"Les résultats de mes CP étaient catastrophiques: j'ai testé un manuel ancien, ça a été radicalement efficace"

« Il y a des enseignants qui font le pari de l'ancien. Qui exhument des manuels scolaires ancestraux pour redresser le niveau, en baisse selon eux, de leurs élèves. Brigitte Guigui est institutrice depuis les années 1980. En rogne contre ce qu'elle appelle les "pédagogies innovantes", elle a ressorti les manuels Boscher, une vieille méthode alphabétique qu'elle enseigne à ses CP. Les résultats seraient spectaculaires, dit-elle à RMC.fr.

"J'enseigne au CP depuis 17 ans. En 2000, voyant les résultats catastrophiques des enfants, qui apprenaient par coeur, qui ne déchiffraient pas, qui ne lisaient pas, je suis allée dans une librairie regarder les manuels existants, à la recherche d'une autre méthode. J'ai cherché un manuel efficace, et le Boscher (un manuel ancien, populaire des années 1950 à 1980), qui utilise la méthode alphabétique, m'est apparu comme celui qui était le plus rigoureux, le plus construit, et qui surtout qui donnait des résultats immédiatement.

Je l'ai testée dans ma classe, ça a été radicalement efficace. Les enfants déchiffraient très vite, construisaient des mots qu'ils pouvaient lire immédiatement. (...) C'est la base même de la lecture depuis les Phéniciens. Boscher entrait dans la continuité d'une transmission ancestrale. Tandis que les méthodes dites semi-globales et globales, par idéogrammes, ne fonctionnaient pas. (...)

Moi-même ayant appris avec la méthode alphabétique dans les années 70, dans un quartier populaire de Belleville à Paris, je n'ai pas très bien compris pourquoi on avait abandonné quelque chose qui marche. Les moins bons élèves de la classe à l'époque ne correspondent pas aux meilleurs d'aujourd'hui. J'avais 9,12 de moyenne sur 10. Et j'étais 11e de la classe, car on avait un niveau sur les fondamentaux qui était excellent.

La rupture avec cette transmission qui marchait s'est faite, je pense, pour des raisons idéologiques. On a voulu rompre avec la transmission de papa. Et on a voulu tester. Des enseignants ont voulu tester des pédagogies innovantes. Mais on ne peut pas tester sur des enfants comme sur des souris blanches. (...) Au bout de 40 ans d'échec, on devrait en tirer des leçons. (...) C'est un pseudo-progrès qui a détruit ce qui marche". »

http://rmc.bfmtv.com/emission/les-resultats-de-mes-cp-etaient-catastrophiquesj-ai-teste-un-manuel-ancien-ca-a-ete-radicalement-efficace-1274698.html

Pourquoi avoir abattu ce qui fonctionnait bien ? Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Traditionalisme - 1

Progressisme - 0

On peut encore remercier ces charlatans de ministres de l’éducation nationale successifs qui, tous, ont voulu laisser une trace de leur lamentable passage au détriment de nos gosses dont ils se foutent royalement.

il y a 43 minutes, Hypérion a dit :

« Il y a des enseignants qui font le pari de l'ancien. Qui exhument des manuels scolaires ancestraux pour redresser le niveau, en baisse selon eux, de leurs élèves. Brigitte Guigui est institutrice depuis les années 1980. En rogne contre ce qu'elle appelle les "pédagogies innovantes", elle a ressorti les manuels Boscher, une vieille méthode alphabétique qu'elle enseigne à ses CP. Les résultats seraient spectaculaires, dit-elle à RMC.fr.

"J'enseigne au CP depuis 17 ans. En 2000, voyant les résultats catastrophiques des enfants, qui apprenaient par coeur, qui ne déchiffraient pas, qui ne lisaient pas, je suis allée dans une librairie regarder les manuels existants, à la recherche d'une autre méthode. J'ai cherché un manuel efficace, et le Boscher (un manuel ancien, populaire des années 1950 à 1980), qui utilise la méthode alphabétique, m'est apparu comme celui qui était le plus rigoureux, le plus construit, et qui surtout qui donnait des résultats immédiatement.

Je l'ai testée dans ma classe, ça a été radicalement efficace. Les enfants déchiffraient très vite, construisaient des mots qu'ils pouvaient lire immédiatement. (...) C'est la base même de la lecture depuis les Phéniciens. Boscher entrait dans la continuité d'une transmission ancestrale. Tandis que les méthodes dites semi-globales et globales, par idéogrammes, ne fonctionnaient pas. (...)

