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Doïna

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Tout ce qui a été posté par Doïna

  1. Peut-être qu'il faudrait rajouter des services pour que ce ne soit pas qu'un salon de thé : restauration salée, jeux, épicerie, différents services... Comme quoi, c'est possible d'ouvrir des lieux qui rassemblent sans alcools forts ! Pour avoir vécu en Turquie, je peux vous dire que dans les cafés, on ne sert pas d'alcool, religion oblige, et quoi de plus fréquenté qu'un café turc pourtant ! Oh mais, qu'on se rassure, je ne suis pas en train d'inciter le monde à se convertir à l'islam, j'expliquais juste que des lieux rassembleurs, et même fédérateurs, pouvaient se passer d'alcools forts. J'ai vu une info là-dessus à la télé !
  2. Doïna

    Ma vie Ma gueule

    Cela a le mérite d'être clair, mais je le regarderai quand même quand il passera sur l'une de mes chaînes, par curiosité. En fait, les films, je les regarde tous et puis je juge après.
  3. Bonjour, Un petit bosquet, entre Berstett et Eckwersheim au nord de Strasbourg, ilot de verdure et de biodiversité au milieu d'une mer de champs de maïs labourés. Des ronces, des lianes, des buissons touffus et beaucoup de gueules de terriers de blaireau. C'est devant l'un de ces accès, qu'Yves, bénévole à la LPO, la Ligue de Protection des Oiseaux, a fait la découverte début février: "un piège photo accroché en direction de l'entrée du terrier, un fil de fer, une buse pendue par les pattes, une patte coupée et surtout sur les épines d'un petit arbuste, des morceaux de saucisse, du poison, et donc le piège photo, il fixait la buse et en arrière plan ce terrier occupé par des blaireaux, peut-être aussi par des renards". Yves enrage: "A deux autres endroits pas très loin à moins d'un kilomètre on a retrouvé d'autres buses empoisonnées. L'idée c'est quoi ? C'est vouloir éventuellement qu'un renard, qui cohabite souvent avec le blaireau ait essayé de manger cette buse, manger tout ça, ou éventuellement même éliminer les blaireaux ? C'est une non connaissance de la faune, un non respect de la biodiversité". Et le bénévole désigne les quelques bosquets au milieu de champs labourés à perte de vue, la toute proche et récente A355, autoroute de contournement ouest de Strasbourg et sa longue file de poids-lourds dont le grondement est continu: "La faune sauvage, voilà ce qu'il leur reste pour vivre et ont est là encore à essayer de réduire leur population". La LPO a retrouvé 6 cadavres de buses empoisonnées dans ce secteur mais pense que beaucoup d'autres rapaces ont pu succomber à ces appâts empoisonnés. Article entier : https://www.francebleu.fr/infos/environnement/info-ici-alsace-une-vague-d-empoisonnement-de-buses-au-nord-de-strasbourg-7779811
  4. Doïna

    Ma vie Ma gueule

    Je sais qu'en tant que critique, je suis plutôt dure, parce qu'aimant beaucoup le septième art justement : qui aime bien châtie bien. Je n'ai pas voulu vexer ceux qui ont apprécié ce film, et m'abstiendrais de le critiquer réellement parce que ne l'ayant pas encore vu, néanmoins je suis mitigée sur la bande d'annonce. Elle me laisse présager un nouveau film sur la vie d'une petite bourgeoise qui s'invente des problèmes pour capter l'attention, et puis qui finit par en souffrir vraiment, car -selon moi- à 55 ans, on ne perd pas ses repères, on est le repère. Même après la fin du couple, même après le départ des enfants, même si le boulot n'est pas trépidant. Du coup, le personnage me parait immature plus qu'autre chose, j'aurais envie de la gifler pour lui ouvrir les yeux, lui dire que si elle s'ennuie au boulot, qu'elle aille faire un stage chez les égoutiers ou chez les éboueurs histoire de comprendre ce que c'est qu'un boulot vraiment pénible, et puis lui dire que si elle se sent trop seule chez elle, elle peut toujours faire de belles rencontres dans les associations, les amicales, les concerts... Ce genre de films de petits bourgeois, ça et les films de potes, je ne supporte plus, j'espère que j'aurais droit à mieux quand je regarderai ce film.
  5. C'est pas qu'une question de classe, on sait ce à quoi mène l'abus d'alcool. Il faut remonter dans ce passé où des hommes allaient dépenser leur paye au bar pour ensuite regagner leurs pénates où ils faisaient régner le désespoir et la terreur. Evidemment que je ne souhaite pas ça, pas plus en zone rurale qu'urbaine, et ce n'est pas la peine de m'imputer un mépris que je n'ai pas envers ce que chez les macronistes, on appelle les petites gens, chez les LR la France du bas. Ces macronistes et LR ne doivent pas en manquer, pour leur part, de mépris, pour ne trouver que la solution du grand retour des bistrots dans les campagnes pour régler les problèmes des ruraux, comme si ça ne tenait qu'à cela : un débit de boisson où on sert des alcools forts ! Vous nous prenez vraiment pour des cons !
  6. Doïna

