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colibri33

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  1. pas besoin , tout ce qui a été fait ou n'a pas été fait est bien plus explicite , le torpillage des négociations de paix en avril 2022 par B. Johnson en est le summum , et si ça ne suffisait pas , il y aurait encore la longue liste de sanctions-boomerang débiles qui visaient soi-disant à démolir l'économie russe mais qui n'ont fait que saborder l'économie européenne , les mensonges et la propagande diabolisante ad nauseam , la quasi absence de démarches diplomatiques , l'escalade continue dans la nature d'armes envoyées , le sabotage des gazoducs .... et surtout surtout , cet investissement hystérique dans une guerre qui ne concerne pas l'Europe au delà de l'humanitaire et de la diplomatie Pour récapituler les faits juste avant l'invasion russe en février 2022 , qui démontrent que tout va dans le sens d'une guerre à venir 17 mars 2021 : Biden traite le président Poutine de tueur 18/19 mars 2021 : Blinken et Sullivan essaient de dissuader les Chinois de s’allier avec la Russie 24 mars 2021 : Zelensky affirme qu’il va reprendre la Crimée et le Donbass 25 mars : la Russie commence à rassembler des troupes près de la frontière ukrainienne 13 avril : Biden rappelle ses navires de guerre en mer Noire et appelle Poutine pour proposer un sommet à Genève 16 juin : sommet Biden-Poutine à Genève, sans résultat 15 décembre : Poutine et Xi Jinping affirment que leur alliance va au-delà d’une alliance. Le même jour, la Russie propose deux traités de paix aux Etats-Unis et exige une réponse écrite (pour éviter de tomber dans le piège des engagements oraux donnés à Gorbatchev en 1991). Des drones ukrainiens sont tirés sur les populations civiles du Donbass et près de la Crimée. Les Russes massent leurs troupes. 4 février : Poutine et Xi Jinping affirment que leur amitié n’a pas de limites et qu’il n’y a aucune zone de coopération interdite entre la Chine et la Russie. 7-12 février : les médiations française et allemande échouent car ni Macron ni Scholz ne veulent/ne peuvent convaincre Zelenski d’appliquer les accords de Minsk, dernière chance pour la paix. Cette guerre était voulue et a été provoquée par tous les moyens , puis entretenue via un narratif grossièrement mensonger , des images trafiquées voire des mises en scène grossières ; tant que les pigeons qu'on dépouille continuent d'y croire ... pas de raison de s'arrêter , et il suffit de voir l'armée de petits coqs entraver les négociations de paix par tous les moyens pour s'en convaincre La folie , c'est de se comporter de la même manière et s'attendre à des résultats différents
  2. De la part de playmobils juste bons à seriner de la propagande grossière , c'est plutôt un compliment Zelensky est juif , il ne peut pas copiner avec des nazis . faut arrêter de jouer les disques rayés , surtout lorsque les faits disent le contraire ; ça vous arrive de lire ? de réfléchir ? ------------------------------------------ Quelques mois après son élection, le jeune président se rend en effet dans le Donbass pour tenter de réaliser sa promesse électorale et faire appliquer les accords de Minsk signés par son prédécesseur. Les forces d’extrême-droite, qui pilonnent les villes des Donetsk et Lougansk depuis 2014 au prix de dix mille morts, l’accueillent avec la plus grande circonspection car ils se méfient de ce président « pacifiste ». Ils mènent une campagne sans pitié contre la paix sous le slogan « Pas de capitulation ». Sur une vidéo, on voit un Zelensky blême les implorer : « Je suis le président de ce pays. J’ai 41 ans. Je ne suis pas un loser. Je viens vers vous et vous dis : retirez les armes. » La vidéo est lâchée sur les réseaux sociaux et Zelensky devient aussitôt la cible d’une campagne haineuse. C’en sera fait de ses velléités de paix et d’application des accords de