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Le policier sortit précipitamment pour comprendre ce qui se passait dans le réduit. Mourad, lui, avait décidé qu’il valait mieux ne pas se mêler à une bande de fous. Alors, par réflexe ou par malice, il resta debout… exactement à la place qu’occupait le policier quelques secondes plus tôt. Quand l’agent revint, il le trouva là, face aux prisonniers. — Qui es-tu, et que fais-tu ici ? lança-t-il, méfiant. — Je suis Belil Mourad. Le policier arracha le passeport d’entre ses mains, vérifia le visage, referma le document et lui cria au visage : — Pourquoi tu n’as pas répondu quand je t’ai appelé ? Et que fais-tu ici ?! — Tu ne m’as pas appelé, répliqua Mourad. Je viens juste d’arriver. Il n’était pas impressionné. Son ton était catégorique, presque aussi tranchant que celui de l’agent du désordre. — Où étais-tu ? reprit le policier. — Là où tu ne peux pas aller à ma place. Avait répondu malicieusement Mourad. Un silence suspendu. Nous mourions d’envie d’éclater de rire, mais nous nous sommes retenus. Un éclat de plus et c’était la catastrophe. Le policier, décontenancé, plissa les yeux. — Tu te moques de moi ? — Non, répondit Mourad, le plus sérieusement du monde. Je te l’ai dit, tu ne m’as pas appelé. Le silence s’épaissit dans le réduit. On entendait seulement le bourdonnement d’un néon et quelques gouttes de sueur tomber sur le sol. — Ici, c’est moi qui décide qui répond et qui se tait ! fulmina le policier. — Alors appelle-moi, et je te répondrai, répliqua Mourad, imperturbable. Certains d’entre nous étouffaient des rires, les lèvres mordues pour ne pas trahir l’hilarité. Le policier, lui, hésitait entre l’autorité et l’absurdité de la scène. — Tu te prends pour qui ? — Pour celui que tu cherches. Ni plus, ni moins. Un souffle parcourut la pièce. Nous étions à la limite de l’explosion, mais personne n’osa franchir la ligne. Parce qu’ici, un éclat de rire pouvait coûter cher. Très cher. Le policier se redressa, comme pour se grandir. — Tu crois que tu es plus malin que moi ? lança-t-il. — Pas plus malin, répondit Mourad sans ciller. Juste présent. Un murmure parcourut la pièce. Même les plus résignés d’entre nous levaient discrètement les yeux. On sentait que quelque chose basculait. — Tu te fous de moi ! cria l’agent, les veines du cou gonflées. — Pas du tout. Tu m’as cherché. Me voilà. Tu voulais Belil Mourad ? Le voilà. Alors pourquoi cries-tu ? Le policier cligna des yeux. Son arme, l’autorité, semblait lui glisser des mains. Sa voix avait beau tonner, elle se perdait dans l’absurdité que Mourad renvoyait, comme un miroir. Il tenta une dernière charge : — Tu crois que tu es plus fort que la police ? — Non, répondit Mourad, calme. Mais je suis plus fort que l’injustice. Et ça, tu n’y peux rien. Cette fois, ce fut le silence total. On n’osait plus rire. On retenait notre souffle. Car la scène avait cessé d’être comique. Elle avait pris une autre dimension, dangereuse, presque sacrée. Le policier resta planté là, son passeport à la main, comme un acteur qui a oublié son texte.
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Les filles furent envoyées dans une grande salle, assises, presque à l’aise. Nous, les hommes, poussés dans un réduit sans porte, ouvert sur la cour. Pas de bancs. Pas de chaises. Un comptoir inutile grignotait ce qu’il restait d’espace. Collés les uns aux autres, nous étions des oranges pressées. À la place du jus, la sueur dégoulinait. Mélange improbable : transpiration et Chanel. Un policier en civil apparut. Nos passeports dans les mains. Il criait un nom, levait les yeux, vérifiait la « marchandise ». À chaque fois, une orange reconnaissable. Puis : — Belil Mourad ! Silence. Nous savions tous. Belil était aux toilettes. Personne ne souffla. Un bref instant, nous goûtions le plaisir d’une farce. Le policier paniqua, fila vers un autre poste. Et pile à ce moment-là, Belil revint. Tranquille, l’air de rien. Il entra dans la cage comme si de rien n’était, ignorant le chaos qu’il venait de déclencher. Nous l’accueillîmes comme un héros revenu d’expédition. Certains sifflèrent, d’autres éclatèrent de rire. Nous avions trouvé notre distraction du jour. Belil, lui, restait immobile, le front plissé. On lisait dans ses yeux l’incertitude : était-il revenu dans une cellule, un asile, ou bien s’était-il trompé d’adresse et débarqué dans un mauvais poste de police ? Il tourna lentement la tête vers nous, comme pour chercher une explication. Mais tout ce qu’il trouva, c’étaient des visages luisants de sueur et d’hilarité contenue. Plus il fronçait les sourcils, plus nous rions en silence. — Qu’est-ce que j’ai manqué ? finit-il par demander. Et là, nous éclatâmes franchement. Dans cette cage suffocante, compressés comme des oranges, il nous avait offert une gorgée d’air frais. Un moment d’asile, oui, mais de l’asile joyeux, celui qui rend la détresse supportable.
