Avis de recherche
Avis de recherche
Une gerbe de fleurs n'a jamais soutiré
Un seul homme à Pluton, du moins je le présume.
La pein' de la perte de nos chers expirés,
Ne s'évanouit pas sitôt qu'on les inhume.
Mais s'il est des larmes qui jamais ne tarissent,
Ce sont bien cell's versées sur les souvenirs alors
Gardés tels des reliqu's, non sans avarice,
De nos disparus qu'il nous faut supposer morts.
Comment faire son deuil sans corps et sans cercueil ?
Je nourris encore l'espoir amer et vain
De voir un jour un fugueur refranchir le seuil
De la porte que je guett' du soir au matin.
Disposé à céder le peu que je possède,
Je prie tout' personne ayant un renseignement
De se manifester pour me venir en aide,
Pour enterrer mon cœur et aller de l'avant.
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