Guerre en Ukraine - Sujet général

Il y a 2 heures, colibri33 a dit :

le mépris des démarches diplomatiques de la Russie pendant des décennies ...

C'est vrai qu'à Minsk 1, 2, 3, la bonne volonté diplomatique de Vladimir est bien avérée. Une fois, Merkel, excédée, sort une photo de sa chemise préparée par ses services, et la colle sous le nez du très diplomate Vladimir. C'est une photo d'Igor Girkin au Donbass. Merkel lui a demandé ce que cet homme faisait au Donbass. Le Vlad lui a répondu, je ne sais pas, p'têt qu'il est en vacances [sic], etc.

Il y a 4 heures, hanss a dit :

Genre une attaque directe de Poutine ? Nan il est embourbé jusqu’au cou en Ukraine.. 

Quand Poutine a vu que la guerre éclair que ses petits génies lui avaient vendu était un échec complet, il a envisagé d'utiliser une ogive sur l'Ukraine. Il a fallu tout les efforts de Biden, mais surtout de Xi pour l'en dissuader. Ça dit très bien à quel point le type à " la tête sur les épaules ", hein.

il y a 6 minutes, Neopilina a dit :

Quand Poutine a vu que la guerre éclair que ses petits génies lui avaient vendu était un échec complet, il a envisagé d'utiliser une ogive sur l'Ukraine. Il a fallu tout les efforts de Biden, mais surtout de Xi pour l'en dissuader. Ça dit très bien à quel point le type à " la tête sur les épaules ", hein.

Il a même pas utiliser d’ogives en Tchétchénie là où personne ne lui aurait rien dit. 
 

On dirait que Poutine en est à sa première guerre. 

Il y a 14 heures, Neopilina a dit :

C'est sensé me parler de pogroms en Ukraine ? Tu comprendras que j'attende un peu plus : du texte et en français. Merci.

Vu que tu ne lis pas l’anglais, de ce que je crois comprendre, j'ai fait traduire ces deux pages. Elles témoignent de ce que je disais sur les ukrainiens qui ne veulent pas faire la guerre. Le Web est rempli d'informations de ce genre sur l’Ukraine. Pour les pogroms, j'essaierai de voir. Le Google français n'est pas coopératif...

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En juin 2016, le conseiller militaire de la délégation de l'Union européenne en Ukraine a déclaré que certaines entreprises privées avaient réussi à se soustraire à leurs obligations. Cette affirmation semble confirmée par un article de l'Ukrainian Week, daté d'avril 2015, selon lequel les propriétaires d'entreprises, les responsables locaux et les services résidentiels faisaient peu d'efforts pour transmettre les avis de conscription, s'apparentant à du sabotage. 

En février 2015, le magazine américain Foreign Policy rapportait l'exemple d'un militant politique et comptable de longue date de Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, qui ne vivait plus chez ses parents, où il était enregistré, pour éviter la mobilisation. Le jeune homme a expliqué que, n'étant pas présent lorsque la commission de conscription locale est venue lui remettre son avis de mobilisation, son père a refusé de signer ; mais il a fini par céder après que le chef du village a menacé d'appeler la police. 

À Kyiv, selon l'Ukrainian Week, dès qu'une nouvelle vague de mobilisation commence, les bureaux de recrutement de district reçoivent d'innombrables lettres de dénonciation de résidents affirmant qu'un voisin évite la conscription, tandis qu'un autre « alcoolique/toxicomane/hooligan devrait recevoir un avis de mobilisation, aller à la guerre et remettre sa vie en ordre ou au moins expier ses fautes ». 

En 2012, selon un article du journal ukrainien « Segodnya » (Aujourd'hui), le « tarif en vigueur » pour être exempté de la conscription du printemps s'élevait à une certaine somme, les conscrits ayant notamment perfectionné l'art de reporter leur mobilisation pour des raisons de santé. 

En 2014, selon le Livre blanc du ministère de la Défense de l'Ukraine, dans la zone de l'opération antiterroriste, jusqu'à 30 % des soldats ont abandonné leur poste en raison d'un manque de préparation, d'un mauvais entraînement et d'une stabilité mentale insuffisante. Selon le ministère de la Défense, ces problèmes ont toutefois été résolus par la suite, et le nombre de personnes refusant de participer à l'opération antiterroriste est ensuite tombé à moins de 1 %.

