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grandfred

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marseille 13 Nouveau 1 message
Baby Forumeur‚
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DELENDA" copier coller : Cependant, à l'époque, quand on faisait la guerre, on la faisait. On n'avertissait pas à l'avance de l'heure de l'attaque, on ne demandait pas poliment la permission de tirer en se demandant si le connard d'en face est ou non un ennemi."

ok mais c etait pas une guerre comme TU dit, c etait une colonisation et a ces temps la oui y avais les declaration de guerre mais pas pour une "colonisation" puis évidemment qu il y a eu résistance et que s ils croisait des colonisateurs, étrangers qui foutent le bordel c est normal qu il ne faut pas tomber entre leurs mains.

copier coller " Mais mon gars, comment veut-tu mener une guerre? Comme si on allait laisser l'ennemi se ré-approvisionner sans essayer de l'en empêcher! La guerre ne se résume pas à une rencontre sur un champ de bataille. Si on laisse à l'ennemi toutes liberté pour manger, pour se ré-armer, etc... la tâche devient quasi-impossible.

je t informe que l ennemi ce n étais pas que les moujahidine comme ta du oublier ou ne pas VOULOIR le savoir mais il y avais des civils (non combattant) aussi et que c était eux qui travaillais les terrains et c est etais eux qui ont souffert le plus, tu parle de guerre, d ennemi mais toi meme tu ne connais meme pas l histoire ni la guerre elle meme, tes juste un haineux qui n aime pas les arabes, les musulmans, et tu es pour tous les renversement au moyen orient et dans le monde de regime favorisant l ouest et tu es pour l entité sionniste, je me trompe ? bien sur tu pourrais me raconter n importe quoi.

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Membre, Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge, 32ans Posté(e)
Delenda Carthago est Membre 4 165 messages
32ans‚ Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge,
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DELENDA" copier coller : Cependant, à l'époque, quand on faisait la guerre, on la faisait. On n'avertissait pas à l'avance de l'heure de l'attaque, on ne demandait pas poliment la permission de tirer en se demandant si le connard d'en face est ou non un ennemi."

ok mais c etait pas une guerre comme TU dit, c etait une colonisation et a ces temps la oui y avais les declaration de guerre mais pas pour une "colonisation" puis évidemment qu il y a eu résistance et que s ils croisait des colonisateurs, étrangers qui foutent le bordel c est normal qu il ne faut pas tomber entre leurs mains.

Guerre: nom féminin; lutte armée entre plusieurs pays, peuples.

L'acte de colonisation, mon grand, se fait généralement par la guerre. Enfin, pardon. Se faisait. Aujourd'hui, on fait ça à travers l'immigration.

copier coller " Mais mon gars, comment veut-tu mener une guerre? Comme si on allait laisser l'ennemi se ré-approvisionner sans essayer de l'en empêcher! La guerre ne se résume pas à une rencontre sur un champ de bataille. Si on laisse à l'ennemi toutes liberté pour manger, pour se ré-armer, etc... la tâche devient quasi-impossible.

je t informe que l ennemi ce n étais pas que les moujahidine comme ta du oublier ou ne pas VOULOIR le savoir mais il y avais des civils (non combattant) aussi et que c était eux qui travaillais les terrains et c est etais eux qui ont souffert le plus, tu parle de guerre, d ennemi mais toi meme tu ne connais meme pas l histoire ni la guerre elle meme, tes juste un haineux qui n aime pas les arabes, les musulmans, et tu es pour tous les renversement au moyen orient et dans le monde de regime favorisant l ouest et tu es pour l entité sionniste, je me trompe ? bien sur tu pourrais me raconter n importe quoi.

Je ne connais pas l'Histoire?

Apprenez que je n'ai fait quasiment que cela depuis deux ans, d'étudier l'Histoire.

Et vous devriez vous relire. Parce qu'on ne parle pas de moudjahidines pour l'Algérie, mais de Fellaghas.

Je suis juste un "haineux" qui hait les arabes et les musulmans? Je vous invite à citer les interventions venant de moi qui indiquerais une haine à l'encontre des arabes et des musulmans.