    Ma vie Ma gueule

    J'ai pas vu le film, mais rien que la bande annonce me laisse présager un film ennuyeux, qui n'a rien à dire, sur la vie d'une bonne femme qui n'existe pas et dont on se fout, en fait.
  7. Doïna

    Sorcière

    On ne peut pas parler des sorcières sans parler des sorciers. Bizarre cette manie de citer les pratiquants de la sorcellerie au féminin, d'emblée, comme s'il n'y avait que des femmes à le faire.
  8. Il suffisait de faire remonter le topic qui existait déjà :
  9. L'élu dont je parle pointe le doigt aussi sur "les médecins qui manquent dans les campagnes françaises", entre autres. Si je l'approuve en parlant de désertification médicale ou de déserts médicaux, qu'est-ce que cela change ? Ensuite, le premier lien de l'intro est libre d'accès : pas besoin d'accepter de cookies publicitaires ou d'être abonnée. C'est le cas pour le second, désolée, mais tout le monde peut au moins lire les premières lignes. Je ne comprends pas ce qui te perturbe dans mon topic : je n'ai fait que lancer un débat sur une actualité. D'un côté les pour qui estiment que les bistrots sont vitaux pour créer du lien en zone rurale, défendent cette opinion sur le fait que nul n'est obligé d'aller au bistrot pour s'enivrer, etc. et d'un autre côté les contre qui trouvent que les bistrots ne sont pas vraiment utiles, regrettent qu'on ne promeut pas davantage le retour d'écoles, de médecins, de pharmacies, de magasins d'alimentation, de bureaux de poste... en zone rurale, ce qui serait selon eux plus utile que d'y faciliter l'ouverture de bistrots. L'absence de médecins évoquée par Hadrien Clouet a tout de même un sacré rapport avec la désertification médicale. Ensuite, désertification des campagnes et santé publique sont deux points qui ont animé le débat entre députés (et continuent le l'animer d'ailleurs). Les uns visant les bistrots comme endroit où l'on sert des alcools mauvais pour la santé, les autres visant l'absence de bistrots comme une des causes de la désertification des campagnes. @castet-barou n'a pas dit que les bistrots étaient des lieux où les pauvres allaient se bourrer la gueule, il a dit que des gens y perdaient de l'argent jusqu'à finir fauchés. Donc pas de mépris de classe de sa part.
  10. L'info date de l'année dernière, quand même !
  11. Je n'avais pas à présenter ce sujet différemment : il s'agit d'un article relatant des propos d'élus que vous n'êtes pas obligés d'approuver pour nourrir le débat. D'ailleurs j'ai posté un second lien pour équilibrer entre le pour et le contre. Perso, je suis du côté des élus qui sont contre, notamment avec cette parole ironique de Hadrien Clouet adressée à Guillaume Kasbarian : "Les médecins manquent dans les campagnes françaises, 62 % des communes n’ont plus de commerces, un bureau de poste ferme chaque semaine. Mais vous voulez qu’on boive pour oublier votre bilan ?". Relis l'intro et les deux articles s'il te plaît.
  12. Oh purée, ça faisait un bout de temps qu'on n'avait pas reparlé de cet engin, la sulfateuse à saucissons !
  13. Ce que ça a à voir, c'est que la désertification médicale est un problème, l'absence de bistrots n'en est pas forcément un considérant qu'il peut y avoir en zone rurale des points de ravitaillement alimentaires (boulangerie, épicerie) sans débit de boisson alcoolisées, qu'il peut également exister des lieux pour se réunir et tisser du lien social sans débit de boisson alcoolisées. Malgré tout, on a des gens au gouvernement qui se soucient de la raréfaction des débits de boisson alcoolisées en zone rurale mais pas du reste. https://www.caducee.net/actualite-medicale/14732/50-en-3-ans-la-spectaculaire-progression-des-deserts-medicaux-en-france.html Tu dis : "Pas de pharmacie et pas de médecin, ça, c'est en ville, à 8 bornes. C'est comme ça depuis toujours un peu partout (1200 habitants). On va pas mettre une maison médicale dans tous les patelins, enfin.. Je ne comprends pas la comparaison." Et pourquoi chaque patelin d'au-moins un certain nombre d'habitants ne bénéficierait pas d'au moins un médecin et une pharmacie ? Bien sûr que c'est un problème de devoir faire tant de kilomètres pour une consultation ou récupérer des médicaments quand on est malade ! C'est certainement plus grave que d'avoir à faire des kilomètres pour trouver un bistrot, à mon sens du moins. Du coup, je comprends l'indignation des élus qui n'approuvent pas cet assouplissement de l'attribution de la licence IV en zone rurale. En revanche, ce que je ne pige pas, c'est que des élus se fichent de la désertification médicale tout en se faisant un devoir de multiplier les bistrots en zone rurale, comment ces gens-là peuvent-ils estimer que les bistrots soient un besoin vital alors qu'ils ne se démènent pas pour des choses plus importantes ? Une pharmacie, un cabinet médical n'est-il pas plus vital qu'un bistrot ? Mais ça n'avance pas ! Ils ne font rien de concret pour lutter contre les déserts médicaux !
