Indiens et Pakistanais suffoquent dans le brouillard de pollution

New Delhi (AFP) - De New Delhi en Inde à Lahore au Pakistan, le nord du sous-continent indien toussait et respirait difficilement mercredi dans un épais brouillard polluant, danger de santé publique pour des dizaines de millions de personnes.

Le toxique rideau gris tombé sur cette région de plaines met en question la durabilité des modes de vie humains dans des zones aussi peuplées. Et ce à l'heure où l'empreinte de l'homme sur la planète bleue est au c?ur de la COP23 qui se déroule actuellement en Allemagne.

Cette atmosphère invivable résultait d'une conjonction de brûlis agricoles et d'émissions urbaines. Pour ne rien arranger, les conditions météorologiques (vent faible, arrivée du froid, humidité) empêchaient la dissipation des polluants et laissaient augurer d'un reste de semaine irrespirable.

Mercredi, un voile opaque - équivalant selon les experts à deux paquets de cigarettes par jour - était posé sur la capitale indienne.

Face à l'urgence, les autorités locales ont décrété la fermeture de tous les établissements scolaires pour le reste de la semaine. Cinq millions d'écoliers resteront donc chez eux jusqu'à dimanche au moins.

Dans les rues de cette mégapole d'une vingtaine de millions d'habitants, certains piétons se protégeaient vainement de cet air toxique en se nouant un vêtement ou un chiffon sur le visage.

La pollution s'insinuait jusque dans le moderne métro souterrain, dont les galeries étaient enfumées.

"Quand je suis parti à quatre heures du matin au travail, je ne voyais presque rien", a déclaré à l'AFP Jeevanand Joshi, un vendeur de thé de rue. "Ce n'est pas du brouillard, c'est de la fumée et ça nous rend certainement tous malades".

Le nuage ignorait les frontières tracées par les hommes.

Hospitalisations massives, entreprises fermées, avions annulés, horaires décalés dans les écoles: de l'autre côté des barbelés, au Pakistan, Lahore était également piégée dans ce brouillard polluant.

Dans l'hôpital Mayo, l'un des plus grands de Lahore, des patients attendaient un traitement assis sur des brancards. Plusieurs sexagénaires, allongés, respiraient dans un masque à oxygène, a constaté l'AFP.

Leur nombre a "quadruplé" pour "les problèmes oculaires, les infections respiratoires et l'asthme" liés à la brume maronnâtre, a observé le docteur Irshad Hussain.

https://fr.news.yahoo.com/pollution-à-new-delhi-fermeture-écoles-semaine-083341911.html

C'est pas Bhopal mais bon sang... 

il y a trente  cinq ans,  ils étaient sept cents millions ils sont désormais le double d'humains...Eh , oui, tout s'use si l'on s'en sert, même l'air et l'environnement. Alors...si l'on s'en sert exagérément et sans faire attention à rien, voilà ce qui arrive!

L'Inde est le 4^e producteur mondial de charbon avec 7,9 % du total mondial, mais cette production ne couvre que 70 % de sa consommation en 2016

Pas étonnant qu'ils toussent !

Malades, mais ils se soignent :

L'Inde dispose d'un potentiel important dans les énergies renouvelables, qui en 2014 couvraient 25,3 % de la consommation d'énergie primaire (surtout biomasse : 23,5 %) et assuraient 15,5 % de sa production d'électricité (hydroélectricité : 10,2 %, éolien : 2,9 %, biomasse : 1,9 %, solaire : 0,4 %). Le gouvernement indien a annoncé en mars 2015 d’ambitieux objectifs de déploiement d’énergies renouvelables, visant à multiplier par plus de quatre leur puissance installée, surtout dans le solaire, d’ici à 2022.

Qu'attendons nous pour faire de même. On cite souvent l'Allemagne mais on pourrait aussi prendre exemple sur les pays en voie de développement !!!!!!!!!!

Laissons l'humanité se multiplier à outrance.

Faut voir aussi les trottinettes  à quatre roues qu'ils ont aussi là bas, ça pollue à mort, pas de contrôle CT, des vieux tacots tricycles, et de l'entretien qui laisse à désirer, faut pas être étonné que ça s'asphyxie dans la rue, le gouvernement est bien le responsable , là, pas les gens  

il y a 8 minutes, PINOCCHIO a dit :

Faut voir aussi les trottinettes  à quatre roues qu'ils ont aussi là bas, ça pollue à mort, pas de contrôle CT, des vieux tacots tricycles, et de l'entretien qui laisse à désirer, faut pas être étonné que ça s'asphyxie dans la rue, le gouvernement est bien le responsable , là, pas les gens  

Et toutes ces vaches qui pètent sur la chaussée.

il y a 4 minutes, Dan229 a dit :

Et toutes ces vaches qui pètent sur la chaussée.