Minsk. Peu après cet incident, un retrait mineur des forces extrémistes a lieu, puis les bombardements reprennent de plus belle. Le problème est que non seulement Zelensky a cédé à leur chantage mais qu’il les rejoint dans leur croisade nationaliste. Après son expédition ratée, en novembre 2019, il reçoit plusieurs leaders de l’extrême-droite, dont Yehven Taras, le chef du C14, tandis que son premier ministre s’affiche aux côtés d’Andryi Medvedko, une figure néo-nazie soupçonnée de meurtre. Il soutient aussi le footballeur Zolzulya contre les fans espagnols qui l’accusent d’être un nazi à cause de son soutien proclamé à Stepan Bandera, le leader nationaliste qui a collaboré avec l’Allemagne nazie pendant la guerre (et avec la CIA après la guerre) et participé à l’Holocauste des Juifs. La collaboration avec les radicaux nationalistes est bien installée. En novembre de l’an dernier, Zelensky nomme l’ultra-nationaliste de Pravy Sektor Dmytro Yarosh conseiller spécial du commandant en chef de l’armée ukrainienne et, depuis février 2022, chef de l’Armée des volontaires qui fait régner la terreur à l’arrière. Au même omet, il nomme Oleksander Poklad, surnommé « l’étrangleur » en raison de son goût pour la torture, cher du contre-espionnage du SBU. En décembre, deux mois avant la guerre, c’est au tour d’un autre chef de Pravy Sektor, le commandant Dmytro Kotsuybaylo, d’être récompensé par le titre de « Héros de l’Ukraine » tandis que, une semaine après le début des hostilités, Zelensky fait remplacer le gouverneur régional d’Odessa par Maksym Marchenko, commandant du bataillon ultranationaliste Aïdar, celui-là même auprès duquel Bernard-Henri Lévy se fera une gloire de défiler.
  3. le même, en VF , un bon film-documentaire , outre les images sur Maidan , la fin est également parlante sur "la bulle qui décide du destin de l'Ukraine" https://crowdbunker.com/v/qk7uH8i46A
  4. Conscience des victimes collatérales ne veut pas dire ciblage délibéré de civils comme certains le décrètent ici du haut de leur ignorance Et si les civils avaient été accueillis dans les nombreux pays environnants , on ne se poserait même pas la question ; comme quoi , ça ne tient pas à grand chose .... alors oui , ras le bol de cette inversion de rôles minable ; Israel n'a pas à endosser la responsabilité des crapules du hamas qui font leur fonds de commerce des civils morts , ni celle des pays lâches qui n'ont pas voulu ouvrir leurs portes !!! pour autant qu'est ce qu'on entend aujourd'hui ? Israel , Israel, Israel ..... et le hamas qui félicite Macron , ça veut tout dire La priorité n°1 de cette guerre , c'est la sécurité d'Israel et de sa population , que ça plaise ou non aux illuminés qui ne réalisent pas les traumatismes du 7 octobre , non pas des seules victimes et de leurs proches mais de toute la population israélienne ; et depuis le début je n'ai pas lu 1 seule personne ici dire comment Israel aurait pu faire autrement pour que des 7 octobre ne se reproduisent plus et dégager la vermine du hamas ; je vois des gens qui semblent prendre leur pied à écrire des kms pour déblatérer en continu , mais personne pour voir le sujet dans son ensemble et se poser les bonnes questions ... à part la chimère d'un état palestinien à laquelle les gens s'accrochent par défaut en s'imaginant que les haineux vont devenir gentils avec des bouts de territoires purée mais quelle misère intellectuelle ... aujourd'hui on parle de gamins qui ont vu leur père abattu sous leur nez alors qu'il cherchait à les sauver , les momes hurler de douleur , pendant que la pourriture du hamas ouvrait simplement le frigo pour se prendre une boisson ; alors tu parles dans le vide , la vérité est que les gens ne peuvent comprendre que lorsqu'ils sont perrsonnellement touchés ; ce sont les mêmes qui ne savent probablement pas combien la coalition anti-EI a fait de victimes civiles , et qui ne se posent sûrement même pas la question