Je suis pour le renversement de tous les régimes du Moyen-Orient? Je vous invite à vous rendre dans la section International, dans le sujet sur la Syrie. Vous y découvrirez que je m'oppose fermement à toute intervention directe et militaire de l'Occident là-bas.

Je suis pour l'instauration de régimes favorisant l'Occident? A bon? Où cela? Citez donc mes propos.

Je suis un sioniste? Première nouvelle. Citez, une nouvelle fois, les interventions qui vous mène vers cette conclusion.

Avant de m'accuser de tous les maux, argumentez donc un peu.

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Conscient55 Membre 1 128 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La début de la "bataille" d'Alger en janvier 1957.

Voici juste des extraits d’une interview de Benjamin Stora (Doctorat d’Etat en Histoire) sur ce sujet.

Un demi-siècle après l’entrée des parachutistes dans Alger, le 7 janvier 1957, l’historien Benjamin Stora revient sur cette période dans L’Express du 5 janvier 2007.

Il y a cinquante ans s’engageait la bataille d’Alger. Comment débutent les opérations ? Le 7 janvier, 8 000 parachutistes entrent dans la ville. Ils sont commandés par le général Massu, à qui Robert Lacoste, ministre résident en Algérie, vient de confier les pleins pouvoirs. La 10e DP [division parachutiste], tout juste de retour de Suez, où elle a participé à l’opération avortée contre Nasser, reçoit la mission de "pacifier" Alger, où la tension est extrême entre les communautés.

  • Comment le FLN réagit-il à l’arrivée des parachutistes ?

La réplique à l’entrée de l’armée dans la ville, ce sont les attentats contre les Européens, causant plus de vingt morts et des dizaines de blessés graves. Une grève générale est organisée par le FLN.

  • Que font les parachutistes ?

Ils cassent la grève en forçant les boutiques à rouvrir ; l’opération du FLN est un échec. Et puis les hommes de Massu procèdent à des arrestations massives pour débusquer les militants du FLN, qui sont environ 5 000. Massu quadrille la ville avec ses troupes. Les quartiers "arabes" sont bouclés. Et, en utilisant les fichiers de la police, les parachutistes interpellent des suspects par centaines avant de les regrouper dans des centres de triage, qui vont devenir de véritables centres de torture.

  • Pour certains, c’est pourtant grâce à la torture que, finalement, les parachutistes ont gagné la bataille d’Alger...

A quel prix ! Outre les milliers de "disparitions", l’honneur perdu et l’opprobre jeté sur l’institution militaire, et au bout du compte l’indépendance de l’Algérie,

  • Et côté algérien ?

C’est d’abord une défaite. Les dirigeants du FLN qui ont échappé aux parachutistes ont dû quitter la ville et le pays pour se réfugier en Tunisie. Et les nationalistes n’oseront plus manifester dans les rues d’Alger avant décembre 1960. Mais, paradoxalement, la bataille d’Alger a permis au FLN de conquérir l’hégémonie politique, notamment, en éliminant les militants Messaliste (mouvement pacifique de résistance dirigé par Messali Elhadj)

  • La France fera-t-elle son examen de conscience ?

A partir de 1962, les Français aspirent à tourner la page de la guerre. Il ne faut pas oublier que notre pays était impliqué dans des conflits armés depuis 1939 ! Et puis, avec le début des années 1960, on change de monde pour entrer dans la société de consommation. On ne reparlera donc plus de la torture. D’autant que les lois d’amnistie interdiront toutes les poursuites judiciaires.

Propos recueillis par Laurent Chabrun

Selon l'historienne Raphaëlle Branche,

« …. à cette époque, la torture est massivement pratiquée à Alger et pas uniquement en vue d’obtenir des renseignements, comme on l’a souvent dit, mais bien pour terroriser la population …..elle touche désormais tout le monde, « sans distinction de race, ni de sexe ».

Autrement dit, des Européens aussi sont torturés par l’armée française. Et l’ampleur prise par la pratique de la torture « pour tous » dans ces mois-là est bel et bien une nouveauté.

Des communistes, des progressistes, des membres des centres sociaux ont été arrêtés, détenus au secret, torturés à Alger dans les premiers mois de l’année 1957, par le 1er RCP mais aussi par d’autres.