 Cependant, en juin 2016, le conseiller militaire de la délégation de l'Union européenne en Ukraine a affirmé qu'en août 2015, la mobilisation n'était pas très appréciée, les gens cherchant à l'éviter. Selon lui, ceux qui devaient signer pour confirmer la réception d'un ordre de mobilisation prétendaient généralement être partis. De facto, de nombreuses catégories de personnes sont exemptées, et même sans les documents appropriés, il est très facile d'éviter la mobilisation, même à l'intérieur de l'Ukraine. La même conclusion a été tirée en juin 2016 par un représentant de l'Organisation internationale pour les migrations. Selon lui, tout le monde fait tout pour échapper à la mobilisation et éviter d'aller à l'est ; le nombre accru de mariages avec des Européens en témoigne. Pour l'OIM, c'est un véritable problème ; il y a des cas d'Ukrainiens bloqués au Sri Lanka pour éviter la mobilization. 

Parmi les personnes évitant la conscription, certaines sont troublées à l'idée de combattre leurs compatriotes, d'autres s'opposent à la guerre par principe, mais certaines ont simplement peur. En septembre 2015, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe a rapporté que de nombreux hommes en âge de servir évitaient de s'enregistrer comme personnes déplacées internes par crainte d'être mobilisés ; ils s'abstenaient également de demander le permis spécial d'entrée/sortie requis pour traverser la ligne de contact, croyant que ces permis étaient délivrés avec des avis de conscription. 

Dans l'ouest de l'Ukraine, cette situation a potentiellement irrité les mères et épouses de soldats qui estimaient que les hommes déplacés internes résidant dans leurs régions devraient « être au combat à l'est » à la place de leurs maris et fils. 

Iryna Vereshchuk, maire de Rava-Ruska, une ville de l'oblast de Lviv, a déclaré que les attitudes s'étaient durcies après que « des locaux partis au combat sont revenus dans des cercueils ». 

Selon elle, en février 2015, seuls six avis de mobilisation sur environ une centaine à distribuer avaient été effectivement remis. Dans les autres cas, les hommes se cachaient ou étaient introuvables. 

En juin 2016, le conseiller militaire de la délégation de l'Union européenne en Ukraine a affirmé que « la volonté des habitants de l'ouest de l'Ukraine de rejoindre l'armée était probablement moindre ». 

Selon le maire d'une petite ville de l'ouest de l'Ukraine, « les gens ne comprennent pas contre quoi ils se battent », une affirmation largement exploitée par les médias d'État russes pour soutenir l'évasion à la conscription ukrainienne. Dans des régions comme Zaporijjia, près de la région de Donetsk et proche des zones contrôlées par les rebelles, de petits incidents avaient eu lieu. 

De plus, en 2015, le Service fédéral des migrations de Russie a allégué que 20 000 hommes ukrainiens éligibles à la conscription en Ukraine étaient entrés en Russie en une seule semaine, et 1 193 000 restaient en Russie (qui est de facto une destination traditionnelle pour les Ukrainiens en quête d'emploi).

 En février 2015, le président russe Vladimir Poutine a même ordonné une modification de la législation pour permettre aux citoyens ukrainiens de rester dans le pays au-delà de la période autorisée de 30 jours et éviter d'être « renvoyés sous les balles ». 

Selon un article de l'Ukrainian Week d'avril 2015, trop d'Ukrainiens percevaient encore « l'armée comme un système punitif, infligeant une punition non pas aux militants russes éloignés, mais à ceux appelés à servir ». 

En juin 2016, un représentant de l'ONG Ilko Kucheriv Democratic Initiatives Foundation a cependant soutenu que l'attitude envers l'armée s'était améliorée, l'armée étant mieux gérée et plus disciplinée. En 2015, l'efficacité de la mobilisation s'était tellement dégradée que les bureaux de recrutement devaient émettre près de 40 000 appels pour mobiliser 1 000 hommes, un nombre qu'ils n'avaient, selon eux, « aucun moyen de vérifier de manière réaliste ». En conséquence, selon un article de l'Ukrainian Week, « les bureaux de recrutement devaient prendre ceux qui ne se cachaient pas et avaient des résultats physiques normaux ». 

il y a une heure, timot-33 a dit :

Ce que veut vraiment Vladimir à plus  ou moins court terme c'est supprimer la menace qu'est L'OTAN pour la puissance mondiale qu'est la Russie.

il y a une heure, colibri33 a dit :

Chapeau , ça fait juste plusieurs années que tout le monde le sait mais fait comme si "Vladimir voulait reconstituer son empire"

Les deux. C'est une guerre entre deux impérialismes. Jusqu'à ce que Trump redevienne Président et soutienne la Russie.