  5. Alors déjà , il n'y a pas de tirs en toute conscience sur des civils , la cible est le hamas , et les civils ne peuvent pas fuir la guerre contrairement à beaucoup d'autres conflits ; c'est une particularité qui ne doit pas être oubliée , comme les responsabilités qui en découlent. Et Israel a pris de nombreuses mesures pour épargner les civils , plus que n'importe quelle armée dans le monde. A part ça , comme tout le monde sait que les civils gazaouis sont la pièce maitresse du hamas qui se réjouit de leur mort en nombre parce que ça permet à ces ordures d'alimenter leur com merdique , ça veut dire en creux qu'Israel ne peut pas se défendre contre une agression terroriste barbare ... ben voyons , vous savez ce que valent les principes de moralisateurs qui pérorent du fond de leur fauteuil ? ....... 0
  6. c'est cela .... on dirait qu'on n'a pas entendu et vécu les mêmes choses ... on peut pourtant retrouver sans peine les unes de journaux et les différentes déclarations ; tout ce qui a été dit et fait depuis 2022 démontre que l'UE veut à tout prix la guerre et a tout fait pour faire monter les tensions , à commencer par le torpillage des négociations d'Istanbul ! les canards sans tête européens ne parlent de "paix" que depuis que Trump est dans la partie .... hypocrisie de ceux qui ne veulent surtout pas être relégués au placard Rien de plus normal à ce que la majorité russophone de Crimée ne veuille pas être rattachée à un pays qui n'a pas d'état d'âme à discriminer une partie de sa population , ce qui est parfaitement légitime sur le plan du droit international Fadaises ... le plus notable est le mépris des accords de non extension de l'Otan , des accords de Minsk et des nombreux efforts diplomatiques de Poutine ; cette guerre a été résolument provoquée , tout le monde connaissait les lignes rouges sécuritaires de la Russie depuis longtemps
  7. Ridicule ... à croire que vous avez vécu dans une grotte ces dernières années ; sans les sanctions européennes débiles et les efforts continus de l'UE pour l'escalade , cette guerre serait finie depuis longtemps ; avril 2022 , très exactement , si les punaises alliées de l'Ukraine n'avaient pas tout fait pour faire échouer les négociations de paix , sans pertes territoriales N'oublions pas non plus le sabotage des gazoducs qui démontre clairement que cette guerre provoquée a des objectifs bien différents de ceux affichés Bref , la menace contre les pays européens est surtout à l'intérieur , la Russie n'est qu'un prétexte.
  8. Personne n'a jamais dit que tous les ukrainiens versaient dans le néonazisme , mais encore une fois le nombre a peu d'importance à côté de l'influence ; il n'en reste pas moins que Zelensy a bien copiné avec les raclures néonazies quand on ne connait pas les faits , on évite les logiques angélistes ; ce qui est simple à comprendre , c'est que beaucoup de monde se fait emberlificoter par l'étiquette juive de Zelensky ; pour les raclures néonazies en Ukraine , la haine contre les russes est au moins aussi forte que celle contre les juifs ----------------------------------------------- Il faut remonter à octobre 2019 pour comprendre la nature des relations entre Zelensky et l’extrême-droite. Et il faut comprendre que ces formations d’extrême-droite, même si elles ne pèsent que 2% de l’électorat, représentent tout de même près d’un million de personnes très motivées et bien organisées et qui se répartissent dans de nombreux groupements et mouvements, dont le régiment Azov (cofondé et financé dès 2014 par Kolomoïsky, toujours lui !) n’est que le plus connu. Il faut lui ajouter les organisations Aïdar, Dnipro, Safari, Svoboda, Pravy Sektor, C14 et Corps national pour être complet. C14, baptisé ainsi en raison du nombre de mots de la phrase du néonazi américain David Lane (« We must secure the existence of our people and a future