Témoudjine

Tu écris : - « L'Arcom, ex-CSA, voudrait qu'une Arlette Laguiller profite du même temps de parole qu'un Jacques Chirac ». Au lieu de s’en indigner, un vrai républicain soucieu de l’égalité entre les citoyens, devrait approuver cette attitude. Si les temps de publicité, personnelle ou pour une cause, ou une élection quelconque, se distribuaient aux candidats en fonction seulement de leur notoriété, de leur « part de marché » déjà acquise, ou de leur célébrité, ce serait la certitude que les gens en place ne perdrait jamais leur place. Ne seraient jamais remplacés par d’autres, nouveaux. - Tu continues par : - - « Notre égalitarisme nous perdra » Cet « égalitarisme », comme tu le dis, est la seule garantie, même si elle n’est que partielle, qu’un minimum de possibilité de représentation serait assuré à tout citoyen qui pense avoir quelque chose à dire aux électeurs. Répartir les temps de radio ou de télé en fonction de la notoriété acquise, se transforme rapidement en une forme de dictature douce. Au moins sur le plan de l’arnaque financière sur laquelle Chirac, que tu cites, a vécu toute sa vie politique ; en véritable parrain de mafia. Cela étant dit, j’ai bien aimé Chirac.

Tu as raison, cela simplifierait les choses pour les gens de passage. Mais cela compliquerait les choses pour l’organisme de ramassage. L’organisme de ramassage devrait émettre une carte magnétique. Quel que soit la durée pour laquelle elle est valide. Puis envoyer cette carte à une personne qui ne peut être présente que quelques jours. Et trouver un moyen de faire payer le prix du service à une personne qui peut être partie au bout d’une semaine.

Félicitations.

Tu as en même temps posé la question et donné la réponse. Celui qui te prête sa carte va payer à ta place le prix correspondant à l’ouverture du coffre actionné grâce à la carte. Le ramassage et le traitement des ordures ménagères, et celui des déchets récupérables, sont des choses qui coûtent très cher aux communes. Donc aux impôts locaux prélevés par la mairie. Chaque commune ou agglo organise un système de ramassage. Mais la plupart d’entre elles, surtout en milieu urbain ou semi urbain, utilisent maintenant un système consistant à faire payer aux habitants un forfait annuel, plus une somme dépendant du nombre de poubelles de déchets ménager qui auront été confiées au ramassage. Les poubelles sont distribuées aux habitants nominativement par l’organisme de ramassage et sont toutes équipées d’un puce. Le plus souvent, le nombre de poubelles contenant des déchets récupérables n’est pas enregistré. L’on considère que la revente des produits récupérés, plastique et carton, couvre le prix de leur ramassage. Mais chaque ramassage de déchets ménagers est enregistré par la puce y relative. Et outre le forfait annuel que demande toutes les communes aux habitants, l’on facture annuellement à l’intéressé le nombre de ramassages de poubelles de déchets ménagers. Et eux sont facturés à l’habitant concerné. Et ce système enregistreur marche à chaque ouverture des containers publics pour lesquels l’on utilise sa carte, et pour l’enlèvement de chaque poubelle de déchets ménagers. Ce qui signifie que chaque fois qu’un tiers te prête sa carte, c’est lui qui paye le prix fixé pour cette ouverture. Ce qui n’encourage pas les individus sollicités pour qu’ils prêtent leur carte à le faire.

L’Amérique du nord est une démocratie. Une vraie démocratie de Droit. Chaque américain dispose aux élections de la même voix que n’importe quel autre. Or il se trouve que la majorité des électeurs américains a choisi de mettre Trump à la tête de la Fédération. Et pour la seconde fois, ce qui exclu qu’il ait pris les américains par surprise. Les américains le connaissaient bien quand ils l’ont réélu. Et savaient quoi en attendre. Il est vraisemblable que le peuple américain n’est que très moyennement intelligent. Comme la presque totalité des autres peuples. Et que Trump donne la preuve chaque jour de son état de semi cinglé. Mais les seuls à pouvoir en juger sont ceux qui lui ont donné le poste le plus important de la planète. À savoir le peuple américain. Il est probable que si de nouvelles élections avaient lieu maintenant, Trump serait réélu avec davantage de voix que la dernière fois. Tous les observateurs politiques sérieux en conviennent. Mais c’est l’affaire des électeurs américains. Pas celle de pseudos gardiens de la moralité et des bonnes mœurs.

Sans doute me suis-je mal expliqué. Je n’ai pas dit que les traitements n’étaient d’aucune utilité. Ils peuvent très bien être utiles. Mais il convient d’inclure dans le raisonnement le principe sacrosaint de la confraternité médicale. Au même titre, par exemple, que ce qui concerne l’homéopathie ou l’acupuncture. Je ne t’apprendrai pas que, sur le plan habituel et en langage vernaculaire, la maladie a généralement pour cause, puis comme moteur, le mauvais fonctionnement d’un organe. De plus en plus, nous savons comment rectifier la situation et agir sur la cause, quelle qu’elle soit le plus souvent, du problème. Et remettre en marche un fonctionnement normal de l’organe concerné. Mais il s’agit là de maladie stricto sensu. Et d’autre part, en schématisant, il y a un vieillissement de l’organisme, ou simplement de l’organe concerné, qui est normal, dans l’ordre des choses, et qui dépend le plus souvent de l’âge du patient. Et là nous avons, ou nous n’avons pas, de produits pharmaceutiques pouvant y remédier. Le cerveau a une grande plasticité durant le premier âge de notre existence. Et peut générer, dans un certain nombre de cas, mais pas pour tout le monde, l’apparition de nouveaux neurones et de synapses qui vont réparer les parties endommagées du cerveau. Mais cette possibilité ne fonctionne plus à partir d’un certain âge, variable selon les individus. Et à partir de là, le neurone mort ne sera plus remplacé. Ni probablement les synapses qui s’étaient branchés dessus. Ce qui entraîne la perte de la mémoire, mémoire immédiate d’abord, puis mémoire au sens général, ensuite. Mais cette dissolution, générée et organisée automatiquement par l’organisme, et par l’organe, d’une part est irréversible, et d’autre part s’aggrave régulièrement. Mais ce n’est pas une maladie. C’est un processus normal engendré par le vieillissement de l’organe concerné, le cerveau, avec retentissement général sur l’ensemble de l’organisme. Ce dysfonctionnement irréversible, généré par la mort des neurones, n’est pas une maladie. C’est un processus normal, irréversible, mais qui se déclenche plus ou moins profondément et plus ou moins tôt, selon les individus. Et probablement pense-t-on maintenant, selon ses conditions d’environnement et selon la nocivité potentielle de son environnement. Les gens vivant de plus en plus vieux, le nombre de cas dans la population augmente en permanence. Et les laboratoires travaillent sur la recherche de molécules pouvant ralentir ce vieillissement cérébral. Certains ont peut-être une efficacité réelle. Efficacité quasiment impossible à établir. Mais de nombreux spécialistes en doutent. Les labos pharmaceutiques ont trouvé là une mine d’or. Et fabriquent des produits spécifiques destinés aux patients atteints de ces pertes de mémoire. Mais devant le nombre grandissant de cas de pertes de mémoire dans les populations, les labos ont imaginé de créer des produits destinés plus spécifiquement à traiter l’Alzheimer. Si l’on en cherche les molécules spécifiques pouvant expliquer une éventuelle efficacité dans l’Alzheimer, il s’avère que ce sont les mêmes que les princeps censés traiter la perte de mémoire « normale ». Seulement présentées sou une couverture différente. L’Alzheimer n’est que l’habillage, censé être plus attractif aux yeux non seulement des patients, mais à ceux des médecins prescripteurs, de la perte de mémoire qui est un phénomène « naturel ». Et les produits spécifiques censés traiter l’Alzheimer n’apportent rien de plus que ceux habituellement utilisés pour la perte progressive de la mémoire.

- Quelques remarques si tu me le permets : Tu écris : - « Alzheimer est une maladie car le vieillissement des neurones qui touchent la mémoire survient de manière intense » Je ne sais pas ce que tu entends par « intense ». Mais chaque cas est de fait un cas particulier sur tous les plans. Un symptôme léger chez l’un se trouvera lourd chez un autre alors que l’imagerie ne trouvera pas de différences pouvant l’expliquer. Tu écris : - « tout le monde subit des pertes de mémoire mais dans le cas où elles sont irréversibles, il ne s'agit pas d'un processus normal ». Donc il faut qu’elles soient réversibles, donc ponctuelles, pour être un processus normal ? Pour une pathologie légère, des actes liés à la mémoire immédiate, pourquoi pas ? Mais arrivé à un stade plus élevé, le raisonnement ne tient plus. Le processus qui amène la destruction d’un neurone, chez les sujets âgés, est un symptôme définitif. Du moins pour l’essentiel. Il peut se produire une « étincelle » qui ranime ponctuellement un souvenir. Mais c’est très ponctuel. Et cela peut ne pas se reproduire dix secondes plus tard. Et à ne pas confondre avec la perte de rapidité de la mémoire et de la parole, qui amènent la personne âgée à chercher durant trois secondes le premier mot de la phrase qu’elle veut exprimer. Ou le mot ou l’expression qui lui manquent à la seconde précise où cela lui serait nécessaire. Tu écris : - « Les études montrent que les différentes mémoires subissent toues les altérations dans le même ordre. Il s’agit donc bien d’une maladie évolutive qui mène au décès » Qu’entends-tu par « les différentes mémoires » ? Tu parles ici des différentes formes de mémoire ? Si elles subissent les altérations dans le même ordre montre surtout que les zones du cerveau qui les commandent gèrent en même temps plusieurs formes de mémoire. Et que nos organes étant tous conçus sur le même modèle, elles réagissent de la même manière chez les différents individus. Que l’espérance de vie se soit prolongée depuis 20 ans est une évidence. La médecine a fait des progrès énormes. Mais dans le domaine du fonctionnement du cerveau, du moins jusqu’à présent, l’on n’a pas montré que l’une des molécules censées soigner ou traiter l’Alzheimer a eu un effet quelconque sur cette pathologie. L’effet sur le patient n’est principalement que psychosomatique. Ce qui est déjà important, certes ! Mais l’existence de ces molécules spécifiques censées traiter la pathologie des cellules du cerveau qui vieillissent, n’est dû qu’au principe sacrosaint de la confraternité qui lie entre eux les médecins et les laboratoires qui vendent leurs produits censés lutter contre Alzheimer.

Tu ne pouvais pas citer un salopard pédophile qui puisse avoir dépassé cet individu. Ce sont les gens comme lui qui font regretter parfois que l’on puisse avoir supprimé la peine de mort en France. La seule lecture de l’un de ses ouvrages devrait condamner à 20 ans de taule tout lecteur de l’une de ses ignominies.

Tu as raison sur un point. Nous conservons, l’âge avançant, un meilleur souvenir des faits anciens que d’autres faits pourtant plus récents. Mais tu confonds deux notions. À partir de 65-70 ans, et même si à ce moment-là nous n’en sommes pas conscients, nous commençons à voir se déliter lentement nos neurones et nos synapses. C’est dans l’ordre des choses, de l’évolution, et conforme à ce que la biologie et la nature ont prévu pour notre espèce. Mais cela, cette perte des souvenirs, n’a strictement rien à voir avec Alzheimer. Il est « normal ». Ce phénomène peut survenir plus ou moins tôt, plus ou moins marqué, plus ou moins profondément. Il y a pratiquement autant de tableaux symptomatiques qu’il y a de patients. Et si, à partir d’un certain âge les souvenirs anciens sont conservés plus nettement que des souvenirs qui devraient être plus intenses parce que survenus il y a moins longtemps, cela est dû à la manière dont se structure le cerveau depuis notre naissance. Et aux capacités innées qu’à ce cerveau lors de cette naissance. Mais si ce phénomène de perte progressive de la mémoire se produit, cela n’est pas dû à une maladie dont cette perte de mémoire serait le symptôme : l’Alzheimer. Il se produit parce qu’il est dans l’ordre des choses qu’il se produise. Lentement, ou rapidement, ou très progressivement, et plus tôt ou plus tard. Et actuellement de plus en plus en plus tôt. Notamment à cause de notre environnement, et en fonction de différents éléments que nous n’avons pas encore tous déterminés. Mais nous sommes dans l’incapacité totale d’avoir un effet sur ce vieillissement de nos neurones. La plasticité du cerveau lui permet de fabriquer de nouveaux neurones et de modifier le trajet imposé aux synapses. Mais seulement jusqu’à un certain âge. Et lorsque le vieillissement cérébral est démarré, il n’en fabrique plus. Le vieillissement cérébral est un phénomène naturel. La Maladie d’Alzheimer n’existe pas en tant que maladie spécifique. Les divers médicaments vendus aux patients atteint d’une forme ou d’une autre de perte de la mémoire, sont totalement inutiles et aucun n’a d’effet sur la perte de la mémoire. La Maladie d’Alzheimer n’est que la manière de baptiser, et des vendre, aux gens âgés en perte de mémoire, des médicaments dont aucun n’a montré son effet dans ce symptôme.

Qu’entends-tu par suppression du couple ? Suppression du mariage serait plus exact. Quel que soit le système « d’appareillage » du couple, le couple demeurera. Avec ou sans mariage, contrat, pacs, ou autre formule. Ne serait-ce que pour des questions de besoins sexuels. La femme peut trouver seule des satisfactions sexuelles de qualité. D’aussi satisfaisants orgasmes que si elle opérait avec un homme ; souvent davantage si le marlou n’est pas très attentionné, ce qui malheureusement est souvent le cas. Mais il n’en est pas de même de l’homme. Même si ses mains ont été épargnées par l’arthrose, ses orgasmes n’auront pas la qualité que lui apporterait la fréquentation du bonheur du jour d’une femme. Et la meilleure manière d’en profiter reste la vie de couple. La femme sait bien mieux que l’homme tenir une maison et coûterait bien moins cher si elle vit à demeure dans la maison, et que l’homme devait payer chaque soir une dama-tapineuse. Suppression de l’hétérosexualité, dis-tu. Pourquoi ? S’il ne vit pas en couple avec une femme, comportement que nous avons adopté et qui, poussé par la biologie, existe depuis 6 ou 7 millions d’années si l’on compte les arrières-arrières grands-parents, et quatre ou cinq millions si l’on ne considère que la période la plus récente, pourquoi la vie de célibataire pourrait-elle pousser un homme normal vers l’homosexualité ? Un phantasme secret de ta part ? Pourquoi le célibat supprimerait-il l’amour, le sentiment amoureux, dans les relations homme femmes ? Cet amour est déclenché et régulé par des phénomènes biologiques et génétiques que nous ne contrôlons pas. Pourquoi le célibat transformerait-t-il les hommes « normaux » en homosexuels ? Et il en est de même de la tendresse. Pour des raisons facilement explicables elles aussi, et excepté dans des relations mères enfants, la tendresse est d’abord un sentiment dévoyé qui caractérise les rencontres homosexuelles. lorsque les rencontres des deux partenaires se déroulent dans des conditions favorables.

Mais au but du compte, quel est le message que devait transmettre ton intervention ? Quel est l’effet de la poésie sur cet Alzheimer ?

Tu écris : - « C'est important aussi de lire et de proposer des sujets controversés avec lesquels on n'est pas d'accord! » Tu as parfaitement raison sur le principe. Mais là, une chose t’échappe. C’est que d’un côté il y a une enseignante, auréolée aux yeux des jeunes enfants de l’aura de chaque adulte chargé d’enseigner, et en face, de jeunes enfants qui ne connaissent rien au sujet et qui ne comprennent pas ce que serait une confrontation d’idées dans ce cadre. Si les enfants concernés avaient déjà reçu une connaissance, même légère, des questions politiques et économiques qui sont en jeu, les choses seraient différentes. Mais il est évident que ce n’est pas le cas. D’un côté tu as de jeunes enfants qui ignorent tout des systèmes économiques et de leurs conséquences, des esprits qui attendent les graines qui dicteront leur future existence. Et en face une adulte dont il est évident à la lecture de ce qu’elle a commis, (l’on ne peut pas parler d’ouvrage littéraire dans ce cas) tente de faire entrer dans la tête de ces gamins les idées délirantes de l’extrême gauche actuelle.

Jusqu’à Giscard l’on a enseigné l’Histoire par ordre chronologique. En commençant par les gaulois et en passant à chaque degré au roi ou au royaume suivant. Pas par thèmes comme aujourd’hui. Cet enseignement actuel de l’Histoire par thème n’est que l’aboutissement des changements que Giscard a imposés dans l’enseignement de l’Histoire. Il voulait participer à la dissolution de la responsabilité de l’Allemagne vis-à-vis de la France. Ce qui par voie de conséquence directe, participait à une absolution donnée à la droite français qui s’est allégrement vautrée dans la collaboration. Chose importante pour la bourgeoisie française dont Giscard rêvait, à tort, qu’elle allait le considérer comme l’un des siens. Ce qui a comme résultat de faire perdre aux enfants le sens de l’État et de leur pays. Et en conséquence le sens du devoir, de l’effort personnel, du respect, et particulièrement celui du respect de la parole donnée. Caractéristiques qui en France ont été avantageusement récupérées ces dernières décennies par l’extrême gauche actuelle, pour diriger les esprits, inconsciemment de leur part, vers un internationalisme qui n’ose pas dire son nom. Il suffit de regarder ce qui en est de la jeunesse actuelle.

Sommation de fake-news, d’affabulations et de mensonges. Deux possibilités. Soit, ce qui est probable, le, ou les, (pas toi mais les rédacteurs d’origine de ces lignes) ignorent tout en réalité du sujet dont ils parlent. Et de la façon dont fonctionne l’Amérique. Soit, ou en même temps, les rédacteurs qui destinent ces mensonges à leurs sympathisants crédules, savent très bien que ce sont des mensonges. Et dans ce cas ils prennent leurs éventuels lecteurs pour des imbéciles.

Tu es d’une totale mauvaise foi. S’il avait été dans son esprit d’ouvrir l’intérêt des enfants pour la critique constructive, elle aurait en même temps demandé aux enfants la lecture d’un autre ouvrage présentant les thèses opposées à celles en cause ici. L’entrisme de l’extrême gauche dans l’Éducation n’est pas un mythe. Mais Mélenchon a eu dans ce domaine le meilleur et le plus efficace professeur qui fut. Mais nous le paierons très cher.