je me suis perdu dans ces paradis artificiels
trop souvent je me suis jeté dans les bras d'inconnu(e)s
qui me promettaient la lune
et qui en fait me prenaient la mienne
et maintenant que vais-je faire de tout ce temps
comme chantait le poète
je suis absent
aux abonnés absent
depuis que tu es partie
je n'ai pas su te retenir
pas su te comprendre
et comment maintenant alors que tu m'as cassé
je dois refaire ma vie
comment me reconstruire
comm
Etait-ce du thé de chine ou du thé de ceylan
que je bois ce soir ?
je n'en sais rien
la nuit est tombée
sur moi et sur ma vie
une nouvelle journée va finir
demain sera un autre jour
et dans quel état je serais demain
je ne sais pas encore
les étoiles apparaissent
peut-être que sur l'une d'elles
il y a du monde
peut-être pas
ils doivent nous trouver rigolos
de nous voir s'agiter et courir
comme des mouches
après des chimères
et d
Tout en contemplant ce feu de cheminée
en écoutant la dernière scie à la mode
mes pensées s'envolaient et suivaient un papillon
tout de couleur vétu
qui voletait de ci de là
est-il heureux lui ? me posais-je comme question ?
à quoi pense-t-il ?
et puis d'abord ça se mange un papillon ?
et si moi je le mange pas qui va le manger ?
dans la nature tout se mange
sauf l'être humain
trop de conneries rassemblées en dedans
et qui a maltraité cette terre
une chambre, un couloir, un numéro
mais qui suis-je vraiment ?
un pensionnaire de plus
un monsieur aux médicaments à heures fixes
et tandis que le soleil continue sa course
que des gens essaient de trouver la vie sur une autre planète
que des gens explorent la galaxie
pendant que d'autres meurent de faim,
que des millions chaque jour sont gaspillés
moi ? dans tout ce vacarme je me laisse bercer
je ne fais rien
je me promène dans ma camisole
Seul ? oui seul ce soir
et c'est pas parce que tu vas me proposer
de la drogue, du vin, de l'alcool,
ton corps
que je vais oublier ma solitude
au milieu de ces milliards de gens
je regarde dehors,
je suis pas bien
ce soir
le clown ce soir va oter son masque
et pleurer sur son sort
il faut arroser les plantes
il faut continuer les chemins qu'avaient commencé
nos ancètres
mais cela sert à quoi de vivre ?
dites-moi pourquoi continuez le sillon ?
Et le violon de commencer sa mélodie
tandis que ce couple d'amoureux se dit au revoir
sur cette musique si douce
tandis qu'un saxophone alto lance un chorus si doux et si sensuel
il y a des larmes dans les yeux de ce vieux monsieur
qui repense à son amour mort un jour de noël
maintenant il est seul et s'embête
il attend la mort
plus fort la musique
le piano, sur cette injonction,
sur deux doigts rejoint les autres instruments
qui continuent cette musique romanti
Et ce reverbère,
dans son halo de lumière,
me renvoie la clarté de la nuit
des mouches volent autour
une voiture au lointain passe
chez les voisins on dort
et moi ?
je suis là
immobile au milieu de cette terre
la regardant comme si c'était la première fois
cette terre qui m'a fait naître
et me verras mourir
je médite obscur témoin de mon temps
sur ma vie
le raisin pousse
bientot il faudra le ramasser
du bruit,
sauf la nuit
depuis la nuit
petite soeur que fais tu recroquevillée
dans le noir
tu es dans un triste état
et moi je te cherche
je ne te voie pas
je ne te voie plus
tu es de l'autre côté du mur
que dois-je faire pour te rejoindre ?
à moins que cela soit toi qui le fasse
les méchants sont partis
ils ont fermé la lumière
et t'ont laissé là
de l'autre côté du mur
dans cette famille on écoute la pluie tomber
et on pense aux lendemains qui chantent
on souffre en silence
qu'at
Un regard croisé
un sourire échangé
des promesses
un désir
un soupir
un préservatif à la vanille
un râle de plaisir
quelques coups de reins
un calin
et chacun retourne dans sa vie
après cet instant délicat
de brêves rencontres
de serments non échangés
de téléphone vite donnés
vite oubliés
et chacun retourne dans sa vie
si mesquine
si petite
avec des compromis, des mensonges
que faire ?
comment avancer
dans ce monde si égoïste ?