Moi-même ayant appris avec la méthode alphabétique dans les années 70, dans un quartier populaire de Belleville à Paris, je n'ai pas très bien compris pourquoi on avait abandonné quelque chose qui marche. Les moins bons élèves de la classe à l'époque ne correspondent pas aux meilleurs d'aujourd'hui. J'avais 9,12 de moyenne sur 10. Et j'étais 11e de la classe, car on avait un niveau sur les fondamentaux qui était excellent.

La rupture avec cette transmission qui marchait s'est faite, je pense, pour des raisons idéologiques. On a voulu rompre avec la transmission de papa. Et on a voulu tester. Des enseignants ont voulu tester des pédagogies innovantes. Mais on ne peut pas tester sur des enfants comme sur des souris blanches. (...) Au bout de 40 ans d'échec, on devrait en tirer des leçons. (...) C'est un pseudo-progrès qui a détruit ce qui marche". »

 

http://rmc.bfmtv.com/emission/les-resultats-de-mes-cp-etaient-catastrophiquesj-ai-teste-un-manuel-ancien-ca-a-ete-radicalement-efficace-1274698.html

Que n'a t on détruit par idéologie.

L'enseignement est devenu d'abord un système au service d'un parti politique le ps.

Comme les syndicats, et beaucoup de choses, ils ont réussi à détruire des choses efficaces .

Des bons à rien de politiques qui pour faire croire au progrès ont massacré l'enseignement.

Heureusement que la boulangerie c'est trop dur, je n'ose  imaginer ce que la baguette serait devenue au gré des changements de gouvernement.

Un cube?

Plate et translucide?

Si, dans la présentation des sons, personne ne prend le soin de montrer que l'association de la lettre et de une ou plusieurs voyelles donne constamment un certain son, si on n'apprend pas très vite à déchiffrer des syllabes, si on n 'insère pas à l'écrit cette syllabe dans un mot,si on n'apprend pas à écrire tout seul  les mots qui ne comportent aucune difficulté majeure  en dictée dès que l'on a appris les sons que donne l'association de la consonne et de la/des voyelles,le découpage en syllabes des mots, on n 'apprend pas à l'enfant à réfléchir sur la corrspondance phonie/graphie de sa langue.

En revanche 50% de tous les  textes  de la langue écrite (et orale!) en français sont composés de mot tenant sur une seule page A4 si ces mots sont reconnus globalement et orthographiés correctement dès le plus jeune âge  ce n'est pas un mal non plus.Nous mêmes quand on a devant les yeux le mot AVEC on ne décompose pas en lisant: A-VEC.

Boscher c'est amusant en appoint. Mais actuellement, il y a des linguistes qui ont fait largement mieux depuis.

il y a 55 minutes, pila a dit :

Pourquoi avoir abattu ce qui fonctionnait bien ? Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Faire compliqué est à la portée du premier débile venu. Pour faire simple, il faut être intelligent.

Pourquoi avoir abattu ce qui fonctionnait bien? Je sais pas, mais il y a des gens qui aiment ça, dans tous les domaines. La preuve...

Les méthodes nouvelles sont des échecs dans tous les domaines :Lorsque j'étais à l'école normale (dans les années 80) la méthode pour enseigner en Lycée Professionnel, c'était des "documents de guidance". On a testé dans le Lycée d'application. Une cata. ! Avec seulement quatre élèves le prof qui officiait ne savait plus où donner de la tête. En classe, ce n'est pas quatre mais dix élèves qu'on a !

Au cours de la formation, on faisait un stage dans un Lycée de la région parisienne. Le résultat de ce stage, c'est qu'on a appris que ce qu'on faisait à l'EN était dépassé, on était passé à autre chose. Le jour de l'examen, j'ai fais un cours comme d'hab et ça a très bien marché. Les élèves m'ont même fait savoir qu'il étaient contents parce qu'ils avaient bien compris ce que je leur avais expliqué. J'ai fais le reste de ma carrière en laissant de côté toutes les nouvelles méthodes qui se sont succédées.

C 'est ce que fait ma femme avec mes petits enfants elle les faits lires avec un manuel G Gabet de 1950, éh bien il y a a faire .ceux qui ont des difficultés s'en sortent pas avec les nouvelles méthodes . on nous fait croire que cela vient du fait des milieux défavorisés, ce n'est pas vrai .