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Un mot qui n'a aucun sens si ce n'est qu'il provient des livres religieux. Les sémites n'existent pas. Encore plus quand il s'agit des juifs qui proviennent de différents endroits de la terre.
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Va revoir l'histoire des Hourites, des peuples de la mer, des phéniciens, des Cananéens et autres.
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Gaza : l’ONU déclare l’état de famine, Benyamin Nétanyahou dénonce un « mensonge »
de ghoul a répondu à un(e) sujet de Umpokito dans International
Si je dis Hamas et une ordure, tu diras que Nata...est une ordure? Le problème est autre. -
Est-ce que Maupassant écrivait comme un peintre impressionniste ? Quels autres écrivains ou peintres vous semblent « se répondre » de cette façon ? C'est ce que j'ai dit. Je n'ai pas fait de parallèle entre deux arts. Il se pourrait qu'une toile te donne des idées pas plus ni moins. Et pour la définition vous pouvez consulter mon oncle google. Et pour la thèse, loin de moi cette idée
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Poutine va-t-il encore longtemps tromper les Russes ???
de ghoul a répondu à un(e) sujet de CURIOSUS23 dans International
Nous parlons de la Russie, le plus grand pays au monde. Avec une population multiethniques. une révolution mal maîtrisée pourrait provoquer des guerres civiles ou des séparatismes violents. Les pays arabes en connaissent un bout. En plus les révolutions en Russie ont souvent débouché sur des bains de sang (1917 → guerre civile, millions de morts). Et renverser un dictateur ne garantit pas un avenir meilleur ; un autre régime autoritaire peut surgir (comme après 1917, ou même après 1991 avec Poutine). l'Algérie, la Libye, l'Égypte, le Yémen, la Syrie, le Liban,...ont tous connu ces révolutions de m.... -
Quand l’absence devient un mur invisible
de ghoul a répondu à un(e) sujet de Le Refuge Écrit dans Amour et Séduction
Salut: ton texte alterne entre témoignage personnel et ton universel. il reste dans l’ambiguïté : on ne sait pas si tu parles de toi dans l’instant (mur encore debout), d’un vécu passé (mur surmonté), ou si tu te mets simplement dans la peau de « celui/celle qui souffre ». on ne sait pas si tu as réussi à démolir le mur ou pas. On sent surtout une prise de conscience : reconnaître le mur, admettre sa douleur, valoriser la parole comme premier pas. Mais la suite — la réparation, la réconciliation, la chute du mur — reste suspendue. C’est peut-être volontaire : soit parce tu es encore dedans, donc tu n’as pas la réponse toi-même, ou tu veux laisser ouvert pour que chacun s’y reconnaisse, sans imposer une fin. -
Farid ouvrit le frigo, qu’il régla à seize degrés, puis y glissa la fameuse bouteille de vin. Il traversa ensuite le salon et déverrouilla l’une des baies vitrées donnant sur la terrasse de la piscine. Une chaise placée devant une petite table ronde semblait l’inviter à s’y asseoir. Il s’y installa et laissa son regard se perdre vers la piscine, où les scintillements du soleil, dans cette eau limpide et pure, composaient une mélodie enchanteresse. Son regard se perdait dans les éclats du soleil dans l’eau, quand Mercedes s’avança vers lui, portant un plateau garni de fruits secs, de quelques gâteaux, ainsi que de thé et de café. Mais il demeurait si profondément absorbé dans ses pensées qu’il ne remarqua ni la présence de la femme, ni le plateau déposé devant lui. - — Hé, tu es où là ? Descends sur terre ! lança-t-elle avec un sourire espiègle. Farid leva lentement les yeux… et en resta bouche bée. Devant lui se tenait une superbe femme en deux-pièces, un corps presque athlétique, illuminé par le soleil. Un instant, il se demanda si ce n’était pas une apparition sortie de ses rêves. — Eh bien, dit-il enfin, je crois que j’ai atterri… mais pas sûr d’être encore sur la bonne planète. Mercedes éclata de rire et posa le plateau devant lui. — Si le café ne te ramène pas à la réalité, je ne réponds plus de rien ! Farid, troublé mais amusé, sentit ses pensées se dissiper comme la brume devant un ciel d’été. Mercedes s’installa en face de lui, croisant les jambes avec une grâce étudiée. Le silence se fit une seconde, seulement rythmé par le clapotis tranquille de la piscine. Farid, incapable de détourner les yeux, lâcha soudain : — Tu sais… je crois que même le soleil a décidé de briller moins fort depuis que tu es là. Elle éclata d’un rire clair. — Si tu comptes me séduire avec des répliques de poète en vacances, tu es mal parti… quoique, ça me fait rire.