  14. Tu pourrais varier en fonction de l'heure aussi : bonsoir, bonne nuit, excellente fin de journée, que cette matinée vous soit douce et agréable, bon appétit si vous passez à table, etc. non ?
  15. Est-ce que monsieur Kasbarian à côté de ça se soucie du manque de cabinets médicaux et de pharmacies dans ces zones rurales ? Est-ce qu'il se soucie de tous ces petits hôpitaux qui ont fermé, contraignant les ruraux à faire parfois plus de 100 kilomètres pour aller se faire opérer, accoucher ou visiter un proche hospitalisé ?
  16. Il est question de santé publique effectivement, mais pas en interdisant la vente d'alcool puisque les contre veulent simplement que l'attribution de la licence IV ne soit pas plus facile en zone rurale. D'abord, au nom de qui ou de quoi il serait plus facile d'ouvrir un débit de boisson en zone rurale qu'en zone urbaine ? Qu'est-ce que cela sous-entend ? Que la santé des campagnards serait moins importante que celle des citadins ?
  17. Cela dépend avec qui. Perso et comme beaucoup de gens, je ne fraye pas avec les alcoolos, et mes liens sociaux ne se sont jamais tissés autour d'un verre d'alcool ni même la clope. C'est par l'associatif, le sport, les jeux de société et les loisirs créatifs que je tisse des liens sociaux, et beaucoup de gens sont comme moi, je ne suis pas un cas unique. Tu n'as pas compris : le débat au niveau politique en ce moment, ne porte pas sur la volonté d'interdire l'alcool, ce qui est reproché c'est l'assouplissement de l'attribution de la licence IV en zone rurale, le tout sans que rien soit entrepris pour qu'il y ait plus de médecins, plus d'écoles, plus de bureaux de poste et autres dans ces zones.
  18. Picoler ne dit pas qu'on soit forcément con, mais qu'on a un problème avec l'alcool qui est une drogue, au même titre que le cannabis ou la cocaïne. Pour en revenir au sujet : Un bistrot n'est pas vital et ça ne servirait à rien de multiplier les bistrots en zone rurale si à côté de ça on ne favorise pas l'ouverture de cabinets médicaux, bureaux de poste, écoles, boulangerie, épicerie, etc. Il vaudrait même mieux des villages disposant d'un médecin, d'une poste, d'une école, de l'épicerie et la boulangerie, plus éventuellement un lieu pour les loisirs (piscine, bowling, etc.), le tout sans bistrot, plutôt que l'inverse, vu que pour créer du lien social, rien qu'une laverie avec machine à café peut faire l'affaire, cela peut donc se passer d'alcool.
  19. Mettons que ce soit pour boire de la bière, c'est vrai que le vin c'était plutôt une habitude des troquets d'autrefois. Oui, c'est vrai, pourquoi ne pas plutôt faciliter l'ouverture de salons de thé, de boulangeries mettant des tables à disposition des clients, de milk bars ? Pourquoi vouloir à tout prix que les gens de la campagne tissent du lien social dans des établissements où on sert de l'alcool ? La licence IV est nécessaire pour vendre des alcools forts. Mais il serait possible d'ouvrir un café où on ne sert pas d'alcool, annexe à l'épicerie et son dépôt de pain, et où on pourrait aussi faire son tiercé.
  20. Qui parle d'interdire les bistrots localement ? Le débat porte sur l'assouplissement de l'attribution de la licence IV pour faciliter l'ouverture de bistrots en zone rurale. Ceci parce que les bistrots sont des points de rassemblement. Sauf qu'on peut inventer d'autres lieux que des débits de boissons alcoolisées pour que les gens se rassemblent. Parmi les élus, les pour estiment que les bistrots sont nécessaires pour créer du lien social, les contre rappellent les méfaits de l'alcool. Il n'est cependant pas question d'interdire les bistrots.
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