un rêve d’éditorialiste. Lire la suite sur : Emmanuel Macron, fabriqué pour servir Le candidat des médias ******************************************************************* Comment les médias ont (déjà) réélu Macron Un article de mars 2022 cette fois. Ou comment tout était déjà plié pour son second mandat ! ******************************************************************* Lien graphique ci-dessous :
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Macron cherche à réveiller l'influence française en Afrique
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Macron cherche à réveiller l'influence française en Afrique Macron cherche à réveiller l'influence française en Afrique - Le Point Y serai 'il allé si les Russes et les Chinois n'y étais pas allé? -
Par mon cap Voilà une question à laquelle je n'ai toujours pas trouvé de réponse..... Je souhaite ouvrir un débat pour savoir exactement ce qu'est le macronisme. Quelle est la pensée politique d'Emmanuel Macron ? Quel est son projet politique ? Quel est le fil directeur de son action politique ? En 2017, on voyait à peu près. Emmanuel Macron prétendait récompenser le travail et la prise de risque, il voulait lutter contre les inégalités de naissance et les rentes de situation. A ce titre, il promettait, notamment, de créer un régime unique de retraites, et de réformer la fiscalité (hausse de la CSG, baisse des cotisations, prélèvement forfaitaire unique sur les revenus de capital, etc.) pour stimuler l'investissement. On pouvait ne pas être d'accord, mais il y avait quand même un véritable projet politique, avec un fil conducteur, une philosophie sous-jacente clairement assumée. En 2022, il s'est représenté à la présidentielle avec un programme que personne n'est capable de résumer, et dont personne n'a rien retenu (à part peut-être une vague promesse de réformer les retraites). Moi-même, qui pourtant m'intéresse à la politique, je suis incapable de résumer son projet politique. Il faut dire que, depuis cinq ans, Macron a fait à peu près tout et son contraire, il a dit à peu près tout et son contraire. Le régime de retraite unique promis il y a cinq ans n'a pas été fait. La hausse de la CSG sur les retraites promise il y a cinq ans n'a été que très partiellement mise en place. La fiscalité du capital a été partiellement réformée, avec notamment le prélèvement forfaitaire unique, dont les effets restent difficiles à mesurer. Sur le nucléaire, il commencé par prévoir la fermeture de plusieurs réacteurs (14 en tout), avant de redécouvrir les vertus du nucléaire. Concernant la transition écologique, il se moquait encore il y a peu des "amish", et aujourd'hui, il veut contraindre les Français à une nécessaire sobriété. Clairement, quand il parle d'écologie, il n'est pas crédible. Concernant l'industrie, il a commencé par brader plusieurs fleurons industriels français, dans des conditions douteuses voire pénalement répréhensibles (dont Alstom, à l'époque où il était ministre), avant de redécouvrir les vertus d'une véritable politique industrielle. Concernant les retraites, il disait il y a cinq ans ne pas vouloir augmenter l'âge de départ en retraite, il dit le contraire aujourd'hui. Les différentes crises ayant émaillé son mandat (les GJ, le COVID, la crise de l'énergie) font apparaître une constante. A chaque fois, même si tout n'est pas de sa faute, il n'a rien prévu, rien anticipé, s'est contenté de gérer l'urgence. Quel est donc son projet politique ? Vouloir être à la fois de gauche et de droite, vouloir ménager la chèvre et le chou, ça ne fait pas un projet politique, car on finit par être rattrapé par certaines contradictions. Macron et ses amis prétendent incarner le camp du bien, ils s'érigent en rempart contre les extrêmes, et à part ça, ils se contentent de gérer la France à la petite semaine, au gré des contraintes et de l'actualité, mais sans aucune vision d'avenir. Gouverner, c'est prévoir, c'est préparer l'avenir : sur ce point, Macron est clairement défaillant. Heureusement pour lui, et malheureusement pour le pays, les opposants sont encore plus nuls et rendent tout à fait crédible cette posture consistant à incarner le camp du bien face aux extrêmes. Et quand viendra l'heure du bilan, en 2027, on trouvera probablement un bilan très mince. On retiendra que sa grande chance fut d'avoir des opposants encore plus nuls que lui, mais qu'à part ça, il n'aura pas fait grand-chose pour le pays, à part gérer des crises dans l'urgence. Et on sera obligé de constater qu'en l'espace de dix ans, la situation du pays se sera dégradée sur bien des points (les finances publiques, la désindustrialisation, l'insécurité, l'immigration incontrôlée, etc.). Il m'est arrivé de discuter de Macron avec quelques uns de mes proches qui le soutiennent. Quand je leur demande ce qu'ils lui trouvent, pourquoi ils le soutiennent, ils me répondent systématiquement des trucs du genre "il faut s'opposer aux extrêmes", "surtout pas Mélenchon ni MLP", "les autres n'auraient pas fait mieux". Bref, il est perçu comme un rempart face aux extrêmes. Effectivement, les principaux opposants à Macron ne sont pas très crédibles, voire inquiétants. Effectivement, les autres n'auraient pas fait mieux. Mais se poser en rempart face aux extrêmes constitue un argument un peu court. Quel projet politique ? Quelle vision de la France ? Cela reste flou .... A vous .......(si vous le voulez bien....) Evidemment hub'
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L'idée est régulièrement débattue. Cette fois c'est Brigitte Macron, en personne, qui relance le débat. [...] L'idée d'un retour de l'uniforme est un sujet réccurrent de débat politique ou médiatique au gré du succès de tenues souvent jugées inadaptées pour aller en cours comme les crop top ou les claquettes chaussettes. Le Rassemblement National va même déposer une proposition de loi en ce sens à l'Assemblée Nationale, ce jeudi 12 janvier. En sus, "on gagne du temps", estime-t-elle encore : "c’est chronophage de choisir comment s’habiller le matin". Elle se déclare donc "pour le port de l'uniforme à l'école, mais avec une tenue simple et pas tristoune". Brigitte Macron s'est également prononcée sur l'éventualité d'interdire le téléphone portable au lycée, alors que la mesure s'applique déjà au collège. Là encore, l'idée la séduit : "Je serais favorable à ce qu’on étende au lycée ce qui existe au collège", a-t-elle répondu. Pour elle, "le portable n’a pas sa place à l’école". Article complet : https://www.ladepeche.fr/2023/01/11/je-lai-porte-et-je-lai-bien-vecu-brigitte-macron-se-dit-favorable-au-retour-de-luniforme-a-lecole-10919650.php
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