Aller au contenu
  • billets
    188
  • commentaires
    1 398
  • vues
    783 930

À propos de ce blog

♫ Il y a peu de chances qu'on détrône le roi des kons ♫

Billets dans ce blog

Un jour comme les autres

Ce poème est une sorte de traduction quelque peu personnalisée de la chanson End of May, rendue célèbre notamment par Michael Bublé. Un jour comme les autres C’est un matin austère, L’aube d’un nouveau jour de pluie sur Manchester ; On est début juillet, Tu es partie, mais pas les factur’s impayées. Et ça ne m’aide pas, Tu le sais, à te croire encore à mes côtés, Non, ça ne m’aide pas, A t’imaginer

konvicted

konvicted

A la prochaine

A la prochaine Je veux te dédier cette poésie, A toi dont je ne connais pas le nom Pour cette très simple et bonne raison Que tu es celle ou bien, qui sait ?, celui Qui, pour la prochain' fois, m'arrachera, Après avoir essayé longuement Ou plus probablement par accident, Le cœur de ma poitrine en sale état. J'espère que tu aimes les sérénades, Les textes niais débordant de

konvicted

konvicted

Rencard avec mon Ricard

Rencard avec mon Ricard Je suis tranquillement accoudé au comptoir, Noyant dans un petit jaune mon bleu à l'âme, Quand mes yeux se posent sur ce p'tit brin de femme, Sûr'ment nonne ou gothique, elle est sapée en noir. Elle a l'air, elle aussi, seule comme la mort, Alors, là, je me dis : "je finis mon Ricard Et j' m'en vais mettre mon isolement tricard, Lui balancer quelques âppats, voir si ell' mord".

konvicted

konvicted

Du plomb dans l'aile

Du plomb dans l’aile Les hommes ont inventé la logique Et défient pourtant tout bon sens physique, Quand, pesant un kilogramme de plomb Et un de plum's, leurs balances indiquent Que le premier est plus lourd que l' second ; Quand ils se livrent des guerres au nom D'un dieu, d'une nation ou de l'or noir ; Quand la paix s'instaure à coups de bombes ; Quand le petit poucet sème des tombes

konvicted

konvicted

Les cons

Les Cons S'il est un plaisir plus grand encore Que le soulagement de ne pas l'être, C'est sûrement celui de le paraître Aux yeux de ceux qui le sont mais s'ignorent. S'ils en venaient un jour à s'en douter, Les machistes en seraient tout honteux De par leurs propres principes douteux, L'être étant leur part de féminité1. Si seulement l’on put faire saisir Aux ra

konvicted

konvicted

Mes ectoplasmes

Mes ectoplasmes I Cela faisait des semain's, sûrement des mois, Qu'avait disparu sans raison celle-là même Qui m'avait rendu accro, sûrement d'émoi, Dont j’eus le vain culot d’espérer qu’elle m’aime, Quand elle a réapparu si soudainement Qu’elle s’était évaporée, me… Non, attends ! Je les ai seulement rêvées, ces retrouvailles, La dure réalité ne me dit rien qui vaille. II

konvicted

konvicted

Narcisse

Narcisse Au titre d'avoir été si souvent victime De ce virus si sournois, je crus légitime De m'en penser vacciné. Ce n'était que naïveté, et mal m'en a pris, Y succombant à nouveau, hier, je l'appris, Je m'étais fait un ciné. Le choc de la nouvelle, si affreux fut-il, Me parut rapidement dérisoir', futile, Devant la vraie cruauté. Tomber amoureux,

konvicted

konvicted

Timidité

Timidité Telle une pivoin’, je tourne au rouge rien qu’à Imaginer aborder une femme qui Me tape dans l’œil, victime d’un fameux cas, Implicit’ment diagnostiqué par n’import’ qui, De cette satanée maladie qui m’isole Irrémédiablement du monde qui m’entoure. Timidité, c’est le nom de cett’ camisole, Enfer de solitude sûr’ment sans retour.

konvicted

konvicted

Les nerfs en pelote

Les nerfs en pelote On n' fait pas plus paisible que moi, d'ordinaire, Mais on vient d' faire une pelote de mes nerfs, Et la patience me manqu' pour les démêler Si c' n'est pour les passer, just' pour me défouler, Autour du cou du premier con venu, et de tirer. Qui eut cru que la violence put m'attirer ? J'ai pourtant envie de remplir à coups de poing Les salles d'attente des dentistes du coin.