Je pleure
Je repense à toi,
à cette aiguille qui s'enfonçait dans tes veines
pour des paradis perdus
qui n'existeront jamais
pourquoi
ce soir je vais crier
cela va faire un an que tu es parti
que fait tu maintenant
dans quel nuage rose raconte tu tes délires
que j'aimais tant
j'ai une boule dans la gorge
je me repasse ta chanson
celle des lendemains qui vont chanter
je les vois pas arriver d'ailleurs
la lune scintille dans le lointain
les anges t'
Des paroles de douceur,
Des moments de bonheur.
Des regards échangés,
Un zeste de complicité.
Des étoiles dans les yeux,
La joie d'être deux.
Main dans la main,
Suivre le même chemin.
Des rêves plein le coeur,
Que du plaisir, aucune rancoeur.
Aimer et oublier
Les blessures du passé.
Juste la magie de l'amour,
Une belle vie pour toujours.
Assis dans cette avenue à peine éclairée
je la tiens dans ma main tremblante
et vers mon bras d'une approche t
Merci à lavillers bernard, cohen léonard et rimbaud pour l'aide.
Il faut partir, ne pas rêver, ne pas s'installer,
créer des horizons magiques
ne pas jouer la carte du roi du trèfle
toujours ramasser les cartes,
le vieil horaire de train usé et ramolli
et dire
je t'avais prévenu que j'étais qu'un étranger
alors je passerais par la fenêtre
je prendrais le premier train
comme kerouac avant moi
je me ferais aventurier comme rimbaud
j'irais sous la lun
Admirer ces fessiers avenant moulés dans des jeans
remuer sur un dance floor
sur de la musique funky
un sourire accrochés à leurs lèvres
ces danseurs qui veulent les épater
pour ne pas finir seul dans leur lit
et préfèrent finir à deux sous la couette
je regarde ce cinéma, ces mimiques de dragues
je me lève, ne voulant pas voir ce spectacle
je prefère contempler la lune et les étoiles
je repense à cette chanson des amants, celle de Prévert
je marche da
Ce soir encore comme tous les soirs
je vais me chercher
prendre chaque seconde comme un cadeau
profiter du temps présent
écouter le silence qui me fait peur
entendre ma prière païenne
et surtout essayer de ne plus me cogner aux murs
d'avancer vers le futur
pourquoi es tu partie ?
qu'avait il de plus que moi ?
je dois continuez à vivre
ne plus pensez à toi
toi qui es partout en moi, autour de moi
toi et moi
qu'allons nous devenir ?
de quoi demain sera
J'ai froid me dit-elle
Serres toi contre moi lui répondis-je
et puis bois de ce thé
il te rechauffera de l'intérieur
non, c'est ton amour qui me rechauffe de l'intérieur
mais je veux bien de ton thé me dit-elle
nous boirons dans la même tasse
comme ça je connaîtrais tes pensées lui dit-je
enlacés, nous regardons le ciel,
cette masse nuageuse
nous sirotons à tour de rôle ce thé
si parfumé
je t'aime dit-elle
pour toute réponse je lui ai tendu mes lèvres
En voyant ce soleil m'illuminer,
ces arbres couleur d'automne,
ce froid qui se me saisit dès la porte franchie
ces mots qui se bousculent par milliers
et ces souvenirs qui s'enfuient à tire d'ailes
ces champignons qui n'attendent qu'une omelette
pour se mettre en valeur,
cette guitare qui me revient pour casser ce silence
j'ai compris que pour grandir
il faudrait que je mise sur mes initiales
sur ce curé en pataugas qui me benirait de sa droite évangélique,
avan
Il y a trop de silence dans tes paroles
trop de non dits dans tes mots
trop de bruits dans tes silences
pourtant je suis là devant toi
qu'attends tu de moi ?
j'erre dans un état second dans cette prairie
si grande et si verte
je remonte mon col de ma veste
je frissone, je marche de long en large
mais rien n'y fait
je regarde le soleil se coucher derrière ces montagnes d'italie
te souviens tu quand je posais ma tête sur tes genoux
et que tu me carressais les ch
encore une nuit de passé,
dans le cendrier des photos brulés de nous deux
sur la platine tourne sans fin notre chanson,
enfin plutôt ta chanson que j'ai n'aimais pas
trop mielleuse à mon gout
j'ai pas dormi, trop parlé à moi-même
fait des machines,
tant pis pour les voisins
et que vais-je devenir sans toi
les nuits sont aussi moches que mes journées
j'ai des cauchemars sans fin
je ne veux plus fermer l'oeil
de peur qu'ils reviennent
me hanter sans cesse
Pourquoi ?
