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sirielle

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À propos de sirielle

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Réputation sur la communauté

  1. A mon sens l'âme est en quelque sorte la personnalité d'un individu, en incluant son inconscient aussi, son véritable moi y compris au-delà des apparences. A mes yeux la spiritualité est essentielle cependant elle est quand-même censée obéir aux lois de la vérité, de même que le principe de croyance. De ce fait, je peux croire au bienfondé du concept d'âme sans pour autant adhérer sans réserve à tout ce qui s'en dit. Et, de mon point de vue, même si je crois sans le moindre doute que les capacités psychiques sont plus importantes que ce que la science est capable de prouver officiellement à l'heure actuelle, je n'affirmerais pas pour autant sans réserve ce qui reste à l'état d'hypothèses pour moi, même fondées par des indices aux explications encore un peu mystérieuses. Et si l'âme peut à mon avis voyager plus ou moins indépendamment de là où se situe son corps, par le biais de ses divers moyens d'expression et de communication, je ne saurais pas dire précisément jusqu'à quel point, et quoi qu'il en soit, dans ce qu'elle représente à mon idée, une âme peut potentiellement être blessée, elle ne me paraît pas tout à fait invulnérable, même si là encore je ne saurais pas dire précisément jusqu'à quel point.
  2. sirielle

    La malveillance

    Elle paraît susceptible et certains de ses dires sont contestables à raison, mais à mes yeux sa vision est intéressante sur ce thème car elle montre que bienveillance et estime ne vont pas forcément de pair, voire au contraire parfois. La bienveillance peut aisément se traduire par du mépris mielleux, de la moralisation débordante, de la condescendance. Au fond, vouloir du bien à autrui (bien que la bienveillance peut aussi se concevoir par rapport à soi-même), c'est aussi vouloir ce bien tel qu'on se l'imagine, et cela peut éventuellement s'avérer très différent de ce qu'autrui peut souhaiter, voire du bon-sens, ainsi que porter atteinte au libre-arbitre. On peut très bien être bienveillant en allant tout à fait à l'encontre des aspirations d'autrui, pour son bien, ou ce que l'on s'imagine être son bien, à raison, ou bien à tort. Et puis elle aborde à ce sujet le thème des masques sociaux, la violence psychique dissimulée sous une apparente bienséance, sous une pseudo-gentillesse. Non pas qu'aucune violence ne puisse être justifiable, certaines luttes sont légitimes, mais saisir la sournoiserie polie, édulcorée, ou enrobée de bonnes intentions le cas échéant, contribue à mieux y remédier. La violence psychique n'est pas forcément anodine, elle peut faire parfois beaucoup de dégâts, d'autant plus à répétition. Et la plus flagrante en apparence n'est pas toujours la plus dangereuse. Si elle est fondée dans certains cas, il est quoi qu'il en soit préférable d'avoir assez conscience de ce qui se trame alors pour adopter une attitude adaptée, se protéger suffisamment. Pour ma part, comme je l'ai évoqué auparavant, je soutiens une malveillance mesurée, c'est à dire le principe selon lequel une peine volontaire peut être justifiée (et en partie profitable également à celui qui la reçoit). Autant que je pourrais défendre une violence mesurée dans le cadre de la légitime défense par exemple, comme le système judiciaire en tient compte, mais cette légitime défense peut également être psychologique, ou consister aussi à restreindre la liberté... Et à mon sens il serait malhonnête de prétendre qu'on ne veut exclusivement que le bien quand on accepte le principe d'une violence ou d'une peine infligée légitimes (ne serait-ce que psychologiques) dans certains contextes. Comme évoqué dans ta seconde vidéo, il me paraît important d'accorder une certaine valeur à la violence ou l'hostilité potentielles que l'on porte en soi par nature, voire de les apprivoiser, c'est parfois une question de survie, un peu comme pour les épines d'une rose. Et la survie ne consiste pas qu'à rester vivant, c'est aussi ne pas mourir à petit feu, voire ne pas trop se laisser pousser insidieusement par autrui à l'auto-sabotage au travers d'une forme de perfectionnisme outrancier douteux voire mesquin...
  3. J'ai tendance à éviter les publicités en général, je déplore celles qui misent sur des biais de séduction trop indirects (acteurs "m'as-tu-vu" ou à l'humour lourd, voix enjôleuses, familiarité excessive, philosophies de comptoir, musiques salies par leur instrumentalisation douteuse, sexualisation mal placée,...), je préfère celles qui ont des arguments appropriés au produit ou service en question et assez concises et discrètes (qui ne sont pas trop tape-à-l'oeil ou criardes pour ceux qui ne sont pas intéressés), surtout du moins quand le produit ou service me semblent mériter un certain respect (par rapport à leur impact sur la santé et l'environnement pas exemple), mais je peux quand-même éventuellement y apprécier une certaine démarche artistique (beauté des images et du son, voire des traits d'esprit).
  4. sirielle