Il y a 17 heures, Leric a dit :

Si  les  ukrainiens  combattent, c'est  parce  qu'ils  ont  choisi  de  combattre.

C'est de moins en moins évident. Mais si vous le dites ...

il y a 14 minutes, Pensée philo a dit :

Les deux. C'est une guerre entre deux impérialismes. Jusqu'à ce que Trump redevienne Président et soutienne la Russie.

Je ne pense pas , l'histoire d'impérialisme est un fantasme fabriqué par les européens pour justifier leurs escalades continues et en faire accepter les conséquences lourdes à leurs peuples ;  pas perdu pour tout le monde en tenant compte des crapules qui se sont bien gavées sur cette guerre et qui avaient tout intérêt à ce qu'elle dure le plus longtemps possible , peu importe qu'elle fasse des centaines de milliers de victimes inutiles.

Le problème de la Russie est sécuritaire , si un accord est trouvé pour que l'Ukraine reste neutre , avec les garanties de sécurité nécessaires , les conditions essentielles pour mettre fin à la guerre seraient réunies. Les questions de territoires semblent secondaires , davantage liées au non respect des droits des russophones du donbass qu'à autre chose.

il y a 5 minutes, colibri33 a dit :

Le problème de la Russie est sécuritaire , si un accord est trouvé pour que l'Ukraine reste neutre , avec les garanties de sécurité nécessaires , les conditions essentielles pour mettre fin à la guerre seraient réunies. Les questions de territoires semblent secondaires , davantage liées au non respect des droits des russophones du donbass qu'à autre chose.

C'était vrai jusqu'en 2010. Une solution pacifique était possible. Les questions de territoires auraient pu faire l'objet d'un statut juridique particulier, comme d'autres en Europe. Mais les diplomaties n'en ont pas voulu. On a tout fait pour que ça se passe mal, et ça s'est mal passé. On ne peut plus dire aujourd'hui que "Les questions de territoires semblent secondaires" ce n'est plus un simple différent frontalier. C'est regrettable, mais c'est une réalité.

il y a une heure, Maroudiji a dit :

En juin 2016, le conseiller militaire de la délégation de l'Union européenne en Ukraine a déclaré que certaines entreprises privées avaient réussi à se soustraire à leurs obligations. Cette affirmation semble confirmée par un article de l'Ukrainian Week, daté d'avril 2015, selon lequel les propriétaires d'entreprises, les responsables locaux et les services résidentiels faisaient peu d'efforts pour transmettre les avis de conscription, s'apparentant à du sabotage. 

En février 2015, le magazine américain Foreign Policy rapportait l'exemple d'un militant politique et comptable de longue date de Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, qui ne vivait plus chez ses parents, où il était enregistré, pour éviter la mobilisation. Le jeune homme a expliqué que, n'étant pas présent lorsque la commission de conscription locale est venue lui remettre son avis de mobilisation, son père a refusé de signer ; mais il a fini par céder après que le chef du village a menacé d'appeler la police. 

À Kyiv, selon l'Ukrainian Week, dès qu'une nouvelle vague de mobilisation commence, les bureaux de recrutement de district reçoivent d'innombrables lettres de dénonciation de résidents affirmant qu'un voisin évite la conscription, tandis qu'un autre « alcoolique/toxicomane/hooligan devrait recevoir un avis de mobilisation, aller à la guerre et remettre sa vie en ordre ou au moins expier ses fautes ». 

En 2012, selon un article du journal ukrainien « Segodnya » (Aujourd'hui), le « tarif en vigueur » pour être exempté de la conscription du printemps s'élevait à une certaine somme, les conscrits ayant notamment perfectionné l'art de reporter leur mobilisation pour des raisons de santé. 

En 2014, selon le Livre blanc du ministère de la Défense de l'Ukraine, dans la zone de l'opération antiterroriste, jusqu'à 30 % des soldats ont abandonné leur poste en raison d'un manque de préparation, d'un mauvais entraînement et d'une stabilité mentale insuffisante. Selon le ministère de la Défense, ces problèmes ont toutefois été résolus par la suite, et le nombre de personnes refusant de participer à l'opération antiterroriste est ensuite tombé à moins de 1 %.