Un régiment en particulier semble d’ailleurs s’être « spécialisé » dans les Européens : le 1er REP, des légionnaires basés à la villa Susini ….. Aucune distinction de sexe n’est opérée : les femmes aussi sont détenues puis torturées, ce qui constitue là encore une nouveauté. »

Dès le début de la guerre d'Algérie, des protestations s'élèvent en métropole contre cette torture.

Le journal Témoignage chrétien lance le débat en février 1957, ainsi que France-Observateur ou L'Express. Plusieurs personnalités prennent position. Le 25 mars,

René Capitant suspend ses cours de droit à l'Université de Paris, ….

Le général Jacques Pâris de Bollardière marque sa désapprobation en demandant officiellement le 28 mars 1957 à être relevé de son commandement. Il fut mis 60 jours aux arrêts.

Paul Teitgen, secrétaire général de la police à Alger, ancien résistant, catholique, fera de même en septembre se prononçant contre la pratique de la torture en Algérie.

L'écrivain Vercors renvoie sa Légion d'honneur. Etc…

Il est admis par tous les Historiens concernés par cette période de l’Histoire de France, que plus de 4 000 personnes (résistants, simples suspects, sympathisants européens libéraux, communistes, hommes, femmes, adolescents,…) furent torturés et assassinés pendant ce que l’on a appelé « La bataille d’Alger », menée par les parachutistes sous la férule féroce du Colonel Bigeard.

Pour ceux qui veulent en savoir plus, il y le livre tragique du Lieutenant-Colonel Pierre-Alban THOMAS :

« Pour l’honneur de l’Armée – Réponse au Général Schmitt sur la guerre d’Algérie », aux éditions l’Harmattan.

En grande partie consultable en ligne. Ames sensibles ou idéalistes s'abstenir.

La Question, film de Laurent Heynemann sorti sur les écrans en 1977, est une adaptation du livre La Question d'Henri Alleg.

Le film ne reprend pas à l'écran toutes les descriptions terribles d'Alleg mais était sorti avec une interdiction aux moins de 18 ans.

C’est ce film, entre autres, qui a été systématiquement projeté aux officiers et sous-officiers américains avant leur départ pour l’Irak, où ils ont utilisé les mêmes méthodes de torture pendant des années.

Une belle réussite de Bigeard, l'ex-champion toutes catégories de la torture en Indochine puis en Algérie.

Modifié par Conscient55
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Conscient55 Membre 1 128 messages
Baby Forumeur‚
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D'accord, on peut chanter la même chanson que les va-t-en guerre déjantés et dire que la torture abominable et généralisée avait pour mission de mettre un coup d'arrêt aux attentas du FLN à Alger contre des civils.

Il faut cependant préciser que le FLN s'est rendu coupable de 5 à 6 attentats à Alger, qui ont fait environ 20 morts et quelques dizaines de blessés graves.

Mais que dire des massacres de Sétif, décrits ci-dessous, commis alors qu'aucune lutte armée algérienne n'était déclenchée et que le mot même "FLN" ne verra le jour que plus de dix plus tard..

Massacres de Sétif (laissons de côté ceux de Guelma et de Kherrata)

Sources : Benjamin Stora (Docteur d'Etat en Histoire), Albert Camus (écrivain connu), le Consulat américain en Algérie, Yves Courrière (Historien) qui a écrit une livre magnifique d'objectivité, en 4 tomes, "La Guerre d'Algérie".

"Manifestation pacifique du 8 mai 1945 pour célébrer la victoire sur l’Allemagne, victoire à laquelle ont participé plus de 150 000 algériens musulmans au côté des troupes de Gaulle.

Ce 8 mai 1945, les orga­ni­sa­teurs algériens avaient rap­pelé aux pay­sans venus des vil­la­ges de dépo­ser tout ce qui pou­vait être une arme (cou­teau, hâche, faux...). Derrière les dra­peaux des alliés, c’étaient les écoliers et les jeunes scouts musulmans qui étaient au pre­mier rang suivis des por­teurs de la gerbe de fleurs, et les mili­tants sui­vaient juste der­rière pour éviter tout débor­de­ment de la masse pay­sanne.