    La malveillance

    Bien que l'emploi de cette expression reste discutable en fonction du contexte dans lequel elle est placée (dans cette vidéo l'expression est montrée sous un jour péjoratif par rapport à son expérience personnelle, bien qu'on peut effectivement l'envisager autrement), sa critique de la prétention de bienveillance, à la manière d'une supériorité morale autoproclamée destinée à corriger voire dénigrer, possiblement abusivement, autrui, à le surcontrôler voire l'infantiliser sous un masque de gentillesse, m'a paru intéressante pour le sujet. La bienveillance toxique est souvent réduite au sacrifice de soi dans les médias, et sa dimension intrusive est parfois occultée.
  5. sirielle

    La malveillance

    Les individus provoquant volontairement des dommages ne sont pas forcément les plus souffrants ni les plus mal lotis. Et les individus les plus souffrants, y compris psychologiquement, ne sont pas forcément malveillants... Quelqu'un en plutôt bonne santé, jeune, avec des richesses relativement importantes, une apparence agréable, de bonnes relations, peut éventuellement s'avérer malveillant, alors même qu'un autre individu très faible, malade, pauvre, isolé, voire difforme, ne le sera pas forcément... Les personnes particulièrement combatives seront plus enclines à blesser volontairement par exemple, y compris psychologiquement (et effectivement la combativité peut être exacerbée par le sentiment d'être en danger (on l'est tous plus ou moins), soi ou ce à quoi on tient, ce qui peut être vaste), mais la combativité n'est pas forcément une tare, et parfois, bien que pas toujours, elle sert vraiment des causes justes. Personnellement je considère que la malveillance peut être fondée dans une certaine mesure, dans le cadre d'une sanction modérée par exemple. Et refuser de se battre peut représenter dans certains cas une forme de lâcheté, une négligence, même si se battre n'est pas l'idéal de ce que l'on pourrait vouloir vivre. La bienveillance, s'il s'agit effectivement d'une valeur importante à mes yeux d'un point de vue philosophique, une valeur plus idéalisable que la malveillance ne pourrait l'être, peut elle aussi engendrer des dérives néfastes, un peu comme la gentillesse peut couramment le faire... Etre trop gentil peut mener par exemple au laxisme, ou à la servilité voire la soumission... La peine est aussi une forme de signal, d'information, elle peut servir à poser des limites. La comprendre, voire l'instrumentaliser, favorise dans certains cas de parvenir à maintenir un ordre nécessaire. Pourquoi regarde-t-on parfois par exemple des fictions ouvertement éprouvantes alors qu'on pourrait chercher plutôt à se faire plaisir? Parce que cette peine que l'on s'inflige à soi-même peut accroître notre adaptabilité à l'adversité, sa compréhension, question de juste mesure. Mais il n'en reste pas moins que c'est chercher entre autres à susciter en soi des émotions négatives, des "émotions fortes" dit-on parfois. On pourrait alors rétorquer "En effet mais c'est un mal pour un bien." Cependant dans "c'est un mal pour un bien" il y a bien cette acceptation de provoquer ce mal-être psychologique volontairement, de cibler une oeuvre pénible psychologiquement, et rien ne garantit tout à fait pour autant que le bien apporté sera réellement supérieur, on peut juste l'espérer dans ce cas, spéculer. Et trouver un intérêt potentiel à ce mal n'annule pas son caractère de mal volontaire.
  6. sirielle