 Cependant, en juin 2016, le conseiller militaire de la délégation de l'Union européenne en Ukraine a affirmé qu'en août 2015, la mobilisation n'était pas très appréciée, les gens cherchant à l'éviter. Selon lui, ceux qui devaient signer pour confirmer la réception d'un ordre de mobilisation prétendaient généralement être partis. De facto, de nombreuses catégories de personnes sont exemptées, et même sans les documents appropriés, il est très facile d'éviter la mobilisation, même à l'intérieur de l'Ukraine. La même conclusion a été tirée en juin 2016 par un représentant de l'Organisation internationale pour les migrations. Selon lui, tout le monde fait tout pour échapper à la mobilisation et éviter d'aller à l'est ; le nombre accru de mariages avec des Européens en témoigne. Pour l'OIM, c'est un véritable problème ; il y a des cas d'Ukrainiens bloqués au Sri Lanka pour éviter la mobilization. 

Parmi les personnes évitant la conscription, certaines sont troublées à l'idée de combattre leurs compatriotes, d'autres s'opposent à la guerre par principe, mais certaines ont simplement peur. En septembre 2015, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe a rapporté que de nombreux hommes en âge de servir évitaient de s'enregistrer comme personnes déplacées internes par crainte d'être mobilisés ; ils s'abstenaient également de demander le permis spécial d'entrée/sortie requis pour traverser la ligne de contact, croyant que ces permis étaient délivrés avec des avis de conscription. 

Dans l'ouest de l'Ukraine, cette situation a potentiellement irrité les mères et épouses de soldats qui estimaient que les hommes déplacés internes résidant dans leurs régions devraient « être au combat à l'est » à la place de leurs maris et fils. 

Iryna Vereshchuk, maire de Rava-Ruska, une ville de l'oblast de Lviv, a déclaré que les attitudes s'étaient durcies après que « des locaux partis au combat sont revenus dans des cercueils ». 

Selon elle, en février 2015, seuls six avis de mobilisation sur environ une centaine à distribuer avaient été effectivement remis. Dans les autres cas, les hommes se cachaient ou étaient introuvables. 

En juin 2016, le conseiller militaire de la délégation de l'Union européenne en Ukraine a affirmé que « la volonté des habitants de l'ouest de l'Ukraine de rejoindre l'armée était probablement moindre ». 

Selon le maire d'une petite ville de l'ouest de l'Ukraine, « les gens ne comprennent pas contre quoi ils se battent », une affirmation largement exploitée par les médias d'État russes pour soutenir l'évasion à la conscription ukrainienne. Dans des régions comme Zaporijjia, près de la région de Donetsk et proche des zones contrôlées par les rebelles, de petits incidents avaient eu lieu. 

De plus, en 2015, le Service fédéral des migrations de Russie a allégué que 20 000 hommes ukrainiens éligibles à la conscription en Ukraine étaient entrés en Russie en une seule semaine, et 1 193 000 restaient en Russie (qui est de facto une destination traditionnelle pour les Ukrainiens en quête d'emploi).

 En février 2015, le président russe Vladimir Poutine a même ordonné une modification de la législation pour permettre aux citoyens ukrainiens de rester dans le pays au-delà de la période autorisée de 30 jours et éviter d'être « renvoyés sous les balles ». 

Selon un article de l'Ukrainian Week d'avril 2015, trop d'Ukrainiens percevaient encore « l'armée comme un système punitif, infligeant une punition non pas aux militants russes éloignés, mais à ceux appelés à servir ». 

En juin 2016, un représentant de l'ONG Ilko Kucheriv Democratic Initiatives Foundation a cependant soutenu que l'attitude envers l'armée s'était améliorée, l'armée étant mieux gérée et plus disciplinée. En 2015, l'efficacité de la mobilisation s'était tellement dégradée que les bureaux de recrutement devaient émettre près de 40 000 appels pour mobiliser 1 000 hommes, un nombre qu'ils n'avaient, selon eux, « aucun moyen de vérifier de manière réaliste ». En conséquence, selon un article de l'Ukrainian Week, « les bureaux de recrutement devaient prendre ceux qui ne se cachaient pas et avaient des résultats physiques normaux ». 

Et donc, lien de cause à effet, TA conclusion, c'est qu'il faut donner l'Ukraine à Poutine ? Oui, non ? Merci.