…etc…

Un des scouts, 16 ans, porte le drapeau Algérien, la police lui ordonne de le replier, il refuse,

Et c’est à ce moment que tout dérape quand un ins­pec­teur tire et tue l'adolescent qui por­tait ce drapeau.

Un des plus atroces massacres coloniaux commis par la France venait de commencer.

Suite aux assas­si­nats de manifestants algériens à Sétif, qui ont suivi ce premier adolescent tué, des grou­pes d’indi­gè­nes avaient, dans leur repli, riposté en tuant des Européens.

S’en suit une répres­sion extrê­me­ment vio­lente dans les rues et les quar­tiers de cette importante ville, alors que la presse fran­çaise parle abu­si­ve­ment de ter­ro­risme algé­rien (déjà). Pendant une semaine, l’armée fran­çaise, ren­for­cée par des avions et des chars, se déchaîne sur les popu­la­tions de la région et tue sans dis­tinc­tion.

À la colère légi­time des algériens, la réponse du gou­ver­ne­ment fran­çais, dans lequel se trouve, mais oui, le PS et le PC, aux côtés de de Gaulle, ne s’est, en tout cas, pas fait atten­dre :

en mobi­li­sant toutes les forces de police, de gen­dar­me­rie, de l’armée, en envoyant des ren­forts de CRS et de para­chut­is­tes, et même en recru­tant des mili­ciens, qui ne se gênent pas pour fusiller des algériens de tous âges et sans défense.

De Sétif, la répres­sion san­glante s’est géné­ra­li­sée. Elle allait tou­cher tout le pays durant tout le mois de mai. Algérie s’embra­sait sous les feux brû­lants du prin­temps 1945. Le géné­ral Weiss, chef de la cin­quième région aérienne, avait ordonné le 13 mai le bom­bar­de­ment de tous ras­sem­ble­ments des indi­gè­nes sur les routes et à proxi­mité des vil­la­ges.

Kateb Yacine, écrivain algé­rien, alors lycéen à Sétif, écrit :

« C’est en 1945 que mon huma­ni­ta­risme fut confronté pour la pre­mière fois au plus atroce des spec­ta­cles.

J’avais vingt ans. Le choc que je res­sen­tis devant l’impi­toya­ble bou­che­rie qui pro­vo­qua la mort de plu­sieurs mil­liers de musul­mans, je ne l’ai jamais oublié. Là se cimente mon natio­na­lisme. »

« Je témoi­gne que la mani­fes­ta­tion du 8 mai était paci­fi­que. En orga­ni­sant une mani­fes­ta­tion qui se vou­lait paci­fi­que, on a été pris par sur­prise. Les diri­geants n’avaient pas prévu de réac­tions. Cela s’est ter­miné par des dizai­nes de mil­liers de vic­ti­mes. À Guelma, ma mère a perdu la mémoire... On voyait des cada­vres par­tout, dans toutes les rues. La répres­sion était aveu­gle ; c’était un grand mas­sa­cre. »

Etc…."Les légion­nai­res pre­naient les nour­ris­sons par les pieds, les fai­saient tour­noyer et les jetaient contre les parois de pierre où leurs chairs s’éparpillaient sur les rochers..."

Dixit Wikipedia : "L’armée fran­çaise avait pla­ni­fié l’exter­mi­na­tion de mil­liers d’Algériens. Pour mettre à exé­cu­tion leur des­sein, les sol­dats fran­çais avaient pro­cédé au regrou­pe­ment de toutes les popu­la­tions avoi­si­nantes. Ces popu­la­tions étaient for­cées de se regrou­per sur les plages de Melbou.

L’occu­pant n’avait en tête que la liqui­da­tion phy­si­que de tout ce beau monde. Des sol­dats armés fai­saient le porte-à-porte à tra­vers la ville de Sétif et cer­tai­nes régions envi­ron­nan­tes, et obli­geaient hommes, femmes et enfants à sortir pour monter dans des camions.

....Leurs corps furent enterrés et recouverts de chaux dans des fosses communes. D'autres furent brûlés des fours à bois.

Selon l’armée amé­ri­caine cet énorme mas­sa­cre de la France de Gaulle, par l’armée fran­çaise, la police et les mili­ciens, aurait fait 45.000 morts.