Tiens, j'avais pas pensé à celles  là , merci de me l'avoir soufflé dans le trou de b.... 

Le 08/11/2017 à 13:30, Zigbu a dit :

L'Inde est le 4^e producteur mondial de charbon avec 7,9 % du total mondial, mais cette production ne couvre que 70 % de sa consommation en 2016

Pas étonnant qu'ils toussent !

Malades, mais ils se soignent :

L'Inde dispose d'un potentiel important dans les énergies renouvelables, qui en 2014 couvraient 25,3 % de la consommation d'énergie primaire (surtout biomasse : 23,5 %) et assuraient 15,5 % de sa production d'électricité (hydroélectricité : 10,2 %, éolien : 2,9 %, biomasse : 1,9 %, solaire : 0,4 %). Le gouvernement indien a annoncé en mars 2015 d’ambitieux objectifs de déploiement d’énergies renouvelables, visant à multiplier par plus de quatre leur puissance installée, surtout dans le solaire, d’ici à 2022.

Qu'attendons nous pour faire de même. On cite souvent l'Allemagne mais on pourrait aussi prendre exemple sur les pays en voie de développement !!!!!!!!!!

En Inde, pour avoir davantage d'électricité, ils ont intérêt à développer les énergies durables car vu l'entassement dans les villes, le recours au charbon serait gravissime pour l'air de ces villes.

La Chine qui possède le plus gros stock mondial de charbon et une démographie beaucoup moins galopante que l'Inde fait un choix "mixte" : charbon, nucléaire et énergie durable.

la différence entre ces deux pays à la population énorme est que la Chine a un gouvernement unique et "autoritaire" tandis que l'Inde est un état fédéral encombré de castes traditionnelles.

L'Inde fait des gros investissements dans les énergies non carbonées telles que le solaire (N°3 au monde), l'éolien et le nucléaire (10 réacteurs en construction et plus en projet) ainsi que les automobiles électriques mais l'Inde a un développement très important (plus que la Chine) dans l'industrie et les services, mais cela demande du temps pour profiter des bienfaits futurs.

Le charbon reste le mode de production d'énergie le moins couteux et l'Inde a de très grandes réserves de charbon.

Il y a 2 heures, Pierrot89 a dit :

L'Inde fait des gros investissements dans les énergies non carbonées telles que le solaire (N°3 au monde), l'éolien et le nucléaire (10 réacteurs en construction et plus en projet) ainsi que les automobiles électriques mais l'Inde a un développement très important (plus que la Chine) dans l'industrie et les services, mais cela demande du temps pour profiter des bienfaits futurs.

Le charbon reste le mode de production d'énergie le moins couteux et l'Inde a de très grandes réserves de charbon.

Des centrales en construction dans le monde, il y en a un paquet. L'uranium n'est pas une source inépuisable et plus on sera à pomper dedans, et plus vite l'épuisement se fera sentir. Sait on, à l'heure actuelle, quelle quantité est disponible dans le monde ?

il y a 29 minutes, Zigbu a dit :

Des centrales en construction dans le monde, il y en a un paquet. L'uranium n'est pas une source inépuisable et plus on sera à pomper dedans, et plus vite l'épuisement se fera sentir. Sait on, à l'heure actuelle, quelle quantité est disponible dans le monde ?

Contrairement à ce qui se dit souvent, l'uranium n'est pas un métal très rare. Ce qui est rare ce sont les gisements à haute teneur. Donc quand ceux-ci sont en voie d'épuisement on tape dans les gisements moins concentrés et alors c'est le coût d'extraction qui augmente

Plus d'un millions de morts par an à cause de la pollution.

Ou alors il y a aussi le recyclage des armes nucléaires et le MOX.

Par ailleurs les écolos ayant réussis à euthanasier le sur générateur, l'argument de raréfaction de l'uranium n'est pas recevable, du moins provenant de leur part. 

Le pire sera probablement encore à venir, avec l'exploitation du charbon en passe de dépasser en volume celle du pétrole. En plein COP 23, voilà qui fait un peu désordre.

Il y a 1 heure, Zigbu a dit :

Des centrales en construction dans le monde, il y en a un paquet. L'uranium n'est pas une source inépuisable et plus on sera à pomper dedans, et plus vite l'épuisement se fera sentir. Sait on, à l'heure actuelle, quelle quantité est disponible dans le monde ?

Il y a environ 70 réacteurs nucléaires en construction et en projet dans le monde.

L'uranium est un métal relativement fréquent sur terre.

Seuls les gisements les plus riches ( 1 à 20 %) sont exploités actuellement principalement en Australie, Kazakhstan, Canada, Namibie, Niger etc. les réserves économiquement fiables représentent environ 80 ans de production mais il y a d'autres réserves moins riches mais exploitables à moyen terme, plus la possibilité de réaliser des réacteurs surgénérateurs (à base d'uranium 238 générant le plutonium 239) ce qui permettrait d'avoir une exploitation sur environ 5000 ans, à plus long terme la possibilité d'exploiter l'uranium marin (installation pilote au Japon) puis la fusion nucléaire deutérium/tritium permettant une énergie pour le million d'années.

