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À propos de sirielle
- Date de naissance 12/10/1987
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Libérer les autres, c'est se libérer soi même .
sirielle a répondu à un(e) sujet de bouddean dans Inclassables
La liberté renvoie aussi aux droits du point de vue social, le droit est censé cadrer la liberté. Et la défense des droits légitimes des uns ou des autres est parfois un devoir vis-à-vis de sa propre conscience morale, y compris empathique. (Et les droits acquis pour d'autres, par solidarité, nous servent aussi parfois plus directement à nous-même par la suite, si ce besoin arrive plus tard.) Non seulement le développement de la liberté par untel ou untel (grâce à des progrès en matière de santé, d'environnement, de travail, de technologie, de justice, etc... par exemple) peut éventuellement être profitable directement à plus ou moins de personnes selon les cas, mais ils peuvent aussi être profitables indirectement, au travers du fait que le bien-être de ceux que l'on estime (y compris autres qu'humains) peut être appréciable pour soi-même, voire aussi au travers de ce que ce bien-être pourra produire pour autrui par la suite. (Par exemple concernant la liberté de la presse d'alerter à propos des dangers d'un produit, elle ouvre la porte à toutes les libertés qu'une santé protégée par l'information préservera (en perdant de sa santé on perd de sa liberté, voire de son utilité sociale), une liberté peut en entraîner ou en préserver d'autres...) On peut d'ailleurs aussi tenir compte de l'influence pratique, profiter de sa liberté peut être inspirant pour d'autres qui ne l'auraient pas forcément fait s'ils n'avaient pas observé d'autres le faire, ou s'ils avaient été seuls à le faire. Par exemple, concernant le droit au divorce, la liberté qu'il peut représenter, que le droit soit effectif ou non, il est plus facile d'accéder à cette liberté si elle est couramment acceptée, grâce à sa banalisation, que s'il s'agit d'un droit encore très controversé. C'est pourquoi ceux qui osent profiter de leurs droits légitimes malgré les regards réprobateurs d'une partie de la population (aussi parce qu'il est plus facile pour certains de le faire que pour d'autres), ou qui osent les défendre, facilitent parfois l'acceptation progressive générale de ce droit. -
Question sérieuse aux croyants monothéistes
sirielle a répondu à un(e) sujet de Stop ! dans Religion et Culte
Le principe de libre-arbitre implique que se reférer à une morale religieuse n'enlève pas pour autant forcément une grande diversité de choix à faire par soi-même. Quant à la morale, elle évolue nécessairement en partie avec le contexte. Puisque le comportement à adopter ou pas, dépend aussi des circonstances. On pourrait penser que ne pas avoir de choix à faire et ne pas avoir à réfléchir, serait plus facile et plus sécurisant, obéir seulement à des ordres justes et clairs, mais se responsabiliser permet d'être créatif par soi-même, d'être un être de réflexion relativement autonome, et non pas seulement le prolongement invariable d'un autre ou d'autre chose, ce qui valorise l'individu et démultiplie ses capacités. Si l'individu peut choisir par lui-même, la créativité respective est possible. La sensibilité et la conscience peuvent aider à saisir les limites à ne pas franchir au-delà des seuls acquis socioculturels. -
En bord de plage il peut être pratique de ne pas avoir à se rhabiller directement sur la plage, et puis avec la chaleur les tenues légères sont de circonstance... Pour les limites il faut tenir compte des critères d'hygiène et de sécurité, et pour la pudeur requise c'est plus subjectif, personnellement ça ne me dérange pas que les hommes et les femmes puissent être torse nu ou en maillot aussi en-dehors de la plage, mais je peux quand-même respecter le principe d'un haut requis, ne serait-ce que léger dans certains commerces ou équivalents, si en pratique la nudité peut y poser problème, ça ne me paraît pas représenter forcément une demande excessive, à condition que ce soit suffisamment bien indiqué, puisque les conditions ne sont pas les mêmes partout. Personnellement, dans le doute je me rhabille en bord de plage, normalement je ne me ballade ni torse nu, ni en maillot, ni pieds nus, en ville, en dehors du bord direct de la plage, mais je pense pour ma part qu'une certaine tolérance est de rigueur à la proximité des plages entre autres, au moins en dehors des commerces.