C’est le chif­fre qui peut sem­bler le plus vrai­sem­bla­ble, et qui a été retenu offi­ciel­le­ment désor­mais par les Algériens. Le drame est passé ina­perçu dans l’opi­nion métro­po­li­taine.

Le quo­ti­dien com­mu­niste L’Humanité assure alors que les émeutiers étaient des sym­pa­thi­sants nazis !

Il faudra atten­dre le 27 février 2005 pour que, lors d’une visite à Sétif, M. Hubert Colin de Verdière, Ambassadeur de France à Alger, qua­li­fie les « mas­sa­cres du 8 mai 1945 de tra­gé­die inex­cu­sa­ble. » Cet évènement cons­ti­tue la pre­mière reconnais­sance offi­cielle de sa res­pon­sa­bi­lité par la République fran­çaise.

D’après Wikipedia :

« Le consul général américain à Alger de l'époque a établi le nombre de victimes indigènes par la répression de l'armée à 40 000. Ce chiffre sera repris par les milieux nationalistes puis par le gouvernement algérien qui, commémorant ces massacres chaque année, parle des « 45 000 morts des massacres de Sétif »

30 000 ? 40 000 ? 45 000 ? 50 000 morts ? Quelle importance.

En tous cas lorsqu’au détour d’un chemin je tombe sur des écrits qui parlent de cette tragédie, je me dis, non, ce n’est pas de cette France-là dont j’ai rêvée quand j’étais enfant.

Le plus triste c'est que c'est le général de Gaulle, général en chef des forces françaises libres, qui a envoyé un télégramme pour ordonner à l’armée d’intervenir à Sétif, armée qui se trouvait sous les ordre du Général Duval à qui il a donné les pleins pouvoirs.

La France venait juste de se libérer de la barbarie nazie …et pleurait encore Ouradour-sur-Glane et ses fils morts dans la résistance, sous la torture nazie.

Quand je dis "ses fils", je parle bien sûr des jeunes français de souche, car les dizaines de milliers d'algériens morts sous les mitrailleuses allemandes n’apparaissent sur aucun Monument aux Morts.

Il y a eu beaucoup de crimes contre l'humanité commis en Algérie, bien avant le début de la révolte en 1954. Cette révolte, devenue une guerre, n'est que le résultat de la barbarie avec laquelle, pendant cent ans, un peuple a été persécuté jusqu'aux limites de l'insupportable.

Voilà comment le Huffington Post résume la guerre d'Algérie :

"Il y a tout juste 53 ans, le 1er Novembre 1954, une poignée d'hommes se lançaient dans une guerre de libération. L'Histoire allait les retenir comme "Les fils de la Toussaint". Puisque c'est le jour de la Toussaint 1954 qu'ils déclenchèrent avec des moyens ridicules, mais une volonté de fer, une guerre qui allait durer huit ans. Huit longues années de souffrance, de terreur, d'effroi, de tortures. Une guerre qui n'allait pas dire son nom. Mais une guerre quand même. Il y a tout juste 53 ans, la guerre d'Algérie débutait. Cette guerre que les autorités françaises allaient nommer pudiquement "les événements d'Algérie" allait se terminer en Juillet 1962 par l'Indépendance de l'Algérie."

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  • 4 semaines après...
Invité ella voyage
Invités, Posté(e)
Invité ella voyage
Invité ella voyage Invités 0 message
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Mémoires d'Algérie

Un site qui me semble particulièrement intéressant comme support de discussion notamment avec des lycéens ou des étudiants mais pas seulement (bien entendu)

http://memoires-algerie.org/map/all/

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Membre, 111ans Posté(e)
cocorsica Membre 51 messages
Baby Forumeur‚ 111ans‚
Posté(e)

C'est drôle que chez les autres nations colonisatrices...ça se passe bien...!! il n'y a qu'en françe que l'on entend toujours ce refrain colonisation=torture....décidement le bourrage de crânes par la gauche collabo du FLN a bien porté ses fruits...!!! et ces mêmes collabos vendent maintenant la françe aux arabes...à un détail prés..les français qui en ont marre des arabes sont traités de racistes et mis au ban par leur semblables....les tortures en algérie sont du domaine de la fiction gaucho-musulmane...