    La malveillance

    Dans la malveillance il y a l'intention de nuire, une volonté d'aide peut parfois s'avérer déplacée et intrusive sans pour autant être dans l'intention de nuire, au contraire, elle peut être très zélée dans la volonté de bien faire. On souffre de la souffrance que l'on provoque par empathie si on est sensible, mais cette souffrance provoquée peut aussi dans certains cas répondre à une attente, par exemple faciliter des regrets profonds voire un repentir contraint dans le cas d'une vengeance, défavoriser un adversaire dans le cas d'une rivalité, dominer un individu dans le cas d'une lutte de pouvoir, apporter des informations dans le cas d'une expérience, d'un test, renforcer l'appartenance à un groupe dans le cas d'une attaque collective ou d'un harcèlement collectif, etc... Et cette attente peut surpasser ou occulter la souffrance empathe aux yeux du malveillant. (Cela dit la malveillance peut aussi être vouée à causer un dommage sans causer de souffrance directe, c'est à dire par exemple qu'une personne peut aussi avoir été désavantagée volontairement sans en être consciente.) Tout acte volontaire a un mobile, un intérêt visé, même les pires, donc lorsqu'on provoque volontairement une souffrance, une peine ou un dommage pour un intérêt que l'on estime supérieur, on peut toujours considérer qu'il s'agit de bienveillance. Mais à partir du moment où la souffrance, la peine ou le dommage provoqués sont voulus cette bienveillance est alors teintée de malveillance. Ceci dit malveillance et malfaisance diffèrent, et dans la consommation de légumes, le sport ou la médecine il n'y a pas forcément intention de nuire, même si cela peut comporter des risques ou des inconvénients, surtout à l'excès. En revanche une consommation ou un comportement volontairement excessifs par exemple (et non pas volontairement abondants, ce qui est différent) peuvent inclure éventuellement une part de malveillance à l'égard de soi-même aussi, une volonté de porter plus ou moins atteinte à soi-même. Courantes sont les actions justifiées qui nécessitent réellement des sacrifices, et parfois des sanctions, et si dans certains cas il est facile de correctement analyser le rapport bénéfice-risque d'une option, dans d'autres c'est moins évident d'autant que les conséquences peuvent aussi dépendre des choix respectifs à venir par rapport au choix de comportement mis dans la balance. Et puis, au regard des responsabilités respectives beaucoup sont encouragés à servir avant tout leurs propres intérêts voire les intérêts des groupes auxquels ils appartiennent, quitte à défavoriser leurs adversaires, jusqu'à quel point est-ce acceptable est alors davantage la question, que, penser avant tout aux siens et à soi, ou bien non aucunement. Une malveillance n'est pas forcément vouée qu'à son propre intérêt, elle peut être vouée à servir un groupe ou encore une personne que l'on soutient par exemple. Et une discrimination injuste n'implique pas forcément, s'il est question d'embauche au sein d'une entreprise, de privilégier une personne tout à fait incompétente, cette dernière peut s'avérer posséder suffisamment de compétences pour son poste même si elle a été retenue injustement et aux dépens d'une personne qui méritait davantage le poste... On peut considérer effectivement que mal agir revient à se tirer une balle dans le pied, mais à partir du moment où il est parfois