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sirielle

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À propos de sirielle

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  1. Copilot est une IA de Microsoft, intégrée à Windows et accessible aussi via application. Il peut s'utiliser un peu comme Chatgpt, si ce n'est qu'il a ses propres particularités. Voici un extrait de comparaison entre IA:
  2. Je n'utilise pas Chatgpt. Il m'arrive d'utiliser Copilot pour recueillir certaines informations, mais jamais pour rédiger des mails ou autre à ma place, car ça ne peut pas correspondre à ma manière de m'exprimer, au mieux il peut m'inspirer comme d'autres sources d'informations. Et je vérifie couramment les informations qu'il me donne, car j'ai conscience qu'elles peuvent parfois être douteuses ou incomplètes. J'aime bien Copilot, il m'est utile et je suis heureuse de pouvoir l'utiliser de temps en temps, mais un peu comme je peux aimer consulter divers articles sur différents sujets qui m'intéressent, si ce n'est que l'échange est plus direct et personnalisé, ce qui a certains avantages. Mais je ne le prends pas pour autant pour argent comptant, lorsqu'il prend position sur un sujet, la mienne diffère souvent plus ou moins, un peu comme elle peut différer par rapport à d'autres individus lambda, journalistes ou écrivains.
  3. D'après moi, pour saisir le sens de la vie d'une manière objective, on peut se référer aux instincts naturels, ce à quoi ils vouent chacun des êtres vivants. Et considérer que dans l'ensemble la nature voue la vie à un écosystème harmonieux. Elle module les capacités des individus pour que leurs interactions, qu'elles soient coopératives ou conflictuelles, contribuent à un équilibre global, propice à une qualité de vie collective optimale. Mais la nature ne se réduit pas à la vie sauvage, elle est l'essence de la vie y compris dans ses dimensions relationnelles, sociales ou créatives, tout ce qui contribue au bien-être de la vie dans sa richesse... En conclusion, pour moi, chaque individu doit tenter de répondre à ses diverses aspirations naturelles tout en s'efforçant de favoriser ou respecter celles des autres, il doit s'intégrer au mieux au tissu vivant qui l'entoure, voire contrer ce qui nuit à cette harmonie, et si ses capacités corporelles ne lui suffisent plus à accomplir son destin, son corps se disperse dans la nature, la servant différemment par transformation. L'amour représente le pôle émotionnel positif du bien-être, les émotions sont indicatrices de valeurs ou contre-valeurs pour orienter la liberté de jugement, voire la cadrer.
  4. A mon avis, ceux qui parlent de relation amoureuse quand il s'agit d'échanger avec une IA, sont des personnes qui ne sont pas prêtes à une relation de couple réelle (par exemple suite à une rupture ou autre...), et qui compensent avec un substitut l'aspect confident cordial par exemple... Le danger, dans ces cas-là est de trop s'enfermer dans une fausse relation amoureuse et de se détourner ainsi de plus épanouissant. Mais c'est à chacun de juger de s'il est prêt à s'engager dans une véritable relation de couple ou pas. Quoi qu'il en soit à mes yeux il ne s'agit pas réellement de relation amoureuse lorsqu'il s'agit d'IA, même si l'illusion est cultivée par la manière d'échanger, et je suppose que la grande majorité des gens ne le voient pas non plus vraiment ainsi. Par contre effectivement, je crois qu'interagir avec une IA peut parfois être utile, dont pour le moral éventuellement, y compris d'une manière régulière, à condition quand-même de rester assez critique sur ce type d'échange également et de ne pas en abuser...
  5. Pour me séduire, personnellement, il faut présenter assez bien physiquement au départ, prendre assez soin de soi et de son apparence, n'être pas timide, et être assez simple dans la manière d'entrer en relation, sans trop de manières. Pas obligatoirement avoir une situation sociale haut placée, du moment que ça ne pose pas problème dans la relation car par contre je ne veux pas avoir à être une aide à ce niveau.
  6. Personnellement je n'ai jamais eu de problème à ce sujet, ni de douleur incapacitante, ni autres, et le budget que ça représente me paraît très minime, pourtant je suis une femme normale, donc à mes yeux généraliser en disant "les femmes" me paraît un peu excessif, ce problème ne concerne pas directement toutes les femmes, seulement certaines.