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Membre, 61ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 61ans‚
Posté(e)

C'est drôle que chez les autres nations colonisatrices...ça se passe bien...!! il n'y a qu'en françe que l'on entend toujours ce refrain colonisation=torture....décidement le bourrage de crânes par la gauche collabo du FLN a bien porté ses fruits...!!! et ces mêmes collabos vendent maintenant la françe aux arabes...à un détail prés..les français qui en ont marre des arabes sont traités de racistes et mis au ban par leur semblables....les tortures en algérie sont du domaine de la fiction gaucho-musulmane...

tu me rappel l' histoire du drapeau corse ???? c 'est un aryen qui y figure ????

c 'est vrai que vous les corses, vous n' avez pas été colonisé mais simplement acheté 3 sous !!!!

pas de torture en algérie ???

http://rebellyon.info/Tortures-par-Le-Pen-par-Hamid.html

http://www.aidh.org/faits_documents/algerie/express1.html

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Membre, Héraut de la tourmente des estocs, 61ans Posté(e)
Thordonar Membre 4 247 messages
61ans‚ Héraut de la tourmente des estocs,
Posté(e)

pas de torture en algérie ???

bien sur que si, il y a eu de la torture en Algérie, c'était même une des méthodes préférées du FLN envers ses opposants.

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Membre+, Fervent utopiste, 36ans Posté(e)
mdr Membre+ 5 594 messages
36ans‚ Fervent utopiste,
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Heureusement que t'es là pour nous faire marrer, on se ferait trop chier sans toi :)

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Membre, Héraut de la tourmente des estocs, 61ans Posté(e)
Thordonar Membre 4 247 messages
61ans‚ Héraut de la tourmente des estocs,
Posté(e)
Heureusement que t'es là pour nous faire marrer, on se ferait trop chier sans toi

- PROVOCATION ET TROLLAGE (à partir de maintenant je signalerai de cette façon le post originel qui aura fait dégénérer une discussion, de façon à ce que les coupables ne puissent plus jouer aux innocents)

Quant on ne connait manifestement pas l'histoire, on évite de la ramener sur le sujet. D'ailleurs, au lieu de traîner ton ignorance sur les forum, tu ferrais mieux d'ouvrir des bouquins d'histoire et de les potasser.

Si toi ça te fait marrer que des milliers de gens aient été torturés par le FLN, et bien ça donne une drôle d'image de ta sale mentalité. Si tu veux, on peut rigoler, devant un tas de cadavres d'homme émasculés avec le sexe enfoncé dans la gorge, il est vrai qu'il y a de quoi se marrer. Apparemment, on ne rigole pas des mêmes choses, il est vrai que je suis de l'ancienne école, celle qui a gardé un respect pour l'humain, quelques soient les conditions.

Modifié par Thordonar
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Membre, 38ans Posté(e)
chimeria Membre 2 273 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)

Je rappelle aussi que l'invasion de l'Algérie a été motivée pour faire cesser la piraterie Maure qui été principalement basée à Alger.

Mais oui, mais oui... comme l'invasion de l'Irak était motivée par les ADM de Saddam Hussein.:o°

En réalité, le but était de faire main basse sur le trésor du bey et de redorer le blason passablement défraichi du roi de France.

Comparaison à deux balles puisqu'il y a des preuves en ce qui concerne les barbaresques est leurs méfaits mais là ou je m'inscrit en faux avec ton interlocuteur,c'est que ce ne soit que cela la cause,hors,il y en avais tout un tas,celle ci étant une des raisons principal ..

Mais pauvre pays du Maghreb,éternelle victime ,jamais en tord dans quoi que ce soit .. dans 60 ans,quand les noirs sub saharien raconterons les méfaits qu'ils subissent par les maghrébins,ces derniers rétorquerons que c’était pas eux en fait mais une manipulation de l'occident comme ils l'ont toujours fait .

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Membre, forumeur révolutionnaire, 50ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
50ans‚ forumeur révolutionnaire,
Posté(e)

La guerre en Algérie vous pouvez remercier les Anglais et les USA qui ont fournis des armes aux FLN tout ça pour occuper les Français alors qu'il était trouvé du pétrole dans le Sahara.