konvicted

konvicted

Avis de recherche

Avis de recherche Une gerbe de fleurs n'a jamais soutiré Un seul homme à Pluton, du moins je le présume. La pein' de la perte de nos chers expirés, Ne s'évanouit pas sitôt qu'on les inhume. Mais s'il est des larmes qui jamais ne tarissent, Ce sont bien cell's versées sur les souvenirs alors Gardés tels des reliqu's, non sans avarice, De nos disparus qu'il nous faut supposer morts. Comment faire son deuil sans corps et sans cercueil ? Je nourris encore l'espoir amer et vain De voir un

konvicted

konvicted

Whole lotta questions

Whole lotta questions 'Cause when I let a door open, I get a cold; A cold shoulder, everytime that my arms unfold; Not to be hurt any more, should I get colder? Yesterday's Chicago Sun-Times at my front door, Oh Hobson*, whom can this possibly be worth for? Unlikely that I ever close any folder. A long time ago I guess, I felt alright, No falling for anyone meant no getting hurt; Since that damn Cupid started to treat me like dirt, Whole lotta conflicting feelings have come to light.

konvicted

konvicted

Salaud de Cupidon

Salaud de Cupidon Non, je n'ai pas peur qu'il la loupe, Quand il vise ma pomme ; Ce n'est que quand il la dégomme Que mon cœur en chaloupe. Sur son dernier carreau, je reste Sans voix, car cette peste, En travers de la pomme d'Adam, L'y a laissé pendant. Il n'a rien à voir, ce p'tit con, Avec Guillaume Tell ; Ses flèches à lui sont mortelles, Salaud de Cupidon ! Il ne manque pas de talent, Quand il tire des traits, Et c'est d'ailleurs son seul attrait, Tout mielleux et galants.

konvicted

konvicted

La Mort

La Mort I Jamais la terre ne porta une seule âme Causant haine et peur comm' tu en as l'habitude ; Il faut dire que tu fauches avec ta lame Chaque année, des vies d'innocents par multitudes, Jeunes comme vieux, des hommes comme des femmes. Beaucoup d'entre nous, manquant de mansuétude, Voudraient à leur tour pouvoir éteindre ta flamme. Je n'accepte pas, quant à moi, cette attitude, Te considérant plutôt telle une grand' dame, Et même, j'éprouve une digne gratitude, Vivre pour toujou

konvicted

konvicted

Salopard de sort

Salopard de sort Les parents assistant à la levée du corps, Laissèrent leur fillette jouer seule dehors, Pour la préserver de cette horreur qu'est la mort ; C'était sans compter sur toi, salopard de sort ! La fillette, aux obsèques de son vieux grand-père, Se distrayait sur une lourd' poutre de fer, Qui la tua, après que ces deux-là tombèrent ; La faucheuse fit du zèle, ironie amère ! Elle était la seule à rire, à flâner gaiement, A ne pas arborer de masque d'enterr'ment*, Loin de

konvicted

konvicted

Vers à moitié vides

Vers à moitié vides Toi, l'optimiste, par un rien ravi, Qui vois de l'espoir tant qu'il y a vie, Comme je t'envie ! Car, j'ai beau verser de l'eau dans mon vin, Jamais, mon verre n'est à moitié plein. Toi qui, même si tu vis un calvaire, Ne te laisses pas abattr', persévères, Comme j' te révère ! Car, j'ai beau verser de l'eau dans mon vin, Jamais, mon verre n'est à moitié plein ; Car même mes vers ont tourné au vain, Jamais, ma peine n'est sur le déclin. Toi, héritier de l'esprit c

konvicted

konvicted

Méthode Coué

Méthode Coué C'est vrai, je mens comme un arracheur de dents, Mais pas à n'importe qui, c'est évident ; Or, cette fois-ci, c'est à ma propre poire Que je dois faire avaler quelque salade ; Conseil d'une personne que je vais voir Dans l'espoir de soigner mon esprit malade. Alors, puisque ça m'est permis, prescrit même, J'écris ce que je ne pense pas : je m'aime. C'est vrai, je fabule comme je respire, Mais rien que pour tromper autrui, à vrai dire ; Or, cette fois-ci, c'est à ma propre

konvicted

konvicted

Je me suis fait acculer

J'attends toujours que le temps m'accule, Et c'est un bien mauvais calcul. Mes devoirs, que la flemme macule, Etant faits la veille au crépuscule, Mériteraient bien plus de recul. Mais c' qui hérisse mes follicules, En particulier, d' mes testicules, Reste dans le fait si ridicule De voir ma patience qui s'écule, Espérant en vain que je t'en...

konvicted

konvicted

Cœur à pendre

Cœur à pendre J'ai passé la nuit à rester à son chevet, Il me suppliait à genoux de l'achever : "J'ai voulu donner, mais on a daigné ne prendre Que ce que je ne pouvais laisser m'enlever ; Alors par pitié, laisse-moi juste crever ! Cette requête peut, je le conçois, surprendre, Je l'ai cependant mûrement considérée. Je parierais que tu savais à quoi t'attendre, Alors cesse de prendre cet air sidéré ; A force de la faire vibrer, de la tendre, La corde sensible a bien fini par craquer.

konvicted

konvicted

Mélancolie

Mélancolie J’ai passé la journée à attendre la pluie, Maudire le soleil, bénir les cumulus, Je ne sais pas ce que je peux faire de plus, Zeus ne s’est toujours pas manifesté depuis. J’ai peur à l’idée de sombrer dans la folie, Submergé par cet élan de mélancolie. J’ai passé la journée enfermé dans le noir, A chercher le sommeil, à espérer la mort, En lançant des prières, sûrement à tort, Hypnos comme Thanatos se fichant des couards. Leurs cadavres ne rentrant plus dans mon placard, M

konvicted

konvicted

Je remets hier à demain

Procrastinateur Pil’ de listes de choses urgentes à faire Recouverte par une couche de poussière, Odeur de renfermé car fenêtre encombrée, Chambre en chantier, pourtant pas encor’ délabrée ; Rentre enchanté, sors, si tu le peux, indigné. A force de remettre à demain ou jamais, Sans cess’, ce qui aurait dû être fait hier, Tant pis si pour pollution, j’ finis assigné, Il s’accumule, je n’en suis pourtant pas fier, Nids à microbes et autres poubelles pleines ; A pr

konvicted

konvicted

Serpents à sonnet

Serpents à sonnet Vous, deux mille six cents espèces au total Qui des colts et autres armes, symbolisez, Et êtes détestées, craintes, diabolisées, Des najas, boas et mocassins aux crotales. Pas de surprise qu’à votre vue, on détale, Si vous nous laissez le temps de réaliser, Cobras au venin apte à nous paralyser, Anacondas étouffant des proies d’un quintal. Venimeux vipères et serpents

konvicted

konvicted

Je ne saurais le dire

Je me demand’ si je pourrais l’écrire, En aucun cas, je ne saurais le dire. Tel un bâillon, ma pudeur a réduit Au silence mon cœur pourtant séduit. Il me faudrait pouvoir dans ce poème Mon cœur livrer à quelque piégeux thème En insérant dans quelques pieds : « je t’aime ».

konvicted

konvicted

V pour défaite

V pour défaite Pendant quelques années, J’en pensais condamnée Chacune des issues : Les vitres et la porte. Mais me voilà déçu : De la cave à l’aorte, Il envoie de nouveau Tout sang dessus, dessous ; Pas pingre pour deux sous, Déverse à grandes eaux Ce liquide ponceau, Me rendant comme saoul. De rares émotions N’étant pas à court d’air Empruntaient ses artères, Fonçant sans précaution ; Puis, mon cœur, regagnaient A bout de souffle, veines, Pour y agoniser, Elles qui naissaie

konvicted

konvicted

Printemps soit peu

Printemps soit peu L’hiver se montra âpre un tant soit peu, Mais maintenant, pour un printemps, soit peu, Le beau temps nous donne tout ce qu’il peut. La grenouille coasse dans l’étang, Le bourgeon éclot en rameau latent, C’est certain, le printemps est dans les temps, Et il augure l’été qui l’attend, Inaugur’ le ciel bleu ; l’été l’étend. Il est les abeilles ; l’été, les taons.

konvicted

konvicted

Quand j'avance, tarentule, comment veux-tu...

Tarentule Tu es élégante, malgré tes poils aux pattes, Aimée ou détestée, tu fais fuir ou épates, Rarement tu ennuies ou laisses indifférent, En tout cas, je te suis, pour ma part, déférent. Nulle autre que toi ne tisse sa toil' sans soie, Tu fonds sur tes proies sans même qu'elles comprennent.* Un pas après l'autre, j'avance, tu recules, L'image est floue, comment veux-tu que je te prenne... En photo, dis-moi tout, petite tarentule. konvicted *Les tarentules sont des araignées-loups,

konvicted

konvicted

×