Il y a 15 heures, PASCOU a dit :

Que n'a t on détruit par idéologie.

L'enseignement est devenu d'abord un système au service d'un parti politique le ps.

Comme les syndicats, et beaucoup de choses, ils ont réussi à détruire des choses efficaces .

Des bons à rien de politiques qui pour faire croire au progrès ont massacré l'enseignement.

Heureusement que la boulangerie c'est trop dur, je n'ose  imaginer ce que la baguette serait devenue au gré des changements de gouvernement.

Un cube?

Plate et translucide?

 cette classification même si elle est réelle n'a rien à voir avec la méthode globale ..ce n'est pas parce que la plupart des enseignants sont de gauche ,que la méthode globale l'est ...elle a même été utilisée une trentaine d'année aux USA  sous le nom de whoole word,avant d'être abandonnée.. 

en revanche l'argument de l'amalgame alphabétisation = bourgeois =conservatisme et méthode globale = progressisme= égalité sociale ,a été utilisé par wallon ( député communiste ) par exemple ....

si elle a eu autant de  succès c'est que pour un enseignant ou un élève  ,il est plus ludique d'associer une image à un mot qu'ânonner une suite de voyelles et de consonnes pour former un son ...il n'y a rien de politique la dedans ...On ne comprend seulement pas pourquoi on n'a pas vite abandonné ce système de lecture en constant ses ravages ...il faut reconnaître que beaucoup d'enseignants n'étaient pas du tout chaud pour revenir aux méthodes fastisdieuses de l'alphabétisation ... 

il y a 4 minutes, stvi a dit :

 cette classification même si elle est réelle n'a rien à voir avec la méthode globale ..ce n'est pas parce que la plupart des enseignants sont de gauche ,que la méthode globale l'est ...elle a même été utilisée une trentaine d'année aux USA  sous le nom de whoole word,avant d'être abandonnée.. 

en revanche l'argument de l'amalgame alphabétisation = bourgeois =conservatisme et méthode globale = progressisme= égalité sociale ,a été utilisé par wallon ( député communiste ) par exemple ....

si elle a eu autant de  succès c'est que pour un enseignant ou un élève  ,il est plus ludique d'associer une image à un mot qu'ânonner une suite de voyelles et de consonnes pour former un son ...il n'y a rien de politique la dedans ...On ne comprend seulement pas pourquoi on n'a pas vite abandonné ce système de lecture en constant ses ravages ...il faut reconnaître que beaucoup d'enseignants n'étaient pas du tout chaud pour revenir aux méthodes fastisdieuses de l'alphabétisation ... 

 

Non mais on sait très bien que les décisions sont contestées selon l'origine. 

L'éducation nationale est trop politisée. 

On en a et on en fait les frais. 

Je suis pour que les établissements dépendent de la mairie et que les directeurs puissent faire leur boulot.

Il y a 6 heures, querida13 a dit :

Nous mêmes quand on a devant les yeux le mot AVEC on ne décompose pas en lisant: A-VEC.

 

Oui, quand on a vu et revu ce mot, mais pas la première fois.

Un mot comme par exemple " Hexakosioihexekontahexaphobie" sera forcément décomposé la première fois qu'on le rencontrera, une deuxième fois, une troisième, de plus en plus vite jusqu'à être reconnu globalement et rapidement.

La première fois que l'enfant rencontre le mot "avec", il va le lire "a-avec", en l'analysant.

Il y a 7 heures, pila a dit :

Pourquoi avoir abattu ce qui fonctionnait bien ? Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Comme les maths modernes, la grammaire implicite, la tête bien faite (avec du vide), etc.

L’hexakosioihexekontahexaphobie  ^Écouter (littéralement, « peur du nombre 666 » : en grec ancien, « six cent soixante six » s'écrit « ἑξακόσιοι ἑξήκοντα ἕξ », soit « hexakosioï hexekonta hex ») est une peur qui tire son origine du verset 13:18 de l'Apocalypse, l'un des livres de la Bible. Ce verset indique que le nombre 666 est le nombre de la Bête, bête associée à Satan ou à l'Antéchrist¹. En dehors de la foi chrétienne, cette peur a été popularisée, le nombre 666 étant utilisé comme un symbole dans de nombreux films d'épouvante.