Le 08/11/2017 à 11:23, Dan229 a dit :

Indiens et Pakistanais suffoquent dans le brouillard de pollution

New Delhi (AFP) - De New Delhi en Inde à Lahore au Pakistan, le nord du sous-continent indien toussait et respirait difficilement mercredi dans un épais brouillard polluant, danger de santé publique pour des dizaines de millions de personnes.

 

Le toxique rideau gris tombé sur cette région de plaines met en question la durabilité des modes de vie humains dans des zones aussi peuplées. Et ce à l'heure où l'empreinte de l'homme sur la planète bleue est au c?ur de la COP23 qui se déroule actuellement en Allemagne.

Cette atmosphère invivable résultait d'une conjonction de brûlis agricoles et d'émissions urbaines. Pour ne rien arranger, les conditions météorologiques (vent faible, arrivée du froid, humidité) empêchaient la dissipation des polluants et laissaient augurer d'un reste de semaine irrespirable.

Mercredi, un voile opaque - équivalant selon les experts à deux paquets de cigarettes par jour - était posé sur la capitale indienne.

Face à l'urgence, les autorités locales ont décrété la fermeture de tous les établissements scolaires pour le reste de la semaine. Cinq millions d'écoliers resteront donc chez eux jusqu'à dimanche au moins.

Dans les rues de cette mégapole d'une vingtaine de millions d'habitants, certains piétons se protégeaient vainement de cet air toxique en se nouant un vêtement ou un chiffon sur le visage.

La pollution s'insinuait jusque dans le moderne métro souterrain, dont les galeries étaient enfumées.

"Quand je suis parti à quatre heures du matin au travail, je ne voyais presque rien", a déclaré à l'AFP Jeevanand Joshi, un vendeur de thé de rue. "Ce n'est pas du brouillard, c'est de la fumée et ça nous rend certainement tous malades".

Le nuage ignorait les frontières tracées par les hommes.

Hospitalisations massives, entreprises fermées, avions annulés, horaires décalés dans les écoles: de l'autre côté des barbelés, au Pakistan, Lahore était également piégée dans ce brouillard polluant.

Dans l'hôpital Mayo, l'un des plus grands de Lahore, des patients attendaient un traitement assis sur des brancards. Plusieurs sexagénaires, allongés, respiraient dans un masque à oxygène, a constaté l'AFP.

Leur nombre a "quadruplé" pour "les problèmes oculaires, les infections respiratoires et l'asthme" liés à la brume maronnâtre, a observé le docteur Irshad Hussain.

https://fr.news.yahoo.com/pollution-à-new-delhi-fermeture-écoles-semaine-083341911.html

Et après le  "brouillard", les pluies acides  puisque les autorités envisageraient de "noyer" le brouillard dans...l'eau...

Et plus largement ce qui suit:

- L'Australie 1er extracteur  mondial de charbon, "alimenterait" massivement l'Inde avec son charbon.

Aux journalistes qui s'interrogeaient sur leurs engagements après la COP21, les "chefs" australiens répliquent que LEUR extraction ne pollue pas c'est l'utilisation que l'on fait de leur charbon qui...pollue donc voir ... les Indiens!! 

...la NATURE aura de tout façon, le dernier mot et qui vivra, verra.

Le 08/11/2017 à 17:18, PINOCCHIO a dit :

Faut voir aussi les trottinettes  à quatre roues qu'ils ont aussi là bas, ça pollue à mort, pas de contrôle CT, des vieux tacots tricycles, et de l'entretien qui laisse à désirer, faut pas être étonné que ça s'asphyxie dans la rue, le gouvernement est bien le responsable , là, pas les gens  

Ah bon ! Je croyais qu'il n' y a qu'en France qu'il y a des pauvres...A mon avis la sécu et les allocs ils ne connaissent pas bien....

il y a 13 minutes, Scrongneugneu a dit :

Ah bon ! Je croyais qu'il n' y a qu'en France qu'il y a des pauvres...A mon avis la sécu et les allocs ils ne connaissent pas bien....

La sécu, les allocs, pour eux c'est la mort au bout du tunnel, à part les vaches qui elles polluent aussi, et qui sont peut être plus heureuses qu'eux, la pollution ils se la font eux mêmes, quand on veut être dans le top des producteurs de la planète ,il faut choisir, .......vivre ou mourir

Le 08/11/2017 à 11:23, Dan229 a dit :

Dans les rues de cette mégapole d'une vingtaine de millions d'habitants,

 

Tout est dit.