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Vous en pensez quoi de : « Nous resterons jusqu’à la fin juin nous battre dans la province d’Oran, et à y ruiner toutes les villes, toutes les possessions de l’émir. Partout il trouvera l’armée française, la flamme à la main (mai 1841) ». « Mascara, ainsi que je te l’ai dit, a dû être une ville belle et importante. Brûlée en partie et saccagée par le Maréchal Chauzel en 1855 ». « Nous sommes dans le centre des montagnes entre Miliana et Cherchell. Nous tirons peu de coups de fusil, nous brûlons tous les douars, tous les villages, toutes les cahutes. L’ennemi fuit partout en emmenant ses troupeaux ». « Entouré d’un horizon de flammes et de fumée qui me rappelle une petit Palatinat en miniature, je pense à vous tous et je t’écris. Tu m’a laissé chez les Brazes, je les ai brûlés et dévastés. Me voici chez les Sindgads, même répétition en grand, c’est un vrai grenier d’abondance... Quelques-uns sont venus pour m’amener le cheval de soumission. Je l’ai refusé parce que je voulais une soumission générale, et j’ai commencé à brûler (Ouarsenis, octobre 1842) ». « Des tas de cadavres pressés les uns contre les autres et morts gelés pendant la nuit ! C’était la malheureuse population des Beni-Naâsseur, c’était ceux dont je brûlais les villages, les gourbis et que je chassais devant moi (région de Miliana, 1843) ». « J’ai laissé sur mon passage un vaste incendie. Tous les villages, environ deux cents, ont été brûlés, tous les jardins saccagés, les oliviers coupés (Petite Kabylie, mai 1851) ». Le général Bugeaud écrit le 18 janvier 1843 au Général de la Moricière : « Plus d’indulgence, plus de crédulité dans les promesses. Dévastations, poursuite acharnée jusqu’à ce qu’on me livre les arsenaux, les chevaux et même quelques otages de marque... Les otages sont un moyen de plus, nous l’emploierons, mais je compte avant tout sur la guerre active et la destruction des récoltes et des vergers... Nous attaquerons aussi souvent que nous le pourrons pour empêcher Abdelkader de faire des progrès et ruiner quelques-unes des tribus les plus hostiles ou les plus félonnes ». Le 24 janvier, il écrit au même : « J’espère qu’après votre heureuse razzia le temps, quoique souvent mauvais, vous aura permis de pousser en avant et de tomber sur ces populations que vous avez si souvent mises en fuite et que vous finirez par détruire, sinon par la force du moins par la famine et les autres misères ». ....(...).... lire en entier sur : http://rebellyon.info/Le-24-janvier-1845-en-Algerie-Je.html
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Né le 2 juillet 1925, à Onalowa, territoire de Katako-Kombe, dans le district du Sankuru, au nord du Kasaï, Patrice Lumumba est le cadet d'une famille de quatre enfants vivant pauvrement de revenus agricoles, amputés par les impôts de l'administration coloniale (...) Lumumba était détesté de son vivant aussi bien par les puissances occidentales, qui l'accusaient d'être communiste, que par leurs pantins, leaders politiques congolais. Mais, il fut unanimement regretté après sa mort. Un symbole anticolonialiste venait de mourir...