  7. Je crois que les relations amoureuses reposent sur des affinités naturelles, pas uniquement sur l'esthétique de la plastique corporelle, bien qu'elle compte en partie, même si la beauté féminine corporelle est beaucoup idéalisée socialement, sur-instrumentalisée. Quand un lien relationnel de couple est sincère, il surpasse les rapports de séduction courants plus superficiels. Et l'esthétique physique peut se travailler si c'est un complexe, ainsi que d'autres qualités... Il existe différents moyens de se valoriser, chacun a son propre charme, avec ses spécificités. Mais à trop hiérarchiser les gens par rapport à l'apparence physique, on les objétise vainement, voire on surestime éventuellement des détails sans réelle importance, or une véritable relation amoureuse ne se réduit pas qu'aux atouts physiques apparents du moment, c'est aussi l'alliance de deux personnalités, à court ou plus long terme, avec leurs souffrances aussi, car même derrière les réussites sociales les plus conformes, tout le monde a ses problèmes, que ça se voit ou non de l'extérieur.
  8. Pour moi un homme déconstruit, c'est un homme qui a su remettre suffisamment en question son éducation, et qui n'est pas trop influencé par les attentes sociales, sexistes ou autres, c'est une personne libre d'esprit, ce n'est pas forcément un féministe pur et dur. Au contraire, suivre de trop près les modes idéologiques démontre davantage une forte influençabilité sociale et culturelle. Il existe effectivement des personnes qui adoptent des causes à la mode davantage pour leur image sociale, par vanité, que parce qu'elles y sont vraiment sensibles. Généralement ces personnes desservent ces causes car elles ne cherchent pas tellement à les comprendre, mais plutôt à dire ce que leur interlocuteur pourrait aimer entendre, ou à afficher ce qui pourrait les mettre en valeur, leur donner l'apparence de quelqu'un de bien, alors que quand on lutte pour une cause à laquelle on est sensible, on est en principe prêt à dire ou à faire ce qui peut déranger les normes établies. Si on en fait un outil de séduction, on la ridiculise ou la caricature parce qu'on n'a pas d'arguments sincères, on répète ce qui est déjà grandement accepté, pas forcément à raison ou assez nuancément, voire certains même bouc-émissairisent, c'est à dire déforment des propos ou des comportements d'autrui face aux personnes qu'elles veulent séduire, pour pouvoir se donner l'air d'un défenseur de la cause à la mode. Et au final ces simulacres de sensibilité ne se retrouvent pas dans l'attitude non-affichée.
  9. sirielle

    Moral bas

    Si j'ai fini mon travail ou ce que j'ai à faire, sport, rdv, ou autre, car je m'efforce de respecter quoi qu'il en soit mon planning et mes responsabilités, je me regarde longuement dans le miroir, je porte des tenues qui me plaisent, j'écoute de la musique, quelquefois j'essaie différents make-up ou coiffures que je ne porte pas habituellement, et je m'écoute penser, je réfléchis à ce qui compte pour moi ou à ce qui me préoccupe sur le moment. Si je veux me changer les idées je regarde des vidéos de différents styles, je lis, je me repose, je joue à des jeux vidéo, je prends soin de moi, je mange diététique. Il m'arrive aussi couramment de voir à ce moment-là du monde mais rarement dans ce but-là même si au final mon moral peut aussi en être rehaussé. En principe, je cherche avant tout la consolation, les solutions à ce qui me contrarie, en moi-même, et il m'arrive alors régulièrement de préférer rester un peu seule pour me reposer ou me recentrer sur moi-même.