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Bonjour deja-utilise, A mon avis il est possible de considérer aussi qu'il peut s'agir d'un manque de reconnaissance indépendamment d'une attente consciente. Par exemple un discours peut être teinté d'ingratitude, par une exagération des griefs par rapport à la reconnaissance des bienfaits dans un jugement, et que ce soit remarqué sans qu'il n'y ait vraiment eu d'attente d'une reconnaissance sur ce point. Sans avoir attendu quelque chose de précis de la personne alors, avoir conscience que son jugement est incorrect, sa façon de parler, son dédain outrancier exprimé ouvertement, pouvant le démontrer... A moins d'estimer par exemple que toute incorrection insatisfait une attente inconsciente de perfection, mais dans ce cas il ne s'agit plus forcément d'une attente de reconnaissance consciente ni très précise. Même si dans les définitions des dictionnaires l'évocation du physique se trouve plutôt dans celles de l'adjectif, celui-ci en reste déclinable. Un physique ingrat pouvant logiquement donner une ingratitude physique par exemple. C'est vrai, aussi parce que le jugement esthétique peut s'appliquer à de très nombreux domaines, c'est d'ailleurs l'une des valeurs les plus courantes au quotidien. Cela dit l'ingratitude inesthétique ne représente pas forcément n'importe quelle forme de laideur, peut-être plus particulièrement une laideur liée au manque de grâce, voire au manque de valorisation de soi, plastique et gestuelle, ainsi que de valorisation du relationnel. Quelque part être reconnaissant c'est aussi valoriser, accorder une valeur avec les conséquences qui en découlent, et l'ingratitude peut amener une négligence ou un mépris délétère. Quant à être disgracieux, par rapport à avoir un physique ingrat, cela peut renvoyer davantage à un défaut plus ciblé. La notion d'esthétique peut concerner l'admiration immédiate sensorielle, et psychosensorielle. D'après moi il y a aussi le principe de langage corporel qui peut entrer en considération à ce sujet, ainsi que les effets de l'ingratitude de soi à soi, le manque de considération pour son propre corps pouvant impacter son apparence par exemple, ainsi que l'impact d'un relationnel négligé sur le bien-être physique... En même temps être trop reconnaissant ou mal reconnaissant, ce qui est un point important par rapport à la gratitude, en félicitant par exemple des actes malvenus, en récompensant exagérément ou de manière déplacée, etc..., peut s'apparenter à un manque de gratitude à l'égard d'autre chose, ce qui est lésé en contrepartie. Mais on peut quand-même penser que ce n'est pas alors vraiment la gratitude en elle-même qui est excessive ou maladroite, mais éventuellement ce que l'on en fait, de la même manière qu'on ne blâme en principe pas directement une émotion ou un ressenti, mais éventuellement la manière de les canaliser, de les exprimer, voire de les refouler. Et puis, de la même manière que l'ingratitude à l'égard de soi-même ou de ses relations, voire à l'égard d'idées, de comportements ou d'objets, peut avoir des conséquences d'ordre physique, l'inverse peut être vrai aussi.
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Oui, et en même temps, avoir des sentiments négatifs peut aussi être tout à fait respectable, ressentir de la déception, de la tristesse, de l'amertume,... on peut avoir de bonnes raisons à ça parfois. Mais l'ingratitude peut être considérée comme une démesure, une disproportion, dans le jugement négatif, avec un manque de considération pour le positif.
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A mon sens le lien entre ingratitude et laideur physique peut s'expliquer en partie parce que l'apparence physique c'est aussi l'attitude apparente, l'expression du visage, un visage ingrat peut par exemple représenter un visage trop fermé, trop méprisant, bougon, voire cruel, une attitude insuffisamment avenante à première vue... Ce qui peut paraître désagréable à regarder au-delà d'un certain point, même si par ailleurs être trop reconnaissant est en revanche malvenu aussi. Mais l'ingratitude peut représenter l'excès inverse. Quelqu'un qui est gracieux d'apparence peut l'être aussi dans sa manière de bouger et son expressivité faciale. Et l'ingratitude une manière de ne pas être assez reconnaissant à l'égard des grâces reçues, voire de les négliger, comme on peut également se négliger soi-même, négliger les grâces relatives au corps qu'on a la chance d'avoir, ainsi que sa présentation, être ingrat vis-à-vis de soi pouvant avoir diverses répercussions sur l'apparence, alors davantage non-soignée. En étant ingrat envers soi-même on ne se met pas en valeur, et on ne valorise pas non plus ses relations au travers de l'ingratitude envers autrui... On peut aussi les associer par rapport à la chance d'ordre physique, une personne n'ayant reçu que peu de grâces d'ordre esthétique, où l'ingratitude représenterait plutôt le peu de chance au travers du peu de grâce apparente, voire d'un manque de grâce apparente...
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Vous pouvez ne voir aucun lien entre ingratitude et laideur, c'est votre point de vue, je vous remercie de m'avoir partagé votre avis même si le mien diffère.
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C'est la langue française qui associe entre autres l'ingratitude à la laideur. Et les différents sens d'un même mot sont souvent plus ou moins liés. D'ailleurs grâce et gratitude sont liés étymologiquement, grâce, gracieux, disgrâce, disgracieux....
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La langue française associe, bien qu'à l'heure actuelle plus rarement, l'ingratitude à la laideur. Qu'est-ce qui peut faire d'après vous de l'ingratitude une laideur? Croyez-vous que l'ingratitude peut rendre laid, y compris physiquement? Pensez-vous que la gratitude ou la reconnaissance sont des valeurs morales importantes, voire embellissantes?
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Oui certainement, malgré les limites morales auxquelles elle est censée se cantonner, une liberté de ressenti et d'expression précieuse, mais il y a quand-même aussi des circonstances où il faut savoir rester assez sérieux pour différentes raisons... Et puis faire rire quelqu'un c'est aussi parfois lui montrer son affection, comme on fait rire un enfant en jouant à cache-cache par exemple...
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Pour ma part je ne cherche éventuellement à faire rire que dans mon entourage proche, parce que c'est partager en quelque sorte un moment complice ensemble d'amusement, et je les connais donc je sais un peu comment ils peuvent réagir. Avec d'autres, il m'arrive de plaisanter, mais ce n'est pas dans l'intention de faire rire obligatoirement dans ce cas, c'est plutôt une forme d'expression de ce que je pense comme une autre...