La réalité plus forte que la fiction, je le dis toujours. Il faudra bien un jour qu'on sache pourquoi on a un président U.S. esclave d'un despote, d'un dictateur, russe, pire que ses prédécesseurs soviétiques (sauf le Josef, bien sûr). Dés que Poutine est arrivé en Alaska, il a dit à Donald : " Que dalle ". Et ça s'est vu sur la tronche de l'autre.

Il y a 2 heures, timot-33 a dit :

Ce que veut vraiment Vladimir à plus  ou moins court terme c'est supprimer la menace qu'est L'OTAN pour la puissance mondiale qu'est la Russie.

Je ne dirais pas menace, mais gêne pour es rêves impérialistes de Poouutine.

il y a 1 minute, PLOUC89 a dit :

Je ne dirais pas menace, mais gêne pour es rêves impérialistes de Poouutine.

Les autres impérialismes ne dérangent pas et ça moi aussi ça me gêne. 

il y a 5 minutes, hanss a dit :

Les autres impérialismes ne dérangent pas et ça moi aussi ça me gêne. 

Également, il suffit de me lire, et de s'en souvenir, pour savoir que l'impérialisme chinois et celui des USA, pour ne citer que ces deux là, me dérangent tout autant.

Réactions de la presse américaine et d'ailleurs

«… Le Washington Post évoque par exemple "des paroles chaleureuses" mais une "fin prématurée" à la rencontre... "Le sommet a commencé avec un tapis rouge et s'est terminé par une sortie anticipée et sobre", écrit le journal sur son site internet. Même son de cloche du côté du Wall Street Journal, pour qui "Trump a déroulé le tapis rouge à Poutine mais n'a pas obtenu grand-chose en retour".

Pour le New York Times, les deux dirigeants ont affiché "leur amitié", permettant "au président Vladimir Poutine de mettre fin à son isolement diplomatique". "L'échec du président Trump à parvenir à un accord n'a fait que rendre son accueil chaleureux au dirigeant russe encore plus frappant", note le quotidien de la côte est.

… CNN, …, s'est interrogée sur le fait d'avoir accepté que Vladimir Poutine, "ancien espion du KGB", "monte dans la voiture présidentielle". Même Fox News, plus proche des idées de Donald Trump, n'a pas loué les résultats du sommet, ne sachant s'il fallait se "réjouir" ou non, …

Pour le Toronto Star, journal le plus vendu au Canada, le voisin américain est tout simplement reparti d'Alaska "les mains vides". …. Le Monde met en avant "l'échec manifeste" … "…nul ne sait ce qui s’est négocié à Anchorage." Donald Trump … "incapable de contraindre son homologue russe" à régler le conflit qui dure depuis plus de trois ans.

En Espagne, El Pais … Dans un éditorial intitulé "Les ratés de Trump", … "Le sommet de l’Alaska restera dans les mémoires comme l’échec de la diplomatie amateur que le copinage corrompu de Trump a installé au sein du gouvernement." …le journal allemand Die Welt. Les journalistes y insistent sur ce qui ressemble à une victoire russe, Vladimir Poutine parvenant "à humilier son hôte".

Sans surprise, la presse ukrainienne se montre déçue, alors que les espoirs de trêve étaient déjà bien maigres, Kiev n'ayant pas été convié à Anchorage. "Cette rencontre était écœurante mais Poutine l'a adoré", titre le Kyiv Independent. Et les adjectifs de se succéder : un sommet "honteux", "et finalement inutile".

Zoé SAMIN

https://www.tf1info.fr/international/un-echec-de-trump-la-presse-internationale-tres-critique-du-president-americain-apres-le-sommet-en-alaska-2389037.html 

Un sommet pour Poutine, un abîme pour Trump !

Il y a 3 heures, timot-33 a dit :

supprimer la menace qu'est L'OTAN pour la puissance mondiale qu'est la Russie.

Tu dis que Poutine  « peut récupérer le territoire de L'Ukraine en 1 mois s'il le veut ».

C’est certainement exact, il a une puissance de feu qui le lui permettrait. Mais ce serait avec la destruction d’une bonne partie de l’Ukraine. Et il ne veut pas d’une Ukraine rasée, mais d’une Ukraine exploitable sans attendre dix ans pour cela.