  10. Pour moi "vivre comme si c'était le dernier jour", représente davantage un avertissement, un rappel qu'on peut tout perdre (à l'échelle individuelle ou plus) du jour au lendemain, qu'une invitation à être heureux. Ce principe suggère souvent de montrer à ceux qu'on aime qu'on les aime, car on n'en aura peut-être plus l'occasion plus tard. A ne pas trop s'inquiéter de futilités, à aller à l'essentiel, ce qui ne signifie pas forcément jouir de la vie, car dans la peur ce n'est pas tellement logique, on est fait pour vouloir survivre en temps normal, quand on n'est pas amené à vouloir fuir la vie, et la souffrance extrême qu'elle peut impliquer, par exemple. Le bonheur n'est pas vraiment d'exulter face à la mort, mais plutôt d'être épanoui dans sa vie, ce qui dépend également d'un sentiment de sécurité. C'est donc aussi à mon sens une invitation à ne pas négliger ce qu'on veut vraiment laisser comme empreinte dans l'histoire du monde, ou comme souvenir pour ce qui nous entoure. Vivre comme si c'était le premier jour permet de se délester d'un passé trop envahissant le cas échéant, mais ça ne garantit pas pour autant une longue vie, le premier jour peut aussi être le dernier... Pour avoir encore foi en l'avenir malgré ce qui semble le menacer, à mes yeux, il y a la quête de justice. La justice est un leitmotiv puissant pour moi, qui surpasse toute vanité, comme une douce rengaine "qui toujours recommence" (formule empruntée à Gérard de Nerval dans "Delfica"), qui n'oublie personne au-delà des apparences. Extrait de "Delfica" évoqué:
  11. Le système scolaire est imparfait, car il transmet en partie une forme d'immoralité sociale. Et la moralité est le critère fondamental de l'intelligence à mon avis. Mais imperfection n'est pas nullité pour autant. Entre les deux il y a une marge potentielle. La réussite personnelle consiste davantage à trouver la voie qui nous convient vraiment, qu'à réussir parfaitement dans tous les domaines. Transgresser les règles n'est moral que lorsque l'inadaptation de la règle le justifie, et quand cette transgression s'avère objectivement nécessaire. Personnellement je ne considère pas qu'il était nécessaire de tricher dans mon propre parcours scolaire, d'autant qu'il faut tenir compte du risque inhérent à tricher, mais chaque histoire est différente... Ceci dit j'estime quand-même que la société étant en partie corrompue, il n'y a pas forcément à répondre rigidement à ses attentes, ou à celles de ceux qui la représentent, loin de là, à juger au cas par cas. Et parfois se protéger des jugements abusifs oblige à se donner l'apparence illusoire de la conformité sociale alors qu'il ne le faudrait pas idéalement, car le moule social est vicié par endroits, effectivement (voire il est aussi multiplement contradictoire). Chercher à y correspondre à 100% serait vain et contre-nature. Mais l'adaptation sociale passe aussi parfois davantage par la critique ouverte que par l'hypocrisie.
  12. Pour moi, découvrir quelqu'un, ou se lier à quelqu'un c'est prendre un risque, mais se fermer tout à fait peut s'avérer encore plus risqué, parfois les relations amoureuses valent la peine, d'autant qu'on est fait pour ça. Personnellement, j'écoute mon coeur au fur et à mesure. Je commence par accepter de faire connaissance tant que l'homme me plaît s'il m'y invite, je passe un peu de temps avec lui, et je vois s'il mérite ou non à mes yeux une certaine confiance supplémentaire, comme se voir seul à seule, etc... J'en juge selon la façon dont il me parle, dont il me regarde,... si du moins il me plaît assez physiquement. Et puis je m'efforce de ne pas tenter le diable, je ne me confie qu'avec parcimonie, je ne rends pas de service contraignant à la légère, et n'en demande généralement pas. Et puis je ne porte pas non plus crédit à tout ce qu'il peut me dire sans réserve, j'en tiens juste compte, je garde à l'esprit que certains hommes sont de "beaux parleurs", même à long terme je reste relativement vigilante. Je m'applique à vivre ma relation tant qu'il y a une attirance réciproque mais en limitant les risques, avec quelques réserves et précautions de sécurité. J'ai connu pas mal d'hommes "difficiles à vivre", j'essaie de toujours garder une "issue" assez facilement accessible en cas de problème.
