Le Droit d'Importuner - Quand les femmes se divisent

Il y a 2 heures, Léna-Postrof a dit :

Vous préférez une corde ou un mouchoir ?

 

^^

Il y a 6 heures, Mite_Railleuse a dit :

Ce fait actuel est la conséquence de "l'histoire de l'humanité".

Assumer quoi ? Le manque de retenue et de contrôle de certains ? On en revient toujours au même point : l'agresseur n'est pas responsable. C'est comme si on trouvait normal qu'un bijoutier se fasse braquer, parce qu'il a mis en vitrine ses bijoux. Ou tout simplement parce qu'il y a marqué "bijouterie" sur la façade. Et là, tout le monde s'offusque et trouve normal que l'agresseur soit sévèrement puni. Visiblement, une agression sexuelle, un viol, ont l'air moins grave qu'un braquage...

J'ai affirmé quelque chose en ce sens ?? Et les bourreaux ne sont pas LES hommes, mais DES hommes. Il était vraiment nécessaire que je le précise ?

Qui a été l'initiateur du sujet ? Et ici, j'ai trouvé les réactions des femmes, plutôt mesurées. Pas toi ?

La part des choses entre l'outrance de certains collectifs de "féministes" et les femmes.

Mettre en exergue ces outrances, ne font que creuser le fossé qui sépare certaines personnes, d'autres. C'est vain...

Louisz Weiss et les suivantes n'ont pas été assez écoutées et très certainement mal comprises par certaines petites filles et arrières petites filles ...

https://www.histoire-image.org/etudes/louise-weiss-feministe-annees-1930

Il y a 11 heures, Léna-Postrof a dit :

La provocation ne fonctionne pas avec moi. 

N.B : il va falloir vous décider entre vouvoiement ou tutoiement. Ce tâtonnement est insupportable *sourire*

Rassurez-vous, d’autres ne se posent pas tant de questions. L’essentiel est qu’au réel des hommes et des femmes arrivent tout de même à s’entendre. L’avenir de l’espèce humaine est assuré. Alléluia ! 

Ce n'était pas de la provocation.

Pas très perspicace la madame :/ 

J'ai vu qu'un autre topic avait été ouvert sur le sujet. Je vais donc recycler ma réponse, en espérant qu'elle fasse écho auprès de gens moins paranos et plus courageux.

Le 10/01/2018 à 12:52, Bluehawk a dit :

Se positionnant à contre-courant du mouvement de dénonciations publiques des inconduites sexuelles et des gestes déplacés envers les femmes, le collectif, qui regroupe une centaine de comédiennes, d'écrivaines, de chercheuses ou de journalistes, affirme rejeter le « puritanisme » apparu dans la foulée des accusations de harcèlement et d'agression sexuelle portées par une quarantaine de femmes contre le producteur américain Harvey Weinstein.

« Le viol est un crime. Mais la drague insistante ou maladroite n'est pas un délit ni la galanterie une agression machiste », écrivent les signataires de la lettre, parmi lesquelles on retrouve, outre Catherine Deneuve, l’auteure Catherine Millet, l’éditrice Joëlle Losfeld, l’actrice Ingrid Caven et la journaliste Élisabeth Lévy.

« Délation et justice expéditive »

Sans détour, les auteures de la lettre dénoncent les « campagnes de délations » et la « justice expéditive » qui ont découlé du mouvement de dénonciation apparu dans le monde à la suite des révélations, dans plusieurs pays, de femmes connues qui ont affirmé avoir été agressées sexuellement par des personnages publics, généralement en position de pouvoir.

Selon le collectif, les mouvements de type #MoiAussi ou #BalanceTonPorc, en France, où des milliers de femmes ont dénoncé des agressions sexuelles présumées et des comportements qu’elles jugent déplacés en pointant des individus publiquement, ont engendré des dérives inquiétantes.

De fait, #metoo a entraîné dans la presse et sur les réseaux sociaux une campagne de délations et de mises en accusation publiques d’individus qui, sans qu’on leur laisse la possibilité ni de répondre ni de se défendre, ont été mis exactement sur le même plan que des agresseurs sexuels.