Tu dis :

-         «  Cela fera un trou dans L'Ukraine, ce qu'il ne veut pas ».

Quel trou dans l’Ukraine ? Parce qu’il veut lancer une campagne minière ? S’il récupère l’ensemble de l’Ukraine, il fera tous les trous qu’il veut. Même dans le fromage de vache s’il veut imiter le Gruyère.

Tu écris :

-          « cela fera un trou dans sa défense puisque épuisera une quantité remarquable de réserves.

Tu te trompes. S’il veut réduire l’Ukraine il dispose d’une quantité de missiles et fusées de toutes sortes qui le lui permettrait, sans avoir à faire intervenir le moindre fantassin. Au lieu d’en envoyer 3 ou 4 par nuit, et de faire quelques morts par nuit, il lui suffirait d’en envoyer quelques centaines sur toutes les villes ukrainiennes. Et ce sont les ukrainiens qui demanderaient à Poutine  d’accepter qu’ils lui donnent le pays.

Ce sont les fantassins de qualité pour occuper le terrain sans trop de troupes, qui manquent à Poutine. Pas les missiles. Ni les bombes de toutes sortes pour ses avions. Et ce n’est pas avec ce que les européens sont prêts à donner à l’Ukraine comme armement que l’Ukraine l’empêcherait.

Tu dis  que Poutine veut  :

-         «  supprimer la menace qu'est L'OTAN pour la puissance mondiale qu'est la Russie ».

Poutine ne veut surtout pas de conflit avec l’Otan. Il sait qu’il ne tiendrait pas une semaine en face de l’Otan. Il ne veut pas de l’Otan sur ses frontières, et l’offensive contre l’Ukraine est faite pour dissuader les américains d’accepter que l’Ukraine adhère à l’Otan.

Mais Poutine sait fort bien que l’Europe, l’Otan et les américains ne le laisseraient pas faire s’il attaquait un autre pays de l’Otan ou de la sphère occidentale.

il y a 47 minutes, PLOUC89 a dit :

Également, il suffit de me lire, et de s'en souvenir, pour savoir que l'impérialisme chinois et celui des USA, pour ne citer que ces deux là, me dérangent tout autant.

Revenons en à nos moutons. Puisque Poutine est Poutine. On est bien d’accord que jamais il n’acceptera de se retirer des régions conquises ? Et que entre autres choses ce sera sa condition pour arrêter la guerre. Quelles autres solutions? Y’en a pas. À part la guerre. 

à l’instant, hanss a dit :

Revenons en à nos moutons. Puisque Poutine est Poutine. On est bien d’accord que jamais il n’acceptera de se retirer des régions conquises ? Et que entre autres choses ce sera sa condition pour arrêter la guerre. Quelles autres solutions? Y’en a pas. À part la guerre. 

Il va vraisemblablement falloir que les ukrainiens cèdent les territoires déjà occupés par l'armée russe...

il y a 18 minutes, hanss a dit :

À part la guerre. 

Bah oui, y'en a un qui ne veut que la guerre. C'est ça le problème fondamental avec la guerre, depuis la nuit des temps. Il ne veut même pas d'un cessez le feu.

il y a 21 minutes, chanou 34 a dit :

Il va vraisemblablement falloir que les ukrainiens cèdent les territoires déjà occupés par l'armée russe...

Je vois pas autre chose non plus. 

Un cessez-le-feu est-il nécessaire (rappelez-vous 2014-2022) ?

E. Macron, malgré sa faible expérience en politique étrangère, estime avoir trouvé le mot magique pour résoudre la crise ukrainienne. Et ce mot est « cessez-le-feu ».

Cependant, les personnes qui comprennent la situation ukrainienne se souviennent bien qu’entre 2014 et 2022, les parties en conflit dans le Donbass ont déclaré un cessez-le-feu à plusieurs reprises.

Une mission spéciale de l'OSCE était chargée de garantir le cessez-le-feu. Les membres de cette mission percevaient de gros salaires et conduisaient de belles voitures blanches (voir photo ci-dessus).

Mais y a-t-il un quelconque avantage à de telles missions ?

Le personnel de la mission de l'OSCE en Ukraine rédigeait des rapports chaque jour, dessinait des graphiques, etc., mais il était complètement impossible de comprendre quoi que ce soit de ces rapports ; voir ci-dessous une citation d'un de ces rapports, téléchargée depuis le site officiel de l'OSCE.