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Assistons-nous à la création de deux axes qui finiraient par s'affronter: D'un coté l'alliance atlantique + Israël et de l'autre Iran, Syrie Russie, Chine(?) et Venezuela. Pour parler grossièrement l'axe de la démocratie libérale et libertaire et de l'autre les Islamo-communistes ou les derniers résistant de l’impérialisme etasunien. J'ai bien dit pour parler grossièrement... Les dernières tension à propos du nucléaire iranien, je trouve, ont montrées la distinction entre ces deux axes. Qu'en pensez vous? merci
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Les Britanniques ont envahi 90% des pays du monde Les Britanniques viennent d’être sacrés champions toutes catégories de l’impérialisme. Les Romains, les Ottomans ou l’URSS font pâle figure à côté du bilan de l’Empire britannique:les Anglais auraient envahi 90% des pays du monde au cours de l’Histoire, rapporte The Telegraph. Ce constat vient d’un nouveau livre écrit par un certain Stuart Laycock. Ce Britannique est allé dans tous les pays du monde, dans l’ordre alphabétique, afin d’y chercher des traces d’une présence militaire anglaise au cours de l’Histoire. Les résultats sont édifiants. Seulement 22 pays, dont la plupart sont de petites puissances telles que le Luxembourg, la Suède, le Vatican ou encore Monaco, n’ont jamais eu de contacts militaires avec les armées de Sa Majesté. Même si la plupart des pays n’étaient pas des colonies britanniques officielles, elles sont tombées sous influence britannique de différentes manières, explique The Telegraph: «Le reste (des pays considérés comme envahis) a été inclus car les Britanniques y ont eu une forme de présence militaire –même passagère– soit par la force, la menace de la force, la négociation ou le paiement.» The Telegraph remarque que les invasions de certains pays sont peu connues du grand public telles que celle de l’Islande en 1940 après que l’île (d’une grande importance stratégique car située entre les Etats-Unis et l’Europe) décide de rester neutre dans le conflit entre Alliés et Axe. Le Vietnam, traditionnellement associé aux Etats-Unis et dans une moindre mesure à la France, a également subit plusieurs incursions britanniques depuis le XVIIe siècle. Devinez quelle nation à l’honneur d’avoir été la plus envahie par les Anglais? La France bien sûr. La France qui est d’ailleurs la seule autre nation selon Stuart Laycock qui pourrait arriver à un bilan impérial comparable. La seule? Pas pour The Atlantic Wire qui, non sans une pointe de jalousie, remet en cause la méthode de l’auteur: «L’auteur a pris quelques libertés avec la définition d’une invasion. Ou au moins, il la définit de manière très large (...) Les incursions de pirates britanniques, de corsaires ou d’explorateurs armés ont également été incluses, à condition qu’ils aient opéré avec l’accord de leur gouvernement.» Le site américain tient à rappeler l’envergure de la présence américaine dans le monde, surtout si l’on utilise la même méthode que l’auteur: «Dans ce cas, nous avons un bon candidat pour la deuxième place du prix de l’empire le plus important: les Etats-Unis (...) Mais si l’on colle au plus près à la méthode de Laycock, les données du Département de la Défense montrent que les Etats-Unis ont une présence militaire dans 153 pays dans le monde.» Et de conclure: «Les Britanniques ont donc envahi 90% des pays du monde et nous en avons envahi 80% (...) Nous allons juste laisser les Britanniques profiter de leur prix du plus gros empire. C’était marrant tant que ça durait, pas vrai?» Source : slate.fr
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Depuis les années 80, de nombreux pays à l'ONU tentent d'interdire la militarisation de l'espace dans le cadre du Traité de l'espace, mais chaque année une seule et même nation s'y oppose et empêche la ratification : Les États-Unis. Et pour cause les États-Unis développent depuis des années une politique d'arsenalisation de l'espace, notamment avec ses fameux boucliers antimissiles, dont l'utilité défensive est obsolète, mais qui ont la capacité de détruire des satellites. « Le bouclier antimissile est un Cheval de Troie qui n'a rien à voir en aucune façon avec la défense, c'est un système fondamentalement offensif. » Aussi les États-Unis développent un type de satellite militaire pouvant bombarder simultanément cent cibles terrestres depuis l'espace en cinq à dix