for white children »), est l’un des moins connus à l’étranger mais les plus redoutés pour sa violence raciste en Ukraine. Tous ces groupements ont été plus ou moins fondus dans l’armée et la garde nationale ukrainiennes à l’initiative de leur animateur, l’ancien ministre de l’Intérieur Arsen Avakov, qui a régné sans partage sur l’appareil de sécurité ukrainien de 2014 à 2021. Ce sont eux que Zelensky appelle des « vétérans depuis l’automne 2019. Quelques mois après son élection, le jeune président se rend en effet dans le Donbass pour tenter de réaliser sa promesse électorale et faire appliquer les accords de Minsk signés par son prédécesseur. Les forces d’extrême-droite, qui pilonnent les villes des Donetsk et Lougansk depuis 2014 au prix de dix mille morts, l’accueillent avec la plus grande circonspection car ils se méfient de ce président « pacifiste ». Ils mènent une campagne sans pitié contre la paix sous le slogan « Pas de capitulation ». Sur une vidéo, on voit un Zelensky blême les implorer : « Je suis le président de ce pays. J’ai 41 ans. Je ne suis pas un loser. Je viens vers vous et vous dis : retirez les armes. » La vidéo est lâchée sur les réseaux sociaux et Zelensky devient aussitôt la cible d’une campagne haineuse. C’en sera fait de ses velléités de paix et d’application des accords de Minsk. Peu après cet incident, un retrait mineur des forces extrémistes a lieu, puis les bombardements reprennent de plus belle. Le problème est que non seulement Zelensky a cédé à leur chantage mais qu’il les rejoint dans leur croisade nationaliste. Après son expédition ratée, en novembre 2019, il reçoit plusieurs leaders de l’extrême-droite, dont Yehven Taras, le chef du C14, tandis que son premier ministre s’affiche aux côtés d’Andryi Medvedko, une figure néo-nazie soupçonnée de meurtre. Il soutient aussi le footballeur Zolzulya contre les fans espagnols qui l’accusent d’être un nazi à cause de son soutien proclamé à Stepan Bandera, le leader nationaliste qui a collaboré avec l’Allemagne nazie pendant la guerre (et avec la CIA après la guerre) et participé à l’Holocauste des Juifs. La collaboration avec les radicaux nationalistes est bien installée. En novembre de l’an dernier, Zelensky nomme l’ultra-nationaliste de Pravy Sektor Dmytro Yarosh conseiller spécial du commandant en chef de l’armée ukrainienne et, depuis février 2022, chef de l’Armée des volontaires qui fait régner la terreur à l’arrière. Au même omet, il nomme Oleksander Poklad, surnommé « l’étrangleur » en raison de son goût pour la torture, cher du contre-espionnage du SBU. En décembre, deux mois avant la guerre, c’est au tour d’un autre chef de Pravy Sektor, le commandant Dmytro Kotsuybaylo, d’être récompensé par le titre de « Héros de l’Ukraine » tandis que, une semaine après le début des hostilités, Zelensky fait remplacer le gouverneur régional d’Odessa par Maksym Marchenko, commandant du bataillon ultranationaliste Aïdar, celui-là même auprès duquel Bernard-Henri Lévy se fera une gloire de défiler. Désir d’amadouer l’extrême-droite en lui confiant des postes ? Ultra-patriotisme partagé ? Ou simple convergence d’intérêt entre une droite néolibérale atlantiste et pro-occidentale et une extrême droite nationaliste qui rêve de casser du Russe et de « mener les races blanches du monde dans une croisade finale contre les Untermenschen guidés par les Sémites », selon les mots de l’ancien député Andryi Biletsky, chef du Corps national ? On ne sait trop, aucun journaliste ne s’étant hasardé à poser la question à Zelensky. Ce qui ne fait aucun doute en revanche, c’est la dérive de plus en plus autoritaire, voire criminelle, du régime ukrainien. A tel point que ses zélotes devraient y réfléchir à deux fois avant de proposer leur idole au prix Nobel de la Paix. Car, pendant que les médias regardent ailleurs, c’est une vraie campagne d’intimidation, de kidnappings et d’exécutions que subissent les élus locaux et nationaux soupçonnés d’être des agents russes ou de connivence avec l’ennemi parce qu’ils veulent éviter une escalade du conflit. « Un traitre de moins en Ukraine ! On l’a retrouvé tué et il a été jugé par le tribunal du peuple !» C’est ainsi que le conseiller du ministre de l’Intérieur, Anton Gerashenko, a annoncé sur son compte Telegram le meurtre de Volodymyr Strok, maire et ancien député de la petite ville de Kremnina. Soupçonné d’avoir collaboré avec les Russes, il a été enlevé puis torturé avant d’être exécuté. Le 7 mars, c’est au tour du maire de Gostomel d’être tué parce qu’il avait voulu négocier un corridor humanitaire avec les militaires russes. Le 24 mars, c’est le maire de Kupyansk qui demande à Zelensky de relâcher sa fille enlevée par les séides du SBU. Au même moment, un des négociateurs ukrainiens est retrouvé mort après avoir été accusé de trahison par les médias nationalistes. Pas moins de onze maires sont portés disparus à ce jour, y compris dans des régions jamais occupées par les Russes…
  9. ??? Dans les mois qui ont précédé la décision d’invasion de la Russie, il y avait dix installations militaires de l’OTAN en Ukraine. Le territoire ukrainien a accueilli environ 4 000 soldats américains, complétés par environ 8 300 soldats d’autres pays de l’OTAN. 400 militaires de l’OTAN, originaires de plusieurs pays de l’OTAN, étaient stationnés en permanence en Ukraine en tant que formateurs. Entre avril 2021 et fin décembre, ils avaient achevé la formation de 13 bataillons et 8 brigades qui les ont mis aux normes de l’Otan. En août 2021, les États-Unis et l’Ukraine ont signé un cadre de défense stratégique. Si l’Ukraine n’était pas dans l’OTAN, l’OTAN était bien en Ukraine. En juin 2021, Poutine a déclaré : « Naturellement, nous ne pouvons qu’être préoccupés par le développement continu du potentiel militaire et des infrastructures de l’OTAN à proximité des frontières russes. » Le 2 décembre 2021, Sergueï Lavrov a déclaré : « Je voudrais être très clair : la transformation de nos pays voisins en tête de pont pour la confrontation avec la Russie et le déploiement des forces de l’OTAN à proximité immédiate des zones d’importance stratégique pour notre sécurité est absolument inacceptable ». Le 21 décembre 2021, Poutine a déclaré au ministère russe de la Défense qu’il était « extrêmement alarmant que des éléments du système de défense global US soient déployés près de la Russie ». En février 2022, Poutine a qualifié l’Ukraine de « couteau sous la gorge de la Russie » et s’est inquiété du fait que « l’Ukraine ne serve de tête de pont avancée » pour une frappe préventive américaine contre la Russie. Accumulation à la frontière du Donbass Bien que l’inquiétude soit justifiée concernant le renforcement des troupes russes à la frontière avec la région ukrainienne du Donbass, le renforcement des troupes ukrainiennes le long de la même frontière a été peu pris en compte. Avant le renforcement des capacités russes, l’Ukraine avait mobilisé 60 000 soldats d’élite, équipés de drones, à sa frontière avec le Donbass. Richard Sakwa, professeur émérite de politique russe et européenne à l’université de Kent, a déclaré qu’il y avait « une véritable inquiétude : l’Ukraine était sur le point d’intensifier la guerre civile vieille de sept ans et d’envahir la région du Donbass, en grande partie ethniquement russe ». Les forces armées ukrainiennes disposaient désormais de 250 000 hommes armés et de « plus de 400 kilomètres de structures d’ingénierie complexes » le long de la ligne de contact avec le Donbass, ainsi que d’une « deuxième ligne de défense solide [qui] a également été construite ». L’inquiétude de la Russie face au renforcement militaire a été renforcée en février 2022 par l’augmentation spectaculaire des bombardements de l’artillerie ukrainienne sur le Donbass, observés par la mission d’observation des frontières de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe. L’OTAN et la plus rouge des lignes rouges En mars 1999, l’OTAN a rompu sa promesse envers la Russie et s’est étendu à l’Europe de l’Est, absorbant la République tchèque, la Hongrie et la Pologne. Cinq ans plus tard, la Bulgarie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie les ont rejoints. En 2009, l’OTAN s’est étendue à l’Albanie et à la Croatie, suivies du Monténégro en 2017 et de la Macédoine du Nord en 2020. La Russie a furieusement absorbé la trahison, la provocation et la menace. Mais la Russie prévenait depuis longtemps que l’Ukraine était la ligne rouge. En 2008, William Burns, alors ambassadeur en Russie, a averti que « l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN est la plus éclatante de toutes les lignes rouges pour l’élite russe (pas seulement Poutine) ». Si l’alliance arrivait en Ukraine, Burns mettait en garde : « Il ne fait aucun doute que Poutine riposterait durement ». Robert Gates, un autre ancien directeur de la CIA, a dit que l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN allait trop loin et a déclaré qu’elle « ignorait imprudemment ce que les Russes considéraient comme leurs propres intérêts nationaux vitaux ». Et pourtant, en 2008, les États-Unis ont poussé l’OTAN à promettre à l’Ukraine une adhésion ultérieure : « L’OTAN accueille favorablement les aspirations euro-atlantiques de l’Ukraine et de la Géorgie à l’adhésion à l’OTAN. Nous sommes d’accord aujourd’hui sur le fait que ces pays deviendront membres de l’OTAN.» En 2019, la constitution ukrainienne a été amendée pour faire de l’adhésion à l’OTAN une politique obligatoire pour tous les futurs gouvernements. En juin 2020, l’OTAN a reconnu l’Ukraine comme partenaire du programme Enhance Opportunities, ce qui lui accorde « un accès amélioré aux programmes et exercices d’interopérabilité, ainsi qu’un partage accru d’informations ». En juin 2021, l’OTAN a renouvelé son engagement quant à l’adhésion finale de l’Ukraine. En août 2021, les États-Unis et l’Ukraine ont signé un cadre de défense stratégique. Lors d’une rencontre avec Volodymyr Zelensky en septembre 2021, Joe Biden a fait part de son « soutien aux aspirations euro-atlantiques de l’Ukraine » et du soutien américain à l’intégration complète de l’Ukraine dans l’Europe. Un mois plus tard, le secrétaire à la défense, Lloyd Austin, a souligné que la porte de l’OTAN était ouverte à l’Ukraine. En novembre, les États-Unis ont signé la Charte de partenariat stratégique entre les États-Unis et l’Ukraine, dans laquelle ils s’engagent à aider l’Ukraine à effectuer les réformes internes nécessaires à son adhésion à l’OTAN. Le document précise que les États-Unis et l’Ukraine seront guidés par la déclaration du sommet de Bucarest de 2008, qui garantit l’adhésion à terme de l’Ukraine à l’OTAN. Aucune de ces quatre provocations ne justifie l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Sur le plan juridique, rien ne justifie la guerre si ce n’est l’autorisation du Conseil de sécurité des Nations unies ou la nécessité immédiate de se défendre contre une attaque armée. Sur le plan moral, il n’y a peut-être rien qui le justifie. La guerre est l’abandon du discours et de la raison. Si l’homme est un animal rationnel, l’abandon de la raison est la perte de l’humanité. Mais le fait que les provocations ne justifient pas la guerre n’enlève rien au fait qu’elles ont été perçues comme des provocations. Comprendre et analyser cela peut donner l’espoir de prévenir un nouveau conflit en Ukraine et de mettre un terme au conflit actuel. Ted Snider Ted Snider est un chroniqueur régulier sur la politique étrangère et l’histoire des États-Unis pour Antiwar.com et The Libertarian Institute. Il contribue également fréquemment à Responsible Statecraft et à The American Conservative, ainsi qu’à d’autres publications.
  10. qu'est ce qui te fait croire que je ne le sais pas ? balades toi dans ces 1500 pages , j'ai bien du le dire une bonne vingtaine de fois et posté des sources dans ce sens tiens celle là par exemple https://arretsurinfo.ch/les-causes-profondes-de-la-guerre-en-ukraine/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=les-causes-profondes-de-la-guerre-en-ukraine Mais la protection du Donbass et la neutralisation de l’Ukraine ne sont que les plus visibles des causes du conflit. La seconde série de causes, et qui est de loin la plus importante, tient à l’équilibre des forces stratégiques et à la doctrine de la destruction mutuelle assurée en cas d’attaque nucléaire. Cet équilibre de la terreur se serait trouvé de facto biaisé en faveur de l’Occident en cas de militarisation ou d’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. En effet, une fois l’Ukraine tombée dans l’orbite militaire occidentale, l’OTAN y aurait installé ses armes nucléaires comme en Pologne et en Roumanie, plaçant Moscou à cinq minutes de la destruction totale et en l’empêchant du même coup de riposter par un feu nucléaire équivalent et susceptible d’anéantir en retour l’Europe et les Etats-Unis. Ce scénario aurait ruiné l’indépendance et la souveraineté de la Russie. Tout comme l’installation de fusées nucléaires russes à Cuba ou au Mexique réduirait à néant la capacité des Etats-Unis à se défendre et les obligerait à se soumettre à la volonté de Moscou. La Russie ne bénéficiant pas d’un système d’alerte avancé comme les Etats-Unis, elle est en effet particulièrement exposée. Et elle se sent d’autant plus menacée que les Etats-Unis ont unilatéralement dénoncé des traités nucléaires INF (2019) et Open Sky (2020) qui garantissaient une certaine sécurité et maintenaient un dialogue stratégique. Dans ces conditions, l’établissement d’une zone tampon entre la Russie et les missiles nucléaires américains en Europe – soit l’Ukraine et la Géorgie en l’occurrence – devenait une question existentielle pour les Russes. Cette cause, qui n’est jamais expliquée dans les médias et par les politiques occidentaux parce qu’elle mettrait en lumière leur agressivité et leur volonté d’hégémonie, a été le facteur déclenchant de la guerre. Elle explique aussi pourquoi des puissances telles que la Chine, l’Inde et même le Pakistan restent neutres, voire favorables à Moscou. Pour la Chine, l’enjeu est très clair. Si l’Ukraine tombe en mains occidentales et que la Russie est affaiblie, voire perd cette guerre, la Chine sait qu’elle n’a aucune illusion à se faire : elle sera la prochaine sur la liste. Et sans allié russe, Pékin serait en très mauvaise posture car il se trouverait encerclé de tous côtés. On comprend aussi mieux pourquoi Taiwan est d’une importance si vitale pour la Chine… Quant à l’Inde, avec son milliard et demi d’habitants et qui ne dispose même pas d’un siège permanent au Conseil de sécurité alors que la France et la Grande-Bretagne en ont deux avec dix fois moins de citoyens, elle ne peut se résoudre à se laisser marginaliser par une victoire totale de l’Occident. Le non-alignement est une affaire d’honneur et de survie géopolitique pour elle. Vue sous cet angle, la bataille pour l’Ukraine prend une autre dimension. Il ne s’agit rien moins que d’une guerre pour la suprématie mondiale, les uns cherchant à restaurer leur hégémonie complète tout en vassalisant l’Europe, tandis que les autres luttent pour un monde multipolaire. Une nouvelle version de la lutte pluriséculaire du monde des Blancs contre la coalition des Noirs, des Colorés et des Jaunes. Voilà qui expliquerait pourquoi les 40 pays asiatiques, africains et latino-américains qui ont soutenu ou se sont abstenus de sanctionner la Russie lors du vote des Nations Unies, et qui représentent 4,5 milliards d’êtres humains, regardent le spectacle de loin et avec le secret espoir que la Russie gagne son bras de fer. Ils connaissent le goût des bombes, des assassinats et des dictatures imposés de l’extérieur. Ils ont appris à connaitre la rapacité, la cupidité et le cynisme d’un Occident qui les opprime depuis des siècles au nom de la civilisation, de la démocratie et des droits de l’Homme mais qui fait tout le contraire quand ses intérêts sont en jeu. Ils savent que ce qui les attend, c’est un siècle de néocolonialisme sous prétexte de lutte pour la liberté. Ils ont vu comment l’Europe, qui se gargarise d’humanisme, a accueilli à bras ouverts les Ukrainiens « blancs, chrétiens et vêtus des mêmes habits que nous » en leur offrant des billets de train gratuits, et fermé ses portes aux étudiants nigérians, indiens, pakistanais, chinois, afghans, syriens qui cherchaient à fuir les combats (voir à ce sujet la tribune du philosophe slovène Slavoj Zizek, l’Ukraine et la Troisième Guerre mondiale, L’Obs, 1er mars 2022). Ils ont vu se noyer les Africains en Méditerranée alors qu’on se barricadait contre eux. Ils ont vu comment les Européens, qui leur donnaient des leçons de pacifisme et d’écologie, n’hésitaient pas à trahir leurs engagements pour réarmer l’Allemagne à coups de dizaines de milliards d’euros, livrer des tonnes d’armes à l’Ukraine et acheter du gaz de schiste et du pétrole de fracking américain alors qu’ils les vilipendaient quelques mois plus tôt. Ils regardent avec attention les nouveaux Gauleiter de la pureté culturelle et de la morale inclusive européenne bannir les musiciens, écrivains et interprètes, les Tchaikovsky, Dostoievsky, Valery Gergiev, Anna Netrebko des universités et des salles de concerts, voire les handicapés des Jeux paralympiques et les chats des concours de beauté internationaux ! Tel est le prix de la guerre. Elle ruine les vaincus mais aussi l’âme des vainqueurs, si tant est qu’ils vainquent et qu’ils en aient encore une…
  11. Je n'adule personne , faut arrêter les raisonnements binaires niaiseux ; ce n'est pas parce qu'on dénonce toutes les actions ou inactions qui ont provoqué et entretenu cette guerre qu'on adule des personnages Justifier des crimes par d'autres crimes et faire des comparaisons à la noix pour fuir les arguments qui dérangent sont des techniques de petit joueur ; on n'est pas dans un concours , et ce n'est pas la Russie qui se présente comme une démocratie vertueuse pour entretenir une guerre qui n'a aucun sens Ce sont aussi les soviétiques qui ont payé un lourd tribut pour libérer les camps , faudrait pas l'oublier au passage Zelensky est une truffe qui utilise sa judéité pour faire oublier sa complaisance avec des nazis , il s'est ridiculisé et a soulevé la colère en Israel quand il a osé comparer la situation en Ukraine à celle des juifs pendant la seconde guerre mondiale. Il a beau être juif , c'est juste un couard en Ukraine qui ne parvient pas à s'imposer face aux raclures néonazies , ne respecte pas ses promesses électorales de mettre fin aux massacres dans le Donbass , et finalement se soumet aux milices néonazies. Bandera est un collaborateur de l'Allemagne nazie qui a fait exterminer froidement des dizaines de milliers de juifs et de polonais. Qu'il ait oeuvré pour l'indépendance de l'Ukraine à n'importe quel prix n'efface certainement pas ces ignominies https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Babi_Yar
  12. De la part de gens qui se gargarisent de chiffres invérifiables provenant du hamas , comment dire .... LOL
  13. Ne prends pas ton cas pour une généralité , non seulement tu pollues tous les fils avec ta haine contre Israel , mais en plus en étant complètement à côté de la plaque pour cacher ton appétence pour la barbarie islamiste et les déchets de l'humanité qui la représentent. Fin du HS.
  14. Je n'ai de haine que pour les raclures du hamas que tu ne mentionnes curieusement jamais , des nazis qui ne détonnent pas du copinage d'Al Husseini avec Hitler , mais tout cela est HS , gardes tes délires et comparaisons lunaires pour les neuneus
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