nécessaire de faire des sacrifices, tels que dans le cadre de la défense parfois entre autres, où l'on peut accepter le principe de causer du tort (ne serait-ce qu'infime), à autrui par exemple, pour s'en protéger ou protéger ses intérêts, on peut estimer que la vie est aussi faite de combats à petite ou grande échelle, avec des gagnants et des perdants, à tort ou à raison, et tout le monde n'obéit pas aux mêmes règles, ni aux mêmes moralités. Ce qui paraît justifié pour l'un ne le paraît pas forcément pour l'autre...
  7. Pour moi l'expression "vouloir avoir toujours raison", si on la prend au pied de la lettre est juste une inclination naturelle. Quand on parle de ne pas "reconnaître ses erreurs", si on cible l'argumentaire plutôt que le comportement dans un sens large, il faut quoi qu'il en soit faire la différence à mes yeux entre ne pas les reconnaître ouvertement et ne pas les reconnaître en soi-même. Si on ne les reconnaît pas sans plus de précision, on ne les reconnaît pas non plus en soi-même, on n'est donc pas convaincu qu'il s'agit d'erreur. Or il ne suffit pas de ne pas vouloir être convaincu pour ne pas l'être, surtout si on tient compte aussi du préconscient. Si on les reconnaît, mais pas ouvertement, il s'agit davantage de tenter de protéger son image, l'apparence possiblement illusoire que l'on veut se donner face à autrui, voire sa propre domination sur autrui, que de protéger son amour-propre, puisqu'on a admis, au moins un peu, en soi-même, s'être trompé. (On peut aussi considérer que même si on s'est trompé sur un point, il n'est pas forcément nécessaire pour la discussion de s'y attarder.) Quant à la mauvaise foi qui consisterait à employer en conscience des moyens douteux, des arguments fallacieux par exemple, pour défendre la position que l'on soutient sincèrement, l'erreur argumentaire peut aussi ne pas être reconnue si elle est considérée comme au service de "la bonne cause" (ce qui est discutable). Un peu comme un pieux mensonge. La personne peut supposer par exemple qu'elle défend la position la plus juste ou la plus utile (ne serait-ce que pour son propre intérêt) mais que n'ayant pas les preuves nécessaires à apporter au débat, les simuler peut être préférable à reconnaître son manque de preuve, si elle estime que la cause le mérite. Or ne pas avoir de preuves verbales ne signifie pas forcément ne pas savoir, c'est à dire qu'on peut savoir quelque chose et ne pas pouvoir le prouver à autrui, ou ne pas très bien savoir s'exprimer sur le sujet. Mais on peut aussi penser savoir quelque chose alors qu'en réalité on n'en est pas tout à fait sûr, mais prendre le risque de miser sur cette position tant bien que mal en estimant que le risque de se tromper de cause est négligeable, voire moindre que celui de déclarer forfait (un peu comme on peut le voir parfois concernant la fabrication de fausses preuves lors d'enquêtes de peur de laisser filer le présumé coupable). Ou encore vouloir croire à une position idéologique, et considérer que plus on convaincra autrui de cette position-là, même si on n'a pas la preuve certaine de sa justesse, plus elle paraîtra réelle. Comme une sorte de test, où on vérifie, voire on soutient, une idée en fonction de son pouvoir de conviction, voire de son attractivité, sans tellement se soucier de la qualité des arguments de manière à continuer de tourner autour de l'idée défendue.
  8. sirielle