minutes ; la classification actuelle de l'ONU n'en fait pas une arme de destruction massive alors que leur impact serait équivalent à celui d'une ogive nucléaire. En attaquant les satellites d'un pays, il est possible de paralyser littéralement ses forces armées, de ruiner son économie, et de bouleverser directement la vie de ses citoyens dont le quotidien en est devenu très dépendant. On comprend donc l'enjeu : dominer l’espace c'est dominer le monde. Les États-Unis possèdent près de la moitié des satellites en orbite autour de la planète. En 2007 la Chine a fait un test antisatellite en tirant un missile de la Terre pour détruire un satellite en orbite, et démontrer ainsi aux États-Unis sa capacité à ne pas se laisser dominer par un arsenal spatial. « Nous ne voulons certainement pas d'un avenir où la Terre serait entourée d'armes » avait prévenu le gouvernement chinois. L'arsenalisation de l'espace mène à la catastrophe, elle pourrait déclencher un nouvel air nucléaire, une nouvelle course à l'armement et des conflits aux dommages humains plus massifs que jamais. Des armes colossales pendues au dessus de nos têtes en permanence, comme une épée de Damoclès, pourraient annihiler une ville en cas de problème technique. Question environnement, déjà 600 000 débris circulent autour de la Terre, à une vitesse telle qu'un débris de la taille d'un petit poids à la force d'un obus. La destruction d'un objet spatial comme un satellite provoque des milliers de débris qui risquent eux même de percuter d'autres satellites, et provoquer une réaction en chaine et incontrôlable de déchets gravitant autour de la Terre. Une orbite saturée de déchets est inutilisable ; énormément de choses du quotidien reposent sur les satellites, l’humanité ferait un sérieux bon en arrière en leur absence et plus rien ne pourrait décoller de l’atmosphère terrestre pour plusieurs siècles. L'espace doit être une zone strictement pacifique et neutre, c'est une nécessité. Le documentaire en intégralité : 1/4 2/4 3/4 4/4
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Je me demande comment cela se fait que deux choses aussi contraires puissent être aussi proches. Il me semble que c'est un problème de vocabulaire. A priori, le terme nationaliste devrait désigner le fait d'être un groupe uni à l'intérieur des frontières d'un pays. Or il est utilisé pour désigner la fragmentation du pays avec des boucs émissaires. D'autre part, défendre son pays ne signifie pas asservir les autres pays et rêver de domination mondiale. Donc, on devrait plutôt dire "bouc-émissairisme impérialiste". Ensuite, socialiste désigne le fait d'avoir une répartition des richesses, sans plus de précision. Mais cela est contradictoire avec le bouc-émissairisme, puisque cela consiste à prendre tout à des minorités. C'est exactement le contraire de la répartition. Donc, pour le national-socialisme, on devrait plutôt dire "sélectivement socialiste". En résumé, le national-socialisme désigne en fait le "bouc-émissairisme impérialiste sélectivement socialiste". Je suis d'accord que ça fait un peu long, si vous avez plus court... Une fois cette précision faite, on voit plus la différence avec le patriotisme social, qui désigne simplement une inclination à protéger l'intérêt de la nation, c'est-à-dire l'intérêt du groupe social dans la mesure où la nation correspond à une délimitation linguistique et culturelle, et à désirer un minimum de répartition des richesses. Cela est incompatible avec la recherche de bouc-émissaires comme l'antisémitisme, l'homophobie, la racisme, etc. Mais bien sûr, si on veut répartir les richesses et qu'il y a des juifs parmi les riches, on ne va pas les épargner d'un impôt sous prétexte que ce serait de l'antisémitisme. Il est essentiel de faire la distinction entre l'appartenance religieuse, culturelle etc. d'une personne en particulier, et son patrimoine. Après, personnellement, je tiens à un patriotisme social avec limitation du capital, c'est-à-dire, non seulement une certaine redistribution, mais aussi une limitation de la richesse individuelle, afin que l'on puisse réussir dans la vie, mais pas devenir un petit dictateur de son "groupe" économique. Est-ce que vous penser que cette explication est satisfaisante au sujet de l'apparente proximité entre national-socialisme et patriotisme social ? Sinon, avez-vous une autre explication ? Ou bien pensez-vous que c'est la même chose quand même ?