La guerre c'est salle des deux cotés ce n'est pas nouveau.

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Membre, Héraut de la tourmente des estocs, 61ans Posté(e)
Thordonar Membre 4 247 messages
61ans‚ Héraut de la tourmente des estocs,
Posté(e)

La guerre en Algérie vous pouvez remercier les Anglais et les USA qui ont fournis des armes aux FLN tout ça pour occuper les Français alors qu'il était trouvé du pétrole dans le Sahara. La guerre c'est salle des deux cotés ce n'est pas nouveau.

oui, tout à fait d'accord.

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Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Massacre des travailleurs de la mine de

El Halia le 20 août 1955

par Madame Marie-Jeanne Pusceddu

El-Halia est attaqué entre 11 h 30 et midi le 25 août 1955.

C'est un petit village proche de Philippeville, sur le flanc du djebel El-Halia, à trois kilomètres environ de la mer. Là vivent 130 Européens et 2000 musulmans. Les hommes travaillent à la mine de pyrite, les musulmans sont payés au même taux que les Européens, ils jouissent des mêmes avantages sociaux. Ils poussent la bonne intelligence jusqu'à assurer leurs camarades Degand, Palou, Gonzalès et Hundsbilcher qu'ils n'ont rien à craindre, que si des rebelles attaquaient El-Halia, "on se défendrait" au coude à coude.

A 11 h 30, le village est attaqué à ses deux extrémités par quatre bandes d'émeutiers, parfaitement encadrés, et qui opèrent avec un synchronisme remarquable. Ce sont, en majorité, des ouvriers ou d'anciens ouvriers de la mine et, la veille encore, certains sympathisaient avec leurs camarades européens... Devant cette foule hurlante, qui brandit des armes de fortune, selon le témoignage de certains rescapés, les Français ont le sentiment qu'ils ne pourront échapper au carnage. Ceux qui les attaquent connaissent chaque maison, chaque famille, depuis des années et, sous chaque toit, le nombre d'habitants. A cette heure-là, ils le savent, les femmes sont chez elles à préparer le repas, les enfants dans leur chambre, car, dehors, c'est la fournaise et les hommes vont rentrer de leur travail. Les Européens qui traînent dans le village sont massacrés au passage. Un premier camion rentrant de la carrière tombe dans une embuscade et son chauffeur est égorgé. Dans un second camion, qui apporte le courrier, trois ouvriers sont arrachés à leur siège et subissent le même sort. Les Français dont les maisons se trouvent aux deux extrémités du village, surpris par les émeutiers, sont pratiquement tous exterminés. Au centre d'EI- Halia, une dizaine d'Européens se retranchent, avec des armes, dans une seule maison et résistent à la horde. En tout, six familles sur cinquante survivront au massacre. Dans le village, quand la foule déferlera, excitée par les "you you" hystériques des femmes et les cris des meneurs appelant à la djihad, la guerre sainte, certains ouvriers musulmans qui ne participaient pas au carnage regarderont d'abord sans mot dire et sans faire un geste. Puis les cris, l'odeur du sang, de la poudre, les plaintes, les appels des insurgés finiront par les pousser au crime à leur tour. Alors, la tuerie se généralise. On fait sauter les portes avec des pains de cheddite volés à la mine. Les rebelles pénètrent dans chaque maison, cherchent leur "gibier" parmi leurs anciens camarades de travail, dévalisent et saccagent, traînent les Français au milieu de la rue et les massacrent dans une ambiance d'épouvantable et sanglante kermesse. Des familles entières sont exterminées: les Atzei, les Brandy, les Hundsbilcher, les Rodriguez. Outre les 30 morts il y aura 13 laissés pour morts et deux hommes, Armand Puscédu et Claude Serra, un adolescent de dix-neuf ans qu'on ne retrouvera jamais. Quand les premiers secours arrivent, El-Halia est une immense flaque de sang.