    La malveillance

    La bienveillance est une valeur couramment vantée, bien qu'être bien intentionné n'est pas forcément gage d'un comportement approprié. Voire adopter une position d'aidant vis-à-vis de quelqu'un qui ne sollicite pas d'aide peut parfois paraître hautain ou intrusif par exemple... Mais si la bienveillance est vantée, c'est aussi une manière de se distancer de la malveillance. Alors qu'est-ce qui explique cette malveillance à votre avis? Et peut-on d'après vous être conscient d'être malveillant et considérer que c'est approprié, justifié? Est-ce que pour vous le terme malveillance ne vaut que s'il s'agit d'humanité et pas lorsqu'il s'agit d'autres espèces ou seulement certaines? Et est-ce que chercher son propre profit par la ruse ou le désavantage d'autrui ne peut pas être considéré comme une bienveillance à l'égard de soi-même? Ou encore si priviligier un individu partialement par rapport à un autre peut aussi être considéré comme une forme de bienveillance à l'égard de l'individu priviligié, qu'est-ce qui différencierait dans les faits alors la bienveillance juste de la bienveillance injuste à vos yeux? Voire la malveillance juste de la malveillance injuste pour ceux qui estiment que l'on peut vouloir causer une peine en conscience à juste titre?
  9. Pour reconnaître ses erreurs il faut aussi avoir une idée assez nette de ce qu'est l'erreur et de ce qu'elle n'est pas. Dans certains cas, il est relativement facile de prouver que telle idée est une erreur, mais dans d'autres c'est plus compliqué, voire controversé, et cette conscientisation nécessite une moralité à la fois assez sûre et développée. D'autant plus qu'une idée fausse est toujours en partie fondée. Et trouver un terrain d'entente revient davantage dans l'absolu à harmoniser des points de vue différents qu'à prendre radicalement parti pour l'un ou l'autre. On a tendance à justifier ses propres choix, voire à contrer les moralités extérieures non-convaincantes, d'où le rejet possible de l'autorité d'autrui par exemple (aussi effectivement si cette autorité paraît dangereuse malgré sa part de juste, ne serait-ce que pour la réputation entre autres, même si l'erreur est plus ou moins perçue intérieurement, lorsqu'il y a réellement erreur)... Réussir à se remettre en question profondément nécessite une dissociation assez nette et objective du bien et du mal. Ce qui répugne aux esprits ayant une vision de la vie fondamentalement amorale, ceux qui pensent que la morale est une construction sociale naïve d'un point de vue existentiel, juste utile à la coopération d'un groupe pour ceux qui la souhaitent, utile pour ceux que ces règles arrangent malgré leur discutabilité, voire leurs failles, en quelque sorte... Quoi qu'il en soit bien souvent les moralités respectives s'opposent plus ou moins, et on peut aussi éventuellement être persuadé que l'autre a tort, qu'il devrait se remettre en question, et avoir tort de penser qu'il a tort... Les idées s'opposent couramment et ce qui paraît évident pour l'un ne l'est pas forcément pour l'autre, d'autant que ce qui paraît évident s'avère parfois illusoire également, par exemple parce que l'avis populaire n'est pas forcément le plus juste et autres biais intellectuels pouvant s'avérer trompeurs...
  10. sirielle

    Votre star préféré

    Je dirais Amy Lee...
  11. J'en pense pour ma part qu'il ne suffit pas qu'un homme et une femme soient "beaux et en bonne santé" en huis clos pour qu'il y ait forcément une attirance sexuelle entre eux. A mes yeux la sexualité est affaire en principe d'affinités physiques et mentales, et on peut trouver quelqu'un très séduisant, au top physiquement, sans éprouver de désir pour lui pour autant. Et par exemple si je passais plusieurs jours seule à seul avec le conjoint d'une amie à moi, très beau, je ne serais clairement pas attirée par lui, parce que directement le fait que ce soit le conjoint d'une amie empêcherait toute attirance dès le départ. Certains ne s'arrêtent pas à ça, mais pour bien d'autres c'est complètement rédhibitoire... Et il existe bien d'autres critères pouvant être rédhibitoires, même en étant beaux et en bonne santé...
  12. Pour ce qui la concerne ou ce qui concerne votre éventuelle relation je n'ai pas vraiment d'avis. Mais en tout cas à mes yeux c'est relativement normal de rire ou grimacer de temps en temps quand on est seul.e. C'est simplement signe d'activité psychique et d'émotivité pour moi. Il suffit de penser à quelque chose de drôle ou autre impression... C'est un peu comme pleurer tout seul, sauf qu'il peut s'agir possiblement également d'émotions plus agréables. On ne rit pas forcément que de ce que peuvent dire ou faire les autres (ni exclusivement dans le cadre d'un échange), on peut aussi rire de son propre humour ou des pensées qui nous traversent. En société on est observés donc on est plus inhibés de ce point de vue en général, ou plus attentifs à ce qui se passe autour de soi, mais chez soi on peut être davantage concentré.e parfois sur sa propre réflexion, ou sur les idées voire les souvenirs qui nous viennent...
  13. Oui lors d'une compétition (et certaines sont officieuses) on est censé viser au mieux l'exploit et accepter le principe de classement dont la première place est la plus honorable, la plus glorieuse, la plus méritante. Ceci dit n'être pas à la première place mais pas non plus à la dernière c'est aussi faire mieux que certains (comme tu l'as évoqué plus loin). Et puis selon une philosophie commune le simple fait de participer dans certains types de compétitions malgré un niveau non-excellent peut représenter une forme de courage ou d'esprit de compétition où toutes les performances, même moins bonnes, sont bienvenues. Voire viser la perfection ex aequo (par rapport aux critères requis) est dans certains contextes la meilleure option. D'autre part l'empathie fait que si on se réjouit de sa propre victoire on peut éventuellement dans un même temps déplorer l'échec d'autrui si du moins cet échec apporte une certaine peine, des inconvénients. Toutefois il y a compétition et compétition, si certaines sont légitimement fondées d'autres le sont moins ou sont même néfastes. Dans ce dernier cas y participer volontairement, même avec succès est plutôt blâmable, et d'autant plus si on s'y est consacré avec zèle. Et puis on peut considérer que si les performances actuelles sont médiocres (y compris du point de vue de la condition humaine), si elles comportent des faiblesses avérées, elles sont vouées à être dépassées qu'on le puisse ou pas, on est censé alors persévérer à les dépasser, parfois chacun à son échelle. Mais couramment la rivalisation outrancière, la quête débordante de domination sur autrui, est signe de jalousie, c'est ne pas accorder à l'autre sa place d'égal face à la raison d'être respective, avec ses propres avantages inhérents. On dit que "Le malheur des uns fait le bonheur des autres." Ce proverbe comporte une part de bon sens, car le bonheur collectif optimal nécessite parfois de passer par certains sacrifices, mais si on abuse de ce principe on néglige la valeur de la solidarité, qui est une valeur essentielle philosophiquement. La solidarité étant une règle morale, et le sacrifice de cette solidarité, l'exception censée la confirmer, comme la guerre est parfois nécessaire à la paix, la guerre n'y étant pas le but en finalité. Quant à se privilégier soi quand il ne peut y avoir qu'un vainqueur, ce n'est pas toujours évident, dans certains cas on peut considérer qu'autrui mérite davantage la victoire, et préférer la lui céder même si on était capable de la remporter.
  14. Les objectifs de réussite peuvent en partie varier selon les personnes, mais certaines ambitions sont profondément ancrées en chacun de nous par nature pour ce qui concerne répondre aux besoins plus ou moins indispensables au bien-être en tant qu'individu, ambitions telles que tendre à une condition physique optimale, à ce que ses relations soient assez harmonieuses voire constructives, à avoir une vie sentimentale assez épanouissante, à acquérir assez de biens au fil du temps pour pouvoir vivre décemment, à avoir une activité quotidienne assez utile et intéressante, etc... Et d'autres objectifs de réussite qui ne concernent pas tout le monde, peuvent quand-même éventuellement concerner plusieurs individus pouvant se trouver parfois en position de compétition voire de rivalité. Rivalité pour un emploi ou dans le cadre des responsabilités professionnelles, dans une relation sentimentale, dans le sport, dans un débat politique, etc...
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