Les personnes qui sont hexakosioihexekontahexaphobes  ^Écouter ont donc la phobie du nombre 666 de même de tout ce qui relève du surnaturel et des forces du mal.

En 2006, la BBC a listé l'hexakosioihexekontahexaphobie et sa définition comme la 64^e chose parmi 100 « que l'on ignorait l'année dernière à la même date »².

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Quel est le môme obligé de lire ce "truc"?

Je viens d'avoir 67ans et je n'en n'avais jamais entendu parler...ni lu!

à l’instant, Morfou a dit :

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Quel est le môme obligé de lire ce "truc"?

Je viens d'avoir 67ans et je n'en n'avais jamais entendu parler...ni lu!

Mais je sais très bien.

Je parle du môme qui débute, puis apprend peu à peu des mots plus compliqués.

Au début, il déchiffre et ensuite il globalise.

Sinon, pour ta culture, voici d'autres mots à déchiffrer avant de les globaliser.

Ajuste bien tes lunettes :

Glycosylphosphatidyléthanolamine

Orthochlorobenzalmalonitrile

œsophago-gastro-duodénoscopie

Hippopotomonstrosesquippedaliophobie

Cyclopentanoperhydrophénanthrène

Apopathodiaphulatophobie

il y a 3 minutes, Dan229 a dit :

Mais je sais très bien.

Je parle du môme qui débute, puis apprend peu à peu des mots plus compliqués.

Au début, il déchiffre et ensuite il globalise.

 

 

N'empêche que moi qui ai eu un premier prix de lecture, à la distribution des prix du mois de mai 1954, à donc, 3ans et 9mois, si l'on m'avait donner à lire ce mot....madre mia! je ne serais jamais entrée dans les anales de mon école pour ma précocité d'apprentissage....

Avec 2 n...mes confuses comme dit quelqu'un!

il y a 8 minutes, Dan229 a dit :

Mais je sais très bien.

Je parle du môme qui débute, puis apprend peu à peu des mots plus compliqués.

Au début, il déchiffre et ensuite il globalise.

Sinon, pour ta culture, voici d'autres mots à déchiffrer avant de les globaliser.

Ajuste bien tes lunettes :

Glycosylphosphatidyléthanolamine

Orthochlorobenzalmalonitrile

œsophago-gastro-duodénoscopie

Hippopotomonstrosesquippedaliophobie

Cyclopentanoperhydrophénanthrène

Apopathodiaphulatophobie

 

N'en jetez plus...la coupe est pleine!

Merci, j'ai vécu sans eux durant toute ma vie, je vais continuer...

Orthochlorobenzalmalonitrile

Rien que d'essayer de le dire le mec il pleure plus...

Au bout d'un moment vous verrez que ou rechercherez à segmenter les mots longs en formes connues et que vous lirez  phobie dans le premier mot sans lire pho-bie, ou gastro sans hésiter dans un autre mot donné.

Ceci dit  si j'estime que tout le travail de combinatoire est nécessaire, cela ne signifie pas que l'instit d'abord ne le fait pas en classe, hors de la vue des parents.

Et si on peut apprendre aux enfants à discriminer les mots très très courants de manière globale,c'est un plus pour être un lecteur plus rapide et donc plus efficace.

@PLS maker c'est dans vos thématiques,

J'ai pas grand chose à dire sur le sujet : ses élèves avaient du mal avec la méthode globale (ou bien c'est elle qui s'y ait mal pris avec, on sait pas), elle a basculé sur une méthode syllabique, et ça a donné de bons résultats. Rien de bien révolutionnaire, ça fait assez longtemps que des critiques légitimes frappent la méthode globale. 

Il n'y a rien à dire, c'était sans doute subversif dans les années 2000, quand les corps d'inspecteurs étaient à fond sur cette innovation pédagogique, c'est hyper commun comme démarche enseignante aujourd'hui. 

La publication d'un tel témoignage ne trouve son intérêt et ne s'explique que par le contexte politique et la mort programmée par le nouveau ministre de la méthode globale. Il s'agit de rappeler des évidences pour dire combien le ministre a raison. 

La solution serait dans le passé ? ^^

A vos ages très avancés, vous pensez vraiment que vous étiez des références  ?

Cette France, c'est vous qui l'avez construite les génies du brevet des collèges mdr