Extrait de la lettre ouverte publiée dans le quotidien Le Monde

« Comme un climat de société totalitaire »

Dans leur texte intitulé « Nous défendons une liberté d’importuner, indispensable à la liberté sexuelle », les auteures déplorent que des hommes soient « sanctionnés dans l'exercice de leur métier, contraints à la démission, alors qu'ils n'ont eu pour seul tort que d'avoir touché un genou, tenté de voler un baiser, parlé de choses intimes lors d'un dîner professionnel ou d'avoir envoyé des messages à connotation sexuelle à une femme chez qui l'attirance n'était pas réciproque ».

« En face, les hommes sont sommés de battre leur coulpe et de dénicher, au fin fond de leur conscience rétrospective, un "comportement déplacé" qu'ils auraient pu avoir voici dix, vingt ou trente ans, et dont ils devraient se repentir », peut-on lire dans la tribune publiée dans les pages du Monde.

La confession publique, l'incursion de procureurs autoproclamés dans la sphère privée, voilà qui installe comme un climat de société totalitaire.

Extrait de la lettre ouverte publiée dans le quotidien Le Monde

L'art censuré

Selon ces femmes, la prise de conscience collective contre la violence sexuelle est légitime et devait être faite, mais, écrivent-elles, cet éveil s'est transformé en une forme de dogme qui évacue toute critique ou remise en question.

« Cette libération de la parole se retourne aujourd'hui en son contraire : on nous intime de parler comme il faut, de taire ce qui fâche, et celles qui refusent de se plier à de telles injonctions sont regardées comme des traîtresses, des complices! », s'insurgent les 100 signataires.

À ce chapitre, elles déplorent de nombreux cas récents de censure d'oeuvres d'art, de films, de livres et de peintures, sous prétexte que leurs auteurs auraient eu dans le passé des comportements jugés inacceptables.

Elles dénoncent aussi le fait qu'elles soient désormais l'objet de pressions du milieu pour que leurs personnages féminins soient plus féministes, que les personnages masculins soient moins sexistes et de faire en sorte que les « traumatismes subis par les personnages féminins soient rendus plus évidents ». Citant le philosophe Ruwen Ogien, elles réclament le droit d'offenser, une liberté selon elles indispensable à la création artistique.

C’est là le propre du puritanisme que d’emprunter, au nom d’un prétendu bien général, les arguments de la protection des femmes et de leur émancipation pour mieux les enchaîner à un statut d’éternelles victimes, de pauvres petites choses sous l’emprise de phallocrates démons, comme au bon vieux temps de la sorcellerie.

Extrait de la lettre ouverte publiée dans le quotidien Le Monde

Pas de liberté sexuelle sans « liberté d'importuner »

Cet empressement à « envoyer les porcs à l’abattoir » ne sert pas la cause des femmes, selon les signataires de la lettre, car « loin d’aider les femmes à s’autonomiser [il] sert en réalité les intérêts des ennemis de la liberté sexuelle, des extrémistes religieux, des pires réactionnaires et de ceux qui estiment […] que les femmes sont des êtres à part, des enfants à visage d’adulte, réclamant d’être protégées », déplorent-elles.

Selon elle, sans « liberté d'importuner », il ne peut y avoir de liberté sexuelle.

En tant que femmes, nous ne nous reconnaissons pas dans ce féminisme qui, au-delà de la dénonciation des abus de pouvoir, prend le visage d'une haine des hommes et de la sexualité.

 

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1076959/collectif-femmes-liberte-importuner-hommes-deneuve-porc-moiaussi

"Droit d'importuner"?..?..?..

Mais de très très très nombreux mâles humains se sont octroyé ce droit depuis la nuit des temps. La rareté est faite de ceux qui n'importunent pas, n'y pensent même pas et que l'idée même d'un droit à déranger n' effleure même pas.

Donc, soit les "dames" de la tribune sont conscientes de leurs écrits  et leur  place est devant un juge, soit elles ne le sont pas et leur place est devant un psy. Car...

Qd on importune c'est que celui/celle qui est importuné/ée n'est pas consentant/e: ni aux mots, ni aux faits.

De plus, les journaux (et depuis qu'ils existent!) sont pleins à craquer de ces mâles humains qui ont commencé par importuner ...pour finir, pour X raisons par ELIMINER pour l'éternité... celui ou celle qu'ils importunaient!

Ces "dames" à la langue bien pendue ont - elles déjà oublié Nadine Trintignant (et tant d'autres comme elle...)? leurs écrits sont un véritable crachat sur sa tombe et sur celle de tant d'autres et au visage d'autres encore vivantes.