Le groupe de fellagha est commandé par Zighout Youcef. 123 des personnes qui l'habitent, de toutes religions, de tous sexes, de tout âge et de toutes opinions politiques sont massacrés de la façon la plus ignoble que l'on puisse imaginer. (71 européens, 52 musulmans, 120 disparus). Outre les égorgements des hommes (après ablation du sexe et vision du viol de leurs femmes et de leurs filles) et l'éventration des femmes, méthode habituelle, on note pour la première fois des personnes dépecées, vraisemblablement tant qu'elles étaient vivantes.

Ce massacre résulte des nouvelles consignes du FLN qui a échoué dans sa tentative de mobiliser massivement les français musulmans d'algérie contre la france, que ce soit par la propagande ou par la terreur. Il a également échoué dans sa tentative de créer une force militaire suffisante pour gagner des combats contre l'armée française, par manque de soutien extérieur susceptible de lui procurer des armes, aussi parce que les paras et autres troupes de choc, ramenées d'Indochine, implantent de nouvelles formes de guerre, avec des unités mobiles, et le début des opérations héliportées. Enfin de plus en plus nombreux sont les musulmans qui portent les armes françaises, d'abord protection des sections administratives spéciales nouvellement implantées, gendarmes des groupes mobiles de sécurité, puis progressivement et de plus en plus, auto défense des villages et troupes combattantes, les harkis.

Le FLN a alors décidé de faire régner la terreur, il renforce ses politiques d'attentat aveugles dans les villes, son extermination systématique des européens, ses actions de sabotage de récolte, de routes, de réseau ferré, de lignes téléphoniques qui le conduiront à la victoire. Il vise aussi les nationalistes modérés type Ferhat Abbas, dont le neveu, qui gérait sa pharmacie est égorgé pour l'exemple. Abbas comprendra parfaitement qu'il n'est plus possible de tenter une troisième force et rejoindra le Caire.

El Halia aura une autre conséquence, le gouverneur général Soustelle, qui était venu en algérie avec la volonté de trouver une solution politique, voyant le massacre, déçu de ses contacts, décide "qu'on ne discute pas avec des gens comme ça". Lors de l'enterrement des victimes, les personnes présentes, menées par le maire, piétineront les gerbes et couronnes offertes par les autorités préfectorales et militaires et feront une conduite de Grenoble au sous préfet.

Soustelle écrira : "Les cadavres jonchaient encore les rues. Des terroristes arrêtés, hébétés, demeuraient accroupis sous la garde des soldats….Alignés sur les lits, dans des appartements dévastés, les morts, égorgés et mutilés (dont une fillette de quatre jours) offraient le spectacle de leurs plaies affreuses. Le sang avait giclé partout, maculant ces humbles intérieurs, les photos pendues aux murs, les meubles provinciaux, toutes les pauvres richesses de ces colons sans fortune. A l'hôpital de Constantine des femmes, des garçonnets, des fillettes de quelques années gémissaient dans leur fièvre et leur cauchemars, des doigts sectionnés, la gorge à moitié tranchée. Et la gaieté claire du soleil d'août planant avec indifférence sur toutes ces horreurs les rendait encore plus cruelles "

Le 20 août 1955, "une date terrible, une date inoubliable" dira Yves Courrière dans son "Histoire de la guerre d'Algérie" (ed. Taillandier). Ce jour-là, Zighout Youssef, le chef de la willaya 2, lance la population civile de certains douars du Nord-Constantinois contre les Européens. A El-Halia, petit centre minier près de Philippeville, cent trente-deux personnes sont assassinées dans des conditions barbares. Marie-Jeanne Pusceddu témoigne: Le 20 août 1955 j'étais à El-Halia

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Membre, 41ans Posté(e)
Yoannbzh Membre 11 816 messages
Baby Forumeur‚ 41ans‚
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Algérie -> indépendance -> plus d'aides du tout

Algérie -> dépendance -> aides

Régions françaises -> indépendance -> plus d'aides du tout

Régions françaises -> dépendance -> aides

Cf: sur l'indépendance des régions où une personne disait qu'on ne devrait plus aider si on leur accorder leur indépendance.

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Invité centurion
Invités, Posté(e)
Invité centurion
Invité centurion Invités 0 message
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quelle colonie ? ily a eu des pays colonisés, ?et par qui ,et pourquoi,ça c,est nouveau,les colonisations ,c,est quoi, perso j,ai bien été en colonie autre fois avec la CAF ,

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