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Etats-Unis: La tentation isolationniste 14/02/2013 [DESC][/DESC] La politique étrangère américaine a toujours oscillé entre deux attitudes, dominantes à tour de rôle en fonction des intérêts et des rapports de force du moment, et ancrées dans des philosophies d'action concurrentes. D'un côté, l'idéologie interventionniste de la «destinée manifeste», imaginée au XIXe siècle pour justifier l'expansion continentale et ressuscitée au siècle suivant sous la forme de l'idéalisme d'un Wilson, voire d'un Bush : l'Amérique est une force de bien dans le monde, et sa mission est d'y promouvoir la démocratie. De l'autre, la conviction que la nation fondée par des Européens qui ont fui l'Europe, sa misère et ses persécutions, n'avait pas à se mêler de ses querelles. Formulé par le président James Monroe en 1823 et érigé en doctrine une génération plus tard, l'isolationnisme visait à l'époque l'Europe seule, à l'époque nombril du monde, à laquelle les Américains entendaient interdire de mettre son nez dans les affaires de leur pré carré, entendu au sens large, Amérique latine comprise, en échange de quoi ils lui promettaient de ne point s'immiscer dans les siennes. Il a fallu la stupidité des Allemands pour entraîner les Etats-Unis dans la Première Guerre mondiale, puis celle des Japonais pour les jeter dans la Seconde. Si, entre les deux, la tentation isolationniste des Américains a repris le dessus, en vidant de sa substance l'ordre international imaginé par leur président, le monde bipolaire né de la Seconde Guerre mondiale ne leur a plus laissé le choix. Rançon de leur «hyperpuissance», les Etats-Unis sont devenus, pour plus d'un demi-siècle, le gendarme de la planète. Ce gros demi-siècle d'hégémonie a fini par occulter la tentation isolationniste toujours tapie dans l'inconscient américain. La voici qui refait surface. La fin de la guerre froide a privé les Etats-Unis de leur meilleur ennemi et enlevé à l'Europe son rôle d'enjeu stratégique majeur. Puis, à la faveur de deux aventures militaires en terre d'Islam et d'une crise économique que celles-là ont contribué à aggraver, l'opinion publique comme le gros de la classe politique expriment un refus croissant du rôle de Washington de gendarme global. Enfin, fait massif dont on n'a pas fini de mesurer les conséquences géopolitiques, les Etats-Unis sont en train de se libérer de leur dépendance énergétique. Barack Obama incarne ce néo-isolationnisme. «Leading from behind» : l'oxymore inventé, on s'en souvient, au moment de l'intervention de l'Otan en Libye, en est la parfaite illustration. Depuis, partout où l'on s'étripe, comme en Syrie, où les Américains agissent par Qatar interposé, ou au Mali, où ce sont les Français qui se trouvent en première ligne ; partout où des acteurs régionaux poussent leurs pions au détriment des intérêts des Etats-Unis et de leurs alliés, comme au Proche-Orient, dans le Golfe ou en mer de Chine, Washington «conduit par-derrière»... Suite de l'article... Source: Marianne
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Evo Morales, le président de la Bolivie écrit "Le 2 juillet dernier s'est produit l'un des événements les plus insolites de l'histoire du droit international : l'interdiction faite à l'avion présidentiel de l'état plurinational de Bolivie de survoler les territoires français, italiens, espagnol et portugais, puis ma séquestration à l’aéroport de Vienne (Autriche) pendant quatorze heures." En effet alors que Morales rencontrait Poutine on lui apprend qu'il ne pourra se rendre au Portugal pour faire escale avant de rejoindre la Bolivie. Il décide donc de passer par les Canaries, mais après le décollage, l'avion se voit tour à tour interdire le survol de l'espace aérien français, italien et espagnol... Morales fait donc demi tour pour se poser en catastrophe à Vienne où il sera retenu pendant 14h, certains pays européens marchandant le permis de survol de leur territoire contre une inspection de l'avion présidentiel et cela en violation totale des droit internationaux. Notre petit Evo tient bon et envoi chier les diplomates pas très diplomates et peut finalement