Alors "EVE...lève-toi"! (et VITE, ça "urge") et après "leporc" ,"balancelas*****pe" qui veut te réduire à un sextoy!!!!

Il y a 10 heures, Quasi-Modo a dit :

Finalement je rejoins assez ton propos, à croire qu'aucune femme ici ne sait ce que signifie aimer.

Ce topic et ses frères ne parlent pas d'amour...

il y a 7 minutes, Morfou a dit :

Ce topic et ses frères ne parlent pas d'amour...

Bien vu!!

Il y a 10 heures, Quasi-Modo a dit :

Beaucoup de femmes ont quand même un problème de communication sur ce sujet. A part tordre le sens des mots et jouer sur leur sens pour déformer par exagération le propos de cette pétition (notamment en jouant sur le sens du verbe importuner qu'on va chercher à rapprocher du verbe harceler sans qu'on voie pourquoi ce serait justifié), je n'ai vu aucun propos vraiment contradictoire avec cette pétition. Jouer aux plus idiots en jouant sur les mots et faisant comme si on ne comprenait pas c'est donné à tout le monde. Pas sûr cependant que ce soit d'utilité publique ici (au contraire dirai-je même). C'est facile après de jouer les vierges effarouchées quand on nous contredit, alors qu'on souligne les points de désaccord sans souligner les points d'accord et sans nuancer (c'est ce qu'on appelle une nuance normalement, on répond oui ET non pas seulement oui et seulement non).

Le message est clair pour moi : faire des avances d'une façon ou d'une autre alors que les sentiments ou les intentions d'aller plus loin ne sont pas réciproques ne doit pas nous exposer à des sanctions, condamnations, procès ou lynchages publics sur #BalanceTonPorc. Vous êtes d'accord avec ça vous êtes d'accord avec la pétition. Y a pas à tortiller pour chier droit.

Bah, moi je trouve que le coté connasse bourgeoise qui théorise les sexualité conquérante parce qu'elle aime la virilité qui va avec (ce qui n'est pas pour pour me déplaire, attention) mais dédaignant les femmes qui se coltinent un gros chauve de 40 ans en sueur qui se frottent contre elle dans le métro, où celles qui se font suivre dans la rue par une bande de racailles à coup d'invectives supposées être de la drague lourdingue en ayant jamais la  certitude que non, non, ça ne va pas mal tourner, c'est un poil énervant. On aimerait la voir la Catherine Deneuve si elle se prenait une bonne main au cul pendant un trajet de RER, ou un sexe entre ses fesses, avec sa liberté d'importuner. Limite si elle se faisait traiter de connasse ou de salope, elle porterait plainte en se foutant total du droit de l'importuner.

Et dieu sait que je ne suis pas féministe, que je partage une partie de ce qui est dit dans la tribune, et que cette volée de féministes qui ne rêvent que de castrer les hommes (blancs, hein, of course) pour vivre une sexualité non menaçante m'insupporte. Mais à un moment, faut pas non plus dire n'importe quelle connerie juste parce qu'on n'a pas à subir le même quotidien que la plupart des femmes en France.

il y a 13 minutes, Constantinople a dit :

Bah, moi je trouve que le coté connasse bourgeoise qui théorise les sexualité conquérante parce qu'elle aime la virilité qui va avec (ce qui n'est pas pour pour me déplaire, attention) mais dédaignant les femmes qui se coltinent un gros chauve de 40 ans en sueur qui se frottent contre elle dans le métro, où celles qui se font suivre dans la rue par une bande de racailles à coup d'invectives supposées être de la drague lourdingue en ayant jamais la  certitude que non, non, ça ne va pas mal tourner, c'est un poil énervant. On aimerait la voir la Catherine Deneuve si elle se prenait une bonne main au cul pendant un trajet de RER, ou un sexe entre ses fesses, avec sa liberté d'importuner. Limite si elle se faisait traiter de connasse ou de salope, elle porterait plainte en se foutant total du droit de l'importuner.

Et dieu sait que je ne suis pas féministe, que je partage une partie de ce qui est dit dans la tribune, et que cette volée de féministes qui ne rêvent que de castrer les hommes (blancs, hein, of course) pour vivre une sexualité non menaçante m'insupporte. Mais à un moment, faut pas non plus dire n'importe quelle connerie juste parce qu'on n'a pas à subir le même quotidien que la plupart des femmes en France.