Nous nous sommes tant aimés
Nous avons fait de enfants
Et maintenant on se déchire
on ne se parle plus
on s'aboie dessus, on ne se parle que par mail
voire par avocat
pourquoi ?
est-ce que l'amour et la haine sont vraiment si proche qu'on le dit ?
je ne comprends pas
tu as refais ta vie
moi pas
tu es heureuse
moi pas
alors ?
que faire ?
il y a les enfants au milieu
il y a eut nous
nous ?
mais c'est le passé tout ça
il faut
Des bruits de voiture sur le bitume
des pas martelant le goudron
moi sur mon balcon
qui contemple l'horizon fait d'immeubles
et d'arbres sans feuilles
je mais pas nous
n'est ce pas
comment dire
j'hésite
je me tourne vers la gauche
vers la droite
un bonsoir d'un passant me tire de ma rêverie
mes doigts qui courent sur le rebord de ma balustrade
dans le lointain la nuit arrive
ce qui veut dire qu'au antipodes il y a un soleil qui se lève
et que sans l'
tu étais la lumière
combien de fois me l'as tu montré ?
en as tu ri de mes clowneries
tu souriais avec mes enfants
surtout advotia d'ailleurs
tu leur faisais des cadeaux venant du coeur
à chaque fois que tu les voyais
tu étais une présence ô combien importante pour eux
j'étais à tous tes anniversaires
as tu toujours mon chèque de 1 centime de franc avec toi ?
suis-je bête
on n'emporte rien dans l'au-dela
et ce matin je pleure
hier ce fut très dur
de te v
Je revis
depuis que je te connais
ma vie s'est embellie
mais je n'ose croire à mon bonheur
je sais qu'un jour
tu reprendras ton sac multicolore
et tu me diras : salut
et je resterais une fois de plus
avec mes peines et mes doutes
alors comment te garder ?
je t'aime
je voudrais faire ma vie avec toi
mais est-ce que toi tu le veux vraiment ?
je regarde par la fenêtre et je vois
des hommes et des femmes s'agiter dans tous les sens
est-ce ainsi qu'il
le banc
Il fait nuit
et je reste seul
sur ce banc, à méditer sur la vie
sur le pourquoi du comment
je me dis qu'il faudrait que la nuit soit douce et clémente
et que le père noël arrive et me donne des bonnes nouvelles
mais hélas cela ne sera pas le cas
et je resterais dans le noir
à voir ses lumières
à deviner les gens qui s'agitent derrière ces fenêtres
bien à l'abris, chez eux
sans se douter de la tristesse qui m'envahit de plus en plus
un jour il faud
Peu importe l'intensité de la souffrance, on souffre le moins car on n'aggrave jamais sa situation volontairement quand on a foi au Bien. Tout est dans l'ordre des choses même si le Bien ne peut empêcher la souffrance d'exister dans Son plan d'existence du Bien dans lequel il y a Sa création où la souffrance est l'intruse.
Donc le Bien est Infiniment Puissant car malgré la souffrance, Il fait vivre le moins de souffrance à ceux qui ont foi en Lui.
Tout cela on peut le comprendre sans
Je me demandais : "on ne peut pas répondre ?" Mais oui !
Fallait descendre en bas de page !
Ton raisonnement est juste ! Et pourtant je ne suis pas du tout d'accord !...
J'essaie donc de comprendre pourquoi... C'est peut-être parce que tu considères que le Bien et la Souffrance existe en soi. Qu'ils sont des "entités", presque des sujets. Tu dis par exemple que le bien veut ou peut vouloir ceci ou cela, et la souffrance aussi. Pour moi ils ne sont que des concepts (imaginaires),