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Poutine va-t-il encore longtemps tromper les Russes ???
de ghoul a répondu à un(e) sujet de CURIOSUS23 dans International
Ceux qui n’ont jamais vécu sous la coupe de vrais dictateurs peuvent se permettre de dire n’importe quoi. Vos gilets jaunes faisaient face aux CRS, pas à l’armée tirant à balles réelles, n’est-ce pas ? La différence est énorme. Ce n’est pas une "trace" laissée par l’histoire, c’est un peuple qui a appris qu’il sera toujours écrasé. Et vous oubliez Tian’anmen… » -
25 ans de Poutine, ou le cauchemar russe.
de ghoul a répondu à un(e) sujet de Gouderien dans International
Ce qui est certain, sans lui nous aurions eu en Tchétchénie un état islamique -
Poutine va-t-il encore longtemps tromper les Russes ???
de ghoul a répondu à un(e) sujet de CURIOSUS23 dans International
une généralisation essentialiste, qui sonne comme du mépris, voire du racisme culturel. Car ce type de discours donne l’impression que le peuple russe serait “naturellement soumis”, comme s’il y avait un “gène de la servitude” dans leur culture. Or c’est faux et injuste. Le peuple russe n’est pas homogène ni passif Dans l’histoire russe, il y a eu d’immenses révoltes : les paysans avec Pougatchev, les décembristes au XIXe siècle, la révolution de 1905, la révolution de 1917, les mouvements dissidents de l’ère soviétique (Sakharov, Soljenitsyne, etc.), et même les manifestations contre Poutine en 2011–2012. Dire qu’ils acceptent toujours la tyrannie nie leur capacité de résistance et leurs sacrifices. Oui, l’URSS a joué un rôle décisif contre Hitler On ne peut pas comprendre le XXᵉ siècle sans rappeler que l’Armée rouge a porté l’essentiel du poids de la guerre contre le nazisme. Bataille de Stalingrad, siège de Léningrad, bataille de Koursk… Des millions de soldats et de civils soviétiques sont morts pour stopper Hitler. Sans cette résistance colossale, l’Europe aurait probablement succombé au nazisme. Réduire la Russie à une caricature de “peuple servile” efface aussi ce rôle historique central. La nuance nécessaire Il faut distinguer : Les régimes politiques (tsarisme, stalinisme, poutinisme) qui sont souvent autoritaires, parfois sanguinaires. Le peuple russe, immense, divers, souvent victime de ces régimes, et parfois acteur de changements. -
25 ans de Poutine, ou le cauchemar russe.
de ghoul a répondu à un(e) sujet de Gouderien dans International
Dans les années 1990, après l’URSS, la Russie a connu un chaos économique, mafieux, mais aussi une montée des islamismes radicaux, surtout en Tchétchénie. Poutine est arrivé au pouvoir en 1999 sur cette promesse de “restaurer l’ordre”. Il a mené deux guerres en Tchétchénie, très brutales, qui ont effectivement écrasé l’intégrisme armé sur le territoire russe. Il a ainsi restauré un État fort, ce qui a plu à beaucoup de Russes, fatigués des années 1990 où tout semblait s’effondrer. Mais ce “succès” a eu un prix : centralisation autoritaire, écrasement des libertés, corruption systémique, dérive dictatoriale. Deux temporalités, deux héritages Gorbatchev est vu en Russie comme celui qui a perdu l’empire et plongé le pays dans la misère des années 1990. À l’Ouest, il est vu comme celui qui a permis la fin pacifique de la guerre froide. Poutine est vu par beaucoup de Russes comme celui qui a rendu la dignité et la puissance au pays, mais à l’Ouest, il est vu comme celui qui a reconstruit une dictature agressive. -
L’œuvre possède davantage l’artiste qu’elle n’est possédée par lui. dès qu’une œuvre sort de la sphère intime de l’artiste et rencontre le public, elle devient autre chose. Elle vit sa propre vie. Chaque spectateur ou lecteur la recrée par son regard, son vécu, son interprétation. C’est ce que tu appelles son appartenance au public. L'artiste possède son oeuvre avant sa création. Mais une fois révélée, elle lui échappe — un peu comme un enfant à ses parents. Oui l’art dépasse l’individu. L’artiste est un canal, le public est un écho, mais l’art est plus grand que les deux. une question essentielle que tu poses: qui est vraiment l’auteur d’une œuvre ? L’artiste qui la crée, ou bien l’œuvre elle-même, qui "veut naître" et utilise l’artiste comme vecteur ?
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Dans le vide, oui. F= mg et f=ma ou a=accélération du mouvement de l'objet, donc g=a