+1, même si je l'aurais dit un peu différemment. 

il y a 12 minutes, Vilaine a dit :

+1, même si je l'aurais dit un peu différemment. 

 

Tiens, ça fait deux trois fois qu'on est d'accord sur des sujets différents. Bizarre.

Il y a 1 heure, Vilaine a dit :

Ce n'était pas de la provocation.

Pas très perspicace la madame :/ 

J'ai vu qu'un autre topic avait été ouvert sur le sujet. Je vais donc recycler ma réponse, en espérant qu'elle fasse écho auprès de gens moins paranos et plus courageux.

C’est la rançon de la gloire, Vilaine.

Rien à voir avec le lieu. Vous êtes un troll. 

il y a une heure, kilitout a dit :

Ces "dames" à la langue bien pendue ont - elles déjà oublié Nadine Trintignant (et tant d'autres comme elle...)? leurs écrits sont un véritable crachat sur sa tombe

Elle a déjà acheté sa tombe ?

à l’instant, Léna-Postrof a dit :

C’est la rançon de la gloire, Vilaine.

Rien à voir avec le lieu. Vous êtes un troll. 

5 likes dans l'autre topic pour ce même message. 

Heureusement que tous ne sont pas aussi biaisés dans leur jugement. 

Il y a 12 heures, bcbg a dit :

Le mot importuner est vraiment mal choisi. 

A partir du moment  où c'est fait avec respect et pour ceux qui pratiquent comme ça , Il faut laisser le droit d'aborder  . Certaines ne se gênent pas pour le faire .

Mais vu que vous avons fait un bon en arrière  , il y a de quoi se faire du souci pour les filles  

C’est très juste. 

il y a 4 minutes, Vilaine a dit :

5 likes dans l'autre topic pour ce même message. 

Heureusement que tous ne sont pas aussi biaisés dans leur jugement. 

C’est formidable pour vous, Vilaine. Il faut surtout échanger avec ces personnes. 

à l’instant, Léna-Postrof a dit :

C’est formidable pour vous, Vilaine. Il faut surtout échanger avec ces personnes. 

 

Oui, pourquoi irais-je échanger avec ceux qui ne supportent pas la contradiction ne sont pas du même avis? 

Bref, au plaisir de te lire...

http://www.lemonde.fr/societe/article/2018/01/10/la-tribune-de-deneuve-fait-reagir-au-dela-des-frontieres_5240067_3224.html

https://www.dailymotion.com/video/x2n9ex6

BLUEHAWK a dit :

''  plaire, ça s'apprend ...............  drague lourde, ça risque d'en faire fuir plus d'une ''

Avec qui , comment et où ça s'apprend dorénavant  ?                                                                                                                               Dorénavant ...car avant existaient les dancings , bals et '' boîtes '' . Quelques danses , quelques acceptations ou refus suffisaient à distribuer les cartes . Jamais trouvé mieux à vrai dire .

Mais quand '' ils '' commencèrent à déferler pour y faire de la castagne , les organisateurs ont depuis 1995 commencé à mettre les clés sous la porte . Que l'on ne s'y trompe pas , cette liberté qu'avaient les filles les irritait - déjà - au plus haut point et ce d'autant plus , qu'elles refusaient souvent leurs invitations .

Quant à la drague lourde , elle  a de tous temps fait fuir ( ou pas ) ou rigoler( ou pas ) les filles , selon  nos gueules , et / ou nos  aspects physiques . Et vice versa .

CONSTANTINOPLE a dit : '' une bande de racailles à coup d'invectives supposées être de la drague lourdingue ''

Ainsi , en désignant ceux que tous reconnaissent , tu complètes mon intervention initiale ci-dessus .

Et oui , avant c'était mieux , sans eux . Affronter la femme '' d'homme à homme '' en public , n'est pas dans leur conception non égalitariste du couple hétéro . A l' étage au- dessus , figure le viol en réunion .

Lorsqu'on enlève ces groupes de courageux , l'espace public redevient dans les normes acceptables pour les femmes ( réactions en vue ) . 

il y a 4 minutes, kakome a dit :

Lorsqu'on enlève ces groupes de courageux , l'espace public redevient dans les normes acceptables pour les femmes ( réactions en vue ) . 

Va falloir leur dire, aux femmes, qu'être violée par une non "racaille", est plus "acceptable"...