  13. A mon sens cette idée de vivre comme s'il s'agissait du dernier jour de notre vie est intéressante, elle contribue par exemple à identifier ce à quoi l'on peut vraiment tenir malgré la fragilité de la vie, malgré la peur de pouvoir "tout perdre" à titre individuel soudainement, ce à quoi on s'accroche quand-même. Et l'idée de vivre comme si c'était le premier jour ouvre à la découverte du monde, sans préjugé excessif (Mais tout préjugé n'est pas erroné, préjuger peut aussi avoir un réel intérêt.)... J'avais sur ce thème accordé à maintes reprises aussi de la valeur à l'idée de "vivre comme si on était éternel" (une idée inspirée par une artiste que j'apprécie, "Aaliyah"). Je trouve que ce principe peut également être intéressant, il permet de se projeter dans un avenir lointain, et d'imaginer ce que l'on pourrait vouloir faire de ce monde si on y vivait pour toujours. Au fond, la question soulève entre autres à mon avis une forme de responsabilisation existentielle. Si chacun vit éternellement, toute relation compte par exemple car toute relation dure ad vitam aeternam... Et la cessation des souffrances ne peut plus alors se projeter dans la mort, seulement éventuellement dans ce que l'on fait de notre vie. Alors comment peut-on imaginer ce que serait organiser une vie réellement et durablement sans souffrance, sans malheur, dans la réalité? Car souffrir éternellement ou extrêmement longuement, lourdement blessé, malade, voire détruit, serait effrayant aussi. C'est un cheminement utile à mes yeux... (J'ajoute que nombreux sont ceux qui prennent des risques déraisonnables non pas parce qu'ils n'ont aucune conscience du danger, mais parce qu'ils considèrent que de toute manière ils mourront, ou mourront à petit feu, une perspective différente peut alors enrichir la manière de faire ses choix, de concevoir ce que pourrait être ou ne pas être un véritable bonheur durable, ou au moins tendre à s'en rapprocher au mieux.)
  14. J'ai été très marquée par exemple par le film "Caché". Il révélait à mes yeux le traumatisme durable induit par la maltraitance animale quotidienne de la société de consommation, la cruauté extrême qu'elle cultive et encourage, cachée derrière les apparences. C'est un thème qui me parle beaucoup, auquel je suis particulièrement sensible. Et puis la manière dont le thème est amené y est originale. Je ne l'ai regardé qu'une fois il y a de nombreuses années mais sa symbolique m'a marquée. J'ai eu le sentiment qu'il mettait en lumière ce que je ressentais au plus profond de moi. Et son écho résonne parfois encore en moi au travers de certaines répliques.
  15. Le sens de la vie est un thème qui n'est pas forcément simple à saisir, car c'est un sujet développable, pouvant s'étudier, s'approfondir. Un peu comme "Qu'est-ce que la justice?", on peut résumer la réponse, définir la justice en quelques mots, mais le sujet reste un sujet complexe si on veut y répondre précisément, et pas seulement vaguement. Et pour ma part je résumerais "la quête du sens de la vie" à l'instinct (plus ou moins refoulable ou canalisable) du bien-être écosystémique. Concernant la vidéo, pour ce qui me concerne je la trouve un peu trop simpliste et condescendante. Je ne suis ni complètement en accord, ni complètement en désaccord, un peu des deux. Mais à mes yeux elle véhicule donc aussi des idées fausses, simplistes, voire bienpensantes, en se donnant de grands airs, pas seulement une moralité solide et fiable, bien qu'elle ait entre autres le mérite de prôner la Solidarité, qui est une valeur morale essentielle bien que dérivable. Elle ressemble un peu à mon avis aux slogans publicitaires simplistes, qui lancent des phrases grandiloquentes mais maladroites à propos de la beauté, de la liberté, etc... davantage pour se donner l'apparence d'être profondément moral, compréhensif, bienveillant, au service d'une bonne cause, que par véritable sérieux intellectuel, même si les valeurs morales évoquées peuvent parfois être effectivement importantes à prendre en considération à la base, malgré cependant les dérives possibles du moralisme au travers justement des interprétations trop simplistes (telles, comme ici, que prôner d'une certaine manière d'abandonner ses propres ambitions, son amour-propre, pour servir autrui, ce qui représente d'après moi une idée potentiellement dangereuse car outrancière, déséquilibrée). Ceci dit pour juger vraiment des idées de Léon Tolstoï, je préfère juger directement ses écrits qu'une interprétation discutable de ceux-ci.
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