Réactions enchaîne
Ce matin je me lève et je dis “zut”, je regarde si je suis pas en retard,
je me lave, je me prépare et j'y vais. Il fait bon, pas trop chaud, je suis au top de mes vêtements....cette fraîcheur quoi.
Dans la rue je mets mes écouteurs et je me demande comme chaque matin si je vais croiser l’amour ou si je vais juste le regarder dans les yeux sans m’en rendre compte comme il doit en être constamment partout sur Terre.
-D’amour N. J’ai appris que N (l’autre N) était redevenue célibataire aussi agacée qu’elle devait être de ces six mois de relation, quatre fois crac crac, pas d’engouement, pantouflard etc etc, je ne crois pas que les gens comme elle demande la Lune non plus mais est ce si difficile de se faire comprendre dans le minimum syndical ?…rien ne va décidément... chez L aussi qui a laissé tomber, cependant je sais qu’il est plus….enfiin…il sait moins ce qu’il veut quoi. Mais les deux cherchent bien la même chose non ? Bref !!
En montant dans le bus ce jour là j’étais loin de penser que j’allais faire ça pourtant je le sentais mal, ils étaient partout à la fois, ils parlaient trop fort pour se taire un jour.
-Elle pensait qu’il allait changer, je pensais à ça aussi. Un peu quand même, à chaque fois. Et nous pensions à l’Amour.
J’y pense. Et toi tu aussi ?
Ce que je vois c’est qu’il y a ceux qui y croient et ceux qui ne sont que des entonnoirs…
Et ceux du bus m’ont littéralement siphonné ma patience…
Dès le début ils parlaient fort, je ne dis rien et je me fais à l’idée que ce sera comme d’habitude et que ça passera, encore une dizaine d’arrêts quand même (^^’)...
Une insulte, une deuxième des rires et des cris d’animaux…Un homme rentre, écouteurs aux oreilles (c’était peut-être lui…? Naaa ^^’) Peut-être la femme alors… celle qui m’a remercié avant de se sortir à son arrêt pour avoir…
Cet homme qui est entré, avait une calvitie, ce qui n’a pas manqué de faire réagir la meute d’animaux derrière. Le calvitié ne semblait pas tenir compte des railleries.
C’est bien, c’est comme ça qu’on doit se comporter, ne rien dire ne rien faire et attendre que les choses s’aggravent.
J’ai regardé le monsieur qui ne se tournait pas alors j’ai regardé la dame qui elle se tournait et se retournait, excédée. C’est comme tout, à qui le tour, à quand mon tour ? J'entends le dernier cri, le sien, le mien…? Je me lève.
Sans le vouloir en fait, juste au bon moment pour voir qui crie comme un fou dès le matin dans le bus et m’avance vers lui. Déjà blanc (j’ai du faire bonne impression ?), raie sur le côté et lunettes noires montures carrées, yeux noirs, survêtement et je crie finalement à mon tour sur lui pour ce qu’il fait, pour ce qu’il a fait, pour moi car il me fait chier c’est tout.
Je me souviens d'avoir réfléchi à ce que je devais lui dire pour lui faire comprendre mais le temps de faire les deux mètres j’avais déjà oublié et je l’ai juste menacé de lui casser la gueule, que la connerie quand bien même en groupe c’est terminé, le saccage des courageux là c’est fini, la brutalité de masse c’est terminé.
Non la question n’est pas pourquoi j’ai fait à mon tour preuve de violence , non elle n’est pas que finalement moi aussi j’ai gueulé et elle n’est pas non plus dans le blabla bidon qu’on pourrait me sortir. Le problème c’est quand un groupe peut vous anéantir à tout moment sans même comprendre que vous étiez là sans avoir le droit de répondre de faire quoique ce soit. Répondre quand on a rien fait, répondre non pas parce qu’on est là mais parce que moi non plus je n’ai pas le choix d’y être, répondre parce que personne ne le fait, répondre parce qu’on à moins peur que les autres, répondre parce qu’il fallait que ce soit fait.
Je n’étais pas bien à l’aise de tout ça, pas de réjouissances après ça car ces choses là ne sont pas de mon monde. Ce que j’aime c’est aider les gens rentrer à la maison cuisiner et repartir pour voir si l’herbe est plus verte ailleurs. Jouer, et jouer de la guitare, recevoir encore…
-Eh tu as une solution pour N ?
La leçon ? Bah quelle leçon ? Tu le sais déjà en fait, tu sais ce qu’il y a a faire ou ce qu’il y a dire là dessus…
Tu sais ce qu’on peut en tirer alors pourquoi tu me regardes comme ça ?
Je ne suis juste pas une victime et faut pas compter sur moi pour ça. N' ne le fait pas N' (la deuxième) ne le ferait surement pas L' non plus, A' non plus il en a même attrapé un il n’y a pas si longtemps…pas question que je salisse ce si beau tableau…
Au moment où j’écrivais ces lignes on s’excusait d’avoir fait “trop de bruit”, un monsieur de 60 ans qui passait par là et qui parlait au téléphone, c’était lui… ? Non il avait une calvitie aussi.
Modifié par Pirene
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