Citation

Following agreement reached at the meeting of the Trilateral Contact Group on 22 July 2020 regarding additional measures to strengthen the ceasefire, from 00:01 on 27 July 2020 until the end of the reporting period, the SMM has so far recorded at least 17,460 ceasefire violations in both Donetsk and Luhansk regions (including 5,942 explosions, 1,843 projectiles in flight, 181 muzzle flashes, 72 illumination flares and at least 9,422 bursts and shots).

Suite à l'accord conclu lors de la réunion du Groupe de contact trilatéral le 22 juillet 2020 concernant des mesures supplémentaires visant à renforcer le cessez-le-feu, à partir de 00h01 le 27 juillet 2020 jusqu'à la fin de la période considérée, la SMM a jusqu'à présent enregistré au moins 17 460 violations du cessez-le-feu dans les régions de Donetsk et de Louhansk (dont 5 942 explosions, 1 843 projectiles en vol, 181 éclairs de bouche, 72 fusées éclairantes et au moins 9 422 rafales et coups de feu).

Alors qui a tiré sur qui ?

Lorsque les responsables de l'OSCE ont affirmé que les tirs provenaient du côté ukrainien, les responsables ukrainiens sont devenus hystériques et ont prétendu que des espions russes travaillaient au sein de l'OSCE ; voir la citation de l'interview avec le conseiller du ministre de la Défense de l'Ukraine ci-dessous :

Citation

80% співробітників місії ОБСЄ, які працюють у районі Маріуполя Донецької обл. є громадянами Росії, багато хто з них – колишні співробітники спецслужб.
Про це "Українській правді" повідомив радник міністра оборони Василь Будик з посиланням на представника місії ОБСЄ, який працює в АТО.
"Був дзвінок від моїх друзів, які затримали місію ОБСЄ. Вона там не мала перебувати, а була без дозвільних документів на це. У них на карті була виявлена наша батарея артдивізіону. У мене питання, що роблять вони там, де їм не можна бути, і чому в них нанесені позиції наших солдатів?" – обурився Будик.
"Я знаю від хлопців на позиціях, що неодноразово приїжджало ОБСЄ через 5-6 годин після того, як наші зазнали найжорстокішому обстрілу. Мало того, багаторазово були випадки, що після того, як приїжджали представники ОБСЄ, по них через 12-15 годин попадали артилерією з ювелірною точністю. Звідки дані по розташуванню наших частин?" – запитав він.

80 % du personnel de la mission de l'OSCE travaillant dans la région de Marioupol, dans la région de Donetsk, est de nationalité russe, et nombre d'entre eux sont d'anciens agents des services spéciaux.
Ces informations ont été rapportées à l'« Ukraine Pravda » par le conseiller du ministre de la Défense, Vasyl Budyk, faisant référence à un représentant de la mission de l'OSCE travaillant dans l'ATO.
« J'ai reçu un appel de mes amis qui ont arrêté la mission de l'OSCE. Elle n'était pas censée être là, mais elle s'y trouvait sans autorisation. Notre batterie d'artillerie a été retrouvée sur leur carte. Ma question est : que font-ils là où ils ne devraient pas être, et pourquoi les positions de nos soldats y sont-elles indiquées ? » s'est indigné Budyk.
« Je sais, par les hommes sur les positions, que l'OSCE est arrivée à plusieurs reprises 5 à 6 heures après que les nôtres aient subi les bombardements les plus violents. De plus, il est arrivé à plusieurs reprises qu'après l'arrivée des représentants de l'OSCE, 12 à 15 heures plus tard, ils aient été touchés par des tirs d'artillerie d'une précision irréprochable. D'où viennent les données sur la localisation de nos unités ?» a-t-il demandé.

Et en cas de nouveau cessez-le-feu, la même chose se produira.

Autrement dit, des commissions de contrôle seront créées, qui se contenteront de comptabiliser le nombre d’explosions et de coups de feu.

Et la partie ukrainienne affirmera à nouveau que des espions russes travaillent dans ces commissions.
Ce qu’il faut, c’est un véritable accord de paix, pas un cessez-le-feu.

Il y a 1 heure, hanss a dit :

Les autres impérialismes

Il n'y a plus d'impérialisme européen, et ça se voit très très bien. La Chine et les U.S. veulent nous démembrer, des putschistes africains nous crachent à la figure, Bibi aussi, etc., etc., etc.