redécoller après avoir certifié qu'il ne transportait pas E. Snowden dans son appareil (le voilà obligé d'affirmer son respect des accords internationaux à des pays qui les violent au moment même et manifestement sans vergogne). Le nœud de la question était donc Snowden l'ex informaticien de la N.S.A., réfugié dans l'aéroport de Moscou et poursuivi par l'ire de l'état américain et de ses fidèles allié européens. Outre le mépris total des conventions internationales manifesté par ces délinquants (eux qui sont si prompte à les invoquer quand elles vont dans leur sens) il est frappant qu'un bolivien, comme d'ailleurs les brésiliens, les équatoriens, les argentins ou les vénézuéliens, donne des leçons d'indépendance à la vielle Europe vis à vis des u.s.a. . En effet notre brave Evo n'y va pas pas du dos de la cuillère et nous rappelle "les idées les plus nobles : liberté, égalité, fraternité" avant de nous annoncer que "la "guerre contre le terrorisme" aura réduit l’Europe au rang de colonie" livrant "la vie privée de millions de citoyens aux caprice de l'Empire". Sommes nous devenus les serviteurs de cet état impérialiste, cet état bandit parmi les bandits, à tel point que ce soit un sud américain, ancien esclave de l'ogre, qui doive nous rappeler ces concepts que nous avons forgé : souveraineté, droit international, droits de l'homme et du citoyen? tribune complète d'Evo Morales dans le monde diplomatique d' Aout 2013
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Le Qatar n'a rien à faire dans les banlieues 24/09/2012 « ce richissime petit pays islamiste » ... Si Libération de ce lundi dit vrai, à propos de "l’OPA du Qatar sur la banlieue", l’affaire est en effet préoccupante. Selon le quotidien de gauche, Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, aurait entériné l’idée d’un fonds qatari de 100 millions d’euros, avec une participation non chiffrée de l’Etat français, à destination prioritaire des quartiers : un projet lancé une première fois en 2011 (il était alors question de 50 millions d’euros) à l’initiative de l’Association nationale des élus locaux pour la diversité (Aneld). Une fois n’est pas coutume, je partage les réserves de Libération quand il s’inquiète de voir débarquer ce richissime petit pays islamiste dans les cités "pour s’y substituer à une République impécunieuse". J’approuve Nicolas Demorand, le directeur de la rédaction, quand il écrit : "Quelles seront les prochaines étapes, dès lors que la France accepte une première fois de sous-traiter à un pays étranger une partie de ses obligations souveraines ?". J’avoue qu’après avoir lu avec consternation, dans le Nouvel Observateur, les appels à la haine de Renaud Dély, dénonçant comme "néo-fachos" ceux qui ne pensent pas comme lui, je suis prêt à applaudir tous ceux qui, à gauche, s’inquiètent du devenir de la France et de sa souveraineté… La France n’a de leçons à recevoir ni des Etats-Unis, ni du Conseil de l’Europe et encore moins du Qatar sur la manière qu’elle a de gérer ses banlieues ou ses réactions face à l’islam politique. Sa politique est critiquable mais cette affaire est son problème, notre problème. Laisser le Qatar commencer à financer la Seine-Saint-Denis, majoritairement musulmane, revient à institutionnaliser un séparatisme culturel qui porte en lui, n’en déplaise au sycophante du Nouvel Obs, un multiculturalisme dévastateur. D’autant qu’il est faux de présenter ce département parmi les plus pauvres : hors économie souterraine , il est déjà le 15 e plus riche de France, les bons derniers étant l’Ariège (91 e), le Cantal (92 e) et la Creuse (96 e), comme le rappelait récemment le criminologue Xavier Raufer. Il serait temps de s’interroger sur la stratégie de l’émirat, dorloté par la France y compris sous Nicolas Sarkozy. Qu’il y investisse massivement est une chose. Il est plus contestable de le voir graisser la patte de personnalités influentes. Mais il serait carrément scandaleux qu’il puisse disposer à son gré de ses pétro-dollars, comme un colon dans un pays sous-développé. Non, la France n’est pas à vendre. L'article... Source: Le Figaro
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