Un jour comme les autres
Ce poème est une sorte de traduction quelque peu personnalisée de la chanson End of May, rendue célèbre notamment par Michael Bublé.
Un jour comme les autres
C’est un matin austère,
L’aube d’un nouveau jour de pluie sur Manchester ;
On est début juillet,
Tu es partie, mais pas les factur’s impayées.
Et ça ne m’aide pas,
Tu le sais, à te croire encore à mes côtés,
Non, ça ne m’aide pas,
A t’imaginer me dir’ de n’ pas m’inquiéter.
Les jours sont des plus longs
Je les pass’, nostalgique, à fixer la pendule,
Et, c’en est ridicule,
Dans mon agenda, déçu d’ n’ plus y voir ton nom.
Dans des moments comm’ ça,
On dit vouloir être à jamais indifférent,
Mais si c’était le cas,
On perdrait l’impression grandios’ d’êtr’ différent.
Just’ quelques jours de brume,
Demain, le soleil séchera cette amertume,
Cela est amusant,
Comment ils ne font pas long feu, les sentiments.
Mais j’ garde dans l’ citron
Qu’en attendant, je reste fragile, aux abois
Car quand je pense à toi,
Tout c’ dont je m’ rappell’, c’est qu’ t’es partie pour de bon.
C’est un matin austère,
L’aube d’un nouveau jour de pluie sur Manchester ;
On est début juillet,
Ça fait un an mais la pein’ n’est pas oubliée.
Quand on se reverra,
Je te demanderai si tu te portes bien,
Tu diras que ça va
Et tu me demanderas si moi, je vais bien.
Et là, je mentirai quand j’ dirai : comm’ les autres,
C’est